Loeuvre poétique de Léopold Sédar Senghor: esthétique de la
9 mars 2015 Très tôt Chants d'Ombre a inspiré des articles dans la ... Si aujourd'hui Senghor figure parmi les meilleurs écrivains de langue.
Cahier dun retour au pays natal
profond d'ombre et d'orgueil dans cette ville inerte
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Non loin d'eux se trouvait une autre figure trois fois plus grande : c'était un vieux Chinois torrent : une bande de canards le suivait sur l'eau mais.
La quete du savoir et du pouvoir dans loeuvre littéraire dAmadou
La figure du maître-initiateur devient autre dans Kaïdara où ce n'est plus un silatigui Cet accoutrement n'est pas gratuit: le caractère à la fois.
Théorie et pratique de la géomancie. De la connaissance de soi à l
de figures géométriques tracées sur le sol ou sur l'interprétation nées ici en blanc sur fond noir sont « femelles » et ombre reflet.
Honoré de Balzac - Le chef-dœuvre inconnu
allumaient dans cette ombre rousse une paillette pâle figure de Porbus et sur le crâne d'ivoire de ... douceur résignée l'ombre palpitante des cils.
Honoré de Balzac - Illusions perdues
ces deux caractères et de ces deux figures fut en silence affligés de voir passer ce torrent de ... Une
Innovation et développement dans les systèmes agricoles et
16 févr. 2011 LES FIGURES DE L'INNOVATION DANS L'AGRICULTURE ET L'ALIMENTATION. Chapitre 4. Innovation agro-écologique : comment mobiliser des processus ...
Frantz FANON Pour la révolution africaine. Écrits politiques. (2001)
L'accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisa- teurs. C'est notre mission. Jean-Marie Tremblay sociologue.
Le ventre de Paris
tachés de l'ombre des branches les trous sombres grande figure calme
REPUBLIQUEDUSENEGAL
UNIVERSITEGASTON BERGERDESAINT-LOUIS
UFR DELE
TTRES ET SCIENCES HUMAINES
SECTION DEFRANÇAIS
Option:Litt
ératures etcivilisationsafricaines
liGASTONBERGER
deSuillt·Lo u is
LA QUETEDUSAVOIRETDl)POUVOIRDANSL'OE UVRE
DELAGRANDEETOILE
MEMOIREDEMAITRISE
Présentépar
MOUHAMEI>LAMINESECK
Sous ladirectionde
M.SAMBAI>IENG
ProfesseurTitulaire.
EXCLU duPRÊT
m 26081THL1
ANNEE ACADEMIQUE2002-2003
1DEDICACE
A lamémoire
d'AmadouHampâtéBa.Plaise au Dieu deMiséricorde
d'accueillirAmkoullel
en sonParadis!Jeremercie:
mon vaillant père,BassirouSeck, qui asacrifiétoutesa vie pour lebonheurde sa famille, ma mèreNdèyeDer, pour avoir su être un parangon de vertu et desoumission, mon père et ma mère, à qui je dois tout. Merci Papa!MerciMaman!Car ce travail, vous en êtes lesauteursinconscients. Et par-delà vous, Dieu LeTout-Puissant.Qu'Ilsoit donc loué. mongrand-frèreIbrahimaSeck, pour tout le soutienqu'il m'aapporté, toutemafamille:mes frères, soeurs, neveux et nièces, qui sont ma raison de vivre. mon maitre et père spirituels, leProfesseurSambaDieng,poursadisponibilité,son affabilité, sesBagesconseils, sahauteperceptiondesrelationshumaineset sagrande philosophiede la vie, quim'ontlittéralementdessillé les yeux, tous lesenseignantsde la section de Français,particulièrementMM. lesProfesseurs Mouhamed-MwambaCabakuluetDaoudaMar dont lesenseignementsont ravivé notre amour deslittératuresetcivilisationsafricaines, mes tantes Rose et BiguéNdiaye,rappeléesà Dieu et ainsiarrachéesà notre affection.Qu'ellesreposent en paix dans leroyaumelugubre destrépassés 1 mon tuteur Nogaye Diop, dontl'espritdedépassementa été la seulearmeface à mes agitationsd'adolescent, mes parents de Mpal et deSaint-Louis:Afass Ngom,AmadouLamineNgom, MarneIbou Wade, Aby Vade,MamadouNiang,Ndèye
Dièye,AliouneGuèye,..., qui me
traitent comme un petit prince peul, ma mère à moi,MadameDiop néeMariamaDiallo,pour son soutien, son amour et sa tendresse, moncondisciple etamiYankhobaTraoré,avecqUIj'aipassé des moments particuliersdans ma vieestudiantine, tous mes amis, III celui qui futàla fois mon maître et monéducateurduc.l.au C.M.2, et dont les enseignementscivique et moral ontbeaucoupcontribuéàla formation de ma
personnalité d'homme:M.MamadouNdiaye, mes exco-résidantsdu G 6F et mesnouveauxvoisins du B 3H, pourleur sens élevé de lacohabitationet de la solidarité, MesdamesWilane et Basse, pour leurcollaborationtechnique, tous ceux qui ont participé de près ou de loinàlaréalisationde ce travail.
LAQUETEDUSAVOIRETDU
POUVOIRDANSL'OEUVRE
LITTERAIRED'AMADOU
KAIDARAET
L'ECLATDELAGRANDE
ETOILE.
IVINTRODUCTIONGENERALE
1 2 Lalittératureorale africaine, dont lesoriginesseperdentdans la nuit des temps,constituele lieu deconservationprivilégiédes traditions.Héritièrelégitime etréceptacledupatrimoine
culturel ducontinentnoir, àtravers elle,s'opèrelarésurrectiond'unpassé pleind'enseignements et derenseignementshautementsymboliqueset d'unegrande richesseesthétique.Latradition orale qui luiconfèresa vitalité n'acesséd'êtrel'objetderechercheséruditesmenéespar des historiens, dessociologues,desethnologues,desanthropologues,des linguistes, ...Ceux-cise sontparticulièrementintéressés àl'ethniepeule etàsa culture, tel que leconstate,du reste, un finconnaisseur: Il semblequ'ilyait un domaineprivilégié:c'estceluide laculturepeule. Cettepopulationénigmatique, souvent depeauplus claire que les autres Africains.d'originecontroverséeet dont ladiasporatraversetoutel'Afrique d'ouesten est r Fellâtadu Soudan) dispose avec sa langue lepulaaroufulfulde d'lininstrumentd'unesouplesse merveilleuse, expressiond'uneculture .li.,1".(;•1 parttcuterementraJJmee, Cependant,laconnaissanceprofondede cette ethnie,àl'instar du reste de tous les groupesethniquesafricains,requiert uneobservationminutieuse,unepatiencede longue haleine, maissurtoutla prise encomptede ses us etcoutumes.Ainsi, celui quiprétenddudehorspénétrer l'âmede cespeuplesbaignera àla surface deschoseset,inévitablement,confondral'illusionde la réalité avec la réalitéelle-même.Ce qui a fait direàAmadouHampâtéBa que [...Jle
chercheur. européen ou africain, désireuxd'approcherlesfaitsreligieux africains se condamnera àresteràla lisière du sujets'il11'acceptepasde vivrel'initiationcorrespondante etd'enaccepter les règles... L'initiationest donc laconditionsine qua nonpouraccéderausystèmedepenséede l'Africain.Elle se définit comme étant unedémarcheprogressiveetascendantesuivantl'âge,le sexe et le degré deconnaissance.Elleconsisteen une quêtequi vise laconnaissancetotale de l'êtreet du cosmos, ayantessentiellementpour but:la réalisation plénière del'individuparvenuàpercer lemystèredes choses et de la vie'.
Au vu de cetteconstatationuneremarques'impose.En effet.contrairementa la conceptionrationalisteoccidentalequi a une visiondichotomiquedu profane et du sacré, la pensée africaine,fondamentalementanimiste, intègre lepremierdans le second et ne pourrait concevoirle monde qu'àl'aunedu religieux.Evoquantcet aspect avecl'éloquencequi le caractérise, Amadou Harnpâté Ba déclare que la tradition orale est la grande école de la vie1VincentMonteil.L "Islâm noir.Paris:Seuil, 1986[1""'00.1962],p.36.
Afrique,1980, p. 191.
jA. H. Ba.Aspectsde lacivilisationafricaine.Paris:PrésenceAfricaine,1972, p.39. 3dont elle recouvre et concerne tous les aspects. Ellepeutparaîtrechaosàcelui quin'enpénètre
pas lesecretet dérouterl'espritcartésienhabitué En elle, en effet,spiritueletmatérielne sont pas dissociés,1.Il ajoute, dans le même ordre d'idées,que, fondéesurl'initiationell'expérience,elle[latradition orale]engage l'homme dans sa totalité et, àce titre, onpeutdirequ'elleacontribuéàcréer un typed'hommeparticulier,à sculpterl'âmeafricaine2. Ainsi en est-il deKaïdaraJet deL'Eclatde la grande étoile4,deuxjanti,c'est-à-diredes récits initiatiques peuls. De très haute facture poétique, ces récits ne sont accessiblesqu'au
mentons velus et talonsrugueux5,autrement dit les initiés. Ils sont deuxtypes:avecKaïdara,.,'" nous sommes dans leclantraditionnelessentiellementnomade'etpastoral,[où]le commandementsetrouvaitentre les mains du sitatigui, sorte de maîtrereligieuxinitié aux secretspastoraux6.L'Eclatde la grande étoile se situeàlapériodedetransitionentre le clan
nomade àpouvoirreligieuxet la sociétésemi-féodaleàpouvoirpolitique7.Il convient maintenant de présenter ces récits. Dans Kaïdara, récit initiatique inspiré des mythespeulssur laconnaissancedu monde8, les protagonistes Hammadi, Hamtoudo et Dembourou, entament, sousl'impulsiond'uneforce mystérieuse et sur les ordresd'unevoix anonyme qui les guide, un voyage souterrain au pays dulointain et bienprocheKaïdara9,dieu del'oret de la connaissance. La quête dans ce récit vise
avant tout le savoir et nonl'or,car l'orest le socle du savoir, mais si vousconfondezle savoir et le socle, iltombe sur vous el vous écrase10.Seul Hammadi, le noble, semble avoir compris cette maxime, contrairement à ses compagnons captifs. La noblesse de Hammadi prime la servilitéde ses amisd'aventureet explique sa conduite exemplaire et son désintérêt pour la séduction du
métalroyal.Il va acquérir la connaissance et, sans le chercher,l'opulenceet le pouvoir, tant convoités par Hamtoudo et Dembourou. Ces derniers périront impitoyablement. Mohamadou1Idem."Latraditionvivante»,op. cit., p.193.
.!Ibidem.p.193. ,A.ILna.Kaïdara.Paris:Julliard,1969.4Idem.L'Eclatde lagrandeétoile.Paris:ArmandColin,1974.
,;A.HBa.IntroductionàL'Eclatdelagrandeétoile,op. cit., p. 10.
/ Ibidem, p. Il. SPiusNganduNkashama,Dictionnairedesoeuvreslittérairesafricainesde languefrançaise.Paris:Ed.NouvellesduSud,1994,p.27.
9A.liBa.Kaïdara;op. cit., p. 17.
10L. Kesteloot."Avantde lireKaïdara».InKaïdara;op. cit., p. 9.
4 Kane note à cepropos:Ils[Hamtoudo et Dembourou]sontaveuglésparl'ordontKaydaraleur a faitgénéreusementdon. Unecertainefatalitésocialepèsesureux. Lepublicpeuls'attendàce que desesclavesaientunemoraleet uncomportementd'esclaves 1.Mais si le hérosprédestinéau succès, par sa quête frénétique du savoir, sort accompli de
son voyage,c'estsurtout parcequ'ilacomprisque laconnaissanceest le seul moyend'êtresage, d'accéderau bien suprême enacquérantlebonheuret la paix del'âme.Aristotesemble lui donner raisonlorsqu'ilaffirme que toutart ettouterecherchedemêmeque touteactionet toute délibération réfléchietendent,semblet-il, versquelquebien.Aussiat-oneuparfaitementraison dedéfinirle Donc avecKaïdara,la quête du savoir vise laréalisationdel'individudans sa plénitude. Avec LaaytereKoodali,le récitinitiatiqueatteintune autredimension.Ce conte se situe à la suite de Kaïdaraqu'ilprolongeelcomplète4.Diôm-Diêri,petit fils deHammadiet fils deHammadi- Harnmadi, hérite de la fortune et dupouvoirlégués par ses père etgrand-père.Il
possède donc déjà larichesseetl'autorité.Mais il lui faut aller à la quête de la sagesse
afinde pouvoir diriger son peuplecomme ilconvient.Aussipouvons-nousaffirmerque le savoir et le pouvoir sont intimement liés et nul n'ale droit deprétendreaucommandementsansquelquesconnaissancespréalables:la quête dupouvoirétantconsubstantiellementliée à celle du savoir.
L'initiationdeDiôrn-Diêriest à cet effet uneinitiationau pouvoir.Cependant,l'objectifdu maîtreduDiêrin'estpasd'acquérirlepouvoirqui, du reste, lui revientlégitimement.Son but est de parvenir, grâce aux soins du maîtreBâgoumâwel,à la connaissance-sagesse5qui permet de gouvernerphilosophiquementses sujets.Cebrefrappel de la trameévénementiellede
Kaïdaraet deL'Eclatde lagrandeétoile
nous permetd'ensaisir laquintessenceet par là, de mieuxappréhenderle sujet. Disons à présent
un mot de l'auteur.AmadouHampâté Ba est né
àBandiagara,au Mali, en 1901, dans une famille
aristocratiquepeule. Il était ledeuxièmefils de labelleetimpétueuseKadidjaPâté,seconde épousedeHampâtéBa6.Celui-ciappartenaitàl'ethniepeule des Ba et desHamsalahdu Fakala,1MohamadouKane."DeKaydaraà.,L'Héritage"(récit etconteinitiatiques)».InAnnalesdelafacultédes
lettres etscienceshumainesde Dakar, n013..Paris : PlJF, 1983 ,p.32. - Aristote.EthiqueJeNicomaque.Paris:Flammarion,1992,p. 21.3FormepoulardeL'Eclatde lagrandeétoile.
4A. H Ba.IntroductionàL'Eclatde lagrandeétoile,op. cit., p. 9.
'iWerewereLiking.Une vision deKaydarad'AmadouHampâtéBa.Abidjan-Dakar-Lomé:NEA,1984,p.13.6Muriel Devey.HampâtéBa,l'hommedela tradition.Dakar:NEA, 1993, p. 5.
tandis que sa mère était la tille de PâtéPoullo,un peulpasteurde hautebrousse,originairedu
Fouta-Toro.Ce
silatigui,c'est-à-diregrandmaîtreeninitiationpastorale.figuraitau sein de l'annéeToucouleur l'empirepeulmusulmandu Macina. Et l'enfantpeuldedire: Toutel'histoiredemafamilleesteneffetliéeàcelle duMacina[...]et auxguerresquile déchirèrent,particulièrementcellesquiopposèrentles Peuls del'Empire peulduMacina maToucouleursdel'arméed'ElHadji Omar [...j.Chacunede mesdeuxlignéess'apparente d'unemanièredirecteou indirecte,àl'undecesdeuxgrandspartisantagonistes.C'estdonc undoublehéritage àlafoishistoriqueetaffectifquej'ai reçuàmanaissance,et bien des 2. Acôtéde cesévénementspolitico-religieuxqui ontprésidéà lanaissanced'Amkoullel et quiserontdéterminantspourla suite, setrouvele faitcolonial.Eneffet,en ce début duXXème siècle, passé n'apaspourautantdisparu'1.C'estainsi quel'hommede latraditionvas'initiertrès tôt auxpréceptesdel'Islamsansêtrecoupéde lasourcepeule. Unhomme,à cetégard,vamarquerAmadou
HarnpâtéBa:ThiemoBokar,le sage deBandiagara.ThiernoBokarSalifTall, queThéodoreMonodappelait
un homme de DieuetMarcelCardaire,leSaint Françoisd'Assise noir,était ungrandmystiquede laconfrérieTidjâniyyaàlaquelleilinitierasondiscipleet admirateurdetoujours.Cedernier,fortementimbu de sondoublehéritageet de saformation rnystico-religieuse,et qui seconsidèrecommeun àlafoisreligieux,poètepeul, traditionaliste,initiéauxsciencessecrètespeuleet bambara, historien, linguiste, ethnologue, sociologue, théologien,mystiquemusulman,anthropologue, arithmologueetarithmosophe6. Uncoupdethéâtrevabouleversersonenfanceen 1912,changeantdumêmecoupson destin. En tant que fils dechef,il estenvoyé manumilitariàl'écoledesotagesde Djenné. Trois ans plus tard, en 1915, il YpasseetréussitsonCertificat d'EtudesPrimairesIndigènes.Sa mère luimanqueterriblementet ils'enfuirade Djennépourserendreà Kati oùvivaientsesparents. En j919, après bien desvicissitudes,ilobtientsonsecondCertificatd'Etudeset est enmêmePonty.Mais iln'irapasàGorée,
1A. H. Ba.Amkoullel,l'enfantpeul.Paris:ActesSud1991, p. 21.
2Ibidem.pp,19-20.
3M.Devey.HampâtéBa,l'hommede latradition.op.cit.,p.7.
4Ibidem,p.7.
5A.HBa"Lettreà lajeunesse».InLettresouvertesà lajeunesse(concoursdialoguedesgénérations),Paris:
ACCT,1985.
5 carsamère le lui enempêche.Ce refus,considéréparl'administrationcolonialecommeune rébellion,lui vaut unemutationàOuagadougouavec lestatutprovocateur d'écrivainauxiliaire temporaire àtitreessentiellementprécaireetrévocable1.Il Ypassadixannées(de 1922à1932), loin de latendressematernelle.Lorsqu'ilrentreàBandiagaraàlatindel'année1932, ce
futpourune longueretraitespirituelleauprèsdeThiernoBokardontilconsignaparécrit
l'enseignementésotérique, manuscritàThéodoreMonodqui, en 1942, lesauvera d'unsecondexil -cettefois-cienFrance -en lenommantà lasectionEthnologiederIFA"l\J(alorsInstitutFrançais d'AfriqueNoire)àDakar.
oùils'efforcederecueillirune quantitéimportantedetraditionsorales.ArdoDembo
Sowde Ndilta, près deMoguer,dans lecercledeLinguèredel'époque,en 1943. Ardol'initieaupastoralpeul en luirévélantlesanalogiesexistantentrelesplantes,lesherbeset, principalement,lesrobesde vache. Ilrecueillele récit deKoumen2,poèmeinitiatiquedes
pasteurspeulsdu Ferlo. Ildéclareraplustard qu'aumomentoù HenriLhotedécouvraittes peinturesrupestresduSahara,il enrecueillaitlesparoles.Parla suite,ilrecueilleralesL'Empirepeuldu
Macina>'
En 1951, ilobtientuneboursedel'UNESCOgrâceauProfesseurMonodeteffectue unséjour d'unan enFrance.IlfréquentelesafricanistesetorientalistesdeParis:Louis ...,etprendcontactavec l'intelligentsiaafricainenoireregroupéeautourd'AliouneDiopet de laRevuePrésence
Africaine.En 1958. il fondel'InstitutdesSciencesHumaines(exIFANdeBamako)dontil assurelaDirection jusqu'en1961. Entretempsen 1960 il estnomméDéléguédu Maliauprèsde lUnescooù il seraéludeuxans plustardMembreduConseilExécutifpouruneduréede huit ans. Ilpasseralesdernièresannéesde sa vie àécrireet àtravailleraurapprochemententre l'Islamet leChristianisme.IlmeurtàAbidjanle 15 mai 1991.L'immensitéde sonoeuvreet la profondeurde sesécritsfontautorité.Aprésent,précisonslesraisonsqui ontmotivénotre choix. Elles sontd'ordresubjectifet objectif En 1960, à lapremièreConférencegénéraledel'Unesco,AmadouHampâtéBa,appelant àlasauvegardedestraditionsoralesafricaines.lance sacélèbreboutadequidepuisa fait letour1M.Devey.HampâtéBal'hommede latradition,op. cit., p. 41.
2A.H.BaKownen, texteinitiatiquedespasteurspeuls.Paris:Mouton,1961.
)A.H.Ba etJacquesDaget.L'EmpirepeulduMacina(1818-1853).Abidjan:NEA,1984. (rumonce : rs-rrrttrtrvtarttlcro/'111;ae r1_,1_j'•
)HU>ritrvttrvtrurrttu>ttaavruaaa» "'''.',,l',••'-''"1."'01.'''''''.-'''1' ' ', {fuibrûle'.Ce crid'alarmed'untraditionalistesexagénairefaceàunetraditionquisemeurt, appelleraà lasuitedeThiernoBokar,le sage de Bandiagara.Nousavonsimmédiatementéprouvéunegrandeestimeà
l'égardde l'homme.Etait-ceàcausedenotreattachementàtoutce quitouchaitdeprès oude loin à latradition?Peut-être.En toutcas,cetteadmirationestallée crescendoau fil de nosétudes.Aujourd'hui, c'estdonctoutnaturellementquesa vie etson oeuvrenousattirent.Cetravailest ainsiavant
toutl'occasionderendreunvibranthommageà unhommequi a consacrétoutesa vieVoilàlagenèseduchoixde
Laquêtedusavoiret dupouvoirdansi'oeuvre
ilnéraired'AmadouHampâtéHa. Enoutre,AmadouHarnpâtéBaa laissé uneoeuvreconsidérabletoutàia foisricheet variée.Pouravoir présenteset Encela,c'estunauteurincontournablepourquiveutseconsacrerpleinementà lalittérature caractèretrans-historiqueettranscendantal.Laquêtedusa"\'oiret dupouvoir n'a,dureste,cessé despeuples(de l'Antiquitélapiusreculéeàétoile.
manifestaitlaquêtedusavoiret dupouvoir.Cependant,nousn'avonspastardéàconstateria complémentaritédesdeuxtextesainsiquelessituationsoriginalesqui sedégageaientde chacunNousnous
lCette formuleestdevenuetrèsvague et tropgénérale:EnAfrù!ue,unvieillardquimeurtestunebibliothèquequi
brûle. 8 en croit PaulZumthor:Dès, eneffetquel'analyseembrassedeuxouplusieursoeuvres, une comparaisons'institue, fondéesurl'examendesinvariantset desvariablesquel'onydécèle': secundo, parce quel'histoirede lalittératurec'estavant toutl'histoiredestextes;autrementdit, l'étudedes fonctionsesthétiquesdu langage définitlalittérarité:ceàquois'estattaché le courantstructuraliste:tertio, [...] onnepeut[cependant]parlerdestructurequesi lesformes quittent ledomainedel'échangemécaniquepourpasserifceluidel'usagesémantique.que si le structuralismeaccepteune fois[Jourtoutesd'êtrefiguratif'.Faure dequoiladémarchequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] les figures de l'ombre questionnaire
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