[PDF] La quete du savoir et du pouvoir dans loeuvre littéraire dAmadou





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Le ventre de Paris

tachés de l'ombre des branches les trous sombres grande figure calme

REPUBLIQUEDUSENEGAL

UNIVERSITEGASTON BERGERDESAINT-LOUIS

UFR DELE

TTRES ET SCIENCES HUMAINES

SECTION DEFRANÇAIS

Option:Litt

ératures etcivilisationsafricaines

li

GASTONBERGER

de

Suillt·Lo u is

LA QUETEDUSAVOIRETDl)POUVOIRDANSL'OE UVRE

DELAGRANDEETOILE

MEMOIREDEMAITRISE

Présentépar

MOUHAMEI>LAMINESECK

Sous ladirectionde

M.SAMBAI>IENG

ProfesseurTitulaire.

EXCLU du

PRÊT

m 2608
1THL1

ANNEE ACADEMIQUE2002-2003

1

DEDICACE

A lamémoire

d'AmadouHampâtéBa.

Plaise au Dieu deMiséricorde

d'accueillir

Amkoullel

en sonParadis!

Jeremercie:

mon vaillant père,BassirouSeck, qui asacrifiétoutesa vie pour lebonheurde sa famille, ma mèreNdèyeDer, pour avoir su être un parangon de vertu et desoumission, mon père et ma mère, à qui je dois tout. Merci Papa!MerciMaman!Car ce travail, vous en êtes lesauteursinconscients. Et par-delà vous, Dieu LeTout-Puissant.Qu'Ilsoit donc loué. mongrand-frèreIbrahimaSeck, pour tout le soutienqu'il m'aapporté, toutemafamille:mes frères, soeurs, neveux et nièces, qui sont ma raison de vivre. mon maitre et père spirituels, leProfesseurSambaDieng,poursadisponibilité,son affabilité, sesBagesconseils, sahauteperceptiondesrelationshumaineset sagrande philosophiede la vie, quim'ontlittéralementdessillé les yeux, tous lesenseignantsde la section de Français,particulièrementMM. lesProfesseurs Mouhamed-MwambaCabakuluetDaoudaMar dont lesenseignementsont ravivé notre amour deslittératuresetcivilisationsafricaines, mes tantes Rose et BiguéNdiaye,rappeléesà Dieu et ainsiarrachéesà notre affection.Qu'ellesreposent en paix dans leroyaumelugubre destrépassés 1 mon tuteur Nogaye Diop, dontl'espritdedépassementa été la seulearmeface à mes agitationsd'adolescent, mes parents de Mpal et deSaint-Louis:Afass Ngom,AmadouLamineNgom, Marne

Ibou Wade, Aby Vade,MamadouNiang,Ndèye

Dièye,AliouneGuèye,..., qui me

traitent comme un petit prince peul, ma mère à moi,MadameDiop néeMariamaDiallo,pour son soutien, son amour et sa tendresse, moncondisciple etamiYankhobaTraoré,avecqUIj'aipassé des moments particuliersdans ma vieestudiantine, tous mes amis, III celui qui futàla fois mon maître et monéducateurduc.l.au C.M.2, et dont les enseignementscivique et moral ontbeaucoupcontribué

àla formation de ma

personnalité d'homme:M.MamadouNdiaye, mes exco-résidantsdu G 6F et mesnouveauxvoisins du B 3H, pourleur sens élevé de lacohabitationet de la solidarité, MesdamesWilane et Basse, pour leurcollaborationtechnique, tous ceux qui ont participé de près ou de loin

àlaréalisationde ce travail.

LAQUETEDUSAVOIRETDU

POUVOIRDANSL'OEUVRE

LITTERAIRED'AMADOU

KAIDARAET

L'ECLATDELAGRANDE

ETOILE.

IV

INTRODUCTIONGENERALE

1 2 Lalittératureorale africaine, dont lesoriginesseperdentdans la nuit des temps,constitue

le lieu deconservationprivilégiédes traditions.Héritièrelégitime etréceptacledupatrimoine

culturel ducontinentnoir, àtravers elle,s'opèrelarésurrectiond'unpassé pleind'enseignements et derenseignementshautementsymboliqueset d'unegrande richesseesthétique.Latradition orale qui luiconfèresa vitalité n'acesséd'êtrel'objetderechercheséruditesmenéespar des historiens, dessociologues,desethnologues,desanthropologues,des linguistes, ...Ceux-cise sontparticulièrementintéressés àl'ethniepeule etàsa culture, tel que leconstate,du reste, un finconnaisseur: Il semblequ'ilyait un domaineprivilégié:c'estceluide laculturepeule. Cettepopulationénigmatique, souvent depeauplus claire que les autres Africains.d'originecontroverséeet dont ladiasporatraversetoutel'Afrique d'ouesten est r Fellâtadu Soudan) dispose avec sa langue lepulaaroufulfulde d'lininstrumentd'unesouplesse merveilleuse, expressiond'uneculture .li.,1".(;•1 parttcuterementraJJmee, Cependant,laconnaissanceprofondede cette ethnie,àl'instar du reste de tous les groupesethniquesafricains,requiert uneobservationminutieuse,unepatiencede longue haleine, maissurtoutla prise encomptede ses us etcoutumes.Ainsi, celui quiprétenddudehorspénétrer l'âmede cespeuplesbaignera àla surface deschoseset,inévitablement,confondral'illusionde la réalité avec la réalitéelle-même.Ce qui a fait dire

àAmadouHampâtéBa que [...Jle

chercheur. européen ou africain, désireuxd'approcherlesfaitsreligieux africains se condamnera àresteràla lisière du sujets'il11'acceptepasde vivrel'initiationcorrespondante etd'enaccepter les règles... L'initiationest donc laconditionsine qua nonpouraccéderausystèmedepenséede l'Africain.Elle se définit comme étant unedémarcheprogressiveetascendantesuivantl'âge,le sexe et le degré deconnaissance.Elleconsisteen une quêtequi vise laconnaissancetotale de l'êtreet du cosmos, ayantessentiellementpour but:la réalisation plénière del'individuparvenu

àpercer lemystèredes choses et de la vie'.

Au vu de cetteconstatationuneremarques'impose.En effet.contrairementa la conceptionrationalisteoccidentalequi a une visiondichotomiquedu profane et du sacré, la pensée africaine,fondamentalementanimiste, intègre lepremierdans le second et ne pourrait concevoirle monde qu'àl'aunedu religieux.Evoquantcet aspect avecl'éloquencequi le caractérise, Amadou Harnpâté Ba déclare que la tradition orale est la grande école de la vie

1VincentMonteil.L "Islâm noir.Paris:Seuil, 1986[1""'00.1962],p.36.

Afrique,1980, p. 191.

jA. H. Ba.Aspectsde lacivilisationafricaine.Paris:PrésenceAfricaine,1972, p.39. 3

dont elle recouvre et concerne tous les aspects. Ellepeutparaîtrechaosàcelui quin'enpénètre

pas lesecretet dérouterl'espritcartésienhabitué En elle, en effet,spiritueletmatérielne sont pas dissociés,1.Il ajoute, dans le même ordre d'idées,que, fondéesurl'initiationell'expérience,elle[latradition orale]engage l'homme dans sa totalité et, àce titre, onpeutdirequ'elleacontribuéàcréer un typed'hommeparticulier,à sculpterl'âmeafricaine2. Ainsi en est-il deKaïdaraJet deL'Eclatde la grande étoile4,deuxjanti,c'est-à-dire

des récits initiatiques peuls. De très haute facture poétique, ces récits ne sont accessiblesqu'au

mentons velus et talonsrugueux5,autrement dit les initiés. Ils sont deuxtypes:avecKaïdara,.,'" nous sommes dans leclantraditionnelessentiellementnomade'etpastoral,[où]le commandementsetrouvaitentre les mains du sitatigui, sorte de maîtrereligieuxinitié aux secretspastoraux

6.L'Eclatde la grande étoile se situeàlapériodedetransitionentre le clan

nomade àpouvoirreligieuxet la sociétésemi-féodaleàpouvoirpolitique7.Il convient maintenant de présenter ces récits. Dans Kaïdara, récit initiatique inspiré des mythespeulssur laconnaissancedu monde8, les protagonistes Hammadi, Hamtoudo et Dembourou, entament, sousl'impulsiond'uneforce mystérieuse et sur les ordresd'unevoix anonyme qui les guide, un voyage souterrain au pays du

lointain et bienprocheKaïdara9,dieu del'oret de la connaissance. La quête dans ce récit vise

avant tout le savoir et nonl'or,car l'orest le socle du savoir, mais si vousconfondezle savoir et le socle, iltombe sur vous el vous écrase10.Seul Hammadi, le noble, semble avoir compris cette maxime, contrairement à ses compagnons captifs. La noblesse de Hammadi prime la servilité

de ses amisd'aventureet explique sa conduite exemplaire et son désintérêt pour la séduction du

métalroyal.Il va acquérir la connaissance et, sans le chercher,l'opulenceet le pouvoir, tant convoités par Hamtoudo et Dembourou. Ces derniers périront impitoyablement. Mohamadou

1Idem."Latraditionvivante»,op. cit., p.193.

.!Ibidem.p.193. ,A.ILna.Kaïdara.Paris:Julliard,1969.

4Idem.L'Eclatde lagrandeétoile.Paris:ArmandColin,1974.

,;A.HBa.Introduction

àL'Eclatdelagrandeétoile,op. cit., p. 10.

/ Ibidem, p. Il. SPiusNganduNkashama,Dictionnairedesoeuvreslittérairesafricainesde languefrançaise.Paris:

Ed.NouvellesduSud,1994,p.27.

9

A.liBa.Kaïdara;op. cit., p. 17.

10L. Kesteloot."Avantde lireKaïdara».InKaïdara;op. cit., p. 9.

4 Kane note à cepropos:Ils[Hamtoudo et Dembourou]sontaveuglésparl'ordontKaydaraleur a faitgénéreusementdon. Unecertainefatalitésocialepèsesureux. Lepublicpeuls'attendàce que desesclavesaientunemoraleet uncomportementd'esclaves 1.

Mais si le hérosprédestinéau succès, par sa quête frénétique du savoir, sort accompli de

son voyage,c'estsurtout parcequ'ilacomprisque laconnaissanceest le seul moyend'êtresage, d'accéderau bien suprême enacquérantlebonheuret la paix del'âme.Aristotesemble lui donner raisonlorsqu'ilaffirme que toutart ettouterecherchedemêmeque touteactionet toute délibération réfléchietendent,semblet-il, versquelquebien.Aussiat-oneuparfaitementraison dedéfinirle Donc avecKaïdara,la quête du savoir vise laréalisationdel'individudans sa plénitude. Avec LaaytereKoodali,le récitinitiatiqueatteintune autredimension.Ce conte se situe à la suite de Kaïdaraqu'ilprolongeelcomplète4.Diôm-Diêri,petit fils deHammadiet fils de

Hammadi- Harnmadi, hérite de la fortune et dupouvoirlégués par ses père etgrand-père.Il

possède donc déjà larichesseetl'autorité.Mais il lui faut aller à la quête de la sagesse

afinde pouvoir diriger son peuplecomme ilconvient.Aussipouvons-nousaffirmerque le savoir et le pouvoir sont intimement liés et nul n'ale droit deprétendreaucommandementsansquelques

connaissancespréalables:la quête dupouvoirétantconsubstantiellementliée à celle du savoir.

L'initiationdeDiôrn-Diêriest à cet effet uneinitiationau pouvoir.Cependant,l'objectifdu maîtreduDiêrin'estpasd'acquérirlepouvoirqui, du reste, lui revientlégitimement.Son but est de parvenir, grâce aux soins du maîtreBâgoumâwel,à la connaissance-sagesse5qui permet de gouvernerphilosophiquementses sujets.

Cebrefrappel de la trameévénementiellede

Kaïdaraet deL'Eclatde lagrandeétoile

nous permetd'ensaisir laquintessenceet par là, de mieuxappréhenderle sujet. Disons à présent

un mot de l'auteur.

AmadouHampâté Ba est né

àBandiagara,au Mali, en 1901, dans une famille

aristocratiquepeule. Il était ledeuxièmefils de labelleetimpétueuseKadidjaPâté,seconde épousedeHampâtéBa6.Celui-ciappartenaitàl'ethniepeule des Ba et desHamsalahdu Fakala,

1MohamadouKane."DeKaydaraà.,L'Héritage"(récit etconteinitiatiques)».InAnnalesdelafacultédes

lettres etscienceshumainesde Dakar, n013..Paris : PlJF, 1983 ,p.32. - Aristote.EthiqueJeNicomaque.Paris:Flammarion,1992,p. 21.

3FormepoulardeL'Eclatde lagrandeétoile.

4A. H Ba.IntroductionàL'Eclatde lagrandeétoile,op. cit., p. 9.

'iWerewereLiking.Une vision deKaydarad'AmadouHampâtéBa.Abidjan-Dakar-Lomé:NEA,1984,p.13.

6Muriel Devey.HampâtéBa,l'hommedela tradition.Dakar:NEA, 1993, p. 5.

tandis que sa mère était la tille de PâtéPoullo,un peulpasteurde hautebrousse,originairedu

Fouta-Toro.Ce

silatigui,c'est-à-diregrandmaîtreeninitiationpastorale.figuraitau sein de l'annéeToucouleur l'empirepeulmusulmandu Macina. Et l'enfantpeuldedire: Toutel'histoiredemafamilleesteneffetliéeàcelle duMacina[...]et auxguerresquile déchirèrent,particulièrementcellesquiopposèrentles Peuls del'Empire peulduMacina maToucouleursdel'arméed'ElHadji Omar [...j.Chacunede mesdeuxlignéess'apparente d'unemanièredirecteou indirecte,àl'undecesdeuxgrandspartisantagonistes.C'estdonc undoublehéritage àlafoishistoriqueetaffectifquej'ai reçuàmanaissance,et bien des 2. Acôtéde cesévénementspolitico-religieuxqui ontprésidéà lanaissanced'Amkoullel et quiserontdéterminantspourla suite, setrouvele faitcolonial.Eneffet,en ce début duXXème siècle, passé n'apaspourautantdisparu'1.C'estainsi quel'hommede latraditionvas'initiertrès tôt auxpréceptesdel'Islamsansêtrecoupéde lasourcepeule. Unhomme,à cetégard,vamarquer

Amadou

HarnpâtéBa:ThiemoBokar,le sage deBandiagara.ThiernoBokarSalifTall, que

ThéodoreMonodappelait

un homme de DieuetMarcelCardaire,leSaint Françoisd'Assise noir,était ungrandmystiquede laconfrérieTidjâniyyaàlaquelleilinitierasondiscipleet admirateurdetoujours.Cedernier,fortementimbu de sondoublehéritageet de saformation rnystico-religieuse,et qui seconsidèrecommeun àlafoisreligieux,poètepeul, traditionaliste,initiéauxsciencessecrètespeuleet bambara, historien, linguiste, ethnologue, sociologue, théologien,mystiquemusulman,anthropologue, arithmologueetarithmosophe6. Uncoupdethéâtrevabouleversersonenfanceen 1912,changeantdumêmecoupson destin. En tant que fils dechef,il estenvoyé manumilitariàl'écoledesotagesde Djenné. Trois ans plus tard, en 1915, il YpasseetréussitsonCertificat d'EtudesPrimairesIndigènes.Sa mère luimanqueterriblementet ils'enfuirade Djennépourserendreà Kati oùvivaientsesparents. En j919, après bien desvicissitudes,ilobtientsonsecondCertificatd'Etudeset est enmême

Ponty.Mais iln'irapasàGorée,

1A. H. Ba.Amkoullel,l'enfantpeul.Paris:ActesSud1991, p. 21.

2Ibidem.pp,19-20.

3M.Devey.HampâtéBa,l'hommede latradition.op.cit.,p.7.

4Ibidem,p.7.

5A.HBa"Lettreà lajeunesse».InLettresouvertesà lajeunesse(concoursdialoguedesgénérations),Paris:

ACCT,1985.

5 carsamère le lui enempêche.Ce refus,considéréparl'administrationcolonialecommeune rébellion,lui vaut unemutationàOuagadougouavec lestatutprovocateur d'écrivainauxiliaire temporaire àtitreessentiellementprécaireetrévocable1.Il Ypassadixannées(de 1922à

1932), loin de latendressematernelle.Lorsqu'ilrentreàBandiagaraàlatindel'année1932, ce

futpourune longueretraitespirituelleauprèsdeThierno

Bokardontilconsignaparécrit

l'enseignementésotérique, manuscritàThéodoreMonodqui, en 1942, lesauvera d'unsecondexil -cettefois-cienFrance -en lenommantà lasectionEthnologiederIFA"l\J(alorsInstitutFrançais d'AfriqueNoire)à

Dakar.

oùils'efforcederecueillirune quantitéimportantedetraditionsorales.

ArdoDembo

Sowde Ndilta, près deMoguer,dans lecercledeLinguèredel'époque,en 1943. Ardol'initieaupastoralpeul en luirévélantlesanalogiesexistantentrelesplantes,lesherbeset, principalement,lesrobesde vache. Ilrecueillele récit de

Koumen2,poèmeinitiatiquedes

pasteurspeulsdu Ferlo. Ildéclareraplustard qu'aumomentoù HenriLhotedécouvraittes peinturesrupestresduSahara,il enrecueillaitlesparoles.Parla suite,ilrecueillerales

L'Empirepeuldu

Macina>'

En 1951, ilobtientuneboursedel'UNESCOgrâceauProfesseurMonodeteffectue unséjour d'unan enFrance.IlfréquentelesafricanistesetorientalistesdeParis:Louis ...,etprendcontactavec l'intelligentsiaafricainenoireregroupéeautourd'AliouneDiopet de laRevue

Présence

Africaine.En 1958. il fondel'InstitutdesSciencesHumaines(exIFANdeBamako)dontil assurelaDirection jusqu'en1961. Entretempsen 1960 il estnomméDéléguédu Maliauprèsde lUnescooù il seraéludeuxans plustardMembreduConseilExécutifpouruneduréede huit ans. Ilpasseralesdernièresannéesde sa vie àécrireet àtravailleraurapprochemententre l'Islamet leChristianisme.IlmeurtàAbidjanle 15 mai 1991.L'immensitéde sonoeuvreet la profondeurde sesécritsfontautorité.Aprésent,précisonslesraisonsqui ontmotivénotre choix. Elles sontd'ordresubjectifet objectif En 1960, à lapremièreConférencegénéraledel'Unesco,AmadouHampâtéBa,appelant àlasauvegardedestraditionsoralesafricaines.lance sacélèbreboutadequidepuisa fait letour

1M.Devey.HampâtéBal'hommede latradition,op. cit., p. 41.

2A.H.BaKownen, texteinitiatiquedespasteurspeuls.Paris:Mouton,1961.

)A.H.Ba etJacquesDaget.L'EmpirepeulduMacina(1818-1853).Abidjan:NEA,1984. (rumonce : rs-rrrttrtrvtarttlcro/'111;ae r

1_,1_j'•

)HU>ritrvttrvtrurrttu>ttaavruaaa» "'''.',,l',••'-''"1."'01.'''''''.-'''1' ' ', {fuibrûle'.Ce crid'alarmed'untraditionalistesexagénairefaceàunetraditionquisemeurt, appelleraà lasuitedeThiernoBokar,le sage de Bandiagara.Nousavonsimmédiatement

éprouvéunegrandeestimeà

l'égardde l'homme.Etait-ceàcausedenotreattachementàtoutce quitouchaitdeprès oude loin à latradition?Peut-être.En toutcas,cetteadmirationestallée crescendoau fil de nosétudes.Aujourd'hui, c'estdonctoutnaturellementquesa vie etson oeuvrenousattirent.

Cetravailest ainsiavant

toutl'occasionderendreunvibranthommageà unhommequi a consacrétoutesa vie

Voilàlagenèseduchoixde

Laquêtedusavoiret dupouvoirdansi'oeuvre

ilnéraired'AmadouHampâtéHa. Enoutre,AmadouHarnpâtéBaa laissé uneoeuvreconsidérabletoutàia foisricheet variée.Pouravoir présenteset Encela,c'estunauteurincontournablepourquiveutseconsacrerpleinementà lalittérature caractèretrans-historiqueettranscendantal.Laquêtedusa"\'oiret dupouvoir n'a,dureste,cessé despeuples(de l'Antiquitélapiusreculéeà

étoile.

manifestaitlaquêtedusavoiret dupouvoir.Cependant,nousn'avonspastardéàconstateria complémentaritédesdeuxtextesainsiquelessituationsoriginalesqui sedégageaientde chacun

Nousnous

lCette formuleestdevenuetrèsvague et tropgénérale:EnAfrù!ue,unvieillardquimeurtestunebibliothèquequi

brûle. 8 en croit PaulZumthor:Dès, eneffetquel'analyseembrassedeuxouplusieursoeuvres, une comparaisons'institue, fondéesurl'examendesinvariantset desvariablesquel'onydécèle': secundo, parce quel'histoirede lalittératurec'estavant toutl'histoiredestextes;autrementdit, l'étudedes fonctionsesthétiquesdu langage définitlalittérarité:ceàquois'estattaché le courantstructuraliste:tertio, [...] onnepeut[cependant]parlerdestructurequesi lesformes quittent ledomainedel'échangemécaniquepourpasserifceluidel'usagesémantique.que si le structuralismeaccepteune fois[Jourtoutesd'êtrefiguratif'.Faure dequoiladémarchequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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