COURS SIG
3 mars 2018 Sont également disponibles du même auteur
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En d'autres termes un SIG est un environnement informatisé d'analyse d'une information spatiale numérisée. Page 8. SIG : Cours et travaux pratiques. 4. I.
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Initiation aux Systèmes dInformation Géographique
Nous avons fait le choix de réaliser l'initiation aux SIG via le logiciel Qgis logiciel de géomatique en cours de développement qui appartient au domaine
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ScientifiqueUniversité Aboubakr Belkaïd- Tlemcen -
Faculté de technologie
Département d'Hydraulique
Polycopié intitulé :
Présenté par :
Mme BOUKLI HACENE Chérifa
Mme RABAH FISSA Amina
SYSTEMES D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE
COURS ET TRAVAUX PRATIQUES
Remerciements
Nous remercions Mr BOUDAOUD Noureddine, Géomètre expert et enseignant associé à l'université de Tlemcen d'avoir pris de son temps pour pré- examiner ce travail. Aussi, nous remercions les professeurs ADJIM Fouzia et BENSLIMANE Mohamed d'avoir accepté d'expertiser ce polycopié malgré leurs nombreuses charges et préoccupations. Un merci spécial est adressé à Monsieur KELLOUCHE Abdelhakim, pour son aide. A toutes les personnes qui nous ont assistées de prés ou de loin, qu'ils trouvent dans ce modeste document l'expression de nos sincères remerciements.Table des matières
Avant propos
1èrePartie : SIG : Notions fondamentales01
I. Concepts fondamentaux des systèmes d'informations géographiques02I.1 Définitions02
I.2 Structure d'un SIG04
I.3 Fonctionnalités d'un SIG04
I.4 Les données dans les SIG06
I.4.1 Modes d'acquisition de données06
I.4.2. Types de données dans un SIG10
I.4.2.1 Données spatiales11
I.4.2.2 Données associées12
I.4.3. Modes de données dans les SIG13
I.4.3.1 Mode vecteur14
I.4.3.2 Mode raster15
I.5. Domaines d'application des SIG16
1.6. Mise en place d'un SIG17
2èmePartie : Travaux pratiques : Prise en main de MAPINFO18
2.1 Choix et fonctions du SIG Mapinfo19
TP 01 : Découvrir Mapinfo21
TP N°02 : Calage et affichage d'une carte28
TP N°03 : Création de nouvelle couche34
TP N°04 : Création d'objets dans une table39 TP N° 05 : Modification de la géométrie d'un objet40 TP N°06 : Chargement de la base de données42TP N°07 : Mise en forme d'une carte45
I. Etiquetage d'une carte45
II. Analyse thématique47
TP 08 : Requêtes et langage SQL53
TP 09 : Extraction des coordonnées58
TP N°10 : Mise en page et impression d'une carte60 TP N°11 : Superposition de deux cartes de projections différentes dans un SIG71Références bibliographiques74
AVANT PROPOS
Parce que les systèmes d'information géographique (SIG) intègrent progressivementl'héritage de la production cartographique classique, ils sont souvent assimilés ou réduits à
des outils de cartographie assistée par ordinateur. Parce qu'ils reposent nécessairement sur la
technologie informatique, ils sont aussi parfois assimilés à des ordinateurs spécialisés, à leurs
périphériques et à leurs données. En réalité, la dimension technique, économique et sociale des SIG va bien au-delà de ces aspects concrets et visibles de leurs activités, et il est important de recadrer celles-ci en rappelant les concepts généraux qui sont à la base des SIG.Voici donc un polycopié à l'évidence utile. Il est consacré à l'étude des différents concepts
autour de l'information géographique. Il prend en compte le fait que les étudiants seront confrontés lors de leurs futures activités à des problématiques de gestion d'information géographique.Le polycopié présente les différentes clés qui leur permettront de remplir soit des fonctions
techniques autour du SIG soit de gérer des projets traitant de données géographiques sansavoir à les manipuler (gestion de prestataires, maîtrise d'ouvrage, management d'équipe SIG,
composante SIG d'un projet plus général, etc.). Ainsi à l'issue de ce cours, les étudiants seront capables de: -Comprendre la notion de l'information géographique numérique -Comprendre les concepts de bases des SIG -Découvrir les fonctionnalités des SIG -Utiliser efficacement les outils SIG de traitements de données urbaines mis à leur disposition dans le cadre de leur vie professionnelle -Découvrir la variété de domaines d'application -Pratiquer sur le logiciel SIG Map Info Pour illustrer les différents concepts abordés en cours, les TPs réalisés sous MapInfo permettent de se confronter concrètement aux concepts et aux respects de certains principes communs à tous les logiciels de gestion de l'information géographique.SIG : Cours et travaux pratiques
11èrePartie
SIG : Notions fondamentales
SIG : Cours et travaux pratiques
2 I.CONCEPTS FONDAMENTAUX DES SYSTEMES D'INFORMATIONSGEOGRAPHIQUES
Dans cette partie, il nous est apparu utile d'introduire quelques notions essentielles sur les systèmes d'information géographique. Le concept de système d'information géographique (SIG) est apparu dans les années 1960-1970. Depuis ce temps, des définitionsplus ou moins similaires et cohérentes ont fait leur apparition. Afin de bien situer le rôle et
l'usage d'un SIG, nous allons également en préciser sa définition. Signalons qu'il n'existe pas encore une définition claire et communément admise par l'ensemble de la communautéscientifique. La plupart des définitions citées sont plutôt d'ordre général et couvrent un large
spectre de sujets et d'activités.I.1 DEFINITIONS
Un système d'information géographique (SIG) est un système informatiquepermettant à partir de diverses sources, de rassembler et organiser, de gérer, d'analyser et de
combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement contribuant notamment à la gestion de l'espace. Un système d'information géographique est aussi un système de gestion de base de données pour la saisie, le stockage, l'extraction, l'interrogation, l'analyse et l'affichage de données localisées.C'est un ensemble de données repérées dans l'espace, structuré de façon à pouvoir en
extraire commodément des synthèses utiles à la décision. Un système d'information géographique, comme le monte la figure 1.1, est un ensemble d'équipements informatiques, de logiciels et de méthodologies pour la saisie, la validation,le stockage et l'exploitation de données, dont la majorité est spatialement référencée,
destinée à la simulation de comportement d'un phénomène naturel, à la gestion et l'aide à la
décision.Figure 1.1 : Composantes d'un SIG
http://www.afigeo.asso.fr/les-sig.htmlSIG : Cours et travaux pratiques
3 Un système d'information géographique peut être aussi défini par les questions auxquelles il apporte des réponses: Où ? Quoi ? Comment ? Quand ? Et si? (http://seig.ensg.ign.fr/) Où se trouve l'échangeur ?Où ?Où cet objet, ce phénomène se trouve-t-il ? Plus généralement, où se trouvent tous les objets d'un même type ? Cette interrogation permet de mettre en évidence la répartition spatiale d'un objet. Quel est le nom de l'autoroute ?Quoi ?Que trouve-t-on à cet endroit ? Il s'agit de mettre en évidence tous les objets ou phénomènes présents sur un territoire donné.Comment est organisée la circulation
Comment ?Quelles relations existent ou non
entre les objets et les phénomènes ?C'est la problématique de l'analyse spatiale.
Depuis quand cette bretelle est-elle
en service ?Quand ?A quel moment des changements sont
intervenus? Quels sont l'âge et l'évolution de tel objet ou phénomène ? C'est la problématique de l'analyse temporelle.Si l'autoroute s'élargi, quelles sont les
populations qui risquent d'être le plus touchées (population à moins de 300 mètres de l'autoroute) ?Et si ?Que se passerait-il si tel scénario
d'évolution se produisait ? Quelles conséquences affecteraient les objets ou phénomènes concernés du fait de leur localisation Un SIG répond à 5 fonctionnalités (les 5 A) :Abstraction: modélisation de l'information,
Acquisition: récupérer l'information existante, alimenter le système en données, Archivage: stocker les données de façon à les retrouver et les interroger facilement, Analyse: réponses aux requêtes, cur même du SIG,Affichage: restitution graphique.
En d'autres termes, un SIG est un environnement informatisé d'analyse d'une information spatiale numérisée.SIG : Cours et travaux pratiques
4I.2 STRUCTURE D'UN SIG
La figure 1.2 met en évidence quatre groupes de fonctionnalités au-dessous d'une couche d'applications: l'acquisition des données géographiques d'origines diverses, la gestion pour le stockage et la recherche des données, l'analyse spatiale pour le traitement et l'exploitation et enfin la présentation des résultats sous forme cartographique. Figure 1.2 : Structure d'un SIG (Abdelbaki C., 2012)I.3 FONCTIONNALITES D'UN SIG
Un SIG complet, permettra non seulement de dessiner puis tracer automatiquement le plan, mais en outre : -De disposer les objets dans un système de référence géographique, de les convertir d'un système à un autre. -De rapprocher entre elles deux cartes (deux plans) de sources différentes, de faciliter leur superposition comme c'est illustré dans la figure 1.3.SIG : Cours et travaux pratiques
5Figure 1.3 : Superposition sous un SIG
-De corriger certains contours de la moins fiable en reprenant les coordonnées correspondantes de la plus fiable. -D'extraire tous les objets géographiques situés à une distance donnée, d'un carrefour, d'une route ou des rives d'un lac.-D'extraire tous les objets situés dans un périmètre donné comme c'est présenté dans la
figure 1.4. Figure 1.4 : Exemple de sélection (Mihoubi et Abdelbaki, 2003) -De fusionner tous les objets ayant une caractéristique commune, par exemple les parcelles adjacentes ayant la même densité de surface bâtie.-De déterminer, sur un réseau, l'itinéraire le plus court pour aller d'un point à un autre.
SIG : Cours et travaux pratiques
6I.4 LES DONNEES DANS LES SIG
Le premier aspect auquel on pense quand on évoque la notion de logiciel de cartographie informatique ou de système d'information géographique est celui de manipuler les données. Dès lors, un certain nombre de questions se posent : Comment l'information contenue dans une carte peut elle être stockée dans un ordinateur? Quelles sont les données traitées par les SIG ? La section suivante apporte les réponses aux différentes questions posées et met le point sur les modes d'acquisition de données dans un SIG.I.4.1 Modes d'acquisition de données
Dans la pratique, les données géographiques proviennent de sources différentes, ont des modes d'acquisition différents, sont sus des médias différents, on dit qu'elles sont multisources. Certaines données sont directement mesurées sur le terrain (levés topographiques) ou captées à distance (système de positionnement Global GPS, photosaériennes,images satellitaires),ousaisies àpartirdecartes oudeplans existants,ourécoltées
par des organismes de production de données et ensuite importées. Il s'agira d'intégrer cesdonnées hétérogènes, car de qualité, de fiabilité, de précision et d'extensions spatiales bien
différentes. Nous présentons dans ce qui suit les principales méthodes d'acquisition de données. a. Numérisation La numérisation (digitalisation ou vectorisation) permet de récupérer la géométriedes objets disposés sur un plan ou une carte préexistante comme illustré dans la figure 1.5.
Figure 1.5 : Opération de digitalisation
SIG : Cours et travaux pratiques
7 Elle consiste à faire évoluer un curseur sur un plan posé sur une table à digitaliser etpréalablement calé en coordonnées. La table est réceptive aux signaux électriques émis par
le curseur. Elle peut localiser ces signaux sur le plan de la table avec une précision de l'ordre du dixième de millimètre. La figure 1.6 présente un exemple d'extraction des couches et la figure 1.7 présente le résultat de la digitalisation.Figure 1.6 : Extraction des couches
https://themamap.greyc.fr/fr/node/17 Figure 1.7 : Exemple de résultat de digitalisationSIG : Cours et travaux pratiques
8 b. Balayage électronique (scannérisation) Le balayage électronique (réalisé avec un scanner) est un autre moyen de saisir un plan existant (figure 1.8). Il est plus rapide que la digitalisation manuelle.Figure 1.8 : Extrait d'une carte scannée
c. Photogrammétrie La photogrammétrie aérienne est utilisée de façon systématique pour constituer les cartes à moyenne échelle. Elle est retenue également dans les pays dont la couverturecartographique et géodésique est déficiente et utilisée pour la constitution de plans à grande
échelle pour un coût qui peut être très avantageux. La figure 1.9 présente un exemple de
photos aériennes.SIG : Cours et travaux pratiques
9Figure 1.9 : Exemple de photos aériennes.
d. Images satellitaires (télédétection)La télédétection est un moyen très commode de créer les données à introduire dans
les SIG. Il s'agit en effet d'utiliser, dans des conditions particulières et rigoureuses, soit les
photographies aériennes, soit les images enregistrées et transmises par satellite comme c'est illustré dans la figure 1.10.Figure 1.10 : Exemple d'image satellitaire
SIG : Cours et travaux pratiques
10 e. Import de fichiersC'est une façon de réduire les coûts de saisie et de récupérer des données existantes
et de les convertir au format, au système d'unités et au système de projection souhaités comme c'est illustré dans la figure 1.11. Pour cela, on utilise des interfaces qui permettent: à des bibliothèques de conversions à ce format interne. -soit de passer par l'intermédiaire d'un format d'échange reconnu, par une fonction d'importation de données du SIG récepteur. Figure 1.11 : Exemple d'importation de fichiers vers le SIGI.4.2. Types de données dans un SIG
Généralement pour qu'un objet spatial soit biendécrit et prêt àêtreutilisépar unSIG,
trois informations doivent être fournies: -sa position géographique dans l'espace -sa relation spatiale avec les autres objets spatiaux : topologie -son attribut, c'est à dire ce qu'est l'objet avec un caractère d'identification (code) Les systèmes d'information géographique permettent de traiter les données spatiales et associées (figure 1.12).SIG : Cours et travaux pratiques
11Figure 1.12 : Types de données dans un SIG
http://resources.arcgis.comI.4.2.1 Données spatiales
Elles déterminent les caractéristiques spatiales d'une entité géographique où sont représentés et identifiés tous les éléments graphiques: -La localisation : coordonnées par rapport à une échelle graphique de référence. -La forme: point, ligne, surface. -La taille: longueur, périmètre, surface. Les informations font référence à des objets de trois types (figure 1.13): -Point: est désigné par ses coordonnées et à la dimension spatiale la plus petite. -Ligne: a une dimension spatiale constituée d'une succession de points proches les uns des autres. -Polygone (zone ou surface): est un élément de surface défini par une ligne fermée ou la ligne qui le délimite. Figure 1.13 : Données spatialeshttp://www.axesig.fr/produits/sig.htmlSIG : Cours et travaux pratiques
12I.4.2.2 Données associées
Les données associées des entités géographiques permettent de compléter lareprésentation géométrique de l'entité spatiale. Chaque élément de l'espace reçoit un code
d'identification qui peut être numérique ou littéral (figure 1.14). Ce code constitue enquelque sorte une étiquette caractérisant le point, la ligne ou le polygone. Parmi ces données
il faut distinguer : a)Données de classification: Ces données permettent de ranger le point isolé, la ligne ouverte ou la ligne fermée, dans une catégorie: limite administrative, contour de parcelle, bordure de trottoir, arbre d'alignement, conduite de réseau d'eau... Souvent ces distinctions seront prises en compte par l'organisation même du travail de saisie. Tout se passe, comme si l'on distinguait plusieurs couches d'informations, que l'on saisit successivement. b)Données d'identification: Ces données permettent d'individualiser chaque objet figurant sur le plan: nom propre de l'objet, par exemple nom de la commune ou numéro permettant de l'identifier: numéro de parcelle, numéro de vanne...Figure 1.14 : Notion de couches de données
c)Données attributaires: Ces données viennent apporter une informationsupplémentaire, propre à chaque objet identifié: le propriétaire de la parcelle, le diamètre de
la conduite d'eau...SIG : Cours et travaux pratiques
13Figure 1.15 : Données associées
Souvent ces informations sont déjà disponibles sur des fichiers informatiques, où elles sont
liées à l'identifiant de chaque objet. En général, la classe d'objet est déterminée, au moins en partie, par le processus de digitalisation, les identifiants étant introduits souvent en bloc à la fin.I.4.3. Modes de données dans les SIG
La reprise de documents cartographiques existants sur support papier en vue de les introduire dans un SIG, pouvait recourir à des techniques différentes: la digitalisation et lebalayage électronique par exemple. La première conduit directement, comme c'est illustré à
la figure 1.16, à des données cartographiques numériques de type vecteurs, la seconde à des
données tramées.SIG : Cours et travaux pratiques
14Figure 1.16 : Modes de données dans un SIG
I.4.3.1 Mode vecteur
Ce mode répond au souci de représenter un objet de manière aussi exacte quepossible. Pour transformer un objet réel en une donnée à référence spatiale, on décompose
le territoire en couches thématiques (figure1.17) (relief, routes, bâtiments...) structurées
dans des bases de données numériques. Figure 1.17 : Décomposition du monde réel en couches d'information http://seig.ensg.ign.fr/, http://www.sigma972.org/def_1.htmlSIG : Cours et travaux pratiques
15 Une couche réunit généralement des éléments géographiques de même type.Les éléments géographiques (objets spatiaux) peuvent être représentés sur une carte par des
points, des lignes ou des polygones (figure 1.18).Figure 1.18 : Mode vecteur
Les avantages du mode vecteur sont:
-Une meilleure adaptation à la description des entités ponctuelles et linéaires. -Une facilité d'extraction de détails. -Une simplicité dans la transformation de coordonnées. -Les inconvénients du mode vecteur sont: -Les croisements de couches d'information sont délicats et nécessitent une topologie parfaite.I.4.3.2 Mode raster
Le mode trame ou raster est également appelé modèle matriciel. Contrairement aumode vecteur qui ne décrit que les contours, le mode raster décrit la totalité de la surface
cartographique point par point (Figure I.19). Il est utilisé principalement dans les systèmes à balayage (scanners, capteurs en télédétection ...)Figure 1.19 : Mode Raster
SIG : Cours et travaux pratiques
16Les avantages du mode raster sont:
-Meilleure adaptation à la représentation des détails surfaciques. -Acquisition des données à partir d'un scanner à balayage. -Meilleure adaptation à certains types de traitements numériques: filtres, classificationsLes inconvénients du mode raster sont:
-Mauvaise adaptation à la représentation des détails linéaires. -Obligation de parcourir toute la surface pour extraire un détail -Impossibilité de réaliser certaines opérations topologiques, la recherche du plus court chemin dans un réseau par exemple. Ces deux modes sont complémentaires. Le raster est mieux adapté à certains typesd'applications (télédétection) et apporte une réponse économique à certains besoins.
L'exploitant d'un réseau pourrait par exemple se contenter de scanner des fonds de plans en les conservant au format raster et on numérisant par-dessus son réseau en mode vecteur (quinécessite une définition par formes géométriques). Le vecteur correspond à l'ensemble des
besoins courants en gestion de données localisées.I.5. DOMAINES D'APPLICATION DES SIG
Les approches ont mis en évidence le fait qu'un système d'information géographiqueest un outil de gestion et d'aide à la décision. C'est un outil de gestion pour le technicien qui
doit au quotidien assurer le fonctionnement d'une activité. qui doit bénéficier de sa puissance et disposer de cartes de synthèses pour prendre les meilleures décisions. C'est cette finalité qui permet d'employer le terme de système d'information et de donner aux SIG les domaines d'applications suivants (figure 1.20):Pour les grandes échelles
-La gestion foncière et cadastrale (recensement des propriétés, calcul de surfaces) -La planification urbaine (plan d'occupation des sols et d'aménagement) -La gestion des transports (voies de circulations, signalisation routière) -La gestion des réseaux (assainissement, AEP, gaz, électricité, téléphone ...) -La gestion du patrimoine (espaces verts, parcs, jardins ...) -Les applications topographiques (travaux publics et génie civil)Pour les échelles moyennes et petites
-Les études d'impact (implantation d'un centre commercial ou d'une école) -Les études d'ingénierie routière (constructions de routes ou d'autoroutes) -Les applications liées à la sécurité civile (prévention des risques naturels et technologiques). -La gestion des ressources naturelles (protection de l'environnement, études géologiques, climatologiques ou hydrographiques).SIG : Cours et travaux pratiques
17Collectivités
locales et territorialesTransports
Implantation
commerciale etGéomarketingGestion de la
ressource en eauGestion de
l'environnementFigure 1.20 : Domaines d'application des SIG
page-88.htm1.6. MISE EN PLACE D'UN SIG
D'une manière générale, la mise enuvre d'un SIG peut être faite avec différents logiciels parmi lesquels les quatre suivants constituent les plus utilisés : Geoconcept, ArcView, ArcGis et MapInfo. Tous ces logiciels ont une même vocation : apporter des réponses à la problématique spatiale grâce à des analyses cartographiques ou des thématiques. Les fonctionnalités techniques sont très proches les unes des autres. Ceslogiciels s'adaptent à des usages dans les divers domaines, mais leur choix devra être éclairé
par : son cout dépendant évidemment du budget alloué au projet du SIG. l'ergonomie de son interface. la nécessité de former les chargés d'études pour sa prise en main. ses atouts en termes d'apport de solutions d'analyses. les possibilités d'échanges de données. la compatibilité de ses supports de données avec d'autres.SIG : Cours et travaux pratiques
182èmePartie
Travaux pratiques :
Prise en main de MAPINFO
SIG : Cours et travaux pratiques
192.1 CHOIX ET FONCTIONS DU SIG MAPINFO
Confrontés aux nombreux systèmes d'information géographique adaptés au monde de la micro-informatique, notre choix s'est porté sur le système d'information géographiqueMAPINFO (figure 2.1) pour bénéficier d'un produit performant, évolutif, largement diffusé
auprès des utilisateurs.Figure 2.1:Présentation du logiciel MapInfo
MapInfo est un SIG, parmi les plus répandus en France (plus de 40 000 licences) et dans le monde (60 pays et 21 langues). Son succès tient essentiellement de : - sa simplicité d'utilisation - son langage de programmation (Map Basic qui permet d'ajouter de nouvelles applications répondant aux exigences de tous projets). - sa puissance de gestion et de traitement de données. - ses capacités d'échange avec les formats standards bureautiques et les bases de données. Puissant outil cartographique, il permet d'afficher, de manipuler et d'analyser tout type de données, géographiques ou alphanumériques. Soit qu'il permet la traduction d'une information géographique en informatique. Pour ce faire, il travaille à l'aide de tablesquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] cours de sociologie politique droit pdf
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