[PDF] Les gènes jouent un rôle dans lempathie





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Gène ou Allèle ?

Chaque cellule de l'organisme contient les 30 000 gènes de l'espèce humaine. Cela représente environ 2 mètres d'ADN replié au sein du noyau de chacune de nos 



Transmission des maladies génétiques

Dans une maladie multifactorielle c'est la combinaison particulière d'allèles « normaux » de certains gènes qui est pathologique (comme peut être 



MÉTHODE DE RÉSOLUTION DEXERCICE DE GÉNÉTIQUE Pour

Pour déterminer si un ou plusieurs gènes sont en cause dans la réalisation du phénotype étudié. On note A le gène a1et a2 les 2 allèles du gène.



La cellule le patrimoine génétique Mutations et réparation de lADN

gènes associés à des maladies et d'en comprendre les mécanismes. 3 versions du gène : l'allèle A B et O ; ce qui donne AA



Exercices de génétique et correction. • Exercice 1 À partir du

La diversité génétique des populations résulte du fait que la plupart des gènes comportent plusieurs allèles formes différentes du même gène



Les gènes jouent un rôle dans lempathie

12 mar. 2018 Cependant cette variation n'est pas due à notre ADN car aucune différence n'a été observée dans les gènes qui contribuent à l'empathie chez les ...



Une famille de gènes du développement · les gènes

d'ADN conservées dans les gènes du développement de la drosophile pour cribler des banques d'ADN génomi que d'autres espèces nombre de.



Génétique des populations

gènes du développement 'housekeeping genes' : changements contre-sélectionnés. Page 61 



Différenciation génétique des populations humaines pour les gènes

9 sept. 2014 Genetic differentiation of human populations for genes involved in drug ... Exemples de gènes de la réponse aux médicaments soumis à.



Brevet blanc 2017

Le gène de la coagulation du sang se trouve sur le chromosome X. Il existe 2 allèles différents de ce gène : l'allèle responsable de l'hémophilie h et l'allèle 

12 MARS 2018

Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

© santypan - fotolia.

Une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l'Université de Cambridge, de

l'Institut Pasteur, de l'université Paris Diderot, du CNRS et de la société de génétique

23andMe, suggère que notre empathie n'est pas seulement le résultat de notre

éducation et de notre expérience, mais aussi en partie influencée par les variations génétiques. Ces résultats sont publiés dans la revue Translational Psychiatry le 12 mars 2018.

Jouant un rôle clé dans les relations humaines, l'empathie est à la fois la faculté de reconnaître les

pensées et les sentiments d'autrui, et celle d'y apporter une réponse émotionnelle adaptée. Dans

le premier cas, on parle d'" empathie cognitive », et dans le second, d'" empathie affective ».

Il y a 15 ans, une équipe de scientifiques de l'Université de Cambridge a mis au point le Quotient

d'Empathie ou EQ, une brève mesure d'auto-évaluation de l'empathie. Grâce à ce test, qui mesure

les deux t ypes d'empathie, les chercheurs ont montré que certains d'entre nous sont plus empathiques que d'autres, et que les femmes, en moyenne, sont légèrement plus empathiques

que les hommes. Les autistes, quant à eux, rencontrent en moyenne des difficultés avec l'empathie

cognitive, même lorsque leur empathie affective reste intacte.

Aujourd'hui, l'équipe de Cambridge, l'Institut Pasteur, l'université Paris Diderot, le CNRS et la

société de génétique 23andMe, rapportent les résultats de la plus grande étude génétique menée

sur l'empathie, utilisant les données de plus de 46 000 clients de la société 23andMe. Ces

personnes ont toutes complété en ligne le questionnaire EQ et fourni un échantillon de salive pour

analyse génétique. Les résult ats de cette étude, menée par Varun Warrier 1 (Université de Cambridge), par les professeurs Simon Baron-Cohen 2 (Université de Cambridge) et Thomas Bourgeron 3 (Université

Paris-Diderot , Institut Pasteur, CNRS), et par David Hinds (société 23andMe), révélent tout d'abord

que notre empathie est en partie génétique. En effet, au moins un dixième de cette variation est

associée à des facteurs génétiques. Puis, ils confirment que les femmes sont en moyenne plus empathiques que les hommes.

Cependant, cette variation n'est pas due à notre ADN car aucune différence n'a été observée dans

les gènes qui contribuent à l'empathie chez les hommes et les femmes. Par consé quent, la

différence d'empathie entre les sexes est le résultat d'autres facteurs, tels que la socialisation, ou

de facteurs biologiques non génétiques tels que les influences hormonales prénatales, qui diffèrent

également entre les sexes.

Enfin, les chercheurs ont observé que les variants génétiques associés à une plus faible empathie

sont également associés à un risque plus élevé d'autisme. Varun Warrier explique ainsi : " nous franchissons une étape majeure dans la compréhension du

rôle joué par la génétique dans l'empathie. Si les gènes n'expliquent qu'un dixième de la variation

du degré d'empathie entre les individus, les facteurs non génétiques sont aussi essentiels ».

Selon le professeur Thomas Bourgeron, " ces résultats offrent un éclairage neuf et passionnant

sur les influences génétiques sous-tendant l'empathie ». Il précise que " individuellement chaque

gène joue un petit rôle et qu'il est donc difficile de les identifier. La prochaine étape consistera donc

à étudi er un nombre encore plus gra nd de personnes afin de répl iquer ces découvertes et

d'identifier les voies biologiques associées aux différences individuelles en matière d'empathie ».

Le Professeur Simon Baron-Cohen ajoute enfin : " Découvrir que ne serait-ce qu'une fraction de

nos différences en termes d'empathie relève de facteurs génétiques, nous aide à comprendre les

individus comme les autistes, qui ont du mal à imaginer les sentiments et les émotions des autres.

Cette difficulté à lire les émotions peut devenir aussi invalidante que n'importe quel autre handicap.

La société que nous formons doit soutenir les personnes concernées grâce à des méthodes

pédagogiques inédites, des alternatives ou des accommodements raisonnables favorisant leur intégration ».

Financements

Cette étude a reçu le soutien de l'Autism Research Trust (www.autismresearchtrust.org) et de la

Templeton World Charity Foundation (TWCF), Inc.

Elle a également bénéficié du soutien du Conseil de la recherche médicale, du Wellcome Trust, de

l'Institut Pasteur, du CNRS, de l'Université Paris-Diderot, de la Fondation Bettencourt-Schueller,

du Cambridge Commonwealth Trust et du St John's College de l'Université de Cambridge. Elle a

été menée en association avec l'Institut national pour la recherche en santé (NIHR) Collaboration

pour le leadership en recherche appliquée et soins (CLAHRC) du Cambridgeshire & Peterborough NHS Foundation Trust, l'Institut national de recherche sur le génome humain (NHGRI) des Instituts nationaux de santé (NIH) et la Fondation américaine des sciences. 1 Varun Warrier est étudiant en doctorat à l'Université de Cambridge. 2 Le prof esseur Simon Baron-Cohen est direc teur du Centr e de recherche sur l'autisme à l'Université de Cambridge. 3

Thomas Bourgeron est professeur à l'Université Paris-Diderot. Il dirige l'unité Génétique humaine

et fonctions cognitives à l'Institut Pasteur / CNRS. Genome-wide analyses of self-reported empathy: correlations with autism, schizophrenia, and anorexia nervosa, Translational Psychiatry, 12 mars 2018 Varun Warrier (1,12), Roberto Toro (2,-4), Bhismadev Chakrabarti (1, 5), the iPSYCH-Broad autism group, Anders D Børglum (6-8), Jakob Grove (6-9), the 23andMe Research Team (10), David A. Hinds (10), Thomas Bourgeron (2,3,4), and Simon Baron-Cohen (1,8,11,12)

1 Autism Research Centre, Department of Psychiatry, University of Cambridge, Cambridgeshire,

United Kingdom

2 Institut Pasteur, Human Genetics and Cognitive Functions Unit, Paris, France

3 CNRS UMR 3571: Genes, Synapses and Cognition, Institut Pasteur, Paris, France

4 Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Human Genetics and Cognitive Functions, Paris,

France

5 Centre for Integrative Neuroscience and Neurodynamics, School of Psychology and Clinical

Language Sciences, University of Reading, Reading, United Kingdom

6 The Lundbeck Foundation Initiative for Integrative Psychiatric Research, iPSYCH, Denmark ;

7 Centre for Integrative Sequencing, iSEQ, Aarhus University, Aarhus, Denmark ;

8 Department of Biomedicine - Human Genetics, Aarhus University, Aarhus, Denmark

9 Bioinformatics Research Centre, Aarhus University, Aarhus, Denmark

10 23andMe Inc., Mountain View, California 94043, USA

11 CLASS Clinic, Cambridges hire and Peterboroug h NHS Foundation Trust (CPFT),

Cambridgeshire, United Kingdom

Service de presse de l'Institut Pasteur

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