Science économique (Sociologie – Science politique) 1ére ES
Fiche 5.3 : Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques ? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : On présentera les principaux déséquilibres macroéconomiques
Chapitre 4 : Les grands déséquilibres économiques
Chômage : Déséquilibre macroéconomique sur le marché du travail : Offre de travail (O de L) (exprimée par les travailleurs) > Demande de travail (D de L).
Déséquilibres macroéconomiques dans les pays émergents : des
3 déc. 2014 Le calcul est effectué pour les neuf principaux pays émergents de la maquette avec pour 2014 les prévisions de croissance annuelles du FMI en ...
VIII. Conclusion : comment corriger les déséquilibres ? - 75e
germe l'inflation galopante de la décennie suivante dans les grands pays déséquilibres financiers entraîneraient des coûts macroéconomiques « trop.
Les indicateurs de la procédure de déséquilibres macroéconomiques
aisément ces critères présentaient des déséquilibres macroéconomiques pour la France et 4 autres grands pays de l'UE: trois dans la zone € (Allemagne.
Règlement (UE) no 1176/2011 du Parlement européen et du
16 nov. 2011 dans le contexte des grandes orientations des politiques ... correction des déséquilibres macroéconomiques excessifs au sein de l'Union.
RSF 15 Février 2011 - Déséquilibres mondiaux et stabilité financière
15 févr. 2011 Complémentarité et coordination des politiques macroéconomiques et financières ... On peut distinguer trois grandes phases de déséquilibres.
Annexe 1 Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles
préparatoires aux Grandes Ecoles On étudiera les grands déséquilibres macroéconomiques en insistant particulièrement sur le chômage et l'inflation.
Fiche 1.4 - Quels sont les grands équilibres macroéconomiques
On présentera l'équilibre emplois-ressources en économie ouverte
Règlement (UE) no 1174/2011 du Parlement européen et du
16 nov. 2011 des déséquilibres macroéconomiques des exigences mini ... dans le contexte des grandes orientations des politiques.
DE LA STABILITÉ
FINANCIÈRE
FÉVRIER 2011
DÉSÉQUILIBRES MONDIAUX
ET STABILITÉ FINANCIÈRE
15111-015
" Aucune représentation ou reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l"article L. 122-5.2° et 3° a)
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ISSN 1637-4681
www.banque-france.fr " Pour la présente édition de la Revue de la stabilité nancière, " Déséquilibresmondiaux et stabilité nancière », nous avons eu le privilège de réunir les contributions
de banquiers centraux éminents des principaux pays du monde, ce qui en fait un événement exceptionnel. Je souhaite exprimer mes remerciements à tous ceux qui ont accepté de présenter leur point de vue et de nous aider à mieux comprendre des sujets d"importance capitale pour l"avenir ».Christian Noyer
SOMMAIRE
Déséquilibres mondiaux et stabilité nancière Banque de France Revue de la stabilité nancière N° 15 Février 2011ÉTUDES
Déséquilibres mondiaux : le point de vue de l'Agence monétaire saoudienne DR. MUHAMMAD AL-JASSER, Agence monétaire saoudienne 1Les ux internationaux de capitaux et le repli vers les actifs sûrs aux États-Unis, 2003-2007BEN S. BERNANKE, Système fédéral de réserve 15
La stabilité nancière confrontée aux af ux massifs de capitaux : le point de vue d"un marché émergent
HENRIQUE DE CAMPOS MEIRELLES, Banque centrale du Brésil 31Les déséquilibres mondiaux, le système monétaire international et la stabilité nancière
MARK CARNEY, Banque du Canada 35
Déséquilibres mondiaux : le point de vue de la Banque du MexiqueAGUSTÍN CARSTENS, Banque du Mexique 45
Complémentarité et coordination des politiques macroéconomiques et nancières pour remédier aux déséquilibres internes et externesMARIO DRAGHI, Banque d"Italie 51
Déséquilibres mondiaux : un problème commun à résoudre pour les économies avancées et les économies de marché émergentesSERGEY IGNATIEV,
Banque de Russie 61Équilibre mondial et stabilité nancière : des objectifs indissociables pour un système économique mondial résistantCHOONGSOO KIM, Banque de Corée 69
Déséquilibres mondiaux : le point de vue de la Banque d"AngleterreMERVYN KING, Banque d"Angleterre 83
Déséquilibres mondiaux et pays en développementMERCEDES MARCÓ DEL PONT, Banque centrale de la République argentine 93Les déséquilibres mondiaux : un point de vue sud-africain
GILL MARCUS, Banque de réserve d"Afrique du Sud 109La nature volatile des ux de capitaux : l"expérience indonésienne et les nouveaux rôles du FMI
DARMIN NASUTION, Banque d"Indonésie 115
Déséquilibres mondiaux et stabilité nancièreCHRISTIAN NOYER, Banque de France 121Les déséquilibres mondiaux et les déséquilibres des comptes de transactions courantes
MASAAKI SHIRAKAWA, Banque du Japon 129
Les déséquilibres mondiaux vus au travers du prisme de l"épargne et de l"investissement GLENN STEVENS, Banque de réserve d"Australie 143 Déséquilibres mondiaux : le point de vue de la Banque de réserve d"Inde DR. DUVVURI SUBBARAO, Banque de réserve d"Inde 149 Les dé s intellectuels qui se posent à l"analyse de la stabilité nancière à l"ère de la surveillance macroprudentielle JEAN-CLAUDE TRICHET, Banque centrale européenne 159 Renouer avec la stabilité et la croissance après la crise PROFESSEUR AXEL A. WEBER, Banque fédérale d"Allemagne 173La règle de Tinbergen revisitée : le maintien de la stabilité nancière à l"aide d"outils macroprudentielsDURMU YILMAZ, Banque centrale de la République de Turquie 181
Du taux d"épargne
DR. ZHOU XIAOCHUAN, Banque populaire de Chine 187
ARTICLES PUBLIÉS 193
Déséquilibres mondiaux et stabilité nancière Banque de France Revue de la stabilité nancière N° 15 Février 2011 1Déséquilibres mondiaux :
le point de vue de l'Agence monétaire saoudienneLe problème des déséquilibres mondiaux a pris une ampleur déconcertante. Aussi les pays qui enregistrent
un excédent et ceux qui sont en dé cit doivent-ils coopérer pour trouver une solution. Tant les économies
émergentes que les économies avancées doivent entreprendre des changements structurels. Il n"existe
pas de solution exclusivement interne aux déséquilibres mondiaux. Les travaux doivent se poursuivre
pour restaurer la stabilité nancière, ce qui passe par la surveillance des institutions nancières mondiales
d"importance systémique, la réforme des institutions internationales, le traitement des entrées de
capitaux déstabilisantes dans les économies émergentes, la promotion d"une concurrence accrue
vis-à-vis du dollar en tant que monnaie internationale, en n l"introduction d"un ciblage des prix d"actifs
et de mesures macroprudentielles dans la conduite de la politique monétaire. Les excédents extérieurs
actuels de l"Arabie saoudite sont un problème conjoncturel qui re ète son rôle dans l"approvisionnement
de l"économie mondiale en pétrole. Une politique budgétaire contracyclique est mise en uvre pour
stabiliser la trajectoire de croissance. Les réserves de change constituent un volant de sécurité et le
taux de change sert d"ancrage à la politique monétaire tandis que la diversi cation s"opère par le biais
des investissements en capital.DR. MUHAMMAD AL-JASSER
Gouverneur
Agence monétaire saoudienne
Déséquilibres mondiaux et stabilité nancière2 Banque de France Revue de la stabilité nancière N° 15 Février 2011
Déséquilibres mondiaux : le point de vue de l"Agence monétaire saoudienneMuhammad Al-Jasser
L deux faits, ˆ savoir lÕinterconnexion troite des marchs Þ nanciers ˆ travers le monde etCet article expose mon point de vue sur les
mondiaux et propose quelques voies possibles pour amliorer la situation. La section 2 est consacre ˆ la de lÕArabie saoudite et la section 4 prsente une1| LES DÉSÉQUILIBRES MONDIAUX
1|1 Contexte
Les dsquilibres des changes commerciaux entre les diffrentes conomies sont aussi anciens que corrigent progressivement en vue de contribuer ˆ une croissance de long terme stable de lÕconomie toutefois pris des proportions dconcertantes, et ce en des dsquilibres implique les principales conomies a Þ nanc les dsquilibres (et contribu ˆ les aggraver en crant un effet de levier supplmentaire) a t endommag par la crise. EnÞ n, les dsquilibres au sein de la zone euro entra"nent une instabilit qui notamment la difÞ cult de conduire ˆ la fois les nations qui enregistrent un excdent et celles qui sont en dÞ cit ˆ cooprer pour trouver une solution. Les points de vue divergent sur la faon de rsoudre en situation dÕexcdent craignent que, pour rduire leurs dsquilibres, les pays avancs nÕaient recours aux exportations au dtriment de celles des pays que le taux de change des principales conomies de croissance reposant sur les exportations. De nombreux participants pensent que les excdents cycliques des pays producteurs de ptrole (qui sont de nature sensiblement diffrente, comme lÕexplique faire partie intgrante de cette question.Dans un contexte de mondialisation et
dÕinterdpendance, un seul participant ne peut tre tenu pour responsable du proÞ l des dsquilibres. Pour lÕheure, il est indispensable que toutes les parties agissent et travaillent ensemble. Les dbats doivent se concentrer sur une correction ordonne et progressive des dsquilibres ˆ moyen terme, tout en garantissant la poursuite dÕune expansion mondiale gnralise. Mais il nous faut partager une vision commune de lÕvolution souhaitable pour lÕconomie mondiale et parvenir ˆ un accord sur les instruments de politique conomique. LÕessor des conomies en dveloppement constitue le changement le plus important. Il sÕest acclr sous lÕeffet de la crise et les pays en dveloppement reprsenteront bient™t plus de la moiti du PIB mondial en parit de pouvoir dÕachat. Les programmes de rformes structurelles (y compris ceux concernant les institutions mondiales) doivent tenir compte de cette ralit.1|2 Les dé s à relever pour rééquilibrer
la demande mondialeToute solution qui se concentre uniquement sur la
risque dÕun effondrement des changes commerciaux de mme nature que celui intervenu dans les annes trente, quand la demande globale sÕtait retire de lÕconomie mondiale. Mais ˆ vouloir corriger les excdents uniquement par un accroissementTableau 1
Soldes du compte de transactions courantes
des principales économies (en milliards de dollars)2007 2008 2009 2010
(prévision)États-Unis - 718 - 669 - 378 - 466
Japon 211 157 142 166
Allemagne 254 245 163 200
Chine 372 436 297 270
Source : FMI, Perspectives de l"économie mondiale, octobre 2010 Déséquilibres mondiaux et stabilité nancière Banque de France Revue de la stabilité nancière N° 15 Février 2011 3 Déséquilibres mondiaux : le point de vue de l"Agence monétaire saoudienneMuhammad Al-Jasser
de la demande intrieure dans les pays en excdent commercial, on risque une ß ambe de lÕinß ation mondiale comme dans les annes soixante-dix. Les cranciers (les nations en excdent) comme les dbiteurs (les nations en dÞ cit) doivent prendre des mesures concertes. Rtablir lÕquilibre de lÕconomie mondiale implique une hausse de la demande dans la zone euro et une poursuite de lÕexpansion de la demande intrieure au Japon. AÞ n de prserver la reprise en cours, ces conomies doivent consentir de nouveaux efforts pour accro"tre la concurrence sur les marchs des biens et des services et amliorer laß exibilit du march du travail.
corriger leur dÞ cit budgtaire et empcher que ne se reforme la bulle du crdit qui dpendait en Þ n de compte de la solidit du collatral immobilier. Nous ne pouvons pas esprer quÕune modiÞ cation du taux de change du dollar vis-ˆ-vis des monnaies des ce nÕest pas la panace. LÕexprience nous enseigne que les modiÞ cations des taux de change ont des transactions courantes. De plus, les tentatives de modlisation de lÕampleur de la dprciation du dollar ncessaire pour rtablir lÕquilibre des exportations et une baisse importante de la monnaie ne permet pas dÕobtenir ce rsultat ˆ court terme. DÕautres facteurs, tels que des rigidits dans lÕlasticit de la demande, des diffrences en termes dÕconomies dÕchelle et de structures de cots entre les conomies, peuvent attnuer ou mme annuler les effets des modiÞ cations des taux de change. Toutefois, pour certains pays, la ß exibilit du taux de change peut constituer une partie de la solution dans le cadre de la conduite de leurs politiques budgtaire et montaire. Les marchs mergents, pour leur part, sont en train fond sur les exportations. Ces conomies devenant plus importantes et plus intgres dans les changes commerciaux et la Þ nance au niveau international, elles sont confrontes ˆ une srie de plus en plus complexe de dfis politiques, ce qui exige une ß exibilit institutionnelle. Des excdents extrieurs importants sont symptomatiques de dsquilibres structurels plus profonds sur le plan intrieur (ˆ savoir un cart croissant entre lÕpargne et lÕinvestissement).De nombreuses conomies mergentes ont
cependant des marchs Þ nanciers et des institutions au crdit accusent un retard important par rapport ˆ la situation dans les conomies industrielles avances. Cela limite lÕefficacit des politiques macroconomiques classiques. SÕagissant de la demande intrieure dans les conomies mergentes, les taux dÕpargne brute sont nettement plus levs dans ces pays que dans les conomies avances, soit 32 % contre 18 % du PIB en 2010 (source : Fonds montaire international Ñ FMI) et la consommation est par consquent plus faible. Dans les conomies mergentes, il est difÞ cile de stimuler la consommation pour plusieurs raisons : lÕinvestissement dans les services est faible et les secteurs du commerce de dtail et de la finance sont sous-dvelopps. Les rseaux de transport et dÕnergie rpondent aux besoins du secteur manufacturier plut™t quÕˆ ceux des consommateurs. Les biens de consommation sont principalement produits localement (les importations de biens de consommation de la Chine reprsentaient seulement 3 % des importations mondiales en 2008).La consommation augmente toutefois rapidement,
quoiquÕˆ partir dÕun faible niveau. Comme le montre le graphique 1, la consommation progresse de 8 % environ cette anne dans les conomies mergentes et le FMI estime que la demande intrieure prive contribuera ˆ hauteur des deux tiers ˆ la croissance chinoise en 2010 et 2011. Des rformes structurelles sont cependant ncessaires pour librer une demandeGraphique 1
Consommation dans les économies émergentes
et avancées Consommation privée réelle (variation annualisée en pourcentage par rapport au trimestre précédent) - 4- 204 28612
10
Économies émergentes
T12007T1
2008T1
2009T1
2010Économies avancées
Source : FMI, Perspectives de l"économie mondiale, octobre 2010 Déséquilibres mondiaux et stabilité nancière4 Banque de France Revue de la stabilité nancière N° 15 Février 2011
Déséquilibres mondiaux : le point de vue de l"Agence monétaire saoudienneMuhammad Al-Jasser
de consommation qui sans aucun doute existe : par exemple, compte tenu du poids des jeunes dans la structure dmographique et de lÕesprance de vie plus faible dans les conomies mergentes, il existe amlioration de lÕducation et de la sant. Toutefois, de nombreuses conomies mergentes appliquent un prive et rduire par lˆ lÕoffre de ces services, la demande ne pouvant pas sÕexprimer et par consquent ne pouvant pas tre satisfaite. En dpit de leurs contraintes, les conomies mergentes doivent entreprendre des rformes de parvenir ˆ une croissance plus quilibre. Il en va de leur propre intrt et de celui de lÕconomie mondiale. LÕapprofondissement des rformes structurelles est le meilleur moyen de prenniser les gains de comptitivit. Des politiques destines ˆ amliorer le climat des affaires devraient sÕavrer utiles ˆ cet gard. Une croissance alimente par la des rformes du secteur bancaire et Þ nancier sont donc galement ncessaires.1|3 Le protectionnisme
étouffe la croissance
Les dsquilibres mondiaux sans prcdent ont de nouveau suscit de vifs dbats lors de la rcente assemble annuelle du FMI et de la Banque mondiale en octobre 2010 et laiss craindre une dvaluation comptitive et un protectionnisme dclar ou latent. Heureusement, la plupart des membres du G20 pensent commerciales ou de sÕopposer ˆ des rformes favorables ˆ la comptitivit dans des secteurs qui se font concurrence avec des biens et des services imports, faible sur lÕamlioration des termes de lÕchange. En fait, la croissance de lÕconomie mondiale serait alors bride et les dsquilibres mondiaux persisteraient.Il serait aujourdÕhui dangereux de dresser des
obstacles ˆ la libre circulation des capitaux internationaux. Des mesures telles que les restrictions aux mouvements de capitaux peuvent fonctionner ˆ action coordonne et un esprit de coopration plut™t que des mesures unilatrales et/ou une confrontation sur les politiques ˆ suivre. Il nÕexiste pas de solution exclusivement nationale aux dsquilibres mondiaux. Le gradualisme est la voie ˆ suivre pour rsoudre les insufÞ sances des facteurs qui contribuent aux difÞ cults actuelles (taux de change, ß ux de capitaux, drapages budgtaires, etc.).2| LA STABILITÉ FINANCIÈRE
APRÈS LA CRISE FINANCIÈRE
2|1 Contexte
pressions en vue dÕune rforme du FMI et des autres institutions internationales sÕtaient accentues, en liaison avec les inquitudes relatives aux dsquilibres mondiaux. La rforme de la rgulation bancaire a rejoint depuis la liste des proccupations et, face ˆ la dispersion croissante de la reprise conomique et des mesures adoptes, il est plus urgent que jamais dÕagir.2|2 Rétablir la stabilité nancière
ncessaires dans plusieurs domaines : ¥ Les banquiers devront continuer ˆ procder ˆ des tests de rsistance rigoureux sur les bilans des banques. ¥ Les rgulateurs financiers doivent sÕattacherˆ poursuivre une introduction soigneusement
ordonnance des rformes accompagnant la reprise en cours. systmique (GÐSIFIs) doivent avoir une plus grande capacit ˆ absorber les pertes que les banques moins importantes et tre rgules plus strictement au Déséquilibres mondiaux et stabilité nancière Banque de France Revue de la stabilité nancière N° 15 Février 2011 5 Déséquilibres mondiaux : le point de vue de l"Agence monétaire saoudienneMuhammad Al-Jasser
au niveau mondial. ¥ Les banquiers centraux doivent intgrer une dimension macroprudentielle dans leur politique. ¥ Les gouvernements doivent ancrer leur politique budgtaire dans un cadre de moyen terme crdible permettant de lever les proccupations relatives au prvoir de dgager des excdents primaires). ¥ Les conomistes doivent repenser leurs approches dÕenvoyer des signaux dÕalerte sur la survenue de la crise. possible. Les rgulateurs de lÕUnion europenne commune dans le traitement de la situation dÕune banque dfaillante. Dans son rcent rapport au sommet du G20 ˆ Soul, le Comit de B‰le a prcis quÕil nÕaurait pas achev avant mi-2011 son tude sur la capacit supplmentaire dÕabsorption des pertes dont doivent disposer les GÐSIFIs.2|3 Réformer les institutions internationales
La puissance conomique mondiale se dplace
du G7 vers les conomies mergentes ; les dispositifs oprationnels (du FMI en particulier) doivent reß ter cette ralit aÞ n de pouvoir fonctionner efÞ cacement. LÕaccord sur la rforme du FMI auquel sont parvenus les ministres des Finances et les gouverneurs de banques centrales du G20 runis en Core du Sud constitue une volution encourageante. Lorsque la rvision gnrale des quotes-parts sera acheve dÕici janvier 2013, elle devra comporter une formule de calcul permettant de poursuivre ce rquilibrage.Un mcanisme de rajustement des votes en
fonction des parts dans le PIB mondial garantira que ces institutions conservent leur r™le crucial de coordination pour les questions internationales et quÕelles ne sont pas mises sur la touche. En retour, le monde en dveloppement doit sÕengager ˆ fournir les ressources en capital ncessaires et ˆ faire fonctionner La nature de la rcente crise mondiale du crdit ayant justiÞ une rponse ˆ lÕchelle internationale, le G7 a t largi au G20 aÞ n de traiter les questions complexes, dont celles des rformes rglementaires, de la rsolution des crises et du rquilibrage mondial. Le forum du G20 a montr son efÞ cacit, jusquÕˆ prsent, pour restaurer des conditions normales sur les marchs et remettre lÕconomie mondiale sur la2|4 Les mouvements de capitaux
de capitaux a compliqu la conduite de la politique ß ux bancaires internationaux qui se sont inverss, passant de prts nets aux conomies mergentes ˆ hauteur de 451 milliards de dollars ˆ un retrait net de capitaux de 44 milliards entre 2007 et 2009, soit de dollars (cf. tableau 2).quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] Les grands enjeux du monde contemporain
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