[PDF] Topographie de la liaison intégrine-ligand





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Les intégrines et langiogenèse

signalisation les intégrines consti- tuent une famille de récepteurs trans- membranaires des molécules de la matrice extracellulaire et se lient



BIOLOGIE DE LA PROGRESSION CANCEREUSE : RÔLE DES

Mots clé : biologie cancer- intégrine - progression- métastase- thérapie. SUMMARY: In this article the authors review the role of integrins in the biologic 



Coopération entre les intégrines et les récepteurs à activité tyrosine

récepteurs de la famille des intégrines. De plus adhérence cellulaire et fac- teurs de croissance coopèrent dans le contrôle de la prolifération



Lintégrine ?1 et de son régulateur ICAP-1? dans lostéogenèse: rôle

6 avr. 2016 intégrines doivent leur nom au fait qu'elles constituent le lien principal entre le cytosquelette cellulaire et la matrice extracellulaire.



Université de Sherbrooke Rôles de lintégrine ?2?1 dans la survie

Celles-ci ont comme ligand des composantes de la matrice extracellulaire (MEC) – certaines intégrines peuvent également participer aux adhésions cellule-cellule 



Un nouvel échafaudage synaptique : les intégrines

es fonctions cérébrales sont codées dans le système nerveux central par un réseau spécifique de neurones connectés par l'intermédiaire de jonctions 



Topographie de la liaison intégrine-ligand

Dans cette situation une réponse cellulaire différente pourra être obtenue pour un même ligand. Les récepteurs intégrines sont carac- térisés par une grande 



Rôle et régulation des intégrines et des cadhérines dans la

Les intégrines récepteurs d'adhésion cellule/matrice . Jeux croisés intégrines/cadhérines dans la différenciation osseuse .



Rôle des intégrines dans la fibrose cardiaque

Ces vingt dernières années l'intérêt pour les intégrines n'a cessé de grandir et les découvertes ont ouvert de nouvelles perspectives thérapeu-.



Les adhésines variations sur cellulaires : un thème

les intégrines dans des familles adhésives

206
m/s n°2, vol.17, février 2001

Topographie de la liaison intégrine-ligand

Bénédicte Masson-Gadais, Jacques Huot, Jean-Claude Lissitzky L es récepteurs de type inté- grine sont des molécules transmembranaires hétérodi- mériques impliquées dans l'adhérence. Ces récepteurs sont recrutés et activés dans les zones d'adhérence au point d'interaction entre deux cellules ou entre une cel- lule et une protéine de la matrice extracellulaire. L'adhérence se pro- duit après que le récepteur lié à son ligand dans la matrice extracellulaire ou sur la cellule avoisinante se soit, par l'intermédaire de son domaine cytoplasmique, connecté au cytosque- lette. La réversibilité du processus, qui aboutit au détachement, permet le mouvement cellulaire. De nom- breuses molécules intervenant dans la transmission du signal sont aussi recrutées et activées dans les zones d'adhérence. Les messages qu'elles produisent collaborent avec ceux induits en réponse à des facteurs de croissance pour contrôler la différen- ciation, la prolifération cellulaire et l'apoptose (m/s 2001, n°1, p.111). La double fonction des récepteurs inté- grines dans la localisation des cel- lules, et dans l'induction d'un signal explique leur participation à la plu- part des phénomènes biologiques et aux pathologies qui leur sont asso- ciées, comme le cancer. Il en résulte un grand intérêt à comprendre leur fonctionnement.Les récepteurs intégrines

Les intégrines sont des glycoprotéines

hétérodimériques transmembranaires de type I formées par l'association non covalente d'une chaîne

αde 120 à

180kDa avec une chaîne

βdont le

poids moléculaire varie de 90 à110kDa. Dix-huit chaînes

αet huit

chaînes

βdifférentes permettent de

former vingt-trois récepteurs inté- grines différents qui présentent cha- cun une spécificité de liaison [1, 2].

Les cellules de l'organisme expriment

un répertoire défini de ces récepteurs dont la composition est contrôlée au cours du développement ou par l'acti- vation cellulaire.

Globalement, les sous-unités sont for-

mées par un ectodomaine qui com- prend la plus grande partie de la molécule puisque les régions cyto- plasmiques sont courtes (en général, quelques dizaines d'acides aminés au maximum). La partie amino-termi- nale de l'ectodomaine globulaire, site d'interaction avec les ligands, est sui- vie par une région plus linéaire qui contient dans la chaîne βdes séquences riches en cystéine [3].

Dans les courtes régions cytoplas-

miques, on peut distinguer les régions juxtamembranaires, conser- vées dans les chaînes α(GFFKR) ou homologues dans les chaînes

β, qui

sont suivies par des extensions diver- gentes. Les régions juxtamembra- naires des chaînes

αet βinteragissent

par l'intermédiaire d'un pont salin qui semble important dans le contrôle de l'activité du récepteur [4]. Les régions cytoplasmiques inter- agissent avec des protéines cytoso- liques qui permettent la connexion au cytosquelette (

β), assurent la trans-

mission du signal ou interviennent dans la régulation de la fonction du récepteur ( ou β). Il est à noter que la séquence de la région divergente de certaines sous unités, dont

α3, α6

ou

β1, peut différer à cause d'un épis-

sage différentiel des ARN messagers [5, 6]. Dans cette situation, uneréponse cellulaire différente pourra

être obtenue pour un même ligand.

Les récepteurs intégrines sont carac-

térisés par une grande malléabilité conformationnelle qui peut être repérée par une variation de leur sensibilité à la protéolyse, par l'atté- nuation ou l'é mergence d'épitopes pour certains anticorps monoclo- naux [7]. Ces changements de conformation sont impliqués dans la transmission du message à l'intérieur de la cellule lors de la liaison au ligand (outside-in)ou à l'inverse dans le contrôle, par les voies de signalisa- tion intracellulaires, de l'affinité du récepteur (inside-out) [8]. Cette régu- lation allostérique de l'affinité, tout à fait caractéristique de la fonction des intégrines, est notamment impliquée de manière physiologique dans la sti- mulation de l'adhérence leucocytaire par les stimulus pro-inflammatoires.

Dans ce cas, l'interaction des régions

cytoplasmiques du récepteur avec le cytosquelette ou des protéines cytoso- liques régulatrices conduit à un chan- gement de conformation activateur qui se propage jusqu'aux extrémités amino-terminales, siège de l'interac- tion avec le ligand.L'interactionentre l'intégrineet son ligand

La liaison intégrine/ligand est le

résultat de la formation d'un com- plexe quaternaire entre le ligand et les extrémités amino-terminales des sous-unités

αet β et des ions métal-

liques. A l'évidence, la sous-unité est impliquée dans la spécificité de reconnaissance puisque les sous-uni- tés 1-10 associées à β1 montrent une

HYPOTHÈSES

médecine/sciences 2001 ; 17 : 206-10

DÉBATS

spécificité d'interaction différente.

La participation de la sous-unité

la liaison du ligand est aussi suspec- tée puisque les intégrines formées par la sous-unité

αv et différentes

chaînes

β (β1, β3, β5, β6) ont des

spécificités de liaison notablement différentes.

Site de liaison dans la sous-unité α

(figure 1)

L'hélice

Les sous-unités αIIb, α3, α4, α5, α6, α7, α8, α9 et αV possèdent, dans la région amino-terminale, sept séquences répétées de 60 à 70 acides aminés de type FG-GAP [9]. Cet agencement retrouvé dans d'autres protéines (phosphatidylinositol phos- pholipase D, sous-unité

βdes pro-

téines G hétérotrimériques, stria- tine), semble conduire à la formation d'une structure en forme d'hélice (propeller β). En ce qui concerne les sous-unités

α, le modèle, maintenant

vérifié expérimentalement, place la région d'interaction avec le ligand à la surface supérieure de l'hélice [10].

La face inférieure présente, par

ailleurs, des motifs de liaison du cal- cium qui peuvent intervenir dans la régulation de la conformation de la structure [11].

Le domaine I

Les sous-unités αM, αD, αE, αL, αX,

α1, α2, α10 possèdent entre la

seconde et la troisième séquence FG-

GAP, un domaine I qui devient une

structure mobile insérée par une charnière sur la face supérieure de l'hélice [2, 12]. La plupart des anti- corps qui bloquent la fonction de ces chaînes

αsont dirigés contre le

domaine I. En simplifiant, cette struc- ture contient un sillon qui accom- mode le ligand et le lie par l'intermé- diaire d'un ion métallique. Ces sites d'adhérence dépendants des ions métalliques (motif MIDAS) sont for- més par des acides aminés oxygénés (sérine, thréonine, acides glutamique ou aspartique) provenant du récep- teur. Ils sont placés spatialement de sorte qu'ils peuvent stabiliser 5 liai- sons de coordination d'un ion Mg 2+

La sixième position disponible est

liée par un résidu acide du ligand [9]. La spécificité de la liaisondépend de la forme de la poche modulable allostériquement qui entoure le site [13].

Site de liaison dans la sous-unité β

(figure 2)

L'extrémité amino-terminale de la

sous-unité présente une région très conservée contenant des acides ami- nés oxygénés dont la mutation est inactivante (portés dans

β1 par les

segments 130-132 et 224-295) [14,

15]. Dans la molécule native, ces seg-

ments sont adjacents et constituent un site MIDAS. La deuxième partie de la région très conservée est une boucle reconnue par les anticorps activateurs et inhibiteurs de fonction (aa 207-218 dans

β1) localisée sur la

face inférieure de la structure

MIDAS. Cette région régulatrice est

contigüe à une boucle dont la com- position en acides aminés diverge considérablement d'une sous-unité

à l'autre et qui participerait à la spé-

cificité de reconnaissance du ligand, en fonctionnant comme un poussoir qui pourrait conditionner l'interac- tion du ligand avec la structure de type MIDAS [16].

Contribution des chaînes

αet βà la formationet à la dissociation de laliaison intégrine/ligand

La liaison intégrine-ligand est multiva-

lente puisqu'interviennent des interac- tions avec la chaîne

αet la chaîne β

suggérant que le ligand doit aussi contenir plusieurs sites de reconnais-quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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