[PDF] Math S2 PeiP Chapitre 1 Cours dintégration





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1 Lespace Rn

On appelle B(a r) = {x ? Rn / x ? a < r} la boule ouverte de centre a et de rayon r. Exemple. Dans R



Intégrales de fonctions de plusieurs variables

Si f est une fonction d'une variable l'intégrale de f sur un intervalle [a





Cinquante-quatrième session AFR/RC54/R3 Brazzaville Congo

https://www.afro.who.int/sites/default/files/sessions/resolutions/R3%20-%20INTERVENTIONS%20PRIORITAIRES_0.pdf



Math S2 PeiP Chapitre 1 Cours dintégration

domaine de R3 (pas toujours facile à voir !) et pire



Transitivité du produit scalaire

Définition : nous appelons intervalle de variation Iv du coefficient rn-l intervalles de variation de r34 (en ordonnée) suivant les valeurs de r2



Mise à jour des valeurs-repères R1 R2 et R3 dans le cadre de la

2 juin 2020 Institut national de l'environnement industriel et des risques



HYPOELLIPTICITÉ POUR UN CERTAIN OPÉRATEUR À

Pour une intervalle I et une fonction h(x ) on définit h¡ par h¡ = (1/



FORMATION DES INTERVALLES

les sept intervalles principaux sont déterminés comme il suit : pour les intervalles formés par la tonalité et les deux modes ... -~r3 .!la ~4.



Poliomyélite

5 sept. 2018 l'apparition de la paralysie avec au moins 24 heures d'intervalle arrivant en bon état dans un laboratoire agréé par.

Math S2 PeiP

Chapitre 1

Cours d"intégration

Michel Rumin

Objectifs :

F airequelques rapp elssur l"in tégralede Riemann des fonctions d"une v ariable. Définir la notion d"in tégralem ultiplep ourles fonctions de 2 et 3 v ariables. Donner les tec hniquesde calculs prin cipales: théorème de F ubini,c hangementsde variables classiques (utilisés notamment en physique).

1 Rappels en dimension 1

1.1 Sommes de Riemann et intégrale

Soitf:I= [a;b]!Rune fonction continue (éventuellement continue par morceaux sif a un nombre fini de sauts). Étant donné un entiern1, onéchantillonnefrégulièrement, par exemple aux points x k=kn

qui se trouvent dansI.Définition 1.1.On définit la somme de Riemann defassociée à l"échantillonagefxkg

par S n(f) =1n X fxk=kn

2Igf(xk):

Géométriquement,Sn(f)représente l"aire (algébrique) situé entre l"axe des abscisses et

le graphe de la fonction en escalierfnqui est constante égale àf(xk)sur chaque intervalle [xk;xk+1[de largeur1n (et nulle sixk=2I).

21 RAPPELS EN DIMENSION 1

Lorsquenest grand, le pas d"échantillonnage1n

est petit, et ces fonctionsfnsont de bonnes approximations deflà oùfest continue, carfoscille peu sur des intervalles de petite longueur. On a le théorème important suivant, qui donne une définition de l"intégrale de Riemann def, ainsi qu"un moyen de l"estimer numériquement (voir cours du S1). Théorème 1.2.Sif: [a;b]!Rest continue par morceaux, alors les sommes de RiemannSn(f)convergent vers un nombre réel limite lorsquentend vers+1. On appelle intégrale defsur[a;b]cette limite, et on la noteZ b a f(x)dx.1.2 Deux interprétations de l"intégrale

Intégrale et aire.D"après l"interprétation faite ci-dessus des sommesSn(f), l"intégraleZb

a f(x)dxse "voit» comme l"aire algébrique située entre le graphe defet l"axe des abscisses (comptée+sifest positive,sinon). +y=f(x)abSifest positive, on a : Z b a f(x)dx= Aire(x;y)2R2jaxbet 0yf(x):(1)

1.2 Deux interprétations de l"intégrale3Cette propriété est évidement très utile car nous avons une intuition de ce qu"est l"aire

d"un domaine du plan et de ses propriétés principales. Mais cette idée sera beaucoup moins intéressante pour construire et comprendre l"intégrale de fonctions de 2 et 3 variables. En effet, une intégrale d"une fonction de 2 variables s"interprétera à l"aide d"un volume d"un domaine deR3(pas toujours facile à voir!), et pire, l"intégrale d"une fonction de 3 variables sera liée à un " hypervolume » en dimension 4, et là on ne voit plus rien! En résumé, mathématiquement, il faut plutôt considérer (1) comme un moyen de calcul d"un objet2D: l"aire d"un domaine du plan, à l"aide d"un objet1D: l"intégrale d"une fonction sur un intervalle, plutôt que l"inverse. 1 L"intégrale comme mesure, ou " pesée », d"une fonction.L"autre interprétation de

l"intégrale, qui se généralisera bien en toute dimension, est liée physiquement à la notion de

peséed"une barreI= [a;b]constitué d"un matériau de densité variablef(x). Cela signifie que la massemde d"une petite longueurxautour dexest mf(x)x:(2)

Problème.Comment mesurer la masse totale de la barreI= [a;b]?On peut découper la barreIen des tas de petits morceaux de taillex= 1=n, par exemple

suivant les[xk=kn ;xk+1=k+1n [(avec éventuellement 2 morceaux incomplets aux bouts de

I). La masse deIdoit être bien sûr2la somme des masses des morceaux, c"est à dire d"après

(2) masse(I) =Xm kX x k2If(xk)n =Sn(f):

C"est précisément la définition des sommes de Riemann def, et le théorème 1.2 nous assure

que ce procédé de découpage et d"échantillonage converge vers l"intégrale defpourn!+1:

masse(I) =Z b a

f(x)dx:Cette idée dedécoupage et d"échantillonagese généralisera bien pour les fonctions

de plusieurs variables. Pour peser une plaque ou un solide de densité variablef, on peut le découper en petit morceaux, estimer la masse de chaque morceau en prenant une valeur

defsur celui-ci, et faire la somme des résultats.1. Cette formule est un cas particulier duthéorème de Fubini, que l"on verra plus loin.

2. Est-ce vraiment clair? Par exemple, la masse du noyau n"estpasla somme des masses de ces protons

et de ces neutrons! :-O

41 RAPPELS EN DIMENSION 11.3 Propriétés élémentaires de l"intégrale simple

Il découle directement de la définition par sommes de Riemann et le théorème 1.2, que

l"intégrale vérifie les propriétés suivantes (les fonctions sont supposées continues par mor-

ceaux) :Proposition 1.3.1.Croissance.Sifg, alorsRb af(x)dxRb ag(x)dx.

2.Additivité par découpage, ou relation de Chasles.

Siabcetf: [a;c]!R, alorsRc

af(x)dx=Rb af(x)dx+Rc bf(x)dx.

3.Calibrage.Rb

acdx=c(ba).

4.Linéarité.Sifetg: [a;b]!Retk2R, alors

Z b a (f(x) +kg(x))dx=Z b a f(x)dx+kZ b a g(x)dx: Démonstration.Laissée en exercice. Les propriétés 1 et 4 sont satisfaites directement au

niveau des sommes de Riemann, tandis que 2 et 3 demandent une petite vérification.Remarques.La propriété 1 est très utile pour estimer les intégrales " incalculables ».

Par exemple, on a pourx0:

Z x 0dte t+ 1Z x 0dte t= 1ex; x 22
xZ x 0 (t+ sin(t2))dtx22 +x:

Siba, on pose par conventionRb

af(x)dx=Ra bf(x)dx. Dans ce cas, la relation de Chasles est satisfaite pour tous lesa,betc, quelque soit leur ordre. On peut montrer que l"intégrale estl"uniqueapplication qui satisfait les propriétés 1,

2 et 3. Ce sont celles que l"on attend de la mesure d"une quantité comme la masse (ou la

charge) totale d"une barre de densitéf: -croissance: la masse croît avec la densité, -relation de Chasles: la masse totale est préservée par découpage, -calibrage: la masse d"une barreI= [a;b]de densité constantecestc(ba).

Les propriétés 2 et 3 déterminent l"intégrale sur les fonctions en escalier, et la propriété 1 per-

met d"encadrer aussi précisément que souhaité l"intégrale d"une fonction continue quelconque

par celles de fonctions en escalier.

Ces propriétés élémentaires auront des équivalents directs pour l"intégrale multiple des

fonctions de 2 et 3 variables. Ce n"est pas le cas des propriétés suivantes, spécifiques à la

dimension 1.

1.4 Intégrale, primitive et dérivée51.4 Intégrale, primitive et dérivée

En dimension 1, intégration et dérivation sont en quelque sorte des opérations inverses l"une de l"autre. Théorème 1.4." Théorème fondamental de l"analyse ». 1. Soit f:I= [a;b]!R(ouC)une fonction continue. Alors la fonction

F:x2I7!F(x) =Z

x a f(t)dt est dérivable surIet on aF0(x) =f(x). On dit queFest uneprimitivedefsur I. 2. Si G:I!Rest une (autre) primitive defsurI, c"est-à-dire siGest dérivable surIavecG0=f, alorsGFest constante. Plus précisément, on a pourx2I,

G(x) =G(a) +Z

x a f(t)dt:Démonstration.Rappels, voir cours S1.

1. D"après Chasles, on aF(x+h)F(x) =Rx+h

xf(t)dt. D"où, en écrivanthf(x) =Rx+h xf(x)dt, on a

F(x+h)F(x)h

f(x) =1h Z x+h x (f(t)f(x))dt; d"où,

F(x+h)F(x)h

f(x)sup jtxjhjf(t)f(x)j !0 pourh!0; par continuité defenx.

2. On aF0=G0=f, d"où(GF)0= 0etGFest constante=CsurIpar le théorème

des accroissements finis. Pourx=a, on obtientC=G(a)F(a) =G(a).Cet énoncé permet de calculer les intégrales des fonctions dont on connaît une primitive.

Par exemple :

k1,(xk)0=kxk1=)Z b a xk1dx=1k [xk]ba, sin0= cos =)Z b a cosxdx= [sinx]ba, (lnx)0=1x sur]0;+1[ =)Z b adxx = lnblna, pour0< ab,

61 RAPPELS EN DIMENSION 1etc... Voir cours S1.

Les corollaires suivants du théorème fondamental 1.4 sont très importants car ils sont à

la base des principales méthodes de calcul des intégrales : revoir le cours du S1 et le début

de la feuille 1 de TD pour quelques applications.Corollaires 1.5.1.Intégrale d"une dérivée.Sifest de classeC1sur[a;b], alors

Z b a f0(x)dx=f(b)f(a);

2.Intégration par parties.Pourfetgde classeC1sur[a;b]

Z b a f(x)g0(x)dx=Z b a f0(x)g(x)dx+f(b)g(b)f(a)g(a);

3.Changement de variables.Si': [a;b]!Rest de classeC1etfest continue sur

l"intervalle'([a;b])alors on a : Z b a f('(x))'0(x)dx=Z '(b) '(a)f(y)dy : Autrement dit, siy='(x)est la nouvelle variable, alors "dy='0(x)dx». Démonstration.1.fest une primitive def0et le théorème 1.4 s"applique.

2.(fg)0=f0g+fg0par Leibniz. Alors par 1,

Z b a (fg)0(x)dx=f(b)g(b)f(a)g(a) =Z b a (f(x)g0(x) +f0(x)g(x))dx: 3.

On considère la fonction :x2[a;b]7!Z

'(x) '(a)f(y)dy. On a (x) = (F')(x)(F')(a) avecF(x) =Z x a f(t)dt: D"où, 0(x) ='0(x)F0('(x)) ='0(x)f('(x)), et en intégrant Z b a

0(x)dx= (b) (a) =Z

'(b) '(a)f(y)dy=Z b a '0(x)f('(x))dx: 7

2 Fonctions de plusieurs variables et domaines réguliers

On rentre maintenant dans le vif du sujet. On voudrait d"abord décrire et apprendre à représenter les domaines du planR2et de l"espaceR3sur lesquels on va intégrer des fonctions de 2 (resp. 3) variables. Ce problème de domaine ne se posait pas vraiment en dimension 1 : on y intègre les fonctions définies sur des intervalles. Par contre, les domaines deR2etR3peuvent être beaucoup plus compliqués en général!

Quelques dessins.

2.1 Domaines réguliers

On va travailler avec des parties (ou domaines)Dqui sont définies par un nombre fini de conditions. Ils se présentent sous la forme : D=f(x;y)2R2tels quef1(x;y)0etf2(x;y)0 etfn(x;y)0gdansR2; D=f(x;y;z)2R2tels quef1(x;y;z)0 etf2(x;y;z)0 etfn(x;y;z)0gdansR3:

Les signes des inégalités, ni les constantes, n"ont pas vraiment d"importance (quitte à rem-

placer lesfipargi=cfi, on afic,gi0).

Voici quelques exemples dans le plan :

D

1=f(x;y)2R2; x+y1g;

D

2=f(x;y)2R2;0y ;0x3; x+ 22yg;

D

3=f(x;y)2R2; x2+ 2xyx+ 2g;

D

4=f(x;y)2R2;1x2+y24; x+y0g:

On constate que ces domaines sont délimités par une collection finie des courbes du type y=f(x)oux=f(y)qui correspondent aux cas d"égalité dans les inégalités.

82 FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES ET DOMAINES RÉGULIERSEn pratique,pour dessiner un domaine

D=f(x;y)2R2; f1(x;y)0; f2(x;y)0;; fn(x;y)0g;

on procède de la façon suivante. 1. P ourc haqueide1àn, on trace la courbefi(x;y) = 0. Elle délimite 2 parties du planfi(x;y)0etfi(x;y)0. 2. On rep èrela partie fi(x;y)0, par exemple en testant si un point donné y est ou non. On la hachure (par exemple).quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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