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JANVIER 2017

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JANVIER 2017

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La CONABEX de la République de Madagascar sous tutelle du MESupReS



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27 oct. 2017 Pour 2017 la branche BTP pourrait ne pas atteindre l'objectif de 15



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19 déc. 2017 Pour 2017 la branche BTP pourrait ne pas atteindre l'objectif de 15



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27 oct. 2017 financières de l'Etat en faveur d'Air Madagascar pour 2017 permettent d'escompter de meilleures perspectives pour la compagnie nationale.



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Antananarivo le 13 JUN 2017 ZARA EFédéric. CC: CONABEX ... République de Madagascar et

REPOBLIKAN'IMADAGASIKARA

FitiavanaͲTanindrazanaͲFandrosoana

TOME 1

DOCUMENT DE

PERFORMANCE

ANNEXE A LA LOI N°2017-024

DU 19 DECEMBRE 2017

PORTANT LOI DE FINANCES POUR 2018

ANNEXES

TOME 1 Annexe 1 : Rapport définissant les condition s générales de la Situation Économique et Fin ancière 201 - 20 Annex e 2 :Document de Performance

Annexe 1

Rapport définissant les

conditions générales de la

Situation Economique et

Financière 2018 ... 2020

- 1 -

Rapport définissant les conditions

générales de la Situation

Economique et Financière

ANNEXE DE LA LOI DE FINANCES 2018

PERSPECTIVES 2018 - 2020

- 2 -

PREFACE

Mesdames et Messieurs,

La politique économique pour 2018 tend au renforcement de la stabilité macroéconomique

pour servir de socle aux secteurs clefs identifiés. Outre la priorisation des secteurs sociaux, un

dynamis branches telle de cette année. Le programme conclu avec le FMI dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) de gestion technique et financière du développement durable. Notamm

étendus à tous les Institutions et les Ministères en 2018, une sélection rigoureuse des projets PIP

sera en effet opérée au niveau de leur budgétisation. Parallèlement, les services publics seront

Le présent rapport est annexé à la Loi de Finances pour 2018 pour permettre aux

les perspectives économiques et financières sur le moyen terme y sont présentées.

Je souhaite que sa public

Le Ministre des Finances et du Budget

Mme ANDRIAMBOLOLONA Vonintsalama Sehenosoa

- 3 -

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Croissance du secteur primai .................................................5

Tableau 2 : ...........................7

Tableau 3 : ...............................8

Tableau 4 : Tableau r .............................13

Tableau 5 : Compte des transactions courantes (millions DTS) ...................................................................14

Tableau 6 : Compte des Opérations en capital et financières (millions DTS) ...............................................15

Tableau 7 : Répartition des recettes ...............................................................................................................17

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphe 1 : Evolutions du PIB réel et du PIB potentiel (output gap) ................................................................4

Graphe 2 : Evolution de la croissance du secteur primaire (Var.%) ................................................................6

Graphe 3 : Evolution de la croissance du secteur secondaire (Var. %) ...........................................................7

Graphe 4 : Evolution de la croissance du secteur tertiaire (Var. %) ................................................................9

Graphe 5 : Structure du PIB par secteur 2016 et 2020 ...................................................................................10

Graphe 6 : Situation de la balance des paiements (millions DTS) .................................................................15

Graphe 7 ...................................................................................................16

Graphe 8 : Dépenses par grandes rubriques ...................................................................................................18

Graphe 9 : Taux de pression fiscale ...............................................................................................................18

Graphe 10 : Part des dépenses dans le PIB ....................................................................................................18

- 4 -

I. SECTEUR REEL

A. Croissance économique globale

En 2016, la croissance réalisée a été de 4,2% contre une prévision initiale de 4,5%. Cela

de 0,9 point de croissance au niveau du secteur agricole, de 0,4au niveau du

secteur tertiaire et 0,2 pour le secteur secondaire. Des branches telles que les industries extractives

ont notamment connu des replis. La croissance globale est ramenée à 4,1% en 2017 si la prévision initiale tablait sur 4,5%.

Cette situation découle de facteurs exogènes qui ont altéré les activités économiques dont

notamment les aléas climatiques. En effet, à partir des dernières évaluations des dégâts dus au

cyclone Enawo, la croissance de la branche agriculture a chuté drastiquement. Les effets du

cyclone, conj , ont contusionné gravement le alimentaire, en

Les deux autres secteurs, secondaire et tertiaire, ont été heureusement moins affectés, grâce

à une demande extérieure solide et à locaux plus optimistes.

Les dispositions sectorielles, budgétaires et monétaires ont également permis de préserver la

stabilité macroéconomique du maintien à un niveau faible de let de la position plus ou moins confortée de Ariary. Parallèlement à ceux-là, irects se reflétera en 2018 par leur croissance en volume de 5,4% . En 2018, la croissance globale de Madagasikara est prévue à 5,1%. Ce taux est élevé par

rapport à la tendance historique nationale et par rapport aux autres pays de la région. Cet objectif

pourrait être atteint grâce aux réformes en cours, dans le domaine juridique, fiscal, budgétaire et

institutionnel. Graphe 1 : Evolutions du PIB réel et du PIB potentiel (output gap)

Source Economie et du Plan et MFB/SG/DGB/DSB/SCME

- 5 -

B. Secteur primaire

Le poids du secteur primaire est évident dans la structure de production à Madagasikara. En effet, les branches Agriculture, Elevage & Pêche et Sylviculture qui le composent emploient

une grande partie de la population. Ce secteur présente toutefois des volatilités liées aux aléas et

perturbations climatiques.

En 2016, le secteur primaire a affiché une performance inférieure à celle prévue. Si la Loi

de Finances Initiale prévoyait 2,5%, la réalisatété que 1,6% à cause de la révision à la

baisse de 1,9 point de pourcentage au niveau de la branche agriculture. Les conditions

pluviométriques ont été favorables pour cette saison agricole mais les impacts des projets en cours

été suffisamment satisfaisant et le pays a dû encore 20 000 tonnes de riz. e passage du cyclone Enawo a occasionné de lourds dégâts

estimés à environ 4,0% du PIB et a laissé des stigmates pour certaines régions. Outre les pertes

humaines et la destruction de nombreuses habitations, plusieurs infrastructures sociales et de

production ont été détruites. En particulier, la branche agriculture a perdu une grande partie de sa

production recule à -5,9% si -0,3% était prévue dans la LFR 2017, et même 3,5%

dans la LFI 2017. Plusieurs activités de redressement, et de reconstruction ont été déjà initiées à

travers le Budget rectificatif 2017. Ces dernières permettent de limiter et de réhabiliter les

séquelles engendrées par le cyclone mais aussi de redynamiser rapidement les secteurs touchés.

Tableau 1 : Croissance du secteur primaire (Var. %)

2015 2016 2016 2016 2017 2017 2017 2018 2019 2020

réal. LFI LFR prov. LFI LFR prov. prév. prév. prév. Secteur Primaire -0,7 2,5 2,2 1,6 2,8 0,8 -1,8 3,2 2,7 2,7 Agriculture -2,4 3,3 2,8 1,4 3,5 -0,3 -5,9 4,9 3,7 3,7 Elevage et pêche 0,8 1,9 1,9 1,9 2,5 2,0 2,1 2,0 2,0 2,0 Sylviculture 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0

Source

Après une chute de la production agricole (-5,9%) due au cyclone en 2017, un rebond de la

branche agriculture est prévu en 2018 avec un essor de 4,9%. Les efforts entrepris par le

perspectives de production. Cette dernière est toutef

de réhabilitation et de reconstruction des infrastructures détruites ainsi que des mesures de relance

contribueront également au redressement du secteur, notamment à travers les projets de

Le secteur primaire croitra de 3,2% pour 2018.

- 6 - Graphe 2 : Evolution de la croissance du secteur primaire (Var.%)

Source

C. Secteur secondaire

Le secteur secondaire

est relativ la volatilité des cours mondiaux de matière première.

2016 a été une bonne période pour les industries locales grâce au climat des

affaires amélioré par rapport aux années précédentes de crise. La stabilité relative du prix de

a également stimulé la croissance de ce secteur qui a alors cru de 5,5%. En outre, la résolution progressive des problècité (délestage) a Madagasikara acteur positif pour des branches comme . Néanmoins, les exportations minières ont été pénalisées par la des industries extractives est alors estimée à -1,6% en 2016. les unités productrices ont été épargnées par les effets du cyclone

Enawo. Une hausse considérable est même attendue au niveau de la branche matériaux de

cette branche passe de 3,5% à 15,6% à partir des dernières informations collectées fin 2017. Les

indus la branche énergie qui devra croitre de

6,5%. La poursuite des subventions accordées en faveur de la JIRAMA a permis de continuer le

redressement de cette société publique, de les réformes en cours. La seule contreperformance notable au niveau du secteur secondaire se

trouve au niveau de la production sucrière (croissance de 1,3% contre 10,5% prévue initialement)

qui a été altérée par les incendies et le privé. - 7 -

Tableau 2 :

2015 2016 2016 2016 2017 2017 2017 2018 2019 2020

réal. LFI LFR prov. LFI LFR prov. prév. prév. prév. Secteur Secondaire 7,3 5,7 4,9 5,5 5,4 5,7 7,7 6,0 7,6 7,3 Second. Hors ZFI 8,0 5,5 4,6 3,8 4,9 4,6 7,0 5,2 6,9 6,6 Agro-indus. -10,1 7,5 6,4 11,2 7,7 10,5 1,3 6,1 4,8 3,7 Indus. Extractives 19,5 7,9 5,0 -1,6 5,0 2,3 9,5 3,5 6,5 6,5 Energie 4,1 5,5 5,5 8,3 6,5 6,5 6,5 8,4 13,5 11,5 Indus. Textile -1,5 3,3 3,3 3,3 3,5 3,5 3,5 4,2 5,5 3,5 Mat.Constr. 1,8 3,4 3,4 4,6 3,5 5,0 15,6 4,9 5,0 4,7 Zone Franche Ind. -0,3 8,0 9,4 24,7 11,2 15,6 13,6 12,5 13,5 12,5

Source

Pour 2018, le secteur secondaire affichera des performances solides avec une croissance de

6,0%. La branche énergie continuera de profiter de la position prioritaire et

prévoit un essor de 6,5%. Des niveaux de subventions encore significatifs seront accordés à la

Jcours. Les dispositions prises

à cet effet sont par exemple

recettes de la société et le recours au fuel lourd pour diminuer le coût de production. Les industries

de boissons présentent également de bonnes perspectives compte tenu de la concurrence active entre les opérateurs et la diversification progressive des produits. Son ainsi à 7,5% Les zones franches industrielles continueront aussi à afficher des croissances qui peut

pénaliser les exportations. Ces prévisions sont conditionnées toutefois par le maintien de leur

Graphe 3 : Evolution de la croissance du secteur secondaire (Var. %)

Source E

- 8 -

D. Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire évolue essentiellement avec le dynamisme des activités de service. Les

BTP, les transports et les branches liées au tourisme ont surtout affiché les croissances les plus

fortes dans ce secteur pendant ces dernières années.

16 a été marquée par la tenue des sommets de grande envergure de la

Francophonie et du COMESA, qui se sont répercutés positivement le secteur des services. Afin de

nombre de constructions. Cette orientation a bénéficié à la branche BTP qui a alors effectué une

forte croissance de 18,6%. Les difficultés rencontrées par la compagnie Air Madagascar ont

cependant neutralisé les effets sur la croissance du secteur. En effet, une chute de -10,2% a été

observée au niveau des transports de marchandises. Quant aux autres branches, leurs performances de la normalisation du contexte politique. Pour 2017, la branche BTP pourrait ne pas atteindre Aux

son essor est en effet estimé à 10,5%. Les prévisions initiales dans les autres branches de services

sont maintenues sauf changements majeurs. Grâce toutefois à la hausse de la croissance des

transports initiée, entre autres, par le tourisme qui passe de 5,8% à 8,3%, le secteur tertiaire

gardera une évolution de5,9%. La saison touristique est effectivement plus prometteuse car la destination Madagasikara demeure attractive, nécessitant toutefois épidémie de peste et le renforcement de tional en charge du tourisme promeuvent le tourisme de luxe à travers entre autres et des bateaux de croisière ainsi que marché asiatique. Par ailleurs, les opérations car perspectives pour la compagnie nationale. de plus initié diverses démarches afin de finaliser des accords de collaboration prestataires de services, et ainsi de densifier les connexions a

Tableau 3 :

2015 2016 2016 2016 2017 2017 2017 2018 2019 2020

réal. LFI LFR prov. LFI LFR prov. prév. prév. prév. Secteur Tertiaire 3,5 5,2 4,8 4,8 5,2 5,7 5,9 5,9 7,1 6,3 B.T.P 9,4 9,9 10,0 18,6 12,8 15,3 10,5 11,5 17,0 13,0 Trsp.marchandises 3,6 5,6 4,1 3,5 5,0 4,0 5,4 5,5 7,5 7,5 Trsp. voyageurs -10,3 3,1 3,1 -10,2 3,5 -6,6 14,5 3,5 4,6 7,5 Auxi. transport 9,9 10,1 10,1 7,9 6,2 23,0 13,9 16,7 16,0 10,0 Telecom. 4,6 3,8 3,8 4,2 3,9 4,5 4,5 5,0 5,0 5,0 Banque 5,3 5,3 5,3 5,3 6,5 6,5 6,5 7,3 7,7 5,3

Source

Pour 2018, le secteur tertiaire progressera de 5,9%. toujours le renforcement des infrastructures. Cela impactera directement sur la branche des BTP qui croitra de 11,5 en 2018. En outre, un des projets de grande envergure sera la continuation de - 9 - en coopération avec le Gouvernement Japonais. Plusieurs

activités de réhabilitation et de reconstruction non achevées en 2017 devraient aussi se poursuivre.

Au niveau des Tde

pénétrer le marché asiatique résultera sur une croissance moyenne de 6,9%. Graphe 4 : Evolution de la croissance du secteur tertiaire (Var. %)

Source t MFB/SG/DGB/DSB/SCME

E. Perspectives à moyen terme

qui tirera la croissance pendant ces trois années reste le secteur secondaire avec un essor annuel moyen de

6,9%. Sur le moyen terme, les efforts doivent se multiplier et les actions publiques devront se

voire de réformer le Plan National de Développement. Le cadre du Plan National de Développement prenant officiellement fin en 2019, le

La croissance prévisionnelle en

2019 est en effet prévue à 5,9%, et est en deçà du scenario initial du PND. Cependant, la

dynamique de croissance cadre bien avec la trajectoire ascendante prévue. Aux termes de la mise par rapport à 2015 (partant de 3,1% en 2015 à 5,9% en 2019). La cause de ce décalage entre les objectifs et les

réalisations résultent essentiellement des gaps de financements avec des décaissements extérieurs

réalisés à un rythme plus modéré.

Sur le moyen terme, des perspectives

investissements directs étrangers à condition que le climat des affaires au niveau interne soit

préservé. En tous cas, plusieurs démarches prospectives pour des partenariats extérieurs ont été

initiées par le Gouvernement depuis quelques années et devraient aboutir incessamment à des - 10 -

cadres juridiques pour plus de sécurité des investissements et pour lutter contre la concurrence

déloyale. Les activités formelles profiteront de cet effort notamment en ce qui concerne la lutte

contre le secteur informel. La structure du PIB tendra alors à diminuer la part du secteur primaire

au profit des secteurs des services et des industries. Graphe 5 : Structure du PIB par secteur 2016 et 2020

Source : MFB/SG/DGB/DSB/SCME

le respect des grands équilibres macroéconomiques et de la stabilité financière. Outre le PND,

de Facilité Elargie de Crédit (FEC) qui a commencé en 2016 et est pour un montant total de 304,7 millions de dollars sera échu en 2019. Suivant les revues à mi- s comme la Facilité de Crédit de Confirmation (FCC). - 11 - II. INFLATION, SITUATION MONETAIRE ET TAUX DE CHANGE

A. Réalisation 2016 et estimation 2017

En 2016, la politique monétaire est restée prudente. Les autorités monétaires avaient

et à reconstituer les réserves de changes.

le facteur déterminant de cette baisse, et qui a aussi influé sur la stabilité des prix à la pompe. En

effet, les perturbations climatiques ont eu des effets moins significatifs, les récoltes rizicoles ont

augmenté tout en étant précoces, et la production avait enregistré de meilleurs résultats, écourtant

insi été maîtrisée et réduite de -0,6 point de pourcentage.

Cependant, cette baisse a été limitée par la réduction du taux directeur de la Banque

Centrale vers le mois de mai 2016, passant de 8,7% à 8,3%, augmentant conséquemment le prix à

la consommation. Une augmentation qui a été tout de même contre carrée par la faiblesse du

du premier semestre 2016 suite aux fluctuations des cours de change et à la hausse des prix de quelques

produits au niveau du marché mondial. Le prix du riz local quant à lui avait suivi une tendance

veau acceptable et réduit.

2016. Elles couvraient 3,9 mois des importations courantes contre 2,9 mois à fin 2015. En raison

la vanille, des petits producteurs non bancarisés ont perçu des paiements au comptant importants, entrainant une expansion de la monnaie en circulation. secte

substantiels de devises, augmentant la liquidité bancaire et satisfait la demande de monnaie locale.

Après une relative stabilité monétaire en 2016, Madagasikara a entamé son premier

semestre 2017 dans un contexte économique plus défavorable. t des

également répercutés par la hausse des coûts de transport (+10,9% en glissement annuel à fin

juin). De plus, la population, anticipant une pénurie de riz et des produits de première nécessité, a

fortement augmenté sa demande pour réaliser des stocks, face à une offre qui est restée stable.

Ainsi, le prix du riz et des PPN ont progressé respectivement de +9,0% et +7,3% en glissement

annuel à fin mars. La surliquidité du marché monétaire a également été un facteur important de la

inflationnistes. La BFM et le Gouvernement ont souhaité mener une politique de prudence afin de contenir

accordées aux transporteurs, un relèvement du taux directeur de 8,3% à 9,0% au mois de mai ainsi

- 12 - de 97 164 milliers de tonnes au premier ralentie au mois de juin, avec notamment la stabilisation des coûts de transport (+0,08%) et la baisse du prix du riz de -0,47%. Hormis le riz, les PPN et le transport, la variation en glissement annuel des IPC de

certaines catégories de produits et/ou services a été bien supérieure à la moyenne, dont la " santé »

(+14,9%), les " hôtels, cafés, restaurants » (+14,0%) et les " autres biens et servies » (+12,6%).

dans la LFR 2017. En fin de période, ce taux baisserait légèrement de -0,1% mais restera tout de

même supérieur au +7,7% prévu dans la LFR 2017.

monétaire M3 à un niveau approprié. Cependant, alors que les perspectives pour 2017 dans la LFR

prévoyaient une hausse de +15,0% de la masse monétaire M3, une augmentation prévisionnelle de

+18,1% de celle-ci est attendue, compte-tenu des perturbations évoquées précédemment. Cet écart

sera compensé principalement par une croissance des avoirs extérieurs nets (+7,0%) et des

commerciales. Notons néanmoins que, les perspectives pour 2017 de la M3 sont en baisse par rapport à 2016 qui avait enregistré une variation de +20,1%.

4 562,0 Ariary le DTS dans le LFR 2017 passe à 4 301,0 Ariary en moyenne période 2017. Par

iary gagne 2,6%. Cette remontée de la monnaie nationale est stimulée par une

meilleure disponibilité des DTS affichant un excédent de +153 millions de DTS entre les

elatifs à

la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et des bonnes perspectives au niveau des prix de la vanille, les

B. Perspectives pour 2018 et à moyen terme

Concernant les prévisions po-

0,3) point de pourcentage par rapport à celle de 2017. Les hypothèses reposent sur une relative

stabilité des cours mondiaux de pétrole qui bénéficiera aux pays en développement, sur une

résorption des chocs sur les prix des produits alimentaires, ainsi que sur la maîtrise du risque

masse monétaire se limitera à12,5%, soit en baisse de -5,6 point de pourcentage par rapport à

2017. Les avoirs extérieurs nets (AEN) et intérieurs nets (AIN) atteindraient respectivement

4

l'économie afin de soutenir le dynamisme économique. La parité DTS/Ariary est escomptée à

4 525,0 Ariary par DTS, dépréciant la monnaie nationale de 5,2% en raison du creusement continu

du déficit de la balance commerciale. Néanmoins, cette dépréciation sera limitée par la poursuite

des décaissements

A moyen terme, la coordination entre la politique budgétaire et la gestion monétaire

éco

- 13 - x environs de 6,0% à mesure que les chocs liés à la vanille et aux catastrophes naturelles se résorberont et que la politique monétaire limitera la croissance monétaire.

13,3 % pour les AEN et 32,5% pour les AIN dont

Les autorités monétaires conformément à leurs missions maintiendront les efforts pour maîtriser la

entrée en vigueu recapitalisation à bref délai en cas de pertes. En matière de change, la dépréciation rapport au DTS se poursuivra.

des capitaux dormants via un meilleur suivi des liquidités bancaires. Néanmoins, les risques de

pressions inflationnistes ou de tensions sur les taux de change pourraient être plus élevés que

prévu et appellent un suivi attentif. Les autorités monétaires devront réagir aux premiers signes de

surchauffe. Tableau 4 : Tableau rflation, taux de change, et Agrégats monétaires

Rubriques 2016 LFR

2017

Est. FMI

2017

Prév.

2018

Prév.

2019

Prév.

2020

Indice des prix à la consommation

(moyenne période en %) 6,7 7,7 8,0 7,9 6,4 5,1

Taux de change 4 415,3 4 608,2 4 301,0 4 525,0 5 146,0 5 375,8 1 DTS/Ariary (moyenne période)

Variation de la Masse Monétaire M3 (en %) 20,1 15,0 18,1 12,5 12,3 14,2 Avoirs Extérieurs nets (en milliards Ariary) 3 587,0 3 718,0 3 978,0 4 491,0 4 286,0 5 083,0 Avoirs Intérieurs nets (en milliards Ariary) 5 423,0 6 621,0 6 664,0 7 479,0 8 535,0 9 810,0

Source: BFM et INSTAT

- 14 -

III. SECTEUR EXTERIEUR

Les échanges de Madagasikara avec le reste du monde affichent des excédents tant au

niveau de la réalisation 2016 que sur la prévision à moyen terme. Sa position extérieure se

détériorera en 2018 malgré un solde excédentaire de 56,1 millions DTS. Ce surplus résulte

généralement de la performance des opérations en capital et financières, ce qui contribue à couvrir

le déficit du compte des transactions courantes.

A. Transactions courantes

-131,6 millions DTS à +41,0 millions DTS. Cet excédent est fortement expliqué par la progres % est causée par le rebondissement enregistré au niveau des exportations de la vanille, girofle, cobalt et ZFI. Tableau 5 : Compte des transactions courantes (millions DTS)

RUBRIQUES 2016

Réal.

2017

Rév.

2018

Prév.

2019

Prév.

2020

Prév.

1 - TRANSACTIONS COURANTES 41 ,0 -284,9 -363,1 -442,4 -399,4

1.1 BIENS ET SERVICES -162,8 -595,7 -629,3 -672,4 -606

BALANCE COMMERCIALE -190,0 -584,1 -588,1 -643,2 -598

SERVICES NETS 27,2 -11,6 -41,2 -29,2 -8

1.2 REVENUS DES INVESTISSEMENTS -293,1 -273,1 -313,9 -349,4 -367,5

1.3 TRANSFERTS COURANTS 496,9 583,9 580,1 579,4 574,1

Dont ADMINISTRATION PUBLIQUE 100,3 137,0 148,6 104,5 64,8

Source : BFM et FMI

Quant à la prévision 2018, le déficit du compte courant atteindra 363,1 millions de DTS

contre 284,9 millions de DTS en 2017 en raison de la détérioration de la balance commerciale et

du compte de revenu des investissements. Les importations seront plus élevées que les exportations notamment à cause du besoin important en bie ction exportés par de 9,1% des aides budgétaires escomptées en 2018.

à la

croissance économique. Le déficit de la balance des biens et services devra se contracter de 7,6% à

6,4 -échange dont surtout

tion sera notamment expliquée

par la tendance à la hausse escomptée au niveau des exportations de girofles (+10,9%) et de ZFI

(27,6%). - 15 -

B. Opérations en capital et financières

Le compte des opérations en capital et financières restera excédentaire (cf. tableau 6). Cette

situation découle de la bonne tenue de ce compte Pour 2016, ce compte a enregistré un solde de 169,8 millions de DTS contre 202,9 millions de DTS en 2015. Cette baisse découle de la diminution des tirages des emprunts extérieurs en Administration publique. Malgré cela, des bons résultats au niveau des opérations en

capital sont enregistrés grâce aux dons projets destinés au secteur public, passant de 93,1 millions

de DTS à 199,8 millions de DTS. Tableau 6 : Compte des Opérations en capital et financières (millions DTS)

RUBRIQUES 2016

Réal.

2017

Rév.

2018

Prév.

2019

Prév.

2020

Prév.

2 - OPERATIONS EN CAPITAL ET FINANCIERES 169,8 352,9 419,1 464,9 486,1

2.1 OPERATIONS EN CAPITAL 199,8 193,3 187,1 250,4 218,3

Dont ADMINISTRATION PUBLIQUE 199,8 193,3 187,1 250,4 218,3

2.2 OPERATIONS FINANCIERES -3,7 159,6 232,0 214,6 267,8

INVESTISSEMENTS DIRECTS (NET) 324,2 301,6 302,3 389,8 455,4 AUTRES INVESTISSEMENTS -327,9 -142,0 -70,3 -175,2 -187,6 Dont ADMINISTRATION PUBLIQUE 48,7 189,3 275,5 368,2 277,0

Source : BFM et FMI

Conditionnées par le succès des programmes négociés avec les PTFs, les opérations en

capital et financières devront être à la fois en surcroît et excédentaires de 2017 à 2020. Le compte

en capital 2018 enregistrera 187,1 millions DTS de dons projets en faveur du secteur public.

E, et qui impactera sur les

opérations financières à moyen terme (+15,3%).

C. Balance globale

La balance globale a réalisé un excédent de 210,8 millions de DTS en 2016 grâce à la u déficit de la

millions de DTS et également pour 2018 à 2020 avec des taux respectifs, équivalents à 0,6% et

0,9% du PIB.

Graphe 6 : Situation de la balance des paiements (millions DTS)

Source : BFM, DGB

- 16 -

IV. FINANCES PUBLIQUES

A. Recettes publiques

Les recettes en 2016ont enregistré un taux de réalisation de 113,9% par rapport à la

prévision dans la LFR 2016. Ceci correspond à un montant de 3 47 recettes fiscales nettes dont 1 s douanières. Ces réalisations résultent sur un TPF de 11,0%. Pour 2017, le taux de pression fiscale net est estimé à 11,4% du PIB contre 11,0% prévu confortable dans la réalisation de ses missions de développement. ient atteindre 4 081,0 Notons que les efforts restent consacrés à la

susceptibles de promouvoir le développement et la croissance. Les avancées en matière de

transparence budgétaire et de réforme dans la gestion des Finances Publiques ont été également

jectifs du PND

à travers le programme FEC se traduit par une plus grande intégration des parties prenantes dans

la mobilisation des ressources. Le TPF relatif aux recettes fiscales intérieures est ainsi évalué à

5,9% soit un niveau estimatif de 2 115,0 mi

recettes atteindront 19 détiennent la majeure partie avec 76,9% et le reste, soit 23,1%, parles produits pétroliers. De bonnes performances sont alors attendues du côté des recettes lesquelles pourraient dépasser le seuil de 100% en termes de réalisation.

Outre cela, le remboursement de TVA est

Graphe 7 :

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