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LES JEUX OLYMPIQUES ENJEUX DES RELATIONS

La course aux médailles. Les Jeux olympiques ne sont devenus un enjeu des relations internationales qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale.



Les Jeux olympiques un enjeu mondial

Les Jeux olympiques un enjeu mondial (3 à 4h). « Les sujets d'étude visent l'autonomisation des lycéens. Ils constituent un espace significatif.



Léconomie du sport

Tir 18 1398 AP CIO à Paris



HISTOIRE - THEME 3

Géopolitique : enjeux de pouvoir coopération



Les Jeux Olympiques dhiver se sont imposés au cours du siècle

seconde guerre mondiale pour que les Jeux. Olympiques d'hiver prennent réellement leur liberté vis-à-vis des Jeux d'été et deviennent.







Promouvoir lactivité physique et sportive pour tous et tout au long

l'enjeu de la continuité d'une pratique physique et sportive pour les élèves publiée au JO n°0022 du 27/01/2016 qui rend caduque par son article 200 la ...



DURABILITÉ PAR LE SPORT

Tir 10 1390 AP mondial pour examiner comment le monde du sport relève les ... Au cours des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992



Les Jeux Olympiques d"hiver se sont imposés

au cours du siècle comme le rendez-vous majeur des sports de neige et de glace. Sans références historiques, leur contenu, basé à l"origine sur des pratiques sportives issues principalement de l"Europe, a varié au gré des loisirs des classes aisées des pays développés.

Disputés jusqu"en 1992 la même année que

les Jeux d"été, ils ont encore amélioré leur impact médiatique à partir de Lillehammer (1994) en rythmant les olympiades sur une durée bisannuelle. Toutefois, ils ont dû se can- tonner à une représentation partielle du monde : à l"inverse des Jeux d"été où l"athlétisme permet d"assurer une universalité de la participation, les sports d"hiver nécessi- tent des conditions climatiques et/ou des infrastructures coûteuses qui limitent les pos- sibilités de pratique. Un des défis du CIO dans ce siècle qui débute sera sans aucun doute d"ouvrir ces Jeux à d"autres pays. Une naissance difficileLes Jeux Olympiques d"hiver tiennent une place très particulière dans le mouvement olympique. Leur naissance a été beaucoup plus difficile et tardive que celle des Jeux Olympiques d"été. Ces derniers ont bénéficié d"un large consensus autour du rénovateur

Pierre de Coubertin, alors que les Jeux

Olympiques d"hiver, pure création sans

référence historique, ont connu une gestation longue et difficile.

Coubertin et les Scandinaves contre les Jeux

d"hiver Ni désirés, ni préparés, ils ont dû longtemps faire face à deux oppositions de poids. En pre- mier lieu, Coubertin lui-même y était opposé par crainte d"une exploitation trop mercantile de l"or blanc en opposition avec les principes de l"Idéal Olympique. Il écrivait à ce sujet, dans la "Revue Olympique" de mars 1914, quelques lignes très dures à l"encontre des sports d"hiver : "Il n"y a pas de doute que le nom- bre de ceux qui s"adonnent aux sports d"hiver a grandement augmenté (...). Mais il n"y a pas de doute non plus que beaucoup de stations d"hiver où régnait jusqu"ici un esprit nettement sportif ont décliné rapidement à cet égard. La faute n"en est pas aux sportsmen eux-mêmes, du moins directe- ment, mais bien aux hôteliers surenchérisseurs et à la nouvelle clientèle qu"ils ont formée (...). Voilà pourquoi les hôteliers intelligents feraient mieux

d"attirer de véritables sportsmen moins exigeantset plus sûrs, de remplacer les gymkhanas à l"eau de

rose par des concours de différents sports et d"en- gager des professeurs de boxe au lieu de pro- fesseurs de tango La deuxième opposition importante était celle des Scandinaves, en particulier celle du général suédois V.G. Balck. Organisateurs depuis 1901 des Jeux Nordiques, ils étaient très attachés à leur monopole dans les com- pétitions internationales de sports d"hiver. La Semaine internationale des sports d"hiverIl aura fallu toute la persévérance de quelques hommes, en particulier du comte de Clary, du marquis de Polignac et de F. Reichel, pour vaincre les réticences et rallier la majorité des membres du CIO à l"idée de Jeux Olympiques d"hiver. En réalité, cette victoire ne fut que partielle : la première édition, en 1924, eut lieu à Chamonix sous le nom de Semaine internationale des sports d"hiver. Si cette com- pétition, patronnée par le CIO, ne faisait pas partie intégrante des Jeux Olympiques, les organisateurs mirent tout en oeuvre pour que l"événement soit considéré comme les pre- miers Jeux Olympiques d"hiver. Le succès de cette Semaine internationale des sports d"hiver fut à l"origine de sa reconnaissance officielle lors de la 24 e session du CIO à Prague en 1925.

Considérés initialement comme le complé-

ment hivernal des Jeux Olympiques d"été, ils

étaient automatiquement attribués au pays

organisateur de ceux-ci (droit de priorité), à l"exception de Saint-Moritz en 1928, les Pays-

Bas pouvant difficilement organiser une telle

manifestation. Il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que les Jeux

Olympiques d"hiver prennent réellement leur

liberté vis-à-vis des Jeux d"été, et deviennent

l"événement que l"on connaît actuellement. La participation aux Jeux Olympiques d"hiver : une ouverture timide1

La cérémonie d"ouverture des premiers Jeux

Olympiques à Chamonix en 1924

(Crédits photo : CIO, Collections Musée Olympique)

La participation aux Jeux Olympiques

d"hiver de 1924 à 1998 : une conquête lente et inachevée

La participation des CNO aux Jeux Olympiques

d"hiver s"est effectuée de manière très pro- gressive au cours de ce siècle. On observe la même dynamique que pour les Jeux Olympiques d"été avec cependant un décalage dans le temps : une compétition qui se déroule à l"origine dans un club très fermé de nations occidentales puis un processus de mondialisation qui est encore loin d"être achevé aux Jeux d"hiver.

Des Jeux entre "européens" jusqu"à la

seconde guerre mondiale

La participation avant la seconde guerre mon-

diale répond à deux critères : l"ancienneté de l"appartenance au mouvement olympique (fondé en 1894 au Congrès de la Sorbonne) et la présence de pratiques sportives dans le pays.

Lors des premiers Jeux Olympiques d"hiver de

Chamonix en 1924, presque tous les pays par-

ticipants prenaient part au mouvement olympique, comme membres fondateurs. Les pays européens, les Etats-Unis et le Canada étaient présents à l"exception de l"Allemagne mise partiellement à l"écart du concert des nations après sa défaite de 1918. La présence des pays européens, plus parti- culièrement des pays scandinaves et alpins, et dans une moindre mesure de l"Europe de l"est, se justifiait d"autant plus qu"ils accueillaient une pratique des sports d"hiver depuis plusieurs années et pouvaient donc présenter des athlètes compétitifs. Mises à part quelques exceptions (Danemark, Islande, Irlande, Portugal et Albanie), c"est la quasitotalité de l"Europe qui a participé aux Jeux

Olympiques d"hiver avant la seconde guerre

mondiale, y compris les pays Baltes indépen- dants entre 1918 et 1940. Les autres pays présents (Japon, Australie, Argentine,

Mexique et Turquie) étaient relativement bien

intégrés ou proches du monde occidental et présentaient une certaine ancienneté dans le mouvement olympique. Les années 60 : l"arrivée de pays peu prédis- posés à la pratique des sports d"hiver

Après la guerre, la plupart des pays partici-

pants font encore partie du monde développé (Nouvelle-Zélande, Danemark, ...). L"entrée de l"URSS en 1956 apportera une dimension sup- plémentaire à la compétition. Mais, il faut attendre 1968 pour assister à un véritable

élargissement de la participation. La vague

d"adhésion concerne les micro-états européens (Andorre, Monaco, San Marin) d"une part, et d"autre part des pays en voie de développement issus de la décolonisation (Sénégal, Maroc, ...). La localisation de cer- tains d"entre eux en zone intertropicale rend la pratique des sports d"hiver anecdotique. La

Chine apparaît comme un cas particulier, son

arrivée tardive dans le concert olympique d"été et d"hiver (1980) résultant davantage de circonstances politiques. Géopolitique et élargissement de la participa- tion

Les trois derniers Jeux, Albertville en 1992,

Lillehammer en 1994 et Nagano en 1998, sont

marqués par l"éclatement des nations du bloc de l"Est. De nouveaux CNO nés des boule- versements territoriaux en URSS, en

Yougoslavie et en Tchécoslovaquie arrivent sur

la scène olympique (retour des pays Baltes, apparition de la plupart des ex-Républiques La participation aux Jeux Olympiques d"hiver : une ouverture timide 2

Aucune participation

I

O / dpt cno - cerso - 2002

1924
entre 1928 et 1936 entre 1948 et 1964entre 1968 et 1988 entre 1992 et 1998

Date de la première participation des CNO aux

Jeux Olympiques d"hiver

La délégation turque en 1936 à Garmisch-

Partenkirschen

(Crédits photo : CIO, Collections Musée Olympique) soviétiques). Cet éclatement mène quasi mécaniquement à une augmentation de la participation. Inversement, on assiste à la réunification des deux CNO allemands après la chute du mur de Berlin. Enfin, le mouvement de mondialisation se poursuit avec l"arrivée de quelques pays en voie de développement ou micro-états (îles du Pacifique et des Caraïbes).

La mondialisation progressive (de Chamonix à

Nagano, le nombre de délégations est passé de 16 à 72), quoique inachevée, de la partici- pation des CNO aux Jeux a pour effet mécanique d"atténuer le rôle de l"Europe et de l"Amérique du Nord. Toutefois, cette crois- sance n"a pu se faire que par l"intégration d"Etats peu prédisposés pour ces disciplines en raison de leur pauvreté et de leur localisa- tion dans des zones climatiques chaudes.

Néanmoins, leur simple participation

représente déjà beaucoup pour ces pays en recherche de reconnaissance internationale ; mais la production d"athlètes compétitifs sup- pose des infrastructures coûteuses néces- saires à la pratique des sports d"hiver.

L"évolution du programme Olympique

Croissance...

Le nombre d"épreuves n"a cessé d"augmenter

de 1924 à 2002, à l"instar des Jeux d"été. De

16 seulement à Chamonix en 1924, on est

passé à 68 aux Jeux de Nagano en 1998 et à

78 en 2002. Cette progression n"aura été

freinée qu"une seule fois aux Jeux de Saint- Moritz en 1928, où des disciplines telles que le curling, la patrouille militaire ou l"épreuve des

4 distances en patinage de vitesse ont été

abandonnées.

Sur l"ensemble des Jeux, on constate trois

périodes d"augmentation importante du nom- bre d"épreuves. La première s"étend de 1932 à 1948 et voit le nombre d"épreuves passer de

14 à 22 épreuves ; la croissance reste rela-

tivement faible, principalement liée à l"appari- tion des épreuves de ski alpin en 1936.

La seconde période, de 1956 à 1964,

enregistre l"arrivée de quatre épreuves de patinage de vitesse féminin, du biathlon homme, ainsi que de trois épreuves de luge ; on passe de 24 à 34 épreuves.

Enfin, la troisième hausse, entre 1984 et

1998, marque une très forte accélération : de

39 à 68 épreuves. Plusieurs raisons sont à

l"origine de cette évolution : nouvelles

épreuves en ski alpin et nordique (notamment

par équipe), apparition du hockey sur glace et du biathlon pour les femmes, réapparition du curling (féminin et masculin), et introduction de nouveaux sports comme le short track, le surf ou encore le ski artistique. On constate lors des dernières années "une explosion" des Jeux, ce que l"évolution de Nagano à Salt Lake

City confirme : dix nouvelles épreuves sont

inscrites au programme des prochains Jeux

Olympiques d"hiver en 2002 (bobsleigh

féminin, skeleton hommes et femmes, short track 1500 m hommes et femmes, ski de fond sprint hommes et femmes, biathlon poursuite homme et femmes, ainsi qu"une épreuve de sprint en combiné nordique). La course au gigantisme, observée parfois avec anxiété, caractérise les Jeux d"hiver autant que ceux d"été. ... rééquilibrage ...

Il est assez logique que les premiers Jeux

Olympique d"hiver à Chamonix n"aient compté

qu"un nombre limité d"épreuves. Mais, au regard des Jeux d"hiver aujourd"hui, on peut être étonné par la nature des épreuves La participation aux Jeux Olympiques d"hiver : une ouverture timide 3 Un CNO issu de l'éclatement de la Yougoslavie : la Bosnie-Herzégovine (délégation défilant à Nagano) (Crédits photo : Allsport) Les skieurs du Sénégal en 1992 à Albertville au départ de la descente à Val d"Isère (Crédits photo : CIO, Collections Musée Olympique) d"alors. En particulier, le ski alpin n"était pas représenté. Il apparaît pour la première fois aux Jeux de 1936 sous la forme d"un unique combiné, avant de s"étoffer et de se diversi- fier après la seconde guerre mondiale. Enfin, l"apparition récente de disciplines dérivées traduit la réalité des nouvelles pratiques : ski artistique (introduit à Albertville en 1992 pour les bosses et à Lillehammer en 1994 pour le saut) et snowboard (à Nagano en 1998).

Les disciplines nordiques, expression du poids

de la Scandinavie dans l"émergence du ski,sont présentes dès le début des Jeux (4 épreuves dont 2 combinées). Au fil des édi- tions, leur importance ne se dément pas et se renforce sensiblement dans les derniers Jeux (18 épreuves en 2002). Le rôle des militaires dans la pérennité de la pratique du ski est attestée en 1924 par la présence d"une épreuve de "patrouille mili- taire". Elle disparaît dès 1928 mais est recréée en 1960 sous la forme du biathlon, sport d"hiver qui bénéficie d"une fédération interna- tionale propre. Ce jeu d"apparition-disparition- renaissance n"est pas propre à cette discipline puisque le curling (présent en 1924 et de retour en 1998) et le skeleton (apparu en

1928 puis abandonné et réintroduit en 2002)

ont connu les mêmes parcours accidentés.

Enfin, le bobsleigh, seul sport d"engin en

1924, s"est vu renforcé par l"arrivée du skele-

ton et surtout de la luge. La rentabilisation d"un équipement fort coûteux justifie aussi l"entrée de ces sports dans le concert olympique. L"essentiel des Jeux d"hiver à leur création s"exprimait sur la glace d"une patinoire : curling, hockey, patinage artistique et de vitesse. Ces sports représentaient 10 des 16 La participation aux Jeux Olympiques d"hiver : une ouverture timide 4 hockey sur glace et curling short track patinage de vitessequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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