[PDF] Rapport dactivité 2012 - Université de la Polynésie française

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I -PROPOS > ‰OE vš }µuvš OEv }u‰š o[š]À]š o[hv]ÀOE]š o notre contrat quinquennal, signé avec notre ministère de tutelle en juillet,

š}všv}µÀ}vvšOE‰OE]ou]vˆµÀOEoOEvšOE µ]ÀvšX

Simultanément, il nous fallut aussi travailler à la préparation de notre passage aux Responsabilités et Compétences Elargies, devenu effectif le 1er janvier 2013. Autant dire que cette année fut [µv ]u‰}OEšv OEµ]o pour notre université µšvš‰}µOEo[Àv]OE‰OE}Z'µ[‰oµo}vPšOEuX Ce rapport contient de nombreuses informations t avec des données chiffrées précises t permettant de se rendre compte des réalisations de

o[h.P.F. vPOEv}u]v[š]À]š ~(}OEuš]}v]v]š]oš}vš]vµUOEZOEZUOEoš]}v

internationales, etc.).

>[}iššš]všOE}µš]}všuššOEvAEOEPµ'µo'µ‰}]vš]oovše notre activité et

[}OEOE  'µš]}vt notamment le taux de réussite de nos étudiants et leur insertion

professionnelle t sur lesquelles nous avons été souvent interpellés et à propos desquelles quelques

clarifications nous semblent indispensables. Avec ses 96 enseignants et enseignants-chercheurs, ses 80 personnels administratifs et de soutien,

et ses quelque 300 enseignants vacataires et missionnaires, o[h.P.F. est sans conteste la plus

importante šOEµšµOE[v]Pvuvšµ‰ OE]µOEšOEZOEZe de Polynésie française.

>[µvv}u]]}vUš‰µš-être la principale, est de donner à nos étudiants une formation de

qualité, nourrie des connaissances les plus actuelles et adaptée aux besoins de la Polynésie

française de demain. ormation renouvelée et enrichie

>[µv]ÀOE]š o W}oÇv ] (OEv] ‰}µOE À}š]}v [}((OE]OE µAE šµ]vš ‰}oÇv ]v 

formations, de niveau licence et au-delà si possible, couvrant les grandes spécialités " classiques ».

>[ šµ]vš'µ][]vOE]š o[h.P.F. a le choix entre 15 licences (dont 2 licences professionnelles). Il

peut aussi suivre la première année commune des études de santé (PACES). Nous assurons

Pouvšo(}OEuš]}v‰OE}(µOE }oPOEv}šOE }o]všOEvo[/h&Dšla préparation à plusieurs CAPES. Nous proposons également trois Masters dont un nouveau cette

année, en management, depuis longtemps réclamé par les étudiants de sciences-économiques et

de gestion. Un autre Master pour lequel nous sommes habilités en coll}OEš]}vÀo[hv]ÀOE]š

Pierre et Marie CurieU}vOE o[ šµo[vÀ]OE}vvuvš} v]'µUv[}µÀOE]OE'µo[vv II

nous avons signé pour nos étudiants µv }vÀvš]}v [µ]o À o ]š /všOEvš]}vo

Universitaire de Paris.

W}µOEoiµOE]šUv}µÀ}v}OEPv] U‰}µOEo‰OEu]OE(}]ššvv Uo‰OE ‰OEš]}vo[AEuv

mais qui a été profitable puisque sur 4 candidats, 2 ont été reçus, ce qui souligne la qualité des

šµiµOE]]'µo[h.P.F.

Inutile sv}µš‰}µOEµ]ÀOEµv vµu OEš]}v(š]]µU[µšvš'µ[]o(µOE]ši}µšOEošOE

donné plus loin. Nous voulons seulement souligner que notre objectif est de proposer le meilleur

enseignement possible, malgré les difficultés qui seront évoquées plus loin, tout en nous efforçant,

[µOEOE ‰}µOE o u]ooµOE- même peu nombreux - des formations leur assurant un

grande proportion des meilleurs éléments qui, de nos jours, trop souvent la désertent.

Une évolution dans les choix des étudiants

Des tendances lourdes sont perceptibles sur les choix des filièr}‰ OE ‰OEv} šµ]všX[š,

š}µš [}OEU o[µPuvšš]}v }všvš ~= ñì 9 v ]AE v µ v}uOE [ šµiants dans le

département Droit, Economie-Gestion qui regroupe 1250 de nos étudiants. Cet accroissement va de pair avec la diminution progressive des effectifs en Lettres, Langues, Sciences Humaines(tout professionnelle plus grandes en droit ou en économie-gestion 'µ[v>ettres, Langues, Sciences

Humaines. Filières 'µ] v[}vš šOE}‰ }µÀvš v W}oÇv ] ‰}µOE }µZ 'µ o[v]Pvuvš

primaire ou secondaire. Enfin, comme en métropole, les filières scientifiques, qui par le passé ont

connu un dynamisme certain, stagnent. Probablement pour des raisons du même ordre que celles

avancées pour les LLSH, force est de constater que les bacheliers des filières scientifiques

OE o((}OEš‰}µOEu o]}OEOEo}v]š]}v[ šµšÀ] šµ]vš

La qualité de la formation de nos étudiants dépend aussi des moyens que nous mettons à leur

]‰}]š]}vX Yµo'µ AEu‰o ]ooµšOEOE}vš šš ‰OE }µ‰š]}v }všvš 'µ] []vOE]š v o

durée.

La maîtrise du français, du tahitien, ainsi que ovPµ šOEvPOEUšo[µvo [µv

insertion professionnelle réussie. En dotant o[µvv}š]uvš[µvv}µÀµo}OEš}]OE

langues numérique et en équipant 4 nouvelles salles de dispositifs multimédia, nous avons jeté les

bases de ce qui est destiné à devenir la " Maison des Langues et des Cultures » où nous

concentrerons tous ou}ÇvZµu]všuš OE]oš]v (]o]šOEo[‰‰OEvš]PovPµ

dont la maîšOE]š]v]‰vovou}v[µi}µOE[Zµ]Xš]šOEUv}µÀ}v}OEPv]

cette année la certification européenne CLES en anglais et en espagnol en relaš]}vÀo[µv]ÀOE]š

de Strasbourg. III

La formation et la réussite de nos étudiants - comme bien sûr nos activités de recherche -

[‰‰µ]všµ]µOEµvµv}µuvšš]}v'µo]š XE}šOE]o]}šZ'µUo‰oµPOEv

de Polynésie qui, rappelons-oUš}µÀOEšš}µšo‰}‰µoš]}vU[vOE]Z]šv‰OEuvvXhv

effort considérable est fait sur les ressources numériques auxquelles il est à présent possible

[ OE‰µ]o[AEš OE]µOEµu‰µX'OEµ}v}µOEµ‰OE}vvoo]o]}šZ'µUµn

((}OEš ‰OEš]µo]OE š (]š ‰}µOE ]v]š]OE o šµ]vš o[µš]o]š]}v }‰š]uo  OE}µOE

'OEo[OE}]uvšv]oUššvv Uv}‰]š [µx réseaux numériques,

v}µ À}v ‰µ u]µAE µš]o]OE o šZv]'µ o[]v(}OEuš]}vet de la communication pour

o[v]Pvuvš~d/XPar exemple, des visio-conférences ont été organisées avec des étudiants et

des chercheurs de HawaïX D] v o uš]OE v}µ v[v }uu 'µ[µAE oµš]uvš š o

Çšu[]v(}OEušion et des TICE » devraient permettre de nous engager davantage encore dans

cette voie. >[µvv}POEv (]OEUšOEuU‰OEuššOEµAEZ]švš`o[ OE

des enseignements de notre université via internet.

La réussite des études passe aussi par la richesse de la vie culturelle, associative et sportive.

Nous avons apporté notre concours à toutes les initiatives culturelles (conférences " savoirs pour

tous », ch}OEo o[µv]ÀOE]š U šZ šOEU AE‰}]š]}vU šX }vš o ‰oµ‰OEš }OEPv]sées par des

associations. Quant aux associations étudiantes, elles ont connu un regain [š]À]š que nous ne

remise en service v}šOEuµOE[oUoseul existant en Polynésie.

européens et nous en ]}v[µšOEaller passer une partie de leur année dans des universités

américaines, chinoises, canadiennes, etc. Nous souhaitons que ces échanges puissent se généraliser, notamment avec nos voisins de la zone Pacifique.

Durant cette année, une fois de plus, nos taux de réussite médiocres, autant lors du passage entre

semble utile de revenir en détails sur cette question.

Une première remarque liminaire : privilégier la réussite aux examens comme critère déterminant

[ Àoµš]}v[µvµv]ÀOE]š v‰µš'µ[v}µOEPOEµvv]Àoouvš‰OEoo}OE'µo[}iš](

Qui reproche aux Grandes Ecoles leur sélection drastique, qui est une sorte de mise en échec

préventive, et leur élimination des plus faibles durant le cursus ? KOEU o µv]ÀOE]š  v[ švš

autorisées à aucune sélection t ooµOE š~v[]u‰}OEš'µl type) étant le premier diplôme

universitaire t }uuvšoiµPOEµOEoOE µ]š šµ]všš}µv]ÀµAE'µ][Ç]vOE]ÀvšU

IV

[šµ]uššOEo[ šµ]všvo‰}]š]}v[µn consommateur à qui la réussite serait due.

v}µo]vš'µ[µ-o((}OEš'µo[µv]ÀOE]š ‰µš ‰o}ÇOEUoOE µ]šš[}OEo[((]OE

des étudiants : de leurs ‰]š šoµOEu}š]Àš]}vX>šµAE[vš ]u]u‰}OEšvšµOEvšo

cours et aux examens (autour de 50%všOE`vu v]'µuvššµAE[ Z‰OE}‰}OEš]}vvo

face auxquels nous sommes bien désarmés.

E}µ ‰v}v 'µ[µv µv]ÀOE]š une obligation de moyens - en personnels compétents, en

qualité pédagogique, en locaux et matériels mis à disposition, en conditions [ šµšv}µš]v

aux étudiants, etc. t pour créer les conditions de la réussite de ceux des étudiants qui possèdent la

formation initiale et le niveau scolaire, mais aussi le goût pour des études académiques qui

réclament des efforts réguliers et un investissement sur le long terme. De ce point de vue, même si

tout est perfectible t et nous nous y efforçons chaque jour t nous estimons que notre université

remplit bien cette obligation en fonction des ressources mises à sa disposition et nous acceptons

]vÀ}o}vš]OE[!šOEiµP µOEv}šOEµš]o]š]}vo[OEPvš‰µo]µ‰OE}(]š šµ]všX

Quant à la réussite de nos étudiants, qui bien entendu, est le but recherché par tout enseignant et

toute institution académique, elle dépend, en plus de la motivation individuelle, de nombreux

démagogie qui consisterait à une baisse généralisée de nos exigences1, en fonctiov [µv

population donnée, les marges de progression en termes de réussite sont plutôt limitées.

KOEUo[µv o uvšµOEo'µov}µv[À}vµµv‰OE]UšoÀ]À]OE]v]š]oZo]OE

Polynésie française.

>}OE'µo[}v}u‰OEoOE ‰OEš]š]}v par types de baccalauréat entre la métropole (et les DOM) et la

W}oÇv ](OEv]U}vOEv}u‰š[µv]‰OE]š (oPOEvšX

Métropole + DOM 53% 25% 22%

Polynésie 26% 29% 45%

Le premier constat est évident : les baccalauréats généraux, qui ont naturellement vocation à

poursuivre des études supérieures dans les filières académiques, sont deux fois moins nombreux en

W}oÇv ]'µ[vu šOE}‰}oX'µ]OE µ]šoÀ]À]OEvo'µov}šOEµv]ÀOEsité est susceptible de

trouver les étudiants ayant les meilleures chances de réussir.

1 Il faut bien reconnaître que toutes mes mesures préconisées par les ministères successifs nous y obligent depuis des

vv]~}u‰vš]}vU}všOE€o}vš]vµ]vš POEoYµ]Àvšou}o‰‰o]'µ µ}v]OEôì9OE µ]š[µv

V

KOEUvÀ]À]OE iOE µ]šUo[µv]ÀOE]š šš]OEµouvšµv‰µ‰oµðì9 šµ]vš~µ(

en série littéraires où 54,9 % des bacheliers viennent à o[hXWX&X).

Notre offre de formation, certes pluridisciplinaire, demeure réduite - šv}vAEšv]oo[]v(]v]- et

]o š v}OEuo 'µ ÀvšP v}OE 'µ[v u šOE}‰}oU o šµ]vš v À]vvvš ‰

majoritairement à o[hXWX&X

De plus, sur ces titulaires de bacs généraux, force est de constater que les meilleurs ne viennent pas

chez nous. En dehors de la première année des études médicales (PACES) que nous proposons, les

šµ]vš Çvš }švµ o u]ooµOE uvš]}v µ oµOE š []vOE]Àvš v  o

préparatoires et partent le plus souvent en métropole poursuivre leurs études. Cependant, on peut

également constater t et regretter t que certains étudiants aillent vu šOE}‰}o‰}µOE[]vOE]OE

dans les filières que nous proposons.

>[µvo o[u o]}ration de notre réussite sera de parvenir à retenir, au moins les premières

années - OEv}µ}v] OE}v'µ[]oš v (]'µ'µiµv]vš[µšOEAE‰ OE]v- ces

étudiants qui, en raison de la séparation de leur famille, du mode de vie en métropole, en plus du

passage entre secondaire et supérieur, connaissent parfois de vraies difficultés en France. Cela

passe par un renforcement de la qualité des enseignements par des recrutements de haut niveau

š o Ào}‰‰uvš [µv ‰ P}P] v}ÀšOE]Unotamment par le recours au numérique,

o[u o]}OEšion des conditions de travail (qui sont il faut le dire déjà bien supérieures à o[hXWX&X à

celles de bien des universités métropolitaines), o u] v À]v o[}u‰Pvuvš

Des marges de progressions, certes modestes, existent quant à notre attractivité sur les

baccalauréats généraux, par exemple en offrant une sécurisation et une amélioration de notre

préparation aux m š]OEo[v]PvuvšXv((šUv}OE µoššµW^Uµo}v}µOEvš]}vo

auquel sont confrontés nos étudiants, sont dans la moyenne de ceux obtenus par les autres

universités. Si nous pouvions offrir à nos étudiants une préparation encore meilleure au CAPES

dans davantage de spécialités, nous accroîtrions notre attractivité auprès de ceux qui se destinent à

o[v]PvuvšX/ovšu!uvo‰OE ‰OEš]}vµ}v}µOE‰OE}(µOE }oX

‰}µÀ}]OE}((OE]OEv} šµ]vš(}OEuš]}v}vv]Àµš }µZ vo[v]Pvuvš

primaire comme secondaire.

Gagner la confiance de ces élèves et de leurs parents prendra du temps mais nous avons

commencé à nous y investir.

>[utre caractéristique des bacheliers en Polynésie française est la proportion de bacheliers

professionnels qui est deux fois plus élevée 'µ[v u šOE}‰}oXAlors que leurs études ne les

destinent pas à suivre et encore moins à réussir un cursus universitaire, même si au final ce ne sont

que 13 % des 1200 bacheliers professionnels que la Polynésie délivre chaque année qui viennent à

o[µv]ÀOE]š , cela donne quand même une proportion de bacheliers professionnels près de 7 fois

plus importante dans notre université que dans la moyenne des universités métropolitaines. Inutile

de dire que le taux de réussite en 3 ans de ces bacheliers étant chez nous de 0%, ils contribuent à

faire baisser considérablement nos taux de réussitY

En clair, o[hXWX&X est conditionnée dans la composition de ses effectifs, et à vrai dire pénalisée dans

OE µošš}u‰OE µAEu šOE}‰}oU‰OEZ}]AE[}µÀOEšµOE(]o]OEU[}OE]všš]}v

VI

élèves, etc., opérés dans le secondaire, bien v u}vš o[µv]ÀOE]š u] }vš v}µ À}v

accommoderions en relativisant les choses ; mais il y a plus grave : ce sont ces centaines

acquérir une (}OEuš]}vo[µv]ÀOE]š š'µ] perdent le plus souvent plusieurs années sans y obtenir

[š‰}µOEOEépondre à ce problème, dont nous ne sommes pas responsables mais qui pose un cas

avec le CNAM. Nous avons []ooµOE été oµOE š[µv‰‰o[}((OEµD]v]šOEe de la Jeunesse

métropolitain 'µ]v}µ‰OEuš‰OE}o}vPOEš[u‰o](]OEšš]v]š]š]Ào[vv quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40

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