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printemps 2016 - métiers et société au moyen âge

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Lorfèvrerie médiévale

qui sera utilisée pendant tout le Moyen Âge trouve une éclatante illustration dans les d'associations de métiers (les futures corporations)



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Présentation dun nouveau produit

Au Moyen – Age ( 1268):. Le Livre des métiers* atteste de l'existence d'. «écrivaines» «miresses » (médecins)



Les méfiers au Moyen Âge au château de Dourdan

Les métiers au Moyen Âge. La Ghilde des Sangliers du l'ambiance d'une journée au Moyen Âge. Un spectacle permanent qui interpelle à chaque.



Présentation PowerPoint

Il chevauche son cheval qui est aussi recouvert d'une carapace de fer

L'orfèvrerie du premier Moyen Âge

et de l'époque romane (V e -XII e siècles)

Les arts du métal

Les royaumes (mérovingien, wisigothique...) nés des migrations de populations des III e -V e siècles, et successeurs de l'Empire romain, sont traversés par des courants artistiques divers voire antagonistes. L'émergence d'un art chrétien accompagne la christianisation de l'Occident. Il se traduit par la fabrication d'objets de culte comme la passoire liturgique A.Cl. 23248 - vitrine 6) qui sert à filtrer le vin de messe, et par l'affirmation d'une symbolique et d'une iconographie chrétiennes : croix pectorale (

B.Cl. 14964 - vitrine 4)

destinée à être cousue sur le vêtement, châsse (reliquaire) avec la Vierge à l'Enfant, saint Pierre et saint Paul ( C,

Cl. 13968 - vitrine 4

). La continuité avec le monde classique dont témoigne la croix (

B), qui utilise la technique antique

de l'estampage, et l'iconographie figurative de la châsse ( C), contrastent avec l'art ornemental germanique, fait de motifs géométriques et animaliers stylisés, comme la paire de fibules (sortes d'agrafes pour attacher les vêtements) en forme d'aigle D.Cl. 3479-3480 - vitrine 5). Cette mutation esthétique s'accompagne de l'apport de techniques nouvelles. Le goût pour la couleur suscite l'emploi privilégié de pierres (surtout grenats) et verres colorés, mis en oeuvre selon deux procédés de sertissage. L'orfèvrerie cloisonnée consiste à les loger dans un réseau couvrant de cloisons (fibules wisigothiques D). La technique des pierres en bâtes (petits boîtiers individuels), qui sera utilisée pendant tout le Moyen Âge, trouve une éclatante illustration dans les couronnes d'or que les rois wisigoths d'Espagne firent réaliser au VII e siècle et suspendre dans les sanctuaires en signe de piété (

E.Cl. 2879, Cl. 2885,

Cl. 3211 - vitrine 1

). La pratique de l'inhumation habillée, en vigueur jusqu'au VII e siècle, a permis de retrouver dans les tombes un matériel abondant de bijoux, parures, armes et objets du quotidien, notamment ces nombreuses plaque- boucles de ceinture ou cette épée d'apparat franque et son fourreau (

F.Cl. 7957 - vitrine 4).

À l'époque carolingienne, malgré les références à l'art

antique et le souci de représentation de la réalité qui accompagnent la Renovatio Imperii(renaissance impériale),

l'art ornemental de la période précédente reste vivace, illustré ici par un mordant de baudrier (garniture d'épée) en or ( G.Cl. 3410 - vitrine 4) décoré de filigranes (fils de métal lisses ou striés fixés par soudure).

L'orfèvrerie romane

Autour de l'an mil s'épanouit, en orfèvrerie aussi bien qu'en architecture et en sculpture, une esthétique nouvelle : au- delà de son extrême diversité régionale, l'art roman se caractérise par une stylisation qui cherche davantage à évoquer qu'à représenter le réel, comme en témoignent une croix munie d'une inscription (

H.Cl. 13229 - vitrine 8),

la Plaque de reliure des quatre fleuves du paradis(

I.Cl. 1362 -

vitrine 10 ) - toutes deux remarquables par la qualité de leur gravure -, ou encore le Crosseron de Clairvaux

J.Cl. 948 - vitrine 7, ill. au verso).

Jusqu'au XII

e siècle, les commanditaires sont majoritaire- ment les souverains, les églises et les abbayes. Les créateurs des oeuvres sont en général inconnus, à l'exception de quelques noms comme celui de Roger de Helmarshausen (peut-être l'auteur de la croix

H). Les oeuvres ne sont

presque jamais signées, les documents permettant d'identi- fier le commanditaire et le créateur sont très rares. En revanche, les techniques de fabrication sont connues grâce au témoignage fondamental que constitue le Traité sur divers artsrédigé au XII e siècle par le moine Théophile (peut-être Roger de Helmarshausen).

L'orfèvrerie gothique

(milieu du XII e siècle-XV e siècle)

Les grands centres de production

La période gothique, à partir du milieu du XII e siècle, marque un tournant dans le domaine de l'orfèvrerie. Paris s'affirme comme la capitale des arts précieux en Europe, surtout à partir du règne de saint Louis (1226-1270). La Sainte-Chapelle, construite de 1243 à 1248 au coeur du palais royal, est peu à peu dotée d'un important trésor d'orfèvrerie, dont l'une des rares pièces conservées, Au Moyen Âge, le terme "orfèvrerie" désigne le travail des métaux précieux (or et argent) ou considérés comme tels (cuivre doré), des pierres précieuses et des émaux (présentés sur une deuxième fiche). L'orfèvrerie religieuse, plus abondante parce que mieux conservée, comprend les objets du culte rendu au Christ, à la Vierge et aux saints (statuettes, reliquaires), et les objets liturgiques : pyxides et ciboires (pour conserver les hosties), calices et patènes, encensoirs, croix, reliures de livres sacrés... L'orfèvrerie profane, composée de bijoux, éléments de parure, objets pour la table, est moins bien conservée, car souvent fondue pour récupérer le métal ou fabriquer des objets à la mode.

481-482

Avènement de Clovis,

roi des Francs587-589

Conversion du roi wisigoth

Reccared800

Couronnement impérial de

CharlemagneDébut du XII

e siècle

Traité sur divers artsdu

moine Théophile1204

Prise de Constantinople

lors de la 4° croisade1226-1270

Règne de saint Louis

L'orfèvrerie médiévale

Salle 16

Français

B.Cl. 14964 - vitrine 4

C.Cl. 13968 - vitrine 4

D.Cl. 3479-3480 - vitrine 5

E.Cl. 3211 - vitrine 1

G.Cl. 3410 - vitrine 4I.Cl. 1362 - vitrine 1015161718 19202122232438373612325262728293031323334354567891011121314

DG F A E I H G F C B J le Reliquaire des saints Lucien, Maxien et Julien(K.Cl. 10746- vitrine 37 ), évoque l'édifice auquel il était destiné. Le lien de l'orfèvrerie avec les autres arts, notamment l'architecture, la sculpture, et la gravure, se renforce, comme en témoigne le Reliquaire de l'ombilic du Christ(

L.Cl. 3307 -

vitrine 31 ). Cette oeuvre, exceptionnelle par ses qualités plastiques, illustre avec brio le raffinement du milieu parisien vers 1400. D'autres centres artistiques concurrencent Paris dès le XIV e siècle. Avignon, où la papauté s'est installée en

1309, devient, grâce au mécénat des papes et des cardinaux,

un creuset où se rencontrent des artistes venus de tous horizons. La Rose d'or(

M.Cl. 2351 - vitrine 2) fut

commandée par le pape Jean XXII à l'artiste siennois Minucchio, et offerte au comte de Neuchâtel, qui y fit ajouter ses armoiries. Le Fermail-reliquaire à l'aigle( N. Cl. 3292 - vitrine 38) témoigne de l'essor de Prague comme centre artistique sous la dynastie des Luxembourg, rois de Bohême et empereurs du Saint Empire. Peut-être réalisé pour l'empereur Charles IV, cet objet précieux qui combine gravure, émaux et pierreries, est à la fois un fermail, destiné à maintenir les pans d'un lourd manteau, et un reliquaire.

Essor de l'orfèvrerie profane

et évolution de l'orfèvrerie religieuse L'essor de l'orfèvrerie profane est lié à l'importance crois- sante des clientèles laïques. Des productions relativement modestes aux objets fastueux des cours royales et princières, bijoux et pièces de vaisselle sont les marques du statut social de leur possesseur, comme le couteau (

O.Cl. 22193 -

vitrine 28 ) aux armoiries et à la devise de Philippe le Bon ("aultre n'arai"). Le "trésor de Colmar" ( vitrine 36), enfoui lors des persécutions contre les juifs survenues durant la Peste noire, se compose de bijoux et d'éléments de parure en vogue au XIV e siècle : bagues, anneaux, ceintures, fermaux (sortes d'attaches pour les vêtements), boutons et appliques (cousus sur les vêtements) ; le seul objet spécifiquement juif du trésor est la bague de mariage en forme de petit édifce dont le toit porte l'inscriptionMAZEL TOV ("bon augure") (

P.Cl. 20658 - vitrine 36).

L'un des hanaps (coupes) du "trésor de Gaillon", ensemble probablement regroupé par un possesseur normand, présente un médaillon émaillé orné d'un pélican Q.Cl. 1951 - vitrine 28), thème religieux qui n'a cependant rien d'étonnant sur un objet profane. L'orfèvrerie religieuse se diversifie tout en reflétant l'évolution de la piété à la fin du Moyen Âge. Les reliquaires revêtent des formes très variées : exemplaires anatomiques comme le Pied-reliquaire de saint Adalhard(

R.Cl. 1400 -

vitrine 30 ), statues (L,U), médaillons... Les croix-reliquaires de la Vraie Croix (

S.Cl. 3294 - vitrine 37), appelées stauro-

thèques, se multiplient depuis la prise de Constantinople par les croisés en 1204 et l'afflux consécutif en Occident de fragments réputés venir de la croix du Christ. Le besoin accru des fidèles de voir les reliques mais aussi l'hostie conduit à la fabrication de reliquaires-monstrances et d'ostensoirs. L'essor de la dévotion privée s'incarne dans de petits objets ornés d'images qui servent de support à la prière individuelle, comme ce reliquaire en forme de livre T.Cl. 19968 - vitrine 35) dont les faces historiées s'inspirent de gravures contemporaines, illustrant ainsi le lien étroit entre orfèvres et graveurs à la fin du Moyen Âge.

Les commanditaires et les artistes

La fin du Moyen Âge est l'époque d'un développement sans précédent du mécénat royal et princier, parallèlement à l'affirmation des collectionneurs, comme la reine Clémence de Hongrie ou Louis d'Anjou, frère de Charles V. Les commanditaires laïcs, aristocrates mais aussi bourgeois des villes (marchands, banquiers...), sont de plus en plus nombreux. La Statue-reliquaire de sainte Anne Trinitaire U.Cl. 3308 - vitrine 35) fut réalisée en 1472 pour Anna Hofmann, l'épouse du receveur de la ville allemande d'Ingolstadt, comme l'indique l'inscription qui précise aussi le prix de l'objet et le nom de l'artiste, Hans Greiff. La provenance et les auteurs des oeuvres sont mieux connus qu'auparavant. Les documents écrits se multiplient : statuts d'associations de métiers (les futures corporations), dont le Livre des Métiers(vers 1268), contrats, comptabilités, inventaires, documents fiscaux... Le poinçon de ville est imposé par un édit de Philippe le Hardi de 1275, et le poinçon de maître par une ordonnance de Jean le Bon de

1355, mais ils ne sont pas encore généralisés au XV

e siècle. La table d'insculpation des orfèvres de Rouen (

V.Cl. 3451 -

vitrine 28 ), datée de 1408, qui permet d'identifier les poinçons des 145 orfèvres de la ville, gravés sur une plaque de cuivre en face de leurs noms, reste un document exceptionnel. A cette époque, davantage d'oeuvres sont signées, mais elles sont encore minoritaires. Si les sources écrites permettent d'identifier nombre d'orfèvres, la plupart des oeuvres décrites sont perdues ; inversement, les oeuvres qui nous sont parvenues sont rarement documentées.

Christine Descatoire,conservatrice

1243-1248

Construction de la Sainte-

ChapelleVers 1268

Livre des Métiersd'Etienne

Boileau1275

Edit de Philippe Le Hardi sur

le poinçon de ville1309

Installation de la Papauté en

Avignon1347-1352

Peste noire1355

Ordonnance de Jean le Bon

sur le poinçon de maîtreJ.Cl. 948 - vitrine 7

K.Cl. 10746 - vitrine 37

L.Cl. 3307 - vitrine 31

M.Cl. 2351 - vitrine 2 (détail)

N. Cl. 3292 - vitrine 38

P.Cl. 20658 - vitrine 36

Q.Cl. 1951 - vitrine 28

U.Cl. 3308 - vitrine 35

15161718 19202122232438373612325262728293031323334354567891011121314

U TLRP S K N M

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6 place Paul Painlevé, 75005 Paris

Service culturel. Tél. 01 53 73 78 16

www.musee-moyenage.fr Après utilisation, merci de remettre ce document sur son présentoir. Ce texte est disponible sur le site internet du musée ou sur demande à l'accueil. Musée Nationalthermes & hôtel de Clunydu Moyen Agequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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