RAPPORT Le projet de carte nationale dåidentitfl fllectronique
16 juin 2005 a) La carte nationale d'identité électronique permettra utilement de ... évoquent parfois le spectre de Big Brother d'une tracabilité ou ...
RAPPORT Projet de carte nationale didentité électronique
16 juin 2005 Le seul lien serait un hash d'une empreinte biométrique pour éviter les fraudes. La gestion des cartes permettrait de savoir si une carte est ...
LES CAHIERS DE LA SÉCURITÉ Police et identification
passé sur un document tangible la carte d'identité
Mise en place de Systèmes Nationaux dIdentité Digitale (SNID)
Inventeur du concept de « Big Brother » (Grand frère en français)
Annales des épreuves
Document n° 2: « Big Brother menace-t-i1 la Grande-Bretagne ? carte d'identite electronique qui est obligatoire
LA RECETTE ET LES DÉFIS DU BÉNIN DANS LA MISE EN
d'obligation est nécessaire ici (carte d'identité électronique obligatoire pour les adultes recensement biométrique en lui-même n'a pas besoin d'être.
Biométrie et vie privée
5 janv. 2015 La nouvelle carte d'identité biométrique française (votée par 11 ... La banque Accord a ainsi été nominée aux Big Brother Awards 2010 pour.
Au doigt et à lœil quand vidéo-surveillance et biométrie resserrent
"Grenoble n'est pas Big Brother". sans contact (à partir d'octobre 2006) la carte d'identité biométrique (projet INES présenté au printemps.
Biomaitriser les identites ? Etat documentaire et citoyennete au
15 avr. 2022 Dissent on Aadhaar: Big Data Meets Big Brother Hyderabad
LES CAHIERS
DE LA SCURIT
Police et identification
Enjeux, pratiques, techniques
00fauxtitre56 22/04/05 10:40 Page 1&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
Conditions de publication
Les Cahiers de la scurit
publient des articles, des comptes
rendus de colloques ou de sminaires et des notes bibliogra- phiques relatifs aux diffrents aspects nationaux et compars de la scurit et de ses acteurs. Les offres de contribution sont proposer la rdaction pour valuation. Les manuscrits soumis ne sont pas retourns leurs auteurs. Toute correspondance est adresser la rdaction de la revue: INHESLes Bor
r omes3 avenue du Stade de France, 93218 Saint-Denis La Plaine cedex
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ISSN: 1150-1634
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Les articles publis dans Les Cahiers de la scuritne reprsentent pas une opinion de lÕINHES et nÕengagent que la responsabilit de leurs auteurs.00fauxtitre56 22/04/05 10:40 Page 2&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
Police et identifi c a t i o n
Enjeux, pratiques, techniques
Les Cahiers de la scurit, 56, 1
er trimestre 2005, p. 3-4Présentation
nPierre PIAZZA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Big Brotherou Big Benefits?
Identification biométrique et encartement.
nAmita ETZIONI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
La biométrie: une technologie pour gérer les incertitudes de la modernité contemporaine. Applications américaines.nAyse CEYHAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
La frontière est partout: encartement, surveillance et altérité. Réflexions autour du projet anglais de carte d'identité "intelligente».nDavid LYON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91
Le second souffle de la police technique et scientifique. nEntretien avec Richard MARLET ralis par Pierre PIAZZA,AnneWUILLEUMIER . . . . . . . . . . . . . . . . .107Le désordre assisté par ordinateur.
L'informatisation des fichiers de police en France (1968-1988).nric HEILMANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .145
Naissance d'une science policière de l'identification en Italie (1902-1922).nIlsen ABOUT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .167
"Tout en police est affaire d'identification». Techniques et pratiques de police judiciaire par la 11 e brigade mobile (1908-1940).nLaurent LîPEZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201
Classifier, communiquer, confondre. L'histoire du "regard pratique» dans les services de police en Allemagne au XIX e siècle.nPeter BECKER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .225
Alphonse Bertillon face à la dactyloscopie. Nouvelle technologie policière d'identification et trajectoire bureaucratique.nPierre PIAZZA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .251
Inventeurs en uniforme. Gendarmes et policiers face à l'amélioration des f euilles de signalement sous la Restauration.nVincent-Jrme DENIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .271D o s s i e r
01Sommaire 56 22/04/05 10:42 Page 3&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
La culture professionnelle des policiers, une analyse longitudinale. nDominique MONJARDET,CatherineGORGEON . . . . . . . . . . . . . . . . .291LÕimpossible comparaison.
Rformes pnitentiaires en France et aux tats-Unis au XIX e nCatherineDHAUSSY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .305LES FONDAMENTAUX DE LASCURIT
pour lÕhis toire des relations de pouvoir. Contribution une rflexion en Çlongue dureÈ. nun texte de Grard NOIRIELprsent par Pierre PIAZZA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .329
ARRaeTSUR ARCHIVES
LÕaffaire Scheffer: une victoire de la science contre le crime?nJean-Marc BERLIéRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .349
COLLOQUESET RENCONTRES
LÕencar
tement des individus. nAnne WUILLEUMIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .361NOTESBIBLIOGRAPHIQUES
nFrdric OCQUETEAU,Laurent LANIEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .367ABSTRACTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .381
ONT CONTRIBU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .385
SO M M A I R E
Ac t u a l i t s
01Sommaire 56 22/04/05 10:42 Page 4&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
epuis quelques annes, l d e n t i fication des per- sonnes par les serv i c e s de polices u s c i te un e n g o u e m e n tcroissant de la part de chercheurs issus d Õ h o rizons disciplinaires et de pays diffrents. Avec lÕessor des te c i ques dÕidentification bio- mtriques, cet intrt se double de c o n t r ove rses dont les pre m i e rs a rticles de ce dossier re n d e n t compte pour ce qui concerne le monde angl o - s a xon. En 19 9 9 ,Amita Etzioni voyait ainsi dans la
carte dÕidentit et la biomtrie une solution permettant de remdier dÕidentifiant u n i ve rsel aux ta t s -Unis. Solutiondont il soulignait le
b i e n - f ond, considrant que la q uestion des risques de violation de la vie prive ne devait pas tre envisage travers le prisme des arguments anti-tatiques mis en avant par les dfe n s e u rs des l i b e rts individuelles mais au r e ga r d de lÕemp rise quÕont, d e f a c to, les entre p rises commer- ciales sur la gestion des donnes p e rsonnelles. LÕ a rticle de Ays eCeyhan c o n s a c r aux applications
p a s s e set prsentes de la bio- mtrie aux tats-Unis nuance ce point de vue. Elle montre en effetPolice et identification
Enjeux, pratiques, techniques
5 DLes Cahiers de la sécurité, 56, 1
er trimestre 2005, p. 5-7 par Pierre PIAZZA02Presentation56 13/04/05 10:44 Page 5&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
6Prsentation
comment, avec le dploiement de cette technologie rpondant des impratifs de ma"trise de la Çmodernit liquideÈ, se pose dsormais avec acuit le pro- tions publiques de scurit, des fins de surveillance gnralise, dÕinforma- tions issues du sect eur priv consid- res comme peu fiables. Quant David Ly on, sÕintressant spcifiquement au projet britannique de cration dÕune c a r te dÕidentit Çi n te l l i ge n teÈ, il dnonce vigoureusement les dangers inhrents ce type de dispositif high-tech, propice un re n fo rcement significatif des
capacits tatiques de c o n t rle et des modes de gouve rn a n c eto u j o u rs plus i n qu i s i to riaux. Ces dern i e rsaboutissent catgorisation et de discrimination de masse exacerbes dans un env i ro e- ment o s mposent les pro b l m a t i qu e s du ri s que et de la menace.Ces contr
ov erses renseignent autant sur les caractristiques des dispositifs dÕidentification actuellement envisags ou appliqus aux ta t s - Unis et enGrande-Bretagne que sur la teneur des
dbats q uÕils suscitent. Elles mettent dÕinterconnexion des fichiers publics et privs: encadrement lgislatif, rle jou par une autorit administrative ind- pendante charge de la protection de la vie prive et des liberts individuellesCNIL), etc. Ce sont des aspects sur
lesquels reviennent les deux contribu- modernisation des fichiers de police mobiliss des fins dÕidentification enFrance. Chef des sections techniques
de re ch e rche et dÕinve st i gations de lÕIdentit judiciaire la prfecture dePolice de Paris, le commissaire divi-
aspects mconnus de lÕactivitde son service: logiques auxquelles rpondent les fi ch i e rs manuels dÕemp re i n te s digitales, problmatique de la gnrali- sation duFA E D
1 , pro j ets dÕta b l i s s e m e n t de liens entre leFAEDet le F NA E G
2 , et c . LÕ a n a lyse dÕric Heilmannest aussi fort instructive car elle dvoile de faon d taille comment sÕ e st effectu le passage lÕinformatisation des fichiers de police entre 1968 et 1988, les obs tacles auxquels se sont heurts les a c te u rs ch a rgs de conduire cet te r fo rme et les objectifs de ra t i o n a l i s a t i o n q ui lÕont sous-tendue. La qu e stion de la ra t i o n a l i s a t i o n traverse aussi les approches historiques ici prsentes. Les regards rtrospectifs ports sur les projets ou ralisations dÕidentification aident saisir, dans une perspective comparative, lÕimportance du poids du pass sur les actions etDe plus, comme lÕindique Gr
a rd No i riel (c f .la ru b ri que ÇLes fo n d a m e n- taux de la scuri tÈ), ce type dÕappro ch e s interrogeant lÕarticulation entre formes t r aditionnelles de reconnaissance et f o rmes modernes dÕidentification (1) Fichier automatis des empreintes digitales. (2) Fichier national automatis des empreintes gntiques.02Presentation56 13/04/05 10:44 Page 6&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
sÕintresse aux relations de pouvoir. Ë cet gard, Ilsen About montre quel point une tude du d veloppement de lÕactivit dÕidentification de lÕcole de police scientifique de Rome est utile la comprhension du sy s veillance insta u r sous la dicta t u re fasciste et de la conception totalitaire de la nation qui modifie alors en pro- fondeur la nature du lien entre tat et individus. Si, partir du dernier tiers du XIX e e conna"t une transformation qui sÕac- compagne dÕune monte en puissance des technologies dÕidentification dis- tance, plusieurs aute u rs discute n t cependant lÕide dÕune rupture affec- tant les pratiques des forces de lÕordre.Laurent Lpez insiste sur la prgnance
du recours des modalits anciennes dÕidentification que met en vidence son examen minutieux du trava i l quotidien des fonctionnaires de la 11 e brigade mobile entre 1908 et 1940. De mme, voquant les espoirs quÕa pu dÕun assassin partir de ses empreintes d i g i t ales, ralise par Alphonse Bert i l l o n pointe pas moins les limites de la preuve indicielle ÇscientifiqueÈ qui ne se substitue aucunement aux procds dÕenqute jusq uÕalors employs (cf.la rubrique ÇArrt sur archivesÈ). Enfin,Peter Becker se penche sur le processus
de formalisation et de standardisationdes fiches signaltiques qui se dessineen Allemagne au cours du
XIX e et apprcie certains apports de la d d e n t i f ication lÕaune de leur v ri ta b l e i m pact sur le re ga rd pra t i que des agents de police.Bien que relativise par les tro i s
contributions prcdemment voques, la por te de lÕinflexion des conceptions de lÕidentit individuelle et des modali- ts techniques servant la capter nÕest
p o u rtant nullement ngl i ge. CÕest p rcisment sur cet te qu e stion qu e
reviennent les deux derniers articles de ce dossier. Leurs auteurs examinent des moments dcisifs de cette inflexion au travers dÕune analyse du rle-cl jou par certains acteurs. Pierre Piazza ue la post u re adopte parB e rtillon face lÕmergence de la
dactyloscopie et en spcifie les cons- quences. Vincent Denis scru te le contenu de mmoires dÕin venteurs qui, d e stins parfa i re les feuilles de signalement sous la Restauration, sont symptomatiques dÕune remise en cause des formes dÕidentification alors en u s a g e, juges insatisfa i s a n tes. Ces m m o i r es pr fi g u rent les inve n t i o n s a p p l i q ues, qu e l ques dcennies plus tard, par Bertillon lui-mme en tant que directeur de lÕIdentit judiciaire de la prfecture de Police de Paris. P olice et identification. Enjeux, pratiques, techniques 7Pierre PIAZZA
Char g de recherche lÕINHES
02Presentation56 13/04/05 10:44 Page 7&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6-
a Çcarte dÕidentitÈ est un document comparable au passeport que les citoyens de nombreux pays, y compris dmocratiques, sont lgalement tenus de porter sur eux en permanence. Il peut sÕagir de cartes ou dÕautres titres qui contiennent des donnes permettant lÕidentification du porteur: tement comme un des principaux inst ruments dÕo p p re s s i o n que sa discussion nÕ e st mme pas env i s a geable. En pri n c i p e ,le sujet ne sera pas tudi dans le cadre des Çthink tanksÈ; quant le voir sÕinviter dans le dbat politique, inutile dÕy penser. Les quelques dfenseurs de la carte dÕidentit ont d affronter des critiques si virulentes quÕils ont purement et s i mplement cess de va n ter ses mri tes, oralement ou par crit 2Big Br
other ou Big Benefits?Identification biomtrique
et encartement 1 9 LLes Cahiers de la sécurité, 56, 1
er trimestre 2005, p. 9-59 par Amitaï ETZIONI Cet article stigmatise les coûts qu'engendre l'absence de carte d'identité fédérale aux États-Unis et se prononce en faveur de l'institution et du port obligatoire d'un tel document dans ce pa ys. Réfutant les objections des libertariens qui dénoncent les dangers de ce type d'instrument d'identification et rendent impossible tout débat public national dépassionné en la matière, il souligne surtout l'absolue nécessité de mettre en place un rigoureux dispositif destiné à protéger et rendre plus f iables les données personnelles gérées par le secteur privé. (1) Cet article est la traduction du chapitreIVde lÕouvrage dÕAmita ETZIONI, 1999, The Limits of Privacy, New York, Basic books. Ce texte a t traduit par Franois-Xavier Priour.
(2) En particulier Joseph W. Eaton, professeur mrite lÕuniversit de Pittsburgh. Etzioni.qxd 13/04/05 10:45 Page 9&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6- v oire parcellaire Ð dans les dbats portant sur la lutte contre la fraude lÕaide sociale, la triche aux examens dÕentre lÕuniversit (SAT), ou la falsification des cartes
vertes. LÕincapacit de la socit amricaine identifier des centaines de milliers de criminels violents, de cols blancs indlicats, de fraudeurs lÕaide sociale ou la carte de crdit, de mauvais payeurs de pension alimentaire ou dÕimmigrs clandestins lui impose des cots levs, quÕils soient conomiques, sociaux ou autres. La possibilit dÕidentifier correctement les individus permettrait, non publique, mais encore la rduction de ces cots cono- miques et sociaux. Pour ce faire, de nombreux pays se sont appuys par le pass sur un document tangible, la carte dÕidentit, mais nous disposons aujourdÕhui de technologies radicalement nouvelles, connues sous le nom gnrique ÇdÕidentifiants biomtriquesÈ, qui facilitent lÕidentification et la rendent nettement plus fiable. La question se pose donc de savoir si les bnfices attendus dans le domaine (entre autres) dÕatteinte la vie prive. Des pans entiers de la socit amricaine, notamment les libertariens 3 e t dfenseurs des droits civiques, ont eu maintes fois lÕoccasion de sÕopposer lÕintroduction de la c a rte dÕidentit ou des identifiants biomtri ques aux dÕune porte ouverte sur un mode de gouvernement laBig Bro
ther. Afin de tenter dÕvaluer les justifications possibles de ces atte i n tes, jÕentends examiner la qu e stion au long de cet ouvrage: ¥ Quelle est lÕtendue des cots supports par la socit e t ses membres en cas dÕabsence de tels identifiants? f icative, sans recours une procdure formelle dÕiden- tification?Amita ETZIONI
1 0 (3) Ce mot a t ici utilis pour tra d u i re le te r m eÇLibertarianÈ. Sur la ralit
laquelle renvoie ce courant ultra-libral, on se permet de renvoyer Vincent Valentin [2002] (NdT). Etzioni.qxd 13/04/05 10:45 Page 10&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6- ¥ Dans le cas dÕune introduction de la carte dÕidentit ou dÕautres outils biomtriques, est-il possible dÕen diminuer le potentiel liberticide? Quelles sont mes rponses aux inquitudes en termes de liberts et dÕatteinte aux droits de la personne? ¥ Enfin, comment parer aux consquences involontaires dÕidentification universel (un pour tous, tout en un), ses ef
fe ts secondaires en somme?Les cots levs
de cet te carte dÕidentit dont nous ne disposons pas Quels sont, sur le plan social, les cots quÕun mode d d e n t i f ication unive rsel et scuris perm et t rait de r u i re?D L I N Q UA N TSE NF U I T E
Chaque anne, au moins un demi-million de dlinquants se retrouvent Çen cavaleÈ, se soustrayant leur jugement, lÕincarcration, ou la pur
g Bien souvent, ils se trouvent en situation de rcidive 4 . En1976, le rapport du Comit consultatif fdral sur la falsifi-
cation dÕidentit (Federal Advisory Committee on False
Identification,
FACFI) rvlait quÕentre 1973 et 1975, en m oyenne, Ç16 0000 avis de re ch e rche [É] ont t enre g i s- t rs par le Centre national dÕinfo rmation sur la cri m i n a l i t ( National Crime Info rmation Cente r, NC I C), sachant qu e tous les avis de re ch e rche de ce type ne sont pas ncessai- rement r p e rto ris par leNC I CÈ [USDepartment of Justice,
1976, p.36]. En dÕautres termes, il est presque certain que
le nombre rel de fugitifs tait en ralit suprieur. EnUSMarshals Service, plus
de 300000 criminels, vads ou suspects, taient en fuite [Gordon, 1988]. En 1995, le29000 entres fdrales dans sa base et, l encore, on
Big Brotherou Big Benefits?Identification biométrique et encartement 1 1 (4) ABC Wo rld NewsTonight,18 dcembre 1995.
Etzioni.qxd 13/04/05 10:45 Page 11&DKLHUVGHODVpFXULWp,1+(6- est certainement en dessous de la vrit car les fugitifs chappant aux autorits judiciaires des tats fdrs ne sont pas com ptabiliss [ GAO 5 , 1995]. Il convient de noter dÕinscurit aux tats-Unis et Çla perte de confiance du public en v ers les forces de police, compte tenu des q ui nÕprouvent aucun mal se dissimulerÈ [ibid.]. MA LT R A I TA NC E E TD L I N Q UA NC ES E X U E L L E Il est impossible de contrler les antcdents du pers o e l primaires, en vue de se prmunir contre les individus ayant commis des actes de maltraitance ou de dlinquance sexuelle 6 . Principale raison: lorsque de tels contrles sont effectus, les repris de justice ont simplement recours une fausse identit, ou un a l i a s. Rien quÕen 1990, six ta t s f rs diff rents ont identifi Çplus de 6200 individusquotesdbs_dbs25.pdfusesText_31[PDF] Biomnis-Lyon-Plan-dacces_Mise en page 1
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