[PDF] 2.1.1 : Lorganisation fonctionnelle des plantes à fleurs





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Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs

des plantes à fleurs. Michel Botineau. Professeur de botanique. Faculté de pharmacie de Limoges. Préface. Jean-Marie Pelt. 11 rue Lavoisier. 75008 Paris 



Lappareil reproducteur des plantes à fleurs (daprès le site http

Les angiospermes regroupent les plantes à fleurs dont le(s) ovules est (sont) enfermé(s) dans un ovaire. Une fleur type d'angiosperme peut être considérée 



Reproduction sexée chez les plantes à fleurs

plantes à fleurs en deux grands groupes : • Les angiospermes : végétaux dont les organes reproducteurs sont condensés en une fleur bien individualisé et 



Fleurs - Réponses

Le pollen est l'équivalent des spermatozoïdes chez les animaux. L'organe femelle de la fleur est le pistil. Le pistil se compose de l'ovaire qui contient les 



Retenir – Chapitre 8 : Lorganisation fonctionnelle des plantes à fleurs

Les plantes à fleurs sont des organismes présentant une vie fixée à l'interface sol/atmosphère. Elles sont constituées de différents organes.



2.1.1 : Lorganisation fonctionnelle des plantes à fleurs

Thème 2 : Enjeux planétaire contemporains ; 2.1 : De la plante sauvage à la plante domestiquée ;. 2.1.1 : L'organisation fonctionnelle des plantes à fleurs.



CYCLE DES PLANTES À FLEURS

À ce stade la plante n'a besoin de rien



Lhistoire de lévolution des plantes en 6 étapes

Lorsque la fleur est fécondée elle produit des fruits qui contiennent les graines ! La reproduction de la plante est ainsi assurée ! Les plantes à fleurs 



TD.4 : Brassages intrachromosomiques chez les fleurs • Croisement

Croisement 2 : Un plante obtenue précédemment est croisée avec une plante à fleur rouge et pétales entiers. Les graines issues de ce deuxième croisement 



Chapitre V Organisation des plantes à fleurs et vie fixée

=> assure l'alimentation en eau et en sels minéraux de la plante. 6. Page 7. 7. Page 8. Conclusion. Du point de vue organisationnel la vie fixée des plantes à 

Thème 2 : Enjeux planétaire contemporains ; 2.1 : De la plante sauvage à la plante domestiquée ;

2.1.1 : L'organisation fonctionnelle des plantes à fleurs (d'après Bordas, Ed.2020, p.202-204)

Sur la terre ferme, la lumière solaire n'est présente qu'au dessus du sol, tandis que l'eau liquide et les

nutriments minéraux sont présents essentiellement dans le sol. L'humidité de l'air ainsi que sa température peuvent subir d'importantes variations.

Des innovations évolutives ont permis aux végétaux terrestres de s'adapter à ces contraintes de la vie fixée

à l'interface du sol et de l'atmosphère.

I/ Les plantes développent de grandes surfaces d'échange : (TP1)

1°) Les racines, des organes adaptés à l'absorption de l'eau et des minéraux du sol :

Chaque plante dispose d'un réseau de racines très longues et très fines et souvent ramifiées. Leur petit

diamètre

maximise leur surface de contact avec l'eau du sol. Près de leurs extrémités, les racines sont parfois

couvertes de très nombreux poils absorbants, très fins et très allongés, démultipliant encore les capacités de la

plante à absorber eau et ions minéraux.

Chez la plupart des espèces, les racines s'associent au mycélium de champignons. Celui-ci peut former

un feutrage en surface ou pénétrer à l'intérieur même de la racine

jusque dans ses cellules. Cette association, appelée mycorhize, est une symbiose : le champignon se

nourrit des matières organiques fabriquées par la plante, et celle-ci bénéficie, grâce aux filaments mycéliens du

champignon, d'un volume d'exploitation de l'eau du sol très supérieur à ce qu'il serait sans mycorhize.

2°) Les feuilles, des organes adaptés à la fonction de photosynthèse :

Plates et fines, le plus souvent très nombreuses, les feuilles offrent une grande surface d'exposition aux

rayons solaires, qui peuvent ainsi atteindre toutes les cellules de leur parenchyme chlorophyllien. Elles sont

limitées extérieurement par deux épidermes recouverts d'une cuticule imperméable aux gaz, ce qui protège la

plante contre la déshydratation.

Cependant, des milliers de petits orifices, les stomates, permettent l'entrée du CO2 dans la feuille. Une fois

l'épiderme franchi, ce gaz peut atteindre toutes les cellules chlorophylliennes grâce aux lacunes qui les séparent.

Inversement, de la vapeur d'eau s'échappe à travers les stomates.

Cette transpiration est nécessaire car elle permet de faire monter la sève depuis les racines jusqu'aux

feuilles. Elle tend à dessécher la feuille, mais l'ouverture des stomates varie selon la quantité d'eau disponible

dans le sol, l'humidité et la température de l'air.

Les plantes terrestres s'adaptent a la vie fixée a |'interface du sol et de |'atmosphère en développant de

grandes surfaces d'échange dans ces deux milieux : Leurs racines absorbent efficacement l'eau et lésions du

sol grâce à Ieurs poils absorbants et aux mycorhizes. Leurs feuilles fines et nombreuses optimisent

l'exposition des cellules chlorophylliennes a la lumière, et les stomates permettent leur approvisionnement

en CO2 tout en limitant les pertes en eau grâce à Ieur ouverture variable. I I/ Les plantes face aux contraintes de l' en v ironnement : (TD1)

Au cours de leur évolution, les plantes terrestres ont développé de multiples adaptations aux conditions

environnementales extrêmes, ainsi qu'aux variations journalières ou saisonnières de ces conditions.

1°) Des adaptations au manque d'eau :

Les espèces végétales adaptées aux milieux de vie très secs possèdent souvent des feuilles réduites, voire

absentes.

Quand elles existent, elles sont recouvertes de poils et/ou d'une cuticule épaisse, leurs stomates sont

protégés au

fond de cryptes. Elles peuvent avoir la capacité de s'enrouler sur elles-mêmes (exemple Oyat), réduisant

encore leur transpiration.

Une sécheresse sévère peut provoquer la chute d'une partie ou de la totalité des feuilles. l'ensemble de ces

caractéristiques et comportements limitent la photosynthèse, mais protègent la plante contre une déshydratation

qui lui serait fatale.

Les systèmes racinaires des plantes de milieu sec sont également adaptés à cette contrainte : ils sont

souvent très étendus et explorent profondément le sol, ce qui optimise l'approvisionnement en eau de la plante.

2°) Des adaptations au froid :

La présence de liquides pouvant geler dans les organes pourrait causer de grands dommages à la plante.

Là où ce risque existe, les végétaux montrent différentes adaptations:

-les plantes annuelles franchissent la mauvaise saison sous forme de graines contenant très peu d'eau,

des réserves de matière organique et un embryon en vie ralentie. - les plantes pérennes entrent aussi en vie ralentie et protègent leurs bourgeons (des organes

indispensables à la reprise de leur développement) par d'épaisses écailles. La plupart des arbres

perdent leurs feuilles. Certaines plantes herbacées ne subsistent durant l'hiver que grâce à des

organes souterrains (bulbes, rhizomes, tubercules).

En milieu très sec, les plantes limitent leurs pertes en eau grâce a des feuilles de taille réduite,

recouvertes d'une épaisse cuticule, de poils et de cryptes protégeant leurs stomates. Leur réseau racinaire

très étendu favorise l'absorption de l'eau du sol.

Leur capacité a entrer en vie ralentie permet aux plantes de survivre durant les périodes froides, soit

sous forme de graines, soit sous forme d'organes de réserves souterrains, ou encore en protégeant leurs

bourgeons par d'épaisses écailles. III/ La circulation de matières au sein de la plante : (TP2)

La spécialisation fonctionnelle des organes (alimentation en eau et en ions, photosynthèse, stockage de

réserves) rend indispensables des échanges de matières entre organes souterrains et aériens. Ils s'effectuent

grâce à un double réseau de vaisseaux conducteurs de sèves.

1°) Le xylème et la circulation de la sève brute :

Le xylème est constitué de files de cellules mortes, allongées, dont ne subsiste que la paroi latérale,

renforcée par des dépôts de lignine. Les vaisseaux du xylème transportent la sève brute (eau et ions minéraux)

provenant des poils absorbants ou des mycorhizes, depuis les extrémités des racines jusqu'aux organes aériens.

Dans les feuilles les vaisseaux du xylème se ramifient abondamment (réseau de nervures). Ils apportent eau et

ions minéraux aux cellules chlorophylliennes.

2°) Le phloème et la circulation de la sève élaborée :

Le phloème est constitué de files de cellules vivantes, allongées, aux parois de cellulose. Les vaisseaux du

phloème, aussi appelés tubes criblés, transportent la sève élaborée (eau, sucres, acides aminés, etc.) depuis les

cellules chlorophylliennes vers tous les organes de la plante, et en particulier vers ceux ne réalisant pas la

photosynthèse (racines, bourgeons, organes de stockage, etc.).

Les vaisseaux du xylème transportent la sève brute (eau et ions minéraux) provenant des racines

jusqu'aux feuilles, ou se déroule la photosynthèse. Les vaisseaux du phloème les produits de la

photosynthèse (sucres, acides aminés) depuis les cellules chlorophylliennes vers tous les organes de la

plante, et en particulier vers les organes de stockage. IV/ Le développement d'une plante : (TP3)

1°) Des zones spécialisées dans la croissance de la plante :

Chaque bourgeon contient une ébauche de tige feuillée à l'extrémité de laquelle se trouve un méristème

caulinaire.

Il s'agit d'un massif de cellules embryonnaires : petites et cubiques, elles sont indifférenciées et capables

de se diviser indéfiniment. La multiplication de ces cellules par mitose, très organisée dans l'espace et dans le

temps, engendre les ébauches de la tige, des feuilles, et des futurs bourgeons. L'apex d'une racine comporte également un méristème, le méristème racinaire.

Les cellules produites par le fonctionnement des méristèmes racinaires et caulinaires, disposées en files

parallèles, peuvent subir une élongation. Cette croissance orientée permet l'allongement des racines et des

segments de tiges, ainsi que l'agrandissement des feuilles.

Des méristèmes existent aussi au sein d'organes déjà développés. C'est le cas du cambium, a l'origine des

vaisseaux du bois, qui provoquent une croissance du diamètre des tiges et des racines.

2°) La mise en place des organes de la plante :

Le développement d'une plante résulte du fonctionnement de ses méristèmes, et conduit à une

organisation à la fois universelle et déclinée de façons diverses selon les espèces.

Les tiges feuillées sont construites et se mettent en place de façon modulaire :chaque module, appelé

phytomère, est constitué d'un segment de tige comprenant un entre-noeud (zone dépourvue de bourgeon et de

feuille) et un noeud (zone comportant une ou plusieurs feuilles et un ou des bourgeons axillaires, situés à

l'aisselle de chaque feuille).

Le développement des ébauches de phytomères contenues dans un bourgeon consiste en une élongation

des entre-noeuds, une augmentation de la taille des feuilles, suivie d'une différenciation des tissus au sein de ces

organes (formation des vaisseaux conducteurs de sèves, des parenchymes chlorophylliens, etc.).

À quelques centimètres au-dessus de l'apex d'une racine, des racines secondaires peuvent se former. Le

massif de cellules méristématiques qui donne naissance à la nouvelle racine provient de la dédifférenciation de

certaines cellules proches des vaisseaux conducteurs de sève. Ces cellules retournent à l'état embryonnaire et se

divisent activement, constituant ainsi le méristème apical de la nouvelle racine. Selon les espèces, on distingue

des systèmes racinaires pivotants (une racine principale peu ramifiée : exemple le pin ) ou fasciculés (pas de

racine principale, mais de nombreuses racines de tailles équivalentes : exemple le chêne).

Le développement d'une plante associe croissance et différenciation d'organes. La croissance en

longueur est assurée par les mitoses se déroulant dans les méristèmes caulinaires et racinaires.

D'autres méristèmes existent et permettent la croissance en épaisseur des organes ou la ramification

des racines.

Le fonctionnement des méristèmes caulinaires produit une organisation modulaire des tiges feuillées.

Chaque module, ou phytomère, est constitué d'un entre-noeud et d'un noeud, ou s'insèrent feuilles et

bourgeons axillaires. V/ Une organogenèse sous influences : (TD2)

1 °) Un développement contrôlé par des hormones :

L'auxine est la première hormone végétale qui a été découverte. Elle est principalement sécrétée par les

bourgeons apicaux et les jeunes feuilles, et migre vers le bas, jusqu'aux racines. Elle provoque une élongation

des cellules et favorise la formation de racines secondaires ; elle inhibe au contraire le développement des

bourgeons axillaires.

Ses effets dépendent de sa concentration, mais aussi de la présence et de l'abondance d'autres hormones:

ainsi, les cytokinines sont des hormones produites par les racines, qui migrent vers les parties aériennes de la

plante. Contrairement à l'auxine, elles stimulent le développement des bourgeons axillaires.

2°) Un développement influencé par les conditions du milieu :

Soumises à un éclairement latéral, les tiges se courbent en direction de la source lumineuse. Ce

phototropisme résulte de la migration latérale de l'auxine vers les cellules les moins éclairées, dont l'élongation

sera de ce fait plus forte.

Bien d'autres facteurs environnementaux interviennent dans le développement de la plante 1 la gravité est

perçue par des organites au sein des cellules végétales ce qui modifie la répartition des hormones et oriente

verticalement la croissance des tiges et des racines (gravitropisme).

Le froid ralentit la croissance des entre-noeuds et nanifie les plantes. Un vent soufflant toujours dans la

même direction modifie la silhouette des arbres et ralentit leur développement.

L'auxine et d'autres hormones végétales contrôlent l'organogenèse de la plante. Leurs concentrations

et leurs interactions déterminent par exemple l'allongement et la ramification des tiges, la formation des

racines secondaires. l'organogenèse peut être influencée par de nombreux facteurs environnementaux, dont

l'intensité et l'hétérogénéité de l'éclairement (phototropisme), la gravité (gravitropisme), la température, le

vent.

L'organisation fonctionnelle

des plantes à fleurs (Bordas,Ed.2020, p.205) (Belin, Ed.2020, p.213)quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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