Biotechnologies et Ressources marines RBE/BRM
Biotechnologies et Ressources Marines RBE/BRM
Les Biotechnologies Marines dans le Grand Ouest
5 avr. 2013 Alain Dufour : Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines UBS
ressources biologiques marines
l'aquaculture animale et végétale ou encore les biotechnologies marines. Les ressources marines animales ou végétales sont diversement exploitées.
Les Biotechnologies Marines dans le Grand Ouest
16 juin 2015 Alain Dufour : Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines UBS
Biotechnologies Marines
PROGRAMME. Exploitation et développement des ressources marines. Management de la qualité en laboratoire et en production. Équipements et techniques liés
Centre Atlantique de lIfremer
ressources vivantes l'environnement littoral et les biotechnologies marines. Biotechnologies et Ressources Marines (BRM).
Les biotechnologies de la mer
Ces ressources marines sont toutefois souvent difficiles à obtenir et à le marché des biotechnologies marines ou biotechnologies bleues croît.
LIFREMER et les bio-ressources marines
Depuis le secteur de la pêche aux activités au développement plus récent comme l'aquaculture l'algoculture
ressources biologiques marines
l'aquaculture animale et végétale ou encore les biotechnologies marines. Les ressources marines animales ou végétales sont diversement exploitées.
Parcours Master Mention Biotechnologies
18 févr. 2022 fortes telles que la valorisation des ressources marines à visées biotechnologiques (ex : agro-alimentaire pharmaceutique ou cosmétologique ...
Section des Unités de recherche
Evaluation de l'AERES sur l'unité :
Biotechnologies et Ressources marines
RBE/BRM
sous tutelle desétablissements et organismes :
Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la MerSeptembre 2012
Section des Unités de recherche Le président de l'AERES "signe [...], les rapports d'évaluation, [...] contresignés pour chaque section par le directeur concerné" (Article 9, alinéa 3, du décret n°2006-1334 du 3 novembre 2006, modifié).
Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 3Notation
À l'issue des visites de la campagne d'évaluation 2012-2013, les présidents des comités d'experts, réunis par
groupes disciplinaires, ont procédé à la notation des unités de recherche relevant de leur groupe (et, le cas échéant,
des équipes internes de ces unités). Cette notation (A+, A, B, C) a porté sur chacun des six critères définis par
l'AERES.NN (non noté) associé à un critère indique que celui-ci est sans objet pour le cas particulier de cette unité ou
de cette équipe. Critère 1 - C1 : Production et qualité scientifiques ; Critère 2 - C2 : Rayonnement et attractivité académique ; Critère 3 - C3 : Interaction avec l'environnement social, économique et culturel ; Critère 4 - C4 : Organisation et vie de l'unité (ou de l'équipe) ; Critère 5 - C5 : Implication dans la formation par la recherche ; Critère 6 - C6 : Stratégie et projet à cinq ans.Dans le cadre de cette notation, l'unité de recherche concernée par ce rapport et ses équipes internes ont
obtenu les notes suivantes. Notation de l'unité : Biotechnologies et Ressources Marines C1C2 C3 C4 C5 C6
AB A+ B A B
Notation de l'équipe : Sciences et Technologie de la Biomasse Marine (STBM) C1C2 C3 C4 C5 C6
BB A+ A A B
Notation de l'équipe : Biotechnologie et Molécules Marines (BMM) C1C2 C3 C4 C5 C6
AA A+ B A B
Notation de l'équipe : Physiologie er Biotechnologie des Algues (PBA) C1C2 C3 C4 C5 C6
AB A+ A B B
Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 4Rapport d'évaluation
Nom de l'unité :
Biotechnologies et Ressources Marines
Acronyme de l'unité :
RBE/BRM
Label demandé :
N° actuel :
Nom du directeur
(2011-2012) :M. Patrick DURAND
Nom du porteur de projet
(2013-2017) :M. Patrick DURAND
Membres du comité d'experts
Président :
M. Denis POMPON, CNRS
Experts :
M. Claude-Gilles DUSSAP, Polytech' Clermont-Ferrand M. Fabrice FRANCK, Universté de Liège, BelgiqueM. Yann GUERARDEL, CNRS
M. Daniel PARDO, CNRS
Délégué scientifique représentant de l'AERES :M. Steven BALL
Représentant(s) des établissements et organismes tutelles de l'unité :M. Benoit BELIAEFF, IFREMER
M meChantal CAHU, IFREMER
Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 51 Introduction
Historique et localisation géographique de l'unité :L'unité, qui fait partie du département " Ressources Biologiques et Environnement » (RBE) de l'Ifremer, résulte
de la fusion en juillet 2009 des unitées Biotechnologies Marines (DOP/BM, crée en 2005) et des Sciences et Techniques
Alimentaires Marines (DOP/STAM). Trois équipes : Science et Technologie de la Biomasse Marine (BRM/STBM),
Biotechnologie et Molécules Marines (BRM/BMM) et Physiologie et Biotechnologie des Algues (BRM/PBA) participent à
cette structure. La localisation principale est Nantes mais une de ses équipes (BRM/BMM) est bilocalisées entre le site
de Nantes et le site de Brest.Sur la période d'évaluation, les moyens humains de l'unité sont restés globalement relativement stables (~50
permanents et ~20 non-permanents) avec néanmoins un certain renforcement de l'équipe PBA et au contraire une
érosion du personnel cadre pour l'équipe STBM et de manière plus majeure de la composante Brest de l'équipe BMM.
La période à venir devrait voir une vague importante de départ en retraite (1/3 des cadres) qu'il faudra gérer.
La direction de l'unité est assurée par M. Patrick D URAND assisté des 3 responsables d'équipes M. Jean-Pascal BERGE (STBM), M
meSylvia COLIEC-JOUAULT (BMM) et M. Jean-Paul. CADORET (PBA). A noter que l'équipe BMM dispose aussi
d'un reponsable local sur le site de Brest : M me Christelle SIMON COLIN. La gouvernance est complétée par un conseild'unité réunissant les responsables d'équipe, de plateformes et de l'unité auxquels peuvent être joint (invité) les
animateurs de pôles, du groupe de gestion et des représentants du personnel. Un groupe de gestion administrative
assure la gestion et le secrétariat. Equipe de Direction : un seul directeur : M. Patrick DURANDNomenclature AERES :
SVE2Effectifs de l'unité :
Effectifs de l'unité Nombre au
31/12/2011 Nombre au
01/01/2013
2013-2017
Nombre de
produisants du projet 3 N1 : Enseignants-chercheurs titulaires et assimilés N2 : Chercheurs des EPST ou EPIC titulaires et assimilés 26 (25,2) 24 (23,2) 24 N3 : Autres personnels titulaires (n'ayant pas d'obligation de recherche) 21 (17,6) 20 (16,6) 2 N4 : Autres enseignants-chercheurs (PREM, ECC, etc.) N5 : Autres chercheurs des EPST ou EPIC (DREM, Post-doctorants, visiteurs etc.) 2 2 N6 : Autres personnels contractuels (n'ayant pas d'obligation de recherche) 2 2 2TOTAL N1 à N6 51 (46,8) 48 (43,8) 28
* : total des ETP entre parenthèsesTaux de produisants 92,8 %
Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 6Effectifs de l'unité Nombre au
31/12/2011 Nombre au
01/01/2013
Doctorants 15
Thèses soutenues 17
Post-doctorants ayant passé au moins 12 mois dans l'unité * 5Nombre d'HDR soutenues 1
Personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées 9 10 Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 72 Appréciation sur l'unité
Points forts et possibilités liées au contexte :Le positionnement des travaux menés dans l'unité par rapport aux missions et au plan stratégique de l'Ifremer
dans le domaine de la valorisation des ressources biologiques par les biotechnologies et la bio-prospection est bon. On
note les développements d'approches transversales et fédératives des biotechnologies marines avec l'amorce d'une
ouverture multi-filière qui devra malgré tout rester centrée sur les produits marins.Les outils et les produits développés ont un Caractère innovant, en particulier dans le domaine des exo-
polysaccharides, des poly-hydroxy-alcanoates, de la culture et de la valorisation (pigment par exemple) des micro-
algues et au travers de la présence de plateaux techniques multidisciplinaires et complémentaires.
La reconnaissance et l'intégration de l'unité dans des structures au niveau local (région Nantaise, Grand Ouest)
et national sont bonnes, associées à une activité intense contractuelle et de transfert d'information. Néanmoins les
complémentarités, notamment inter-organismes (universités, CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique),
INRA) pourraient probablement être mieux exploitées, y compris au niveau régional, en particulier au niveau de la
dualité entre aspects fondamentaux et finalisés des recherches. Entres autres, les relations entre BMM et l'unité de
Recherche Végétaux Marins et Biomolécules (CNRS UMR7139 / UPMC (Université Pierre et Marie Curie
)) sur des thématiques communes gagneraient être renforcées.Le projet GreenStars porté par l'INRA et primé dans le cadre des Investissement d'avenir représente une
opportunité pour l'unité avec une ouverture inter-organismes. Néanmoins, la mise en place d'un Institut des micro-
algues dans un cadre public-privé pose encore de nombreux problèmes (voir section PBA) et n'aiderait pas forcement
à résoudre le problème de taille de l'équipe PBA au regard de son projet. Celui-ci devra s'adapter pour pouvoir
répondre au double objectif de répondre aux contraintes de cette action tout en permettant de continuer à
développer les aspects plus fondamentaux propres à l'équipe. Une certaine restructuration des ressources au sein de
l'unité pourrait aider à résoudre cette dualité. Points à améliorer et risques liés au contexte :La structuration de l'unité suite à la fusion de 2009 reste encore très incomplète après la phase de
" juxtaposition » initiale. De même, la politique de mutualisation des ressources reste améliorable en particulier pour
mettre à profit les synergies entre équipes et entre l'unité et son environnement extérieur.
L'animation scientifique au sein de l'unité semble devoir être consolidée : (1) d'une part dans le sens d'une
meilleure communication interne, notamment pour que le personnel impliqué dans des activités technologiques
puissent être associé aux tenants et aboutissants des problématiques scientifiques associées ; (2) d'autre part pour
améliorer l'ouverture extérieure par l'invitation régulière de conférenciers sur des thèmes scientifiques et
technologiques d'intérêt élargis. Un effort devra par ailleurs être mené pour permettre (ou inciter) aux jeunes
(étudiant de thèse, post-doc) de participer plus facilement et souvent à des congrès internationaux.
L'attractivité académique doit être renforcée, en particulier pour pourvoir attirer des jeunes de niveau
postdoctoral qui soient capables d'apporter un sang neuf à l'unité. Cette attractivité passe par une communication
mettant plus en avant les approches innovantes de l'unité que ses activités de service, même si celles-ci font partie
intégrante de ses missions.Renforcer (sans le craindre) les collaborations et l'intégration à des projets transnationaux. En particulier
plusieurs projets européens arrivent à terme sans un renouvellement suffisant. Le projet de recherche s'avère
particulièrement discret sur les moyens à mettre en oeuvre pour renforcer cet aspect international où la part
française dans les Biotechnologies marines demeure trop faible. Le maintien d'un niveau de financement indépendant
des activités de service est critique pour l'avenir de l'unité.Le manque d'actions transversales et de projets communs de recherche au sein de l'unité se ressent alors que
de réelles complémentarités existent. A ce propos on peut noter que les projets de l'équipe PBA, qui nécessitent un
renforcement dans le domaine de la microbiologie, pourrait largement bénéficier d'une interaction étroite avec
l'équipe BMM dont la taille résiduelle posera des problèmes en cas de disparition de sa composante sur Brest. De
même que les compétences et les platef ormes en microbiologie, biochimie, biologie moléculaire de l'équipe STBMpourraient, par des actions communes, conforter les recherche des équipes BMM et PBA. La mise en oeuvre de projets
concertés entre équipes, bien que mise en avant dans le projet d'unité, reste largement à élaborer dans les faits.
Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 8Il apparait un manque de gouvernance en matière de politique scientifique pour les " plateformes » de l'unité
dont les activités restent trop fortement pilotées par la demande. Cela pose le problème de l'équilibre nécessaire
entre activités de services et recherches technologiques propres, pour qu'une plateforme puisse garder sa
compétitivité.Il existe une certaine confusion dans le discours entre développements technologiques et ingénierie, ce qui
conduit à toute une série de faux-sens et l'impression que les aspects qui touchent aux procédés peuvent être abordé
de façon suffisante sur l'aspect technique. Le développement d'approches d'ingénierie relevant de la " biologie de
synthèse » représente un enjeu pour l'unité qui apparait incontournable dans le contexte international, même si
l'application de ces technologies à des organismes comme les micro-algues n'est pas sans poser de problème en
matière d'éthique.Recommandations :
La structuration de l'unité doit être poursuivie de manière plus volontariste afin de renforcer les synergies
scientifiques, les actions transversales et les mutualisations de ressources entre les trois équipes mettant à profit les
compétences et domaines d'expertise de chacun.L'ouverture européenne et internationale doit être relancée sans craindre la compétition tant au travers des
appels d'offres européens que de collaborations bi- ou multilatérales dans le domaine des biotechnologies marines.
L'animation scientifique doit être fortement renforcée de manière interne et externe.Un équilibre raisonnable doit être maintenu entre activités de service ou de plateforme technologique et
développement de recherches propres, y compris technologiques échappant au pilotage par la demande. L'équilibre
entre recherches plus fondamentale et R&D au sein de l'unité devra être précisé en examinant les possibilités de
développer la prise en charge des aspects les plus amont dans le cadre de collaborations avec d'autres organismes,
comme le CNRS, l'INRA et l'université. Une politique régionale devra être établie dans le domaine du champ d'action
des plateformes afin de favoriser la complémentarité et de réduire les redondances, quitte pour l'unité à abandonner
les domaines où elle est moins performante.Des solutions devront être trouvées pour résoudre les déséquilibres prévisibles résultant des ambitions du
projet de l'équipe PBA et de la remise en question de la composante Brestoise de l'équipe BMM suite aux départs de
personnel. Pour cette dernière, les recherches appliquées autour des polyhydroxyalcanoates (PHA) sont prometteuses
et ne doivent pas être abandonnées et la valorisation des exopolysaccharides (EPS) dans le domaine biomédical
devrait être pérennisée avec des acteurs industriels majeurs. Des complémentarités sont probablement possibles
entre les équipes STBM, BMM et PBA autour de la microbiolo gie. Certains membres des plateformes technologiques del'unité pourraient par exemple voir une part de leur attributions évoluer dans le sens d'une participation directe aux
projets de recherche des équipes BMM et PBA.Une réflexion stratégique doit être engagée sur les conséquences pour l'unité d'opérations (intégration de
l'équipe STBM dans la plateforme Cap Aliment, restructuration de l'équipe BMM sur un seul site, intégration de
l'équipe PBA au sein d'un futur Institut des micro-algues) qui prises individuellement peuvent avoir une logique forte,
mais qui risquent de remettre en cause dans leur globalité la stabilité, voire l'existence même de l'unité.
Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 93 Appréciations détaillées
Appréciation sur la production et la qualité scientifiques :La production scientifique de l'unité (18 chercheurs permanents, 15 techniciens, 12 ingénieurs) sur la période
considérée est de 85 publications à comité de lecture auxquelles s'ajoute 7 brevets et 15 thèses soutenues. Parmi ces
publications le taux de travaux inter-équipe dans l'unité semble faible (de l'ordre de 10%). Les travaux de R&D ont
été distingués par quatre prix (3 venants de l'Ifremer, un INPI 2008 (Institut National de la Propriété Industrielle)). Si
l'on tient compte du nombre de doctorants et post-doctorants (32 et 7) cela amène le taux de publication par
chercheur à une valeur relativement modeste. En fait ces chiffres recouvrent des situations assez différentes selon les
équipes (voir évaluation par équipe) avec par exemple une augmentation significative du nombre de publications pour
l'équipe PBA par rapport à la période précédente. Appréciation sur le rayonnement et l'attractivité académiques :La majorité des collaborations ou des implications dans des réseaux est régionale ou nationale (voir section par
équipe). La participation à des projets ou des réseaux européens, qui a été assez forte en début de période, a
tendance à s'essouffler malgré quelques succès récents comme la participation à un réseau européen (Marine Biocare)
qui vient d'être financé en 2012.Mise à part pour l'unité STBM, très peu d'informations quantitatives sont données sur les liens de l'unité avec
l'université en termes d'enseignements, de répartition des doctorats entre écoles doctorales et de liens en matière de
formation avec les universités étrangères.La participation de l'unité au projet
GreenStars représente une réelle opportunité qui reste à concrétiser. Leprojet de création d'un institut des micro-algues sur le site de Nantes représente un enjeu important en termes de
visibilité. Néanmoins cette opération pose encore de nombreux problèmes tant stratégiques, qu'économiques.
On peut être surpris du faible nombre de post doc recrutés (7 sur la période), ce qui ne plaide pas en faveur
d'une forte attractivité scientifique de l'unité. Réciproquement, cela prive l'unité d'une source de sang frais. Un
ressourcement de l'unité en dehors de son cadre traditionnel de compétence est indispensable pour faire face à la
compétition internationale dans le domaine en évolution rapide des biotechnologies. Appréciation sur l'interaction avec l'environnement social, économique et culturel :Les activités de l'unité ont une forte composante R&D qui concerne un large éventail de partenaires privés et
d'instances régionales, démontrant ainsi un excellent niveau de reconnaissance par les partenaires régionaux et
industriels. Néanmoins, la propriété intellectuelle générée par les plateformes, et en particulier par l'équipe STBM,
apparait parfois limitée au regard du nombre de contrats qui correspondent majoritairement à des activités de service
ou de transfert de connaissances. Il faut relever le rôle majeur joué par les réalisations des ingénieurs et techniciens,
qui sont très nombreux dans cette unité et qui interviennent principalement dans les actions de développement
technologique. Afin d'améliorer le bénéfice pour l'unité, il parait envisageable d'augmenter la part de contrats de
recherche (développements technologiques ou de procédés, valorisation des molécules biologiques originales) par
rapport à ceux de service, même si ces derniers entrent clairement dans les missions de l'Ifremer et ont contribué à
la reconnaissance externe de l'unité.De nombreuses actions de communications en direction de la presse écrite, de la radio et de la télévision
(équipe PBA) sont à noter et créent une bonne visibilité au niveau du grand public. Deux prix ont récompensé la
création de la société Algenics à partir des travaux issus de l'unité. Appréciation sur l'organisation et la vie de l'unité :L'unité apparait plus comme une juxtaposition d'équipes que comme un ensemble intégré ayant une
dynamique commune. L'animation scientifique n'est pas explicitée dans le dossier et est apparu comme un point
faible lors de la visite. Il ne semble pas y avoir de mécanisme incitatif bien identifiable favorisant le développement
de projets communs ou le développement concerté de technologies. La fraction du budget mutualisée en
investissements au niveau de l'unité reste faible (moyenne de 20% tombant à moins de 5% en 2011), même s'il s'agit
d'une situation relativement fréquente à I'Ifremer. Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 10La double localisation Nantes/Brest de l'équipe BMM n'est pas favorable à la communication et conduit à un
isolement dommageable du personnel Brestois. Cette situation pourrait cependant se résoudre d'elle-même suite au
départ de personnels de la composante Brest. Si cette évolution venait à remettre en cause l'existence de cette
composante, il serait primordial de veiller à l'aspect humain de ce changement en proposant dans la mesure du
possible au personnel concerné de rejoindre la composante Nantaise et en portant la plus grande attention au
reclassement de ceux qui souhaiteraient rester sur Brest.La représentativité des personnels dans les instances de pilotage et la collégialité des décisions est peu
apparente.La dotation globale de l'unité a fortement diminué entre 2009 et 2011 passant de 1358 à 691 k€ avec une chute
plus particulièrement importante sur le plan de l'investissement en 2011. La répartition du budget entre équipes fait
apparaitre des écarts importants des parts relatives d'une année à l'autre. Cela peut s'expliquer par une gestion par
projet et par action jusqu'à 2011 et par une gestion globale au niveau de l'unité depuis 2012. La part de budget
restant mutualisée au niveau de l'unité est relativement faible (environ 20% du total). Les mécanismes d'arbitrage
actuels ne sont pas explicités. Appréciation sur l'Implication dans la formation par la recherche :L'unité a accueilli sur la période 32 doctorants, 7 post doctorants et 111 stagiaires. Elle est rattachée à deux
écoles doctorales de LUNAM (L'Université Nantes Angers Le Mans ), " VENAM » (Végétal, Environnement, Nutrition,Agroalimentaire, Mer ; Ecole Doctorale (ED) 495) et " Biologie Santé Nantes Angers » (ED 502), et à une ED de
l'Université européenne de Bretagne (UEB) : Sciences de la mer (ED 156, Brest). Les équipes se sont bien investies entermes d'enseignement dans ces ED (en particulier VENAM). On pourra se rapporter à l'appréciation détaillée des
équipes pour plus d'informations.
Appréciation sur la stratégie et le projet à cinq ans :Dans le projet de l'unité, l'accent est mis sur le renforcement des interactions entre équipes autour de
quelques axes forts : EPS produit par les micro-algues (PBA/BMM), mise en oeuvre des PHA (BMM/STBM), bactéries
marines bactéricides (STBM/BMM) et symbiose (PBA/STBM). Néanmoins les moyens qui seront mis en oeuvre pour
atteindre ces objectifs sont pour la majorité des projets peu explicités dans les rapports d'équipe. Un effort
d'accompagnement reste à fournir plus particulièrement sur l'aspect multi-filière (STBM), le domaine des polymères
dans le contexte fédération de recherche biomatériaux, réseau GlycoOuest et pôle de compétitivité Atlanpôle
Biothérapie (BMM), et sur une vision intégrée de l'exploitation biotechnologiques des microalgues (PBA).
Ces projets impliqueront le monde socio-économique au travers (i) de la participation à la PRI Cap Aliments qui
regroupement sur un site de la Géraudière INRA, ONIRIS, Ifremer et industriels ; (ii) de la contribution à Atlanpôle
thérapeuties (BMM) ;(iii) d'une stratégie R&D nationale et régionale autour des micro-algues et de la valorisation de
leurs produits. Les objectifs à court et moyen termes seront pour STBM la poursuite des projets contractualisés et du
GdR SEAPro (Groupements de Recherche " Valorisation biotechnologique des co-produits de la mer ») dans une
configuration permettant de capitaliser la dynamique partenariale ; pour BMM de consolider le partenariat engagé
avec la fédération de recherche Biomatériaux et la réalisation des livrables des projets contractualisés ; pour PBA une
participation à GreenStars en intégrant le projet d'institut des micro- algues comme brique opérationnelle.Néanmoins, pour cette dernière opération, qui aurait une forte incidence stratégique et budgétaire pour l'Ifremer, il
sera nécessaire d'attendre les arbitrages permettant de préciser le niveau d'implication de l'institut.
La stratégie de renforcement des partenariats de l'unité avec la recherche et l'enseignement supérieur qui est
pourtant un des points faibles de l'unité n'est pas clairement explicité dans le projet au-delà de l'exploitation des
ressources et structures existantes. Co ncernant le développement de nouvelles compétences internes aucun objectifclair n'est fixé au-delà de la mise en place d'une politique de recrutement qui risque de se heurter à un certain
manque d'attractivité scientifique. La politique de recherche de financement restera largement en ligne de la
situation actuelle tout en tentant de mieux exploiter la mutualisation de ressources (Cap aliment) et le partenariat
public-privé au travers du projet IMA. Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 11L'analyse SWOT identifie assez clairement les forces et faiblesses de l'unité sans que des réponses adaptées
apparaissent comme des points forts du projet d'unité. En particulier, l'organisation interne de l'unité est
explicitement présentée comme une juxtaposition de compétences sans interactions fortes entre équipes et avec une
vie scientifique commune limitée, mais les moyens de correction ne sont pas réellement proposés. De même, le
problème de l'équilibre entre pilotage par l'aval et développement de projets scientifiques intégrés, est identifié
mais ne fait pas l'objet de discussion dans le projet.D'une manière plus générale, le projet de l'unité se focalise sur l'interaction de l'unité avec son
environnement local, national et pour une part internationale, mais oublie de se poser la question des priorités
scientifiques et des fronts scientifiques et technologiques à explorer pour assurer sa compétitivité et sa
reconnaissance (et donc sa survie) à plus long terme. Biotechnologies et Ressources Marines, RBE/BRM, IFREMER, M. Patrick DURAND 124 Analyse équipe par équipe
Équipe 1 :
Sciences et Technologie de la Biomasse Marine (STBM)Nom du responsable
M. Jean-Pascal BERGE
Effectifs
Effectifs de l'équipe
Nombre au
31/12/2011 Nombre au
01/01/2013
2013-2017
Nombre de
produisants du projet N1 : Enseignants-chercheurs titulaires et assimilés N2 : Chercheurs des EPST ou EPIC titulaires et assimilés 13 13 13 N3 : Autres personnels titulaires (n'ayant pas d'obligation de recherche) 7 9 2 N4 : Autres enseignants-chercheurs (PREM, ECC, etc.) N5 : Autres chercheurs des EPST ou EPIC (DREM, Post-doctorants, visiteurs etc.) 1 2quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18[PDF] BIOTECON - dornier-ltf
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