STRATÉGIE NATIONALE 2022-2025 DE PRÉVENTION DES
Maîtriser le risque d'infections notamment celles à bactéries résistantes aux antibiotiques
Rapport du groupe de travail spécial pour la préservation des
des risques infectieux son adjointe le Docteur Bernadette WORMS et leur équipe pour leur Aujourd'hui
Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce
III. QUELS PRÉLÈVEMENTS FAUT-IL RÉALISER CHEZ UNE FEMME ENCEINTE. POUR RECHERCHER UNE INFECTION BACTÉRIENNE CERVICO-VAGINALE. ET COMMENT INTERPRÉTER LES
Guide DASRI
déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés précisent les caractéristiques des emballages à utiliser pour le conditionnement des DASRI et
Maîtrise du risque infectieux en Ehpad. Fiches techniques/pratiques
la prévention du risque infectieux -RI- dans les EHPAD en lien avec les professionnels et les représentants des sociétés savantes 2 3 .
Évaluation de la prévention des infections associées aux soins
Réduire les risques infectieux associés aux actes de chirurgie et de les bactéries résistantes aux antibiotiques les Clostridium difficile
Prévention de la transmission croisée des Bactéries Hautement
10 juil. 2013 prescription des antibiotiques et de prévention de la diffusion à partir ... HCSP s'est intéressée en 2010 aux agents infectieux à risque ...
Semaine mondiale pour le bon usage des antibiotiques
18 nov. 2018 les bactéries ont développé des mécanismes de résistance aux antibiotiques appelés ... antibiotiques pour minimiser les risques infectieux.
RÉDUIRE LUSAGE DES ANTIBIOTIQUES EN ÉLEVAGE
répandu voyons de plus près comment il fonctionne. On trouve dans la plupart des bactéries
Risques biologiques
17 Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux (DASRI) et assimilés ..... 81 ... Ce classement concerne les bactéries les virus
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presse@inra.fr 3SERVICE DE PRESSE
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presse@inra.fr 04UNE BRÈVE HISTOIRE
DES ANTIBIOTIQUES...
ET DE L"ANTIBIORÉSISTANCE
06L"ANTIBIORÉSISTANCE :
TOUS CONCERNÉS, TOUS IMPLIQUÉS
08COMPRENDRE LES MÉCANISMES
DE RÉSISTANCE
12DIMINUER L"UTILISATION
DES ANTIBIOTIQUES
17TROUVER DES ALTERNATIVES
22DES PISTES POUR DE
NOUVEAUX MÉDICAMENTS ?
26CONTACTS SCIENTIFIQUES
4LES ANTIBIOTIQUES, C'EST FANTASTIQUE
C'est à Alexander Fleming que revient la paternité de la découverte des antibiotiques. En 1928, alors que le biologiste rentre de vacances, il constate que certaines boîtes de
cultures hébergeant des bactéries staphylocoques n'ont pas été correctement immergées dans le bain désinfectant. Et elles sont couvertes de moisissures. En les observant
de plus près, il s'aperçoit que leur prolifération a repoussé les staphylocoques. Ces moisissures qui repoussent visiblement les bactéries, sont des champignons
: Penicillium notatum . Fleming baptise donc l'agent antibactérien "pénicilline ». Malgré l'importance de la découverte, il va falloir attendre la seconde guerre mondiale pour observer
les premières applications de l'antibiotique. La pénicilline, produite à grande échelle grâce aux travaux de Howard Florey, Ernst Chain et Norman Heatley, à partir d'une
souche dePenicillium
va permettre de traiter un grand nombre de soldats blessés et de lutter ainsi contre les infections bactériennes liées aux conditions de vie difficiles. La
pénicilline va être mondialement diffusée à l'issue du conflit et rapidement d'autres antibiotiques vont être utilisés contre des maladies infectieuses souvent fatales, telles
que la tuberculose, la peste, la syphilis ou le choléra. À ce titre, ils représentent sans doute l'une des plus grandes découvertes de l'histoire de la médecine. Pourtant, dès les
premiers essais, les scientifiques constatent que certaines bactéries résistent aux antibiotiques. À l'occasion du discours prononcé lors de la remise de son prix Nobel en 1945,
Alexander Fleming fait d'ailleurs part de son inquiétude avec une étonnante lucidité. Il met notamment en garde contre les risques liés à l'utilisation abusive en sous-dosage
du médicament qui permettrait aux bactéries, non seulement de s'adapter, mais aussi de transmettre cette résistance à d'autres bactéries, rendant le traitement inefficace.
Les antibiotiques ont révolutionné la médecine et permis de sauver des millions de vies. Mais leur usage abusif au cours des dernières décennies a entraîné l'apparition de résistances. Au point qu'aujourd'hui, ils peinent à traiter certaines infections pour lesquelles il n'existe aucun autre traitement. Plus que jamais, il est donc primordial de réduire leur usage et, lorsqu'on les utilise, de respecter scrupuleusement les prescriptions. Des consignes que les plans nationaux qui se succèdent depuis 2002 s'efforcent de transmettre, avec plus ou moins de réussite. Dans la lutte contre l'antibiorésistance, le monde agricole, gros consommateur d'antibiotiques, montre un réel dynamisme.SERVICE DE PRESSE
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presse@inra.frUNE BRÈVE HISTOIRE
DES ANTIBIOTIQUES...
ET DE L'ANTIBIORÉSISTANCE
Antibiogramme par diffusion en gélose
(méthode des disques)Inra - Florence Carreras
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presse@inra.frUN DÉTOURNEMENT D'USAGE CATASTROPHIQUE
Une expérience menée à la fin des années quarante aux Etats-Unis montre qu'à très faible dose, les antibiotiques provoquent
une accélération de la croissance des animaux, notamment des volailles et des porcs. Une aubaine alors que les chercheurs
du monde entier, et notamment à l'Inra fondé en 1946, s'efforcent d'améliorer les techniques d'agriculture et d'élevage pour
faire face à la pénurie alimentaire. Administrés au titre de facteurs de croissance, les antibiotiques sont alors considérés non
plus comme des médicaments mais comme des compléments alimentaires et ce malgré la découverte de résistances chez
des bactéries pathogènes d'origine animale comme les salmonelles et malgré la diffusion du rapport Swann. Dès 1969, ce
rapport préconisait déjà d'interdire leur usage hors nécessité thérapeutique mais il faudra attendre 2006 pour qu'enfin, la
pratique soit interdite au sein de l'Union Européenne (elle reste autorisée aux Etats-Unis).ONE HEALTH
Le concept One Health s'appuie sur le fait que la santé humaine, animale et celles des écosystèmes sont indissociables, et qu'il est, par
conséquent, vain de les considérer individuellement. C'est particulièrement vrai, dès que l'on s'intéresse à l'antibiorésistance. Comme
vous le découvrirez dans les pages suivantes, les bactéries résistantes présentes chez l'animal n'ont guère de difficulté à se transmettre à
l'homme ou à l'environnement, et réciproquement. Tout cela peut sembler encore abstrait, alors prenons un exemple. Certains poulets
de chair sont de véritables bombes à salmonelles, pourtant, ils s'en accommodent et ne développent pas de pathologie. Mais gobez un
oeuf contaminé, et vous risquez de contracter une salmonellose, une maladie potentiellement mortelle. Et si les bactéries que vous avez
ingérées sont, en plus, résistantes aux antibiotiques, alors préparez-vous à passer quelques journées difficiles, dans le meilleur des cas.
Limiter les antibiotiques en élevage et proposer des solutions alternatives à leur usage est donc indispensable pour réduire l'apparition
de résistances transmissibles à l'homme (lors de la consommation de lait, de viande ou d'oeufs) ou à l'environnement (via les fèces, les crachats des animaux
contaminés ou le lisier répandu dans les champs). Ou à d'autres animaux du groupe, qui vont transmettre à leur tour cette résistance. C'est tout l'objet de
l'approche One Health, qui vise à impliquer l'ensemble des acteurs de la santé humaine, animale et environnementale dans une réflexion commune, notamment
pour lutter contre les effets de l'antibiorésistance. Un concept appliqué de longue date à l'Inra, dans le cadre de projets multidisciplinaires tels que le Réseau
recherche Antibiotiques Animal (R2A2) qui réunit des chercheurs impliqués dans la recherche fondamentale et appliquée, ainsi que dans les sciences sociales.
ECOANTIBIO
Alors, tous les français seraient-ils définitivement accros aux antibios ? Eh bien non. En 2011, le ministère de l'agriculture présente Ecoantibio 2017, un plan extrêmement ambitieux puisqu'il vise à réduire de 25% l'utilisation des antibiotiques en élevage en l'espace decinq ans. Tous les acteurs sont mobilisés pour atteindre cet objectif, depuis les vétérinaires
jusqu'aux éleveurs en passant bien sûr par les organismes de recherche, dont l'Inra, et les pouvoirs publics. Le plan s'organise autour de cinq axes ' AXE 1 : Promouvoir les bonnes pratiques et sensibiliser les acteurs ' AXE 2 : Développer les alternatives évitant les recours aux antibiotiques ' AXE 3 : Renforcer l'encadrement des pratiques et des règles de prescription commerciales ' AXE 4 : Améliorer le dispositif de suivi de la consommation des antibiotiques et de l'antibiorésistance ' AXE 5 : Promouvoir la même approche à l'échelon européen et international.Et c'est un succès
! De 2012 à 2016, la consommation baisse de 37%, soit 12% de mieux qu'attendu. Mieux, les fluoroquinolones et les céphalosporines, deux antibiotiques critiques, dont l'usage est réglementé depuis 2016, voient leur utilisation réduite respectivement de 75% et 81%. Mais pas question de baisser la garde. Les efforts doivent se poursuivre. Et c'est justement l'objet du plan Ecoantibio 2 (2017-2021) dont les quatreaxes témoignent de la volonté de renforcer la formation des acteurs et de les accompagner dans les changements de
pratiques dans le sens d'une approche globale "One Health », une seule santé :
' AXE 1 : Développer les mesures de prévention des maladies infectieuses et faciliter le recours aux traitements alternatifs
' AXE 2 : Communiquer et former sur les enjeux de lutte contre l'antibiorésistance, sur la prescription raisonnée des
antibiotiques et sur les autres moyens de maîtrise des maladies infectieuses' AXE 3 : Des outils partagés - Mettre à disposition des outils d'évaluation et de suivi du recours aux antibiotiques, ainsi
que des outils pour leur prescription et administration responsables' AXE 4 : Des efforts partagés - S'assurer de la bonne application des règles de bon usage au niveau national et favoriser
leur adoption aux niveaux européen et international.UNE RÉELLE PRISE
DE CONSCIENCE
La médecine humaine porte aussi sa part de responsabilité dans la diffusion de l'antibiorésistance. Prescrits à outrance, mal utilisés par les patients (voir le sous-dosage évoqué par Fleming), les antibiotiques ont entraîné l'émergence de bactéries multirésistantes, contre lesquelles il n'existe qu'un nombre restreint de traitements, voire aucun, dans le cas de bactéries pan-résistantes, déjà observées dans les établissements hospitaliers. Face au risque de ne plus pouvoir traiter certaines infections bactériennes ou pire, de voir ressurgir des maladies disparues, il était urgent d'agir. Tout le monde se souvient du slogan "Les antibiotiques,
c'est pas automatique », qui accompagnait le Plan national lancé en 2002 pour préserver l'efficacité des antibiotiques. Cette opération a entraîné une baisse de la consommation de près de 20%. Malheureusement, depuis 2010, les ventes sont reparties à la hausse malgré un nouveau plan d'alerte soutenu par un slogan, il est vrai nettement moins remarqué Si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts 6SERVICE DE PRESSE
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presse@inra.frR2A2, LE THINK TANK DE L'ANTIBIORÉSISTANCE
Inauguré en 2013, R2A2, pour Réseau Recherche Antibiotiques Animal, est un laboratoire d"idées multidisciplinaire. Financé par le métaprogramme de l"Inra "
Gestion
Intégrée de la Santé des Animaux
», il est construit autour d"une thématique bien précise : la réduction de l"usage des antibiotiques en médecine animale, an de limiter
l"apparition et la dissémination des résistances. Plusieurs fois par an, R2A2 organise des réunions traitant de problématiques variées. Par exemple les raisons du manque
d"observance des mesures de prévention de la part des éleveurs, le lien entre microbiote et santé ou encore l"usage des antibiotiques dans la lière cunicole. Sociologues,
généticiens, spécialistes des maladies infectieuses, nutritionnistes, pharmacologues, épidémiologistes, vétérinaires, acteurs économiques, conseillers techniques, éleveurs...
Tous échangent en direct, imaginent des pistes de recherche et construisent des projets en lien avec la thématique abordée. Ces réunions, qui facilitent le rapprochement
d"individus ou de secteurs peu habitués à se côtoyer, ont donné naissance à de nombreuses initiatives. Ainsi le projet OMAP
(Optimizing metaphylactic use of antimicrobials in poultry)fédère les sciences sociales, l"épidémiologie, la pharmacologie et les sciences cliniques autour des pratiques de métaphylaxie
en élevage avicole. Il s"articule autourde trois volets complémentaires : identier les aspects techniques et sociologiques qui inuencent l"usage d"antibiotiques en ferme ; développer des systèmes innovants
de détection précoce des problèmes de santé, dans le cadre d"une médecine de précision
; optimiser l"usage des antibiotiques pour éviter les surdosages et sous dosagesqui, les uns comme les autres, contribuent au développement de résistances. Parmi les autres projets notables, TRAJ a permis d"identier les trajectoires de changement
de pratiques en matière d"utilisation des antibiotiques en élevage. Dans la continuité, PSYCHO, nancé par le Plan Ecoantibio 2017, s"attache maintenant à comprendre plus
précisément l"inuence du facteur humain dans le changement de pratiques liées à l"utilisation des antibiotiques en lière avicole. Prochaine étape pour R2A2
: étudierl"état d"avancement de la réduction d"usage des antibiotiques dans la lière porcine, cunicole et, pour la première fois, aquacole.
* Le terme de métaphylaxie est utilisé pour le traitement de l"ensemble d"un groupe dès l"apparition d"infections chez un certain nombre d"animaux.
Réduire l'usage des antibiotiques est une nécessité, pour limiter l'apparition et les risques de
propagation de bactéries multi-résistantes. Pour cela, une prise de conscience et un changement
radical des pratiques dans une approche " One Health » sont nécessaires. Pour accompagner cetteévolution, l'Inra multiplie les initiatives visant à fédérer toutes les disciplines scientifiques autour de
projets de recherche communs, tout en impliquant l'ensemble des acteurs du monde agricole.L'ANTIBIORÉSISTANCE
TOUS CONCERNÉS,
TOUS IMPLIQUÉS
Inra - William Beaucardet
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presse@inra.frLES SCIENCES SOCIALES
AU CHEVET DES VÉTÉRINAIRES
Comment en est-on arrivé là
? Quels sont les événements qui ont conduit à la généralisation de l'élevage intensif, avec pour
conséquence, un usage inconsidéré des antibiotiques, y compris (jusqu'à une date récente) comme facteurs de croissance
? Etcomment les vétérinaires, seuls habilités à prescrire des médicaments après la loi du 29 mai 1975, ont-ils pu devenir à ce point
dépendants de la vente des produits, qui représentent aujourd'hui entre 60 et 90% de leurs revenus
? Enfin, comment réduirecette dépendance tout en poursuivant les actions destinées à limiter l'usage des antibiotiques en médecine animale
? C'est à cesquestions que six chercheurs en sciences sociales vont s'efforcer de répondre, dans le cadre du projet AMAGRI
(Antimicrobials inagriculture : actors, practices, conicts). Historiens, sociologues, politistes et économistes, partagent trois objectifs. D'abord, retracer
l'histoire de l'usage des antibiotiques depuis 1975 jusqu'au plan Ecoantibio, pour comprendre les liens entre les politiques mises
en oeuvre depuis 40 ans et leurs conséquences sur l'antibiorésistance. Ensuite, identifier des moyens permettant aux vétérinaires
d'évoluer dans leur métier. Des pistes sont déjà à l'étude, notamment le développement de nouveaux services, un changement
d'organisation du travail (regroupement de cabinets par exemple) ou la facturation de tâches jusqu'alors réalisées gratuitement,
car compensées financièrement par la vente des médicaments. Enfin, les chercheurs vont aussi observer les changements des
relations entre les acteurs dans les filières bovines, porcines et aviaires et tenter d'identifier les leviers qui pourraient contribuer
à réduire encore l'usage des antibiotiques. AMAGRI s'inscrit dans la continuité du projet TRAJ (Trajectoires de changement de
pratiques en matière d'utilisation des antibiotiques en élevage) qui, de 2014 à 2016, a étudié les ressorts techniques, économiques et
sociaux du recours aux antibiotiques dans la gestion des maladies animales. Les chercheurs de l'Inra se sont notamment intéressés
aux éleveurs pionniers de la réduction, voire de la suppression des antibiotiques, pour tenter de comprendre d'où venaient leurs
motivations, comment ils s'y étaient pris, comment ils étaient accompagnés et quelles difficultés ils avaient rencontrées.
Inra - William Beaucardet
Inra - Michel Meuret
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presse@inra.frLA CONJUGAISON BACTÉRIENNE,
PRINCIPAL AGENT DE PROPAGATION DE
L'ANTIBIORÉSISTANCE
La plupart des antibiotiques utilisés aujourd'hui ont été initialement découverts chez des micro-organismes naturellement présents dans l'environnement. La pénicilline,
on l'a vu, est issue d'un champignon. Il n'est donc pas étonnant que des bactéries pathogènes aient développé au cours de leur évolution, une résistance à ces agresseurs
(et donc à l'antibiotique qui en est issu), et l'aient transmise à leur "descendance ». Mais les bactéries disposent d'autres moyens pour acquérir ou propager leur résistance.
À commencer par les transferts génétiques horizontaux, qui peuvent s'opérer par transformation, transduction ou conjugaison. Ce dernier dispositif étant le plus
répandu, voyons de plus près comment il fonctionne. On trouve dans la plupart des bactéries, des molécules d'ADN circulaires appelées plasmides, capables de
se répliquer indépendamment du chromosome. Ces plasmides sont des éléments génétiques mobiles qui peuvent porter un ou plusieurs gènes de résistance
aux antibiotiques. Certains en intègrent une si grande variété qu'ils rendent la bactérie pan-résistante, c'est à dire insensible à tous les antibiotiques connus
Or le mécanisme de conjugaison bactérienne, qui peut survenir lorsque deux bactéries sont en contact, permet le transfert d'une copie du plasmide portant
les gènes de résistance, vers des bactéries jusqu'alors sensibles, les rendant résistantes à leur tour... et capables de transférer elles-aussi ce nouveau plasmide.
Ce mécanisme peut conduire à une dissémination rapide de la résistance dans les communautés bactériennes (microbiotes) et compromettre les chances de
réussite d'un traitement antibiotique. L'antibiorésistance est un problème complexe. Et pour cause, voilà des millions d'années que les bactéries évoluent pour s'adapter à l'environnement, pour se nourrir, pour se multiplier et pour survivre. C'est la raison pour laquelle quelquesquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] Les risques liés au courant du secteur
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