[PDF] 7 DArtagnan et Cyrano réconciliés - Les Noces de Cyrano





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7 DArtagnan et Cyrano réconciliés - Les Noces de Cyrano

Féval – a réussi à sauver la vie à son ami d'Artagnan. De plus il l'arrivée d'Angleterre d'une lettre annonçant la prochaine naissance d'un héritier du ...



LES TROIS MOUSQUETAIRES

Sitôt arrivé à Paris allez voir mon vieil ami M. de Tréville qui



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amoureux et Milady se charge elle-même de l'empoisonner. D'Artagnan et ses amis parviennent à retrouver Milady en fuite



CHAPITRE PREMIER BASTONNADE À MEUNG Le premier lundi

Ma lettre de recommandation ! s'écria d'Artagnan ma Aramis



Marcel Proust et Robert de Montesquiou Autour de

Car il y a maintenant un M. de Montesquiou d'Artagnan gras



Sur André Malraux : les lettres dEddy Du Perron

vembre 1926 par l'entremise d'un ami commun Pascal Pia. sera une sorte de D'Artagnan littéraire



Les trois mousquetaires 1

pas sa lettre l'hôte s'était déjà saisi d'un épieu



Alexandre Dumas - Vingt ans après

Ami Porthos dit d'Artagnan en lui tendant la lettre



Lire une bande dessinée et un récit

27-07-2016 Dès que j'eus ouvert la porte de la salle je criai d'une voix ... Nous lui obéîmes à la lettre



Paul Féval fils

CYRANO DE BERGERAC

VOLUME VII

LES NOCES DE CYRANO

(1928)

Table des matières

AVANT-PROPOS ............................................................ 4

1 Deuil populaire ............................................................ 8

2 Vainqueur de la mort ! .............................................. 22

3 Le commandeur Paul ................................................ 38

4 La vie scandaleuse de Linières ................................. 60

5 Les Saintes-Maries-de-la-Mer ................................... 79

6 Les Barbaresques ...................................................... 89

7 Du danger de se tromper de chambre .................... 101

.......................................... 118 ! ............................................................. 140

10 Captifs des Turquins ............................................. 152

11 Madame de Cornavin............................................ 175

12 Les sacs de têtes ................................................... 192

13 Sa Hautesse le Dey ............................................... 209

.................................................... 224

15 Le marché aux esclaves ........................................ 242

..................................... 265

17 La créance de Cyrano ........................................... 286

................................................... 300 3 ÉPILOGUE .................................................................. 307 À propos de cette édition électronique ...................... 310 4

AVANT-PROPOS

EDMOND ROSTAND SUT-IL CELA

Après avoir donné le " bon à tirer » de

Masque de Fer, dernier volume des aventures de

Cyrano,

Or, certain jour, ayant retrouvé là le vrai printemps de rose anisette vit apparaître son disert et vénérable ami Sidi Omar ben Moha- med ben Mançour. Disert, parce que docteur ès lettres françaises, très célèbre uléma ès sciences coraniques et vénérable de par sa sainte vie et sa longue barbe argentée.

Le vieillard, les salamalecs é

Pieux disciple de Mahomet, il se fit servir un quart de Vichy. On dormaient cireurs de chaussures, yaouleds et pouilleux philo- sophes :

Qui ? sursautai-je.

5

Vous voulez rire !

Ici même, continua Sidi Omar ben Mohamed ben Man- çour, le héros de M. Edmond Rostand et le vôtre, cher monsieur

Féval a réussi à s

put arracher à la servitude infâme Mmes vilette. Cette dernière était sa cousine et aussi sa fiancée. Malgré la gênante réverbération des murs blancs de la Mos- e tels yeux que mon interlocuteur eut un fugitif sourire. Il poursuivit, sur le mode arabe, avec une lenteur majestueuse : Un de mes aïeux, Sidi Ali Mohamed ben Mançour ! , se fit chrétien et suivit en France celui ici SidRano be force lettres à son frère, mon aïeul direct, resté en ce pays. Si vous rais ces curieuses missives.

Une demi-heure plus tard, assis sur un t

de SidRano beRano. où avaient dû se dérouler ces événements extraordinaires, Cyra- no de Bergerac " Par- » cunement : Vous savez la vérité. Quant au reste, Allah peut tout ce 6 Cette explication ne pouvait me satisfaire. Le lendemain, je

Gouverneur-Général-

Jonnart. Sitôt à Marseille, je fus fouiller les vieux registres pa- roissiaux : baptêmes, mariages, décès, obligatoirement tenus, ja- dis, par le curé des Saintes-Maries. Mon scepticisme avait tort. Je ne fus pas long à tomber sur ; mariage célé- bré en la présence de Hercule-Savinien de Cyrano-Bergerac et de haute et puissante dame Madeleine Robin de Vauzenac, baronne Ainsi, je tenais là, dans mes mains, une preuve irréfutable, coup de bûche » as- sené sur son crâne par Vauselle déguisé en maçon ! Je courus au téléphone où, sans une trop pénible attente, bout du fil, la voix de mon aimable sent et accessible. En quelques mots, je le mis au courant de mes découvertes.

Sans hésitation, il prononça :

! Je suis preneur ! Après avoir complété nant, un intéressant fait historique qui dut échapper à Edmond Rostand ? Décidément, vous possédez " le filon » us avez 7 nouveau récit sensationnel. Quatre mois après, non sans avoir procédé à de difficiles re- tisfaction de pouvoir remettre à M. Baudinière le manuscrit de ce roman vécu :

LES NOCES DE CYRANO

PAUL FÉVAL fils

8 1

Deuil populaire

Françoise R

tique et la guerre retardèrent le bonheur des fiancés, remi- doux rêves de Roxane et de son cousin. Le baiser déposé par du poète agonisant ne put faire reculer la mort, mais, du -il en souriant au plus merveilleux la blesse, se roidit lentement entre les deux menottes fines de sa bien-aimée, et quand ses yeux se voilèrent, ils purent em- porter, pour en illuminer la nuit du tombeau, le souvenir des yeux ador ! Cyrano de Bergerac, revêtu de ses habits ordinaires, botté, couvert de roses. Sa redoutable reculer ses lâches enne- mis : les Vauselle, les La Maule, et le plus à craindre, parce 9 que le plus astucieux, le cardinal- parfumé : Mazarin. Quatre cierges de cire jaune coulent et grésillent aux quatre coins du lit. Deux prie-Dieu sont disposés auprès du chevet. Sur chacun, une forme agenouillée, plongée dans une prieure du couvent des Filles de la Croix, en religion mère

Sainte- noire, ensevelie dans les

hélas vant de sa chevelure à travers les crêpes et les soies de son costume, comme ils révèlent, si près du cadavre insensible, les lys adorables et les roses tentantes de sa jeune carnation.

émouvant contraste

f Qui pulvis es de la Sainte

Écriture ou soupTu es poussière

Dans la chambre mortuaire, quelques gentilshommes en pleurs tiennent à monter la garde. Roides, feutre en tête, perte les désole. Ce sont les amis du héros endormi : le gros

Saint-

la veille en signe de deuil, le chevalier Le Norcy et plusieurs de ces braves qui épaulèrent le Gascon en maintes ren- contres mémorables : MM. de Brissonnière, de Maze, de

Guary, de

guerre, tout ce qui, pour de valeureux et francs garçons, donne du prix à la vie et pimente savoureusement les heures -chevalier Mystère. Il 10 i, campée entre Pontoise et Villers-Cotterêts. Cyrano est mort avant épouse. Cette lettre a été ouverte par Roxane et passée à

Françoise. La

messager sûr, la triste nouvelle de la mort de Cyrano. Elle espère que le capitaine, en cette navrante occasion, pourra obtenir un congé du Roi et aussi un sauf-conduit de Mon- sieur, se disant lieutenant général du Royaume. En effet, si homme. s jours. On tient à donner au vaillant capitaine la triste joie de revoir une der- nière fois les traits de son ami le plus cher. Au surplus, par une singulière prévenance, la Camarde, que le héros a tant de fois regardée en face et bravée, semble vouloir ne point traiter le corps du brave Gascon comme une dépouille ordinaire. On le croirait pétrifié ou changé en marbre. Il paraît dormir paisiblement. Environ une douzaine commencent lentement à se désagréger, à grimacer. Berge- rac, lui, reste immuable. Pas un rictus douloureux sur ce vi- sage serein ! Pas une tombée de muscles. Sa peau se trouve totalement exempte de marbrures et de taches. On est pourtant au début du mois de juillet, en pleine canicule. Un soleil africain torréfie les arbres des jardins de Paris et ceux des vergers des faubourgs, pourrit les détritus 11 jetés dans les ruisseaux qui sinuaient alors au milieu des rues, pour la plupart non pavées. Les boucheries, les charcu- étal de tous les marchands de victuailles empestent. suivent le cours de la Seine et de la rivière Bièvre, qui char- det du baron de Casteljaloux. Mère Sainte-Hyacinthe, la bonne tante du défunt, se signe, en expliquant aux visiteurs de son défunt héros : Parfois, Dieu permet cela, afin de montrer sa puis- une en sa trop courte vie mortelle ! Orate Fratres ! Pendant ces trois jours, ce fut un défilé incessant de ils gardaient un ineffable souvenir. Chacun, riche ou pauvre, noble ou bourgeois, religieux régulier ou séculier, se souve- ac -ci se rappelaient -êque, ceux- revoyaient en gloire et en beauté, et immortel comme un hé- Mademoiselle elle-même, la Grande Mademoiselle, la tenait ainsi, par cette démarche publique, à montrer à ses 12 ette folie. Si la Bastille intervint, ce fut par une machination de Minou, espionne fa- vorite et comédienne ordinaire de Mazarin. Donc, Mademoi- selle se signa, pria et embrassa Roxane avec élan. Elle es- suya même deux ou trois larmes en partant, car elle avouait gros pe- tit faible » pour Cyrano. Mais ce qui frappa surtout Roxane, inlassablement fixée dans la chambre funèbre, ce fut de voir, pendant ces trois lu- gubres journées, venir, chaque matin et chaque soir, un grand, grand vieillard de marmiteuse apparence, du moins quant à la tenue de ses vêtements. En effet, si une robe de serge noire, graisseuse, roussie, verdie, trouée, flottait autour mendi taille, la courbe noble de son nez, la hauteur géniale de son front et sa calvitie socratique faisaient plutôt songer à un mage. Il en montrait le regard fier, songeur et doux, ce re- gard que semblait, d Françoise ne laissa pas non plus de trouver bizarre la ré- gularité et la fréquence des visites de ce sage digne de -t-il ? penses-tu ? 13 rable vieillard semble venir céans, je n -même quelque -je, il les examine ! Il les scrute, tou- cher ! Il les fixe, il les détaille, avec une attention passion- née ! Il reste là, tout près du lit, penchant sa haute stature fin !

Bah ! il ne paraît pas méchant

ces physiciens ou alchimistes dont notre pauvre cousin pri- sait si fort les conversations. Crois-

Oui, admit Roxane. Si je me scan

se retire enfin, à pas lents. celle de Charlemagne prenait, en partant, une attitude plutôt singulière : ses yeux bridés et soulignés de grosses poches flasques reflétaient une sorte de contentement, presque de joie ; ses longues mains parcheminées et squelettiques se rait pu croire que la vue de ce mor Comme par hasard, il se trouvait encore là au moment son entrée. Et il eut un fugitif sourire de dédain en remar- quant la douleur empreinte sur le mâle visage du fiancé de Françoise. Cependant, il se tint tranquille, se contentant de 14

é, vint au corps expo-

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