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hors série NRP

Nouvelle Revue Pédagogique

www.nrp-lycee.com septembre 2019

N° 33 / 13,95

/ ISSN 1764-2116 lettres lycée

Stendhal,

Le Rouge et le Noir

1 re

Théâtre du XVIII

e siècle

PARCOURS

ASSOCIÉ

La comédie du valet

�t �t

Préparer le BAC

Comprendre

l'�uvre intégrale fi

L'OEUVRE

�t �t

LE PARCOURS ASSOCIÉ

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Vers le BAC :

CARRÉS CLASSIQUES

BAC www.carresclassiques.com

Éditorial

SEpTEMBrE 2019 STENDHAL, �� ����� �� �� ���� HORS-SÉRIE NRP LYCÉE 1

Stendhal,

Le Rouge et

le Noir

Une oeuvre ambitieuse

L'inscription de l'oeuvre de Stendhal au programme de pre- mière laisse percevoir les hautes ambitions des nouveaux pro- grammes, qui proposent ici un roman riche, et surtout long, ce qui a souvent pour premier e�et de décourager les lycéens ! L'enjeu de la séquence présentée dans ce hors-série est donc de rendre acces- sible toute la complexité de cette oeuvre, essentielle dans l'histoire littéraire, et de faire découvrir aux jeunes lecteurs l'un des person- nages les plus emblématiques de notre culture commune : Julien Sorel, jeune homme tout en exaltation, capable du plus grand ridi- cule comme du plus émouvant panache. Les séances laissent une large place à la lecture à voix haute en classe, qui permet de s'assurer de la bonne compréhension des passages essentiels de l'oeuvre, ainsi qu'à la lecture linéaire qui pré- pare les élèves à l'épreuve orale. De nombreuses séances propo- sées dans ce hors-série vont amener les élèves à parcourir l'oeuvre intégrale, roman en mains, et à circuler entre les chapitres. En�n, grâce au choix de di�érents angles d'étude, les futurs bacheliers pourront se construire une banque d'arguments pour le sujet de dissertation, les nombreux extraits accompagnant la séquence pouvant servir de vivier à citations. " Le personnage de roman, esthétiques et valeursS» Le parcours associé à l'oeuvre amène les élèves à s'interroger sur la manière dont se construit un personnage de roman, et sur les valeurs qu'il véhicule. Julien Sorel, Louise de rênal et Mathilde de la Mole proposent autant de portraits en actes et en actions parfaits pour appréhender cette ré�exion ; des groupements de textes complémentaires permettront par ailleurs d'approfondir le parcours, tout en préparant les élèves au travail de commentaire pour l'épreuve écrite. Dans l'idéal, les élèves auront lu le roman en autonomie avant de commencer la séquence ; on pourra demander à chacun de résumer un ou deux chapitres au �l de la lecture, selon une ré- partition déterminée à l'avance. Ce travail préparatoire sera suivi d'une mise en commun en début de séquence, a�n de constituer un document collaboratif résumant l'intégralité de l'oeuvre. On pourra préparer les élèves aux passages di�ciles, par exemple les chapitres qui concernent le séminaire (chapitres XXIV à XXX de la première partie) ou la " note secrète », quatre chapitres en deu- xième partie (XXI à XXIV) qui traitent d'une conspiration politique. On peut aussi dire aux élèves que ce n'est pas très grave de ne pas percevoir d'emblée toutes les subtilités du récit : il sera éclairé au cours du travail en classe.

Lecture cursive complémentaire

On peut faire lire en parallèle ���������� d'Albert Camus,

qui donnera un éclairage intéressant à la lecture de l'oeuvre de Stendhal. Les deux romans ont en e�et une structure commune (en deux parties, avec un meurtre ou tentative de meurtre et une �n en prison), et l'étude de leurs deux personnages, absolument opposés en termes de construction et de narration (on pourra par exemple se pencher sur les modalités de l'introspection chez Julien Sorel et chez Meursault), o�re une perspective intéressante sur l'esthétique et les valeurs des personnages de roman. Ce thème trouvera un écho dans l'étude de l'hypocrisie, voulue chez Julien et absente chez Meursault, mais qui dans les deux cas les conduira à la guillotine.

Par Florence Renner,

docteur ès lettres, professeure agrégée de lettres modernes Gérard Philipe dans le rôle de Julien Sorel, Le Rouge et le Noir, fllm de Claude Autant-Lara, 1954.

Éditeur : nathan, 25 av. p. de Coubertin 75013 paris - Directrice de la publication : Catherine Lucet - Directrice déléguée : Delphine Dourlet - Directrice éditoriale : Catherine

Gaschignard - Rédactrice en chef : Claire Beilin-Bourgeois - Édition : Adèle Coelho et Laetitia pringuet - Édition Web : Alexandra Guidal - Fabrication : Isabelle Guerrier -

Iconographie : Clémence Grillon - Marketing/DiLusion: Anne-Sophie Arlette, Aziza Erra� et pauline Le Scaon - Impression : Imprimerie de Champagne ZI les Franchises 52 200

Langres - Création de la couverture : Christophe Billoret - Création des pages intérieures : Élise Launay - Réalisation couverture : Alinéa, 40, rue des Bas-Bourgs 28 000 Chartres

- Réalisation maquette : pierre-Yves Skrzypczak - Publicité et partenariats: Comdhabitude publicité, directrice de la publicité : Clotilde poitevin, 7 rue Émile Lacoste 19 100 Brive

Tél. : 05 55 24 14 03

Code article : 116722 - N° d'édition : 102 56 535 - Dépôt légal : septembre 2019 - Commission paritaire : 0418T83012

Document de couverture : Emilio Grau Sala (1911-1975), " La cristallisation » in �� ������� de Stendhal, eau-forte, 1952, éditions André Vial, paris. paris, Bibliothèque nationale de

France.

Crédits photographiques :

1re de couv. : BIS/ph. Jeanbor/Coll. Archives Larbor/© Adagp, paris, 2019 ; 1 : Coll. Christophel/© Franco London Films ; 3 : BIS/ph. Hubert Josse/Coll. Archives Larbor ; 4 : BIS/Coll

Archives Bordas ; 6 : BIS / ph. H. Josse/Coll. Archives Larbor ; 8 : Edmond Sadaka/Sipa ; 9 : Coll. Christophel/© Franco London Films ; 11 : BIS/ph. Coll. Archives Bordas ; 13 : BIS/Coll.

Archives Larbor ; 14 et 15 : BIS/Coll. Archives Bordas ; 16g : photo Musée de l'Armée, paris, distr. rMn-Grand palais/Emilie Cambier ; 16d : BIS/ph. J.J. Hautefeuille/Coll. Archives Larbor;

17 : BIS/ph. Hubert Josse © Archives Larbor ; 18 : BIS/Coll. Archives Bordas ; 19 : Coll. Christophel/© TF1/Alya ; 21 : Coll. Christophel/© Franco London Films ; 24 : BIS/ph. G. Krilo�/

Coll. Archives Larbor ; 26 : BIS/ph. Jeanbor/Coll. Archives Larbor ; 27 : rMn-Grand-palais/Hervé Lewandowski ; 29 : roger-Viollet/Albert Harlingue ; 30 : BIS/ph. Jeanbor/Coll. Archives

Larbor ; 31 et 33 : BIS/Coll. Archives Bordas ; 34 : BIS/ph. Aldo G. rossano/Coll. Archives Larbor/© D.r. ; 36 : Bridgeman Images ; 37 : De Agostini/Leemage.

2 HORS-SÉRIE NRP LYCÉE STENDHAL, �� ����� �� �� ���� SEPTEMBRE 2019

ÉtapesSéancesFiches

CONteXte

pOLItIQUe et

LIttÉrAIre

1 La France en 1830 : histoire et littérature

������������������� 3

2 Stendhal, un romantique ou un réaliste ?

������������������� 5

1 Romantisme vs. réalisme / ��������

��������������������� 38

eNtrer DANs

L'0eUVre :

JULIeN,

UN " FILs À

pApAs » ?

3 Structure, enjeux, narrateur / ���������������� 6

4 Julien et les egures paternelles

������������������������������������� 7

2 Analyser la présence du narrateur dans

le texte

���������������������������� 39

3 Construire un personnage de roman

���������������� 40

HYpOCrIsIe et

AmbItION DANs

5 Le roman de l'hypocrisie ? / ����������������� 10

6 Le personnage hypocrite dans le roman ��

���������������� 12

7 Le Rouge et le Noir, un roman d'apprentissage ? / ������

���������� 14

8 La représentation de Napoléon en peinture

������������������������������� 16

AmOUr, AmOUrs

DANs �����••��

9 Madame de Rênal

������������������������������������� 18

10 " Être aimé, n'est-ce que ça ? » / �����������������• 20

11 La première rencontre amoureuse, récurrence et parodie

���������������� 22

12 Mathilde de La Mole ���

����������������� �������������������� 25

4 La première rencontre amoureuse

��������������������������� 41

5 Créer des pages Facebook pour les

personnages du roman -���€����••'� 42

VIOLeNCe Des

pAssIONs

13 L'amour à mort

14 Julien en accusation / ������"����������� 31

UN

DÉNOUemeNt

trAGIQUe

15 Le héros en prison, ou la en d'un récit initiatique

�������������������������������������� 32

16 Les funérailles de Julien / �����������������... 35

Corrigés des tches 43

sommaire

Dans ce hors-série, vous pourrez exploiter les ressources multimédia suivantes, disponibles sur le

site NRP dans l'espace "SRessources abonnésS». Rendez-vous sur http://www.nrp-lycee.com. Groupement de textes de la séance 6 : le personnage hypocrite Groupement de textes de la séance 11 : la première rencontre amoureuse Groupement de textes de la séance 15 : le héros en prison

Les 5 ?ches élèves en format word

Les images du parcours artistique et culturel

Les numériques

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les sites web contributifs, les blogs, sont strictement interdites et passibles de sanctions pénales et civiles.

SEpTEMBrE 2019 STENDHAL, �� ����� �� �� ���� HORS-SÉRIE NRP LYCÉE 3

Activité

Le professeur aura distribué avant cette première séance les sujets d'exposés ci-dessous, à préparer sur le contexte historique du roman. On renverra ensuite les élèves aux passages du roman qui font écho aux exposés.

1. De napoléon à la restauration : grandeur et désillusion.

2. Le " parti prêtre » : la puissance des jésuites au XIX

e siècle.

3. L' a�aire La�argue et l'a�aire Berthet : le fait divers comme

source d'inspiration.

Éléments de réponse

1. De Napoléon à la Restauration

napoléon crée de son vivant sa propre légende, soutenue par

les ��������� �� �� ������ ����� et le �������� �� �������������,

le tout s'appuyant sur un appareil de propagande e�cace. Après son couronnement en 1804, il donne à son régime une tournure sacrée, comme le prouve par exemple l'instauration en 1806 de la Saint napoléon (célébrée le 15 août, date d'anniversaire du sou- verain). Auréolé par ses victoires militaires, il fait l'objet d'un culte quasi religieux jusqu'à sa chute en 1814. Cette chute s'accom- pagne d'un mouvement de désillusion chez la jeune génération française, qui perd alors un modèle. En 1830, date supposée des aventures du héros, a lieu la révo- lution de Juillet et les Trois Glorieuses. Les 27, 28, 29 juillet 1830, le peuple de paris se soulève contre Charles X, roi issu de la branche des Bourbons qui rétablit peu à peu en France la rigueur de la monarchie, tournant le dos aux acquis de 1789. C'est le temps des

barricades (exploitées par Hugo dans ��� ����������).

Dans le roman : Stendhal pourtant n'aborde pas l'histoire par les faits ou les événements, mais par la peinture des moeurs et des caractères. Les bourgeois, les aristocrates, le clergé, les paysans... tous les types sont représentés dans l'oeuvre, et les références à l'Histoire sont pour ainsi dire assez implicites. Envisagés dans leur globalité, tous ces personnages donnent une image très néga- tive de cette France de la restauration. Ils concourent à décrire une société hypocrite et vile qui repose sur de fausses valeurs. En fait, le propos de Stendhal dans l'oeuvre est plus politique qu'his- torique à proprement parler, puisqu'il dénonce la mainmise des

ultraroyalistes et du " ����� ������ » dès le début du roman (au

deuxième chapitre avec l'arrivée à Verrières du vicaire de Maslon). Ce qu'il semble regretter, avec son héros, c'est l'empire napoléo- nien. Julien est en e�et fasciné par napoléon. Comme lui, il est issu d'une famille modeste et il rêve de s'élever dans l'échelle sociale et d'accomplir de grandes choses. Son livre préféré est d'ailleurs le

�������� �� �������������, comme le lecteur l'apprend au début

du roman : " [Les] Confessions de Rousseau. C'était le seul livre à l'aide duquel son imagination se flgurait le monde. Le recueil des Bulletins de la Grande Armée et le Mémorial de Sainte-Hélène, complétaient son Coran. » (Livre I, chap. I).

Ou plus loin, au chapitre V :

" Dès sa première enfance, il avait eu des moments d'exalta- tion. Alors il songeait avec délices qu'un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris, il saurait attirer leur attention par quelque action d'éclat. Pourquoi ne serait-il pas aimé de l'une d'elles, comme Bonaparte, pauvre encore, avait été aimé de la brillante Mme de Beauharnais ? Depuis bien des années, Julien ne passait peut-être pas une heure de sa vie, sans se dire que Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s'était fait le maître du monde avec son épée. Cette idée le consolait de ses malheurs qu'il croyait grands, et redoublait sa joie quand il en avait ». (Livre I, chap. V) séance 1

Objectif

S Découvrir le contexte historique d'écriture de l'oeuvre qui sert de cadre à l'histoire.

Support : Exposés.

DuréeS: 2 heures.

La France en 1830 : histoire et littérature

CONteXte pOLItIQUe et LIttÉrAIre flfi���fi�����������fi�

Théodore Géricault, Of cier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant, 1814, musée du Louvre, Paris.

Séance 0???ÉTUDE DE L'OEUVRE

4 HORS-SÉRIE NRP LYCÉE STENDHAL, �� ����� �� �� ���� SEPTEMBRE 2019

2. La Compagnie de Jésus

La Compagnie de Jésus est une congrégation très puissante au XIX e siècle. Ses membres, appelés les jésuites, sont très in�uents, y compris dans des associations politiques. La Compagnie est fon- dée par saint Ignace de Loyola, saint François-Xavier, pierre Favre et les premiers compagnons en 1539, et approuvée en 1540 par le pape paul III. Dissoute en 1773, elle est rétablie en 1814 par le pape pie VII et constitue aujourd'hui l'une des congrégations masculines les plus importantes au sein de l'Église catholique (avec l'ordre des franciscains).

Stendhal, qui haïssait le " ����� ������ » depuis son enfance, en

donne une représentation pour le moins partiale et orientée dans toute la �n de la première partie du roman. De l'abbé Malson au grand vicaire de Frilair, les jésuites exercent une véritable tyrannie sur la société à des �ns lucratives et politiques. Stendhal quali�e

ces prêtres de " ����� ������� », et ils incarnent pour la plupart la

corruption et l'hypocrisie. " Et quand je réussirais, se disait-il, avoir toute une vie à passer en si mauvaise compagnie ! Des gloutons qui ne songent qu'à l'omelette au lard qu'ils dévoreront au dîner, ou des abbés Cas- tanède, pour qui aucun crime n'est trop noir ! ils parviendront au pouvoir ; mais à quel prix, grand Dieu ! ». (Livre I, chap.

XXVII)

La critique est à son comble dans le chapitre XXX, lorsque Julien est jugé par ses camarades séminaristes sur sa façon de manger la choucroute (pas assez pieuse !), ou dans la deuxième partie du roman, au chapitre LXXIII, lorsqu'un prêtre se présente pour confesser Julien, alors emprisonné, dans le seul but de se " faire un nom ». Seul le curé Chélan (qui est d'ailleurs janséniste, et non pas jésuite) et d'une certaine manière l'abbé pirard, directeur du séminaire, semblent épargnés par la peinture au vitriol faite par l'auteur (voir séance 5).

3. Les aeaires Laeargue et Berthet

Stendhal évoque dans son essai ��������� ���� ���� l'a�aire

La�argue, du nom d'un ébéniste condamné à mort pour avoir assassiné sa maîtresse. Cette anecdote fournira à l'auteur le sujet de son dénouement. Mais c'est surtout le compte rendu du procès

Berthet, lu dans �� ������� ��� ��������� en 1827, qui in�uencera

Stendhal. Antoine Berthet est un �ls d'artisan pauvre, qu'un curé de son village repère grâce à son intelligence hors du commun. Entré au séminaire, le jeune Antoine doit le quitter pour des raisons de santé. M. Michoud lui con�e alors l'éducation de ses enfants, et Antoine devient l'amant de Mme Michoud, âgée de 36 ans, et dont la réputation est d'une vertu sans faille. Après un passage au grand séminaire de Grenoble, il devient précepteur chez M. de Cordon, où il noue une intrigue avec la �lle de ce dernier. De nouveau ren- voyé, rendu aigri par ses échecs et parce qu'il est toujours consi- déré comme un simple domestique, il entreprend de se venger. Le

22 avril 1827, il entre dans l'église du curé de Brangues, son bienfai-

teur, et tire en pleine messe un coup de pistolet sur Mme Michoud. Il sera condamné à la guillotine le 23 février 1828, à 25 ans. Tout le roman de Stendhal suit avec exactitude le déroulement des faits de l'a�aire Berthet, jusqu'aux traits de caractère communs entre Antoine et Julien, qui tous deux ambitionnent de grimper les échelons sociaux et enragent de leur statut de domestique : " Il faut renoncer à tout cela, se dit-il, plutôt que de se laisser réduire à manger avec les domestiques. Mon père voudra m'y forcer ; plutôt mourir. J'ai quinze francs huit sous d'économies, je me sauve cette nuit ». (Livre I, chap. I) Et il revient sur ce sentiment de mépris de la part de l'entou- rage de l'aristocrate Mathilde : " Que je suis bon, se dit-il, moi, plébéien, avoir pitié d'une famille de ce rang ! Moi, que le duc de Chaulnes appelle un domestique ! [...] Et moi, jeté au dernier rang par une Provi- dence marâtre, moi à qui elle a donné un coeur noble et pas mille francs de rente, c'est-à-dire pas de pain, exactement parlant, pas de pain ; moi, refuser un plaisir qui s'offre ! Unequotesdbs_dbs47.pdfusesText_47

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