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Les grandes options de la littérature canadienne-française

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Berthelot Brunet – Histoire de la littérature canadienne-française

L'histoire de la littérature canadienne-française offre cette singularité que ses meilleurs récits que l'on voit à plein que le Canada français est un.



Études françaises - Les grandes options de la littérature canadienne

Que cette double tension domine toute l'histoire de la littérature canadienne-française et que les grandes options de cette littérature mineure de langue 



La réception de la littérature canadienne-française en France au

Notre objet la littérature canadienne ou canadienne-française selon les appellations de l'époque



Lémergence du discours critique sur la littérature canadienne

D'ailleurs notre histoire littéraire est née de la sentence de Lord. Durham



Littérature canadienne francophone

Alors que le français en France est l'instrument. ?naturel de la vie nationale dans les pays francophones - et au Canada - il habille une autre langue ou 



Construction dun ethos critique : discours sur la littérature

À travers une lecture du discours sur la littérature canadienne-française des. Pamphlets de Valdombre (1936-1943) de Claude-Henri Grignon l'auteur de ce.



John Talon Lesperance et la littérature canadienne-française

12 mars 2021 John Talon Lesperance et la littérature canadienne-française. David M. Hayne. La littérature québécoise sous le regard de l'autre.



Origine Recommencement et Émergence de la Littérature

S'il est accepté dans l'histoire littéraire que le premier roman de la littérature canadienne-française est Le chercheur de trésors ou l'Influence d'un livre de 



Gérard TOUGAS Histoire de la littérature canadienne-française

Tous droits réservés © Recherches sociographiques Université Laval

Tous droits r€serv€s Universit€ du Qu€bec ' Montr€al, 1986 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par "rudit. "rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 5 juil. 2023 18:12Voix et Images au XIX e si'cle

Pierre H€bert

Volume 11, num€ro 2 (32), hiver 1986Michel van SchendelURI : https://id.erudit.org/iderudit/200558arDOI : https://doi.org/10.7202/200558arAller au sommaire du num€ro"diteur(s)Universit€ du Qu€bec ' Montr€alISSN0318-9201 (imprim€)1705-933X (num€rique)D€couvrir la revueCiter cet article

H€bert, P. (1986). La r€ception de la litt€rature canadienne-fran...aise en France, au XIX e si†cle.

Voix et Images

11 (2), 265‡300. https://doi.org/10.7202/200558ar La réception de la littérature canadienne-française e n

France

a u XIX e siècle pa r Pierr e

Hébert

Universit

y o f

Toront

o Le s

écrits

venan t d e

France

su r l a

Nouvelle-Franc

e e t su r l e Canad

afrançais, se sont succédé plus ou moins régulièrement à partir de 1545, datedu premier ouvrage français sur

l e

Canada

1 jusqu'au x nombreuse s

étude

sactuelles. Le XIXe siècle, pour sa part, s'est avéré singulièrement riche, à lafaveur des nombreux voyages qui s'effectuèrent d'un continent à l'autre, del'intérêt suscité par une littérature française transatlantique naissante, etd'une réanimation de la politique coloniale en France vers 1880.

L a littératur e canadienne-français e d u XIX e siècle d e so n côté s'es

tsignalée en France dès la parution des Épîtres, satires, chansons, épigrammeset autres pièces de vers de Michel Bibaud, en 1830: il ne fallut que quelquesmois pour que ce primeur littéraire eût un écho en France2. Témoin lecompte rendu partagé d'Isidore Lebrun dans la Revue

encyclopédiqu e (jui

n1831). Mais si les lettres canadiennes furent commentées dé manière discon-tinue jusque vers 1875, et plus abondamment après cette date, quel est lesystème de normes et de valeurs qui a guidé le critique français dans sonappréciation? Comment l'a-t-il appliqué à la littérature canadienne-françaisealors en

plei n

éveil

c e sujet o n n e dispos e qu e d'information s fragmen

-taires (comme on le verra dans la première partie de cet article) et, tropsouvent, de jugements hâtifs : la France a-t-elle reçu uniformément les oeuvrescanadiennes-françaises de 1830 à 1900? Sinon, quelles ont été les modulationsdu point de vue français? L

a Franc e s'est-ell e constammen t proposé e comm

emodèle? Enfin et surtout, quel a été le système axiologique qui a soutenul'exercice de son jugement littéraire?

Cett e

étud

e souhait e répondr e d e pareille s questions Dan s l e context

edes relations littéraires entre la France et le Canada français, il s'agira dereconstituer l'horizon d'attente français

d e montre r commen t le s oeuvre s e

tl'idée même d'une littérature venant de la "France transatlantique» ont étéreçues, et d'expliquer, le cas échéant, les mutations d'horizon et de réception.À cette fin, notre objet d'étude, la méthode de travail choisie, la période éluede même que le corpus dépouillé appellent certaines

précisions

.Notre objet, la littérature canadienne ou canadienne-française selon lesappellations de l'époque, comprendra la poésie, le roman et le théâtre, encoreque nous nous permettrons quelques regards sur d'autres genres: comment

Cett e recherch e a ét fait e grâc e un e subventio n d u

Consei

l d e recherche s e n science s humaine s d u

Canada

ne pas parler de l'Histoire de Garneau? D'autre part, nous aurons l'occasion,lors de la section qui portera sur l'horizon d'attente proprement dit, desoulever dans le détail plusieurs questions relatives à notre méthode de travail.Mais il est sans doute apparu, d'entrée de jeu, que cette recherche se loge àl'enseigne de la théorie de la réception, de H.-R. Jauss. Remettant donc àplus tard certains scrupules théoriques, nous poserons simplement pour l'ins-tant que, par horizon d'attente, nous entendons avec Jauss le système deréférences objectivement formulable3 qui balise la réception des oeuvres, etqui nous guidera dès lors dans la compréhension de l'accueil fait à la littéra-ture canadienne-française. Quant à la période choisie, elle s'ouvre en 1830pour des raisons évidentes. Mais pourquoi terminer en 1900? Cette coupetient essentiellement au fait que le discours critique français se transforme àcette époque. La fin du XIXe siècle et le début du XXe sont marqués, on lesait, par la parution des premières études sur la littérature du Canada français,en l'occurrence celles de Virgile Rossel et de Charles ab der Halden4. Letournant du siècle signale le début d'une appropriation des lettres canadiennespar l'institution critique française.

Enfin e t plu s longuement de s indication s su r notr e corpu s d e texte s d

ecritique. Celui-ci a été établi à partir d'un inventaire des journaux, revues etchapitres (ou sections de chapitres) de livres parus en France, et portant surnotre objet d'étude. Sans prétentions d'originalité bibliographique - outrequelques trouvailles fortuites - nous avons dépouillé systématiquement lestravaux de David M. Hayne, Armand Yon et Gérard Tougas5; nous avonségalement puisé quelques indications chez Gustave Lanctôt6. C'est donc àl'aide de cet ensemble de quelque soixante-quinze articles (journaux et revues)et vingt volumes (chapitres ou sections) que nous pourrons décrire l'accueilfrançais7. En outre, nous obtenons un corpus de textes assez homogène:voyageurs, gens cultivés, dilettantes de la littérature caractérisent, à peud'exceptions près, les auteurs qui à cette époque ont fait de la littératurecanadienne-française l'objet de leurs écrits. C'est dans un sens qui a peu àvoir avec la "critique professionnelle» que nous parlerons du lecteur français,du critique et, partant, de réception critique.

Dan s un e premièr e partie 8 l a plu s importante nou s circonscriron s l'at

-tente du lecteur français et caractériserons la réception de la littératurecanadienne-française; comme cette réception n'est pas uniforme de 1830 à1900, nous l'étudierons en trois volets: avant 1880, puis les années 80 et laréception variable de Frechette et Crémazie et, enfin, après 1880. Dans unecourte deuxième partie, nous proposerons, en guise de conclusion, quelqueshypothèses quant au changement de réception que nous aurons pu observer.

1. La réception de la littérature canadienne-française

a u XIX e siècle est bien vrai que nous autres, lecteurs ou critiques, nous

lisonsavec un passé. De même que tout homme a un passé, tout lecteura un passé d'habitudes, de culture, de références, qui lui donnentsouvent quelques clés pour déchiffrer les oeuvres mais qui lui enôtent parfois plus qu'ils ne lui en rapportent lorsqu'il se trouvedevant une oeuvre originale, irréductible à celles qui l'ontprécédée9.

Pierr e d e

Boisdeffr

e Voil c e qu'écrivai t u n critiqu e français dan s l a meilleur e traditio n her

-méneutique, mais bien avant que l'École de Constance ne connaisse l'au-dience qui dure encore aujourd'hui. Voilà également qui montre bien combienl'esthétique de la réception repose sur une sorte de sens commun, ce qui n'estpas un moindre mérite. Toute interprétation d'un texte doit donc commencerpar une réflexion de l'interprète sur les idées préconçues qui résultent de la"situation herméneutique» où Use trouve10. Le coup d'envoi est ainsi donné:reconstituer, à un second degré, cette situation herméneutique du lecteurfrançais vis-à-vis de la littérature canadienne. N'allons pas croire, pourtant,qu'aucun problème ne grève l'esthétique de la réception. Elle présuppose, parexemple, jusqu'à un certain point, un type de lecteur qui participe de "l'hu-maniste libéral » toujours prêt à voir ses croyances modifiées11; elle impliqueun souci constant, d'autre part, de vouloir rendre l'oeuvre cohérente; elle netient pas compte du degré de détermination opérée par le texte lui-même, ensus des déterminations normatives du lecteur; enfin, elle n'inclut pas, dans leprocessus de communication littéraire, la production du texte12. En deçà deslimites que nous nous sommes données, cette approche trouvera cependantsa fécondité dans la mesure où, tout d'abord, elle permet de distinguer l'ho-rizon d'attente de la réception critique, et de caractériser l'un pour com-prendre l'autre.

L e "modèle d'analys e d e Jaus s rest e cependan t idéal e t i l doi t

êtr

emoulé sur les circonstances et l'objet de travail. C'est ainsi qu'en posant uncertain nombre de "questions» aux textes de notre corpus, nous sommesarrivé à cerner les constituantes des horizons d'attente et de réceptions quinous intéressent ici13.

Noton s e n passan t l e plurie lquotesdbs_dbs18.pdfusesText_24
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