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N° 82

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18 jui 2017 · et j'avais envie cette année d'étudier un nouveau tableau avec mes élèves voilà donc ma fiche sur le "Moulin de la Galette" 

:

Parcours d'éducation artistique et

culturelle.

4ème

Peintures et littératures au temps

de Maupassant.

Le réalisme et l'impressionnisme.

Arts plastiques/Français

Mme Godard/Mr Grillet

Le réalisme L'impressionnisme

Le réalisme est un mouvement artistique

du 19ème siècle.

Il se manifeste en littérature avec Balzac et

en peinture avec Gustave Courbet notamment.

Le réalisme souhaite représenter le plus

fi dèlement possible la vie quotidienne et la société.

Il rejète les sujets historiques.

L'homme redevient l'être humain d'une

réalité qu'il oppose à l'imaginaire romantique.

L'impressionnisme est un mouvement

artistique (essentiellement pictural) de la seconde moitié du 19ème siècle.

Il a pour représentants entre autres: Monet,

Caillebotte, Cézanne, Degas, Manet, Morisot,

Pissarro et Renoir.

Ces principales caractéristiques sont: des

tableaux de petits formats, des traits de pinceaux visibles, des compositions ouvertes, des jeux sur les phénomènes climatiques et une place importante donnée

à la lumière.

Ils travaillent beaucoup en plein air.

Frise chronologique des mouvements en peinture

Le réalisme

L'impressionnisme

Au champs, Maupassant.

Étudier comment l'auteur utilise une nouvelle

réaliste pour susciter la réflexion chez son lecteur.

A Octave Mirbeau

Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s'étaient produites à peu près simultanément dans l'une et l'autre maison. Les deux mères distinguaient à peine leurs produits dans le tas ; et les deux pères confondaient tout à fait. Les huit noms dansaient dans leur tête, se mêlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d'arriver au véritable. La première des deux demeures, en venant de la station d'eaux de Rolleport, était occupée par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l'autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons. Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. A sept heures, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d'oies assemblent leurs bêtes. Les enfants étaient assis, par rang d'âge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d'usage. Le dernier moutard avait à peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l'assiette creuse pleine de pain molli dans l'eau où avaient cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignée mangeait jusqu'à plus faim. La mère empâtait elle-même le petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous, et le père, ce jour-là, s'attardait au repas en répétant : "Je m'y ferais bien tous les jours" Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta brusquement devant les deux chaumières, et une jeune femme, qui conduisait elle-même, dit au monsieur assis à côté d'elle : - Oh ! regarde, Henri, ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, à grouiller dans la poussière. L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui.

La jeune femme reprit :

- Il faut que je les embrasse ! Oh ! comme je voudrais en avoir un, celui- là, le tout petit. Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des deux derniers, celui des Tuvache, et, l'enlevant dans ses bras, elle le baisa passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait pour se débarrasser des caresses ennuyeuses. Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint la semaine suivante, s'assit elle-même par terre, prit le moutard dans ses bras, le bourra de gâteaux, donna des bonbons à tous les autres ; et joua avec eux comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture. Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous.

Elle s'appelait Mme Henri d'Hubières.

Un matin, en arrivant, son mari descendit avec elle ; et, sans s'arrêter aux mioches, qui la connaissaient bien maintenant, elle pénétra dans la demeure des paysans. Ils étaient là, en train de fendre du bois pour la soupe ; ils se redressèrent tout surpris, donnèrent des chaises et attendirent. Alors la jeune femme, d'une voix entrecoupée, tremblante commença : - Mes braves gens, je viens vous trouver parce que je voudrais bien... je voudrais bien emmener avec moi votre... votre petit garçon... Les campagnards, stupéfaits et sans idée, ne répondirent pas.

Elle reprit haleine et continua.

- Nous n'avons pas d'enfants ; nous sommes seuls, mon mari et moi...

Nous le garderions... voulez-vous ?

La paysanne commençait à comprendre. Elle demanda : - Vous voulez nous prend'e Charlot ? Ah ben non, pour sûr.

Alors M. d'Hubières intervint :

- Ma femme s'est mal expliquée. Nous voulons l'adopter, mais il reviendra vous voir. S'il tourne bien, comme tout porte à le croire, il sera notre héritier. Si nous avions, par hasard, des enfants, il partagerait également avec eux. Mais s'il ne répondait pas à nos soins, nous lui donnerions, à sa majorité, une somme de vingt mille francs, qui sera immédiatement déposée en son nom chez un notaire. Et, comme on a aussi pensé à vous, on vous servira jusqu'à votre mort, une rente de cent francs par mois. Avez-vous bien compris ? La fermière s'était levée, toute furieuse. - Vous voulez que j'vous vendions Charlot ? Ah ! mais non ; c'est pas des choses qu'on d'mande à une mère çà ! Ah ! mais non ! Ce serait abomination. L'homme ne disait rien, grave et réfléchi ; mais il approuvait sa femme d'un mouvement continu de la tête. Mme d'Hubières, éperdue, se mit à pleurer, et, se tournant vers son mari, avec une voix pleine de sanglots, une voix d'enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits, elle balbutia : - Ils ne veulent pas, Henri, ils ne veulent pas !

Alors ils firent une dernière tentative.

- Mais, mes amis, songez à l'avenir de votre enfant, à son bonheur, à ... La paysanne, exaspérée, lui coupa la parole : - C'est tout vu, c'est tout entendu, c'est tout réfléchi... Allez-vous-en, et pi, que j'vous revoie point par ici. C'est i permis d'vouloir prendre un

éfant comme ça !

Alors Mme d'Hubières, en sortant, s'avisa qu'ils étaient deux tout petits, et elle demanda à travers ses larmes, avec une ténacité de femme volontaire et gâtée, qui ne veut jamais attendre : - Mais l'autre petit n'est pas à vous ?

Le père Tuvache répondit :

- Non, c'est aux voisins ; vous pouvez y aller si vous voulez. Et il rentra dans sa maison, où retentissait la voix indignée de sa femme. Les Vallin étaient à table, en train de manger avec lenteur des tranches de pain qu'ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre piqué au couteau, dans une assiette entre eux deux. M. d'Hubières recommença ses propositions, mais avec plus d'insinuations, de précautions oratoires, d'astuce. Les deux ruraux hochaient la tête en signe de refus ; mais quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se considèrent, se consultant de l'oeil, très ébranlés. Ils gardèrent longtemps le silence, torturés, hésitants. La femme enfin demanda : - Qué qu't'en dis, l'homme ? Il prononça d'un ton sentencieux : - J'dis qu'c'est point méprisable. Alors Mme d'Hubières, qui tremblait d'angoisse, leur parla de l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait leur donner plus tard.

Le paysan demanda :

- C'te rente de douze cents francs, ce s'ra promis d'vant l'notaire ?

M. d'Hubières répondit :

- Mais certainement, dès demain.

La fermière, qui méditait, reprit :

- Cent francs par mois, c'est point suffisant pour nous priver du p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent vingt francs. Mme d'Hubières trépignant d'impatience, les accorda tout de suite ; et, comme elle voulait enlever l'enfant, elle donna cent francs en cadeau pendant que son mari faisait un écrit. Le maire et un voisin, appelé aussitôt, servirent de témoins complaisants. Et le jeune femme, radieuse, emporta le marmot hurlant, comme on emporte un bibelot désiré d'un magasin. Les Tuvache sur leur porte, le regardaient partir muets, sévères, regrettant peut-être leur refus. On n'entendit plus du tout parler du petit Jean Vallin. Les parents, chaque mois, allaient toucher leurs cent vingt francs chez le notaire ; et ils étaient fâchés avec leurs voisins parce que la mère Tuvache les agonisait d'ignominies, répétant sans cesse de porte en porte qu'il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que c'était une horreur, une saleté, une corromperie. Et parfois elle prenait en ses bras son Charlot avec ostentation, lui criant, comme s'il eût compris : - J't'ai pas vendu, mé, j't'ai pas vendu, mon p'tiot. J'vends pas m's éfants, mé. J'sieus pas riche, mais vends pas m's éfants. Et, pendant des années et encore des années, ce fut ainsi chaque jour des allusions grossières qui étaient vociférées devant la porte, de façon à entrer dans la maison voisine. La mère Tuvache avait fini par se croire supérieure à toute la contrée parce qu'elle n'avait pas venu Charlot. Et ceux qui parlaient d'elle disaient : - J'sais ben que c'était engageant, c'est égal, elle s'a conduite comme une bonne mère. On la citait ; et Charlot, qui prenait dix-huit ans, élevé dans cette idée qu'on lui répétait sans répit, se jugeait lui-même supérieur à ses camarades, parce qu'on ne l'avait pas vendu. Les Vallin vivotaient à leur aise, grâce à la pension. La fureur inapaisable des Tuvache, restés misérables, venait de là. Leur fils aîné partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres soeurs cadettes qu'il avait. Il prenait vingt et un ans, quand, un matin, une brillante voiture s'arrêta devant les deux chaumières. Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit, donnant la main à une vieille dame en cheveux blancs. La vieille dame lui dit : - C'est là, mon enfant, à la seconde maison. Et il entra comme chez lui dans la masure des Vallin. La vieille mère lavait ses tabliers ; le père, infirme, sommeillait près de l'âtre. Tous deux levèrent la tête, et le jeune homme dit : - Bonjour, papa ; bonjour maman. Ils se dressèrent, effarés. La paysanne laissa tomber d'émoi son savon dans son eau et balbutia : - C'est-i té, m'n éfant ? C'est-i té, m'n éfant ? Il la prit dans ses bras et l'embrassa, en répétant : - "Bonjour, maman". Tandis que le vieux, tout tremblant, disait, de son ton calme qu'il ne perdait jamais : "Te v'là-t'i revenu, Jean ?". Comme s'il l'avait vu un mois auparavant. Et, quand ils se furent reconnus, les parents voulurent tout de suite sortir le fieu dans le pays pour le montrer. On le conduisit chez le maire, chez l'adjoint, chez le curé, chez l'instituteur. Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière, le regardait passer.

Le soir, au souper il dit aux vieux :

- Faut-i qu'vous ayez été sots pour laisser prendre le p'tit aux Vallin !

Sa mère répondit obstinément :

- J'voulions point vendre not' éfant !

Le père ne disait rien.

Le fils reprit :

- C'est-i pas malheureux d'être sacrifié comme ça ! Alors le père Tuvache articula d'un ton coléreux : - Vas-tu pas nous r'procher d' t'avoir gardé ?

Et le jeune homme, brutalement :

- Oui, j'vous le r'proche, que vous n'êtes que des niants. Des parents comme vous, ça fait l'malheur des éfants. Qu'vous mériteriez que j'vous quitte. La bonne femme pleurait dans son assiette. Elle gémit tout en avalant des cuillerées de soupe dont elle répandait la moitié : - Tuez-vous donc pour élever d's éfants !

Alors le gars, rudement :

- J'aimerais mieux n'être point né que d'être c'que j'suis. Quand j'ai vu l'autre, tantôt, mon sang n'a fait qu'un tour. Je m'suis dit : "V'là c'que j'serais maintenant !".

Il se leva.

- Tenez, j'sens bien que je ferai mieux de n'pas rester ici, parce que j'vous le reprocherais du matin au soir, et que j'vous ferais une vie d'misère. Ca, voyez-vous, j'vous l'pardonnerai jamais ! Les deux vieux se taisaient, atterrés, larmoyants.

Il reprit :

- Non, c't' idée-là, ce serait trop dur. J'aime mieux m'en aller chercher ma vie aut'part ! Il ouvrit la porte. Un bruit de voix entra. Les Vallin festoyaient avec l'enfant revenu. Alors Charlot tapa du pied et, se tournant vers ses parents, cria : - Manants, va !

Et il disparut dans la nuit.

Ce texte présente l'histoire de deux familles pauvres vivant à la campagne: les Tuvache et les Vallin. - pauvreté des deux familles: "péniblement"; "chaumière"; "masure".

Les termes qui désignent les enfants:

- "mioches"; "les petits"; "la marmaille"; "leurs produits"; "les moutards"; "la lignée"

Certains termes sont familiers et péjoratifs.

Les enfants sont comparés à des animaux. - "comme gardeurs d'oies assemblent leurs bêtes".

Les enfants sont animalisés.

"Tout cela vivait", les deux familles sont considérées comme un groupe de personnes, et non comme des individus.

Étude du texte.

Objectif: -mettre en place le cadre réaliste.

-étudier l'argumentation des D'Hubières

II. L'arrivée des D'Hubières.

I. La déshumanisation des deux familles.

Ligne 39: un événement perturbant la situation de départ est annoncé: l'arrivée des D'Hubières, couple bourgeois, riche. Stratégie employée par les D'Hubières pour adopter l'enfant des Tuvaches. - simple demande - arguments f nanciers - évocation de l'avenir, du bonheur de l'enfant.

Conclusion: la description des deux familles

normandes est faites avec précision et réalisme, l'auteur a voulu rendre crédible cette histoire. Ainsi, le lecteur peut mieux s'interroger sur le pouvoir de l'argent et la cupidité des gens.

Bilan sur le réalisme:

Honfleur ou

l'embouchure de la

Seine, Gustave Courbet

Etretat, la Manneporte, re

fl ets sur l'eau, Claude Monnet

Paysages de bord de mer.

Connaître les principales caractéristiques du réalisme et de l'impressionnisme.

Gustave Courbet, Honfleur ou l'embouchure de la Seine, 1841Claude Monet, Etretat, la Manneporte, reflets sur l'eau, 1885.

Lieux représentés: la Seine et son embouchure.Lieux représentés: la falaise d'Etretat, la Manneporte.

Au premier plan, il y a des arbres avec 2 personnes. Au deuxième plan, il y a la Seine avec un voilier. Les éléments qui composent le tableau sont la falaise, la mer et le ciel. Les couleurs sont majoritairement du bleu, du gris et du vert, les tons sont sombres, c'est la fi n de l'après-midi. Les couleurs utilisées sont surtout le bleu, le vert et l'orange, les tons sont pastels. C'est le matin.

La mer est calme. La scène semble immobile.La touche du peintre donne une sensation de mobilité.

Dans l'encadrement des côtes vertes, s'abaissant à droite et à gauche, un grand triangle d'eau, d'un bleu d'argent sous le soleil, ap paissait Ay loin, et une voile, à peine visible, avait l'air d'un insecte là- bas.

Maupassant, Pierre et Jean

Là-bas, en avant, une roche d'une forme étrange, arrondie et percée à jour, avait à peu près la f gure d'un éléphant énorme enfonçant sa trompe dans les f ots. C'était la petite porte d'Etretat.

Maupassant, Une Vie.

Rapprochement entre deux textes de Maupassant et les deux tableaux.

Analyses d'oeuvres

Le bal du moulin de la

Galette, Auguste Renoir,

1876, Huile sur toile,

1.31 x 1,75 m

Musée d'Orsay.

La composition du tableau est construite autour d'une diagonale.

On peut dé

fi nir 3 plans. Le tableau présenté également de nombreuses lignes secondaires, horizontales et verticales. -les lignes horizontales = alignement des chapeaux, feuillage des arbres, lampadaires. -les lignes verticales = poteaux des lampadaires, troncs des arbres, silhouettes des couples qui dansent, robes longues des femmes, rayures bleues et rose de la femme devant, montants des chaises, aux pieds des tables. Impression de fraîcheur = jeu des couleurs claires et sourires des visages. Jeu de lumière = éclairage tamisé par les arbres

Le pont du chemin de

fer à Argenteuil,

Claude Monet, 1873,

Huile sur toile, 60 x

99,4 cm, collection

particulière Ce tableau est un paysage, peint en plein air par le peintre. Depuis le point de vue du peintre, les quatres couples de colonnes se détachent nettement et semblent faire écho aux autres éléments du paysage: 2 piétons, 2 rambardes et 2 voiliers. La composition du tableau est construite autour de la diagonale du pont. On note également de nombreuses horizontales et verticales et la présence répétée du chi ff re 2. Les 2 bateaux vont dans le même sens, de gauche à droite. Le train semble aller vers la droite mais on trouve deux panaches de fumées: le petit panache de fumée bleue qui se trouve à l'arrière de la cheminée du train et un grand manche de nuages blancs à l'avant. Le train rentre donc à Paris. On trouve beaucoup d'opposition dans ce tableau: trajectoire louvoyante des bateaux, trajectoire rectiligne du train, voiles blanches contre train noir, bateaux libres contre wagons attachés, lenteur et rapidité, blancheur et noirceur, eau et fer.

Ce tableau est un scène de genre.

Il représente un bal au moulin de la Galette qui est une guinguette située sur la butte de Montmartre à Paris. Le tableau a été peint entièrement sur place. Renoir saisit la joie de vivre des Parisiens venus se distraire.

Dans un café, dit aussi l'absinthe,

Edgar Degas, entre 1875 et 1876,

huile sur toile, 92 x 68,5 cm, musée d'Orsay Paris. Degas peint ici une scène de genre plutôt urbaine. Le tableau a été peint dans l'atelier de l'artiste. Dans ce café, une femme et un homme, bien qu'assis côte à côte, semblent isolés et silencieux. Leurs regards sont vides et triste, les traits de leur visage sont défaits, fatigués, ils ont l'air accablés. Le tableau peut être vu comme une dénonciation de l'alcool "l'absinthe", qui sera interdit par la suite. Le cadrage donne l'impression d'une scène prise sur le vif par le peintre assis à une table voisine, mais ce tableau est le résultat d'une minutieuse composition faite en atelier. Le cadrage est décentré, on trouve un vide sur le côté gauche alors que la pipe et la main de l'homme est hors-champ. Les ombres portées des 2 personnes accentuent le mal-être des individus.

Les raboteurs de

parquet, Gustave

Caillebotte, 1875,

huile sur toile, 102 x

146,5 cm, musée

d'Orsay Paris. Le tableau est un scène de genre qui constitue une des premières représentations du prolétariat (ouvriers) urbain. La scène se passe dans un grand appartement parisien. Trois hommes s'a ff airent à raboter le parquet. Le dos nus, ils sont agenouillés de façon à ce que l'on ne distingue que partiellement leurs visages. Un ouvrier semble isolé des deux autres, par la rayon de lumière qui vient de la fenêtre mais également par sa position parallèle à l'arrière plan. La perspective du tableau se limite à une seule pièce, en reprenant les rainures du parquet. On trouve 3 plans dans ce tableau; le premier plan avec les 2 ouvriers qui discutent en travaillant, au second plan l'ouvrier isolé et le dernier plan le mur, la fenêtre et le balcon; qui nous donnent à voir la rue et ses bâtiments haussmanniens. La lumière est très importante dans le tableau, l'artiste a utilisé une palette froide, terne et sombre aux tons neutres et sévères. Le faisceau lumineux provenant de la fenêtre traversé la pièce est accentue la séparation entre les ouvriers. L'artiste a également utilisé des couleurs chaudes (ocres, marrons... ) qui contrastent avec les girls et les noirs du tableau. Le tableau est très réaliste mais l'aspect impressionniste dominé par le travailquotesdbs_dbs41.pdfusesText_41
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