[PDF] E1 - LOIS GÉNÉRALES DE LÉLECTROCINÉTIQUE





Previous PDF Next PDF



CHAPITRE 1 LES LOIS GENERALES DE LELECTRICITE CHAPITRE 1 LES LOIS GENERALES DE LELECTRICITE

La loi du dipôle exprime la relation qu'il y a d'une manière générale entre la tension aux bornes du dipôle et le courant qui le traverse : ;u = f(i); ; f est 



Présentation PowerPoint Présentation PowerPoint

Il est représenté sur le circuit par une flèche qui indique le sens positif du courant. Lois de l'électricité. 5. En régime établi le courant électrique est 



Lois générales en électricité + Lois générales en électricité +

Lois générales en électricité page 1 document proposé sur le site « Sciences Physiques en BTS » : http://nicole.cortial.net. Lois générales en électricité.



Chapitre 1 Lois générales de lélectricité en régime continu. Lois de

LOIS GENERALES DE L'ELECTRICITE EN REGIME CONTINU. 1 POURQUOI ET COMMENT ? L'électricité qui agit dans un ensemble d'éléments électriques obéit à certaines lois 



Ch.1 : Lois générales de lélectricité en régime continu

17 sept. 2009 I2 = 3 A; I7 = 5 A; I6 = 1 A ; I5 = 1 A. 2. Loi des mailles (Loi d'additivité des tensions). La somme algébrique des tensions rencontrées dans ...



1- généralités 2 - Lintensité

5 oct. 2009 Lois générales de l'électricité. 1- généralités. L'électricité est un ... Les grandeurs physiques qui caractérisent l'électricité sont. L ...





Electricite. Exercices et methodes

1. Généralités sur les circuits électriques. Lois de Kirchhoff en régime continu. 1. Fiche 1. Définitions et principes fondamentaux .



Introduction à lElectromagnétisme

3 sept. 2022 électricité de même nature (soit positive ... . Ceci prend donc la forme intégrale d'une loi générale appelé la conservation du flux magnétique.



LOIS ELECTRIQUES

Il a découvert en. 1827 les lois fondamentales des courants électriques et introduit les notions de quantité d'électricité et de tension induite. Werner von 



Lois générales de lélectricité en courant continu.

Chapitre A.1.1 Lois relatives aux réseaux : lois des mailles des nœuds



Electricite. Exercices et methodes

Lois et théorèmes de l'électricité en régime sinusoïdal . D'une manière générale tout circuit électrique peut se représenter sous la forme d'un.



LOI N° 14/011 DU 17 JUIN 2014 RELATIVE AU SECTEUR DE L

20 janv. 2015 La présente loi qui régit le secteur de l'électricité vient ... Dans sa présentation générale la présente loi comprend dix titres :.



Chapitre 1 Lois et théorèmes généraux en régime continu

D'une manière générale tout circuit électrique peut se représenter sous la forme Elle traduit la conservation de l'électricité : il ne peut y avoir.



E1 - LOIS GÉNÉRALES DE LÉLECTROCINÉTIQUE

Lois de Kirchhoff et cadre dans lequel elles sont valables. • Étude énergétique d'un dipôle. Plus tard il élabore une théorie générale de l'électricité.



Untitled

Vu la loi n° 14-2003 du 10 avril 2003 portant code de l'électricité ;. Vu la loi n° 16-2003 du 10 avril 2003 portant la direction générale de l'énergie:.



Ch.1 : Lois générales de lélectricité en régime continu

17 sept. 2009 Ch.1 : Lois générales de l'électricité en régime continu. 1. Loi des noeuds. La somme des intensités des courants qui arrivent à un noeud ...



Chapitre 1 Lois générales de lélectricité en régime continu. Lois de

ELECTRICITE. Analyse des signaux et des circuits électriques. Michel Piou. Chapitre 1. Lois générales de l'électricité en régime continu. Lois de Kirchhoff.



Code de lélectricité

LOI N° 2014-132 DU 24 MARS 2014. PORTANT CODE DE L'ELECTRICITE. Table des matières. TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES .



SGG Congo - Code de lélectricité

Loi n° 14-2003 portant code de l'électricité. CHAPITRE I: DISPOSITIONS GENERALES. ·. REPUBLIQUE DU CONGO. Unité Travail * Progrès du 10 Avril 2003.

E1 - LOIS G´EN´ERALES DEL"´ELECTROCIN´ETIQUE

OBJECTIFS

L"´Electrocin´etiqueest la branche de l"´Electromagn´etismequi ´etudie le transport des

charges ´electriques dans les circuits conducteurs. Ses applications, de l"´electrotechnique`a

l"´electronique, ont r´evolutionn´e la soci´et´e humaine, `a tel point que l"on peutplacer l"inven-

tion du circuit ´electrique au mˆeme niveau que celles de l"agriculture, de laroue ou de l"´ecriture

dans l"histoire de l"Humanit´e. Elle a envahi tous les secteurs de l"´economie et de la vie quotidienne

et jamais une soci´et´e n"a ´et´e autant tributaire d"une technologie. Ilsuffit d"imaginer ce qu"il nous

arriverait si la terre ´etait priv´ee de tout courant ´electrique pendant vingt-quatre heures...

L"´energie ´electrique est essentiellement obtenue par conversion d"´energie chimique, dans les cen-

trales thermiques - les ´energies hydrauliques (barrages) et nucl´eaires (centrales) restant mino-

ritaires `a l"´echelle plan´etaire. Elle est ensuite distribu´ee sous forme de courant alternatif par un

r´eseau triphas´e en toile d"araign´ee et un sous-r´eseau diphas´e radial `atous les utilisateurs.

Du fait de ses applications innombrables, l"

´Electrocin´etiqueest enseign´ee dans un but pratique.

Il ne s"agit pas d"exposer des th´eorie spectaculaires ou de r´ealiser des prouesses math´ematiques,

mais de d´ecrire les situations simples et concr`etes que rencontre la technologie.

Objectifs de cette le¸con :

•Vocabulaire et concepts de base de l"´electrocin´etique. •Lois deKirchhoffet cadre dans lequel elles sont valables. •´Etude ´energ´etique d"un dipˆole.

I COURANT

´ELECTRIQUE

I.1 Charge

♦D´efinition :Une grandeur physique est une grandeurextensivelorsqu"elle est proportionnelle `a la quantit´e de mati`ere. Le bilan d"une telle grandeur caract´erisant un syst`emeS, entretett+ dt, s"´ecrit : dG=δeG+δpGavec???dGvariation de la grandeurGdeSpendantdt eGle terme d"´echange (entreSet le milieu ext´erieur) etδpGle terme de production(sp´ecifique `aS). (S)

δeG

pGdG zPrincipe de conservation de la charge :La charge est une grandeur extensiveconservative.

→La charge ´electrique ne peut ˆetre ni cr´e´e, ni d´etruite;elle ne peut ˆetre qu"´echang´ee :

dQ=δeQcarδpQ≡0- Il s"agit d"une loi fondamentale de la physique.

Cons´equence en ´electrocin´etique : un g´en´erateur ne cr´e´e aucune charge; par contre, il peut

communiquer aux charges une ´energie ´electrique et les mettre ainsi en mouvement.

I.2 Intensit´e

♦D´efinition :L"intensit´ed"un courant `a travers une surfaceSorient´ee est ´egale `a la charge ´electrique qui traverseSpar unit´e de temps : i=dQdto`u???ien amp`ere (A) dQest la charge ´el´ementaire (en coulomb,C) traversantS pendant la dur´ee ´el´ementairedt(en seconde,s) surfaceS ??-→n orientée ©Q :Sii= 10mAdans un conducteur m´etallique de sectionS, quel est le nombre d"´electrons

Nqui traversent cette section par seconde?

R´ep. :En r´egime stationnaire,i=dQ

dt=QτavecQ=N.e,e=|qe|= 1,6.10-19Cetτ= 1s.

E1I. Courant ´electrique2008-2009

SoitN=i.τe?6.1016´electrons(60 millions de milliards!).

I.3 Vecteur densit´e de courant

a D´efinition •On fait les hypoth`eses suivantes : - Soit un mat´eriau conducteur dans lequel tous les porteursde charge sont de mˆeme type : tous les porteurs portent la mˆeme chargeq(suppos´ee positive sur le sch´ema).

- chaque porteur a une vitesse assimil´ee `a la vitesse de groupe-→v(cf. cours d"´Electromagn´e-

tisme). - la densit´e volumique des porteurs (n, enm-3) est uniforme. •Pendant la dur´ee ´el´ementaire dtles porteurs qui tra- versent la surfaceS(plane et orient´ee) sont contenus : - dans le cylindre de baseS, - de g´en´eratrice-→vdt - et de hauteurvdtcosα. •Le volume de ce cylindre est dV=vdtcosα.S Il contient le nombre dNde porteurs de charge qui tra- versentSentretett+ dt: dN=n.dV. -→vdt n vdt -→v porteurs `a l"instantttraversantS ?M vdtcosα porteurs

S`a l"instant

t+ dttraversant La charge qui traverseSpendant la dur´ee dtest donc : dQ=q.dN=q.n.vdtcosα.S L"intensit´e du courant qui traverseSest donc :i=dQ dt=nqvcosαS

`A la surfaceSorient´ee par le vecteur unitaire-→n, on associe le vecteur surface :-→S=S-→n

Or, -→v?-→n=vcosα, d"o`u :i=nq-→v?-→S≡-→j?-→S ♦D´efinition :On appellevecteur densit´e volumique de courantet on note-→j le vecteur (exprim´e enA.m-2) : -→j=nq-→vo`u???nest la densit´e volumique de porteurs (enm-3) qest la charge d"un porteur (enC)-→vest la vitesse d"ensemble des porteurs (enm.s-1)

Ou encore :

-→j=ρ-→vo`uρest la densit´e volumique de charges mobiles (enC.m-3). ♦D´efinition :(G´en´eralisation) L"intensit´equi traverse une surfaceSquelconque etorient´ee par un contourCest ´egale auflux de la densit´e de courant`a traversS: i=?? S/C-→j(M)?-→dSavec-→dS= dS.-→n(M)-→ j(M)-→dS M S CI dS ?-→n b Courants cr´e´ees par diff´erents types de porteurs

Dans un milieu conducteur, la densit´e de courant totale-→jest la somme des densit´es de courants

correspondant `a chaque type de porteurs de charges : j=? k-→ jk=? kn kqk-→vk=? kρ k-→vk

2http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/qadripcsi@aol.com

2008-2009II. Loi d"OhmE1

c Exercice : section des fils ´electriques

Les fils de cuivre utilis´es dans les installations domestiques supportent sans dommage une densit´e

volumique de courants de l"ordre de 7A.mm-2.

©Q :Quelle est la section minimale d"un fil cylindrique destin´e`a v´ehiculer un courant de 16A?

R´ep :SoitSl"aire de la section droite du fil cylindrique.

Supposons une r´epartition uniforme de courants, c"est-`a-dire un vecteur densit´e volumique de

courants-→jidentique en tout point du fil, donc de sa sectionS.

On a :i=?

S/C-→j?-→dS=?

S/Cj-→n?-→ndS=?

S/Cj.dS=j?

S/CdS=j.S.

PuisqueI= 16Aet que la densit´e de courants ne doit pas d´epasserjmax= 7A.mm-2, on conclut :Smin=I jmax?2,3mm2

II LOI D"OHM

Physiciens

Fils de serrurier, GeorgOhmcommence `a travailler avec son p`ere.`A la suite de plusieurs s´ejours en Suisse, il termine ses ´etudes `a Erlangen et il accepte un modeste poste `a Bamberg. Quelques ann´ees plus tard, il est tr`es heureux d"ˆetre nomm´e `a Cologne o`u il trouve un environnement et des moyens propices `a ses recherches. G.Ohmest l"auteur en 1827 de la loi fondamentale qui relie la tension ´electrique aux bornes d"un conducteur `a l"intensit´e qui le parcourt. Il d´ecouvre cette loi relativement simple apr`es des s´eries de mesures tr`es d´elicates sur les temp´eratures locales et les forces exerc´ees au sein mˆeme des conducteurs. Nomm´e professeur `a l"Acad´emie Militaire de Berlin, puis `a l"Institut Polytechnique de Nuremberg et enfin en 1849 `a l"Uni- versit´e de Munich, il poursuit ses travaux dans les domaines de la polarisation des piles ´electriques, de l"acoustique, de la polarisation de la lumi`ere.

Georg SimonOhm

Erlangen (Bavi`ere) 1789 -

Munich 1854

Il se fait remarquer par des exp´eriences spectaculaires et par des traitements math´ematiques sophistiqu´es. Dans le domaine de l"acoustique, il montre en 1843 que l"oreille est capable de s´eparer dans un son complexe les diff´erentes composantes sinuso¨ıdales.

II.1 Tension et potentiel ´electrique

•Le mouvement des charges qui constitue le courant dans une certaine r´egion de l"espace est

provoqu´e par un d´es´equilibre de nature ´electrique au sein de celle-ci. On d´efinit en tout point de

l"espace un champ scalaire not´eV(M) qu"on appellepotentiel ´electrique.

Nous ne pourrons d´efinir correctement le potentiel ´electrique que dans le cours d"´Electromagn´e-

tisme. Pour le moment, il suffit de savoir que lorsque le potentiel ´electrique n"est pas uniforme,

il apparaˆıt unchamp ´electrique-→E. Alors, les porteurs de charges mobiles sont soumis `a laforce

´electriqueq-→Equi leur communique un mouvement d"ensemble. Ils engendrent alors uncourant

´electrique(cf.I).

•la description d"une portion de circuit ´electrique comprise entre deux pointsAetBfait donc

appel `a deux grandeurs, d"une part l"intensit´e du courant, d"autre part la diff´erence de potentiel

U

AB=VA-VBentreAetB.

♦D´efinition :On appelletension (´electrique)la diff´erence de potentiel entreA etB. Elle s"exprime, comme le potentiel, en volts (V). Par convention, la tensionUABentre les pointsAetBse repr´esente dans un sch´ema ´electrique par une fl`eche dirig´ee vers le pointA.? ?AB

UAB=VA-VB

qadripcsi@aol.comhttp ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/3

E1III. A.R.Q.S.2008-2009

Rq1 :UAB>0?VA> VB: si une tension est positive, alors la fl`eche de tension est dans le sens des potentiels croissants. Rq2 :Les potentielsVsont d´efinis `a une constante pr`es.Seule la tension ou diff´erence de potentiels a un sens physique.

II.2 Loi d"Ohm

zPour de nombreux conducteurs, latension(= diff´erence de potentiels) entre les extr´emit´es

du conducteur est proportionnelle `a l"intensit´etraversant le conducteur : Rest lar´esistance(en ohm, Ω) duconducteur ohmique etGlaconductance(en siemens,S). Cas particulier :conducteur m´etallique cylindrique homog`ene, de longueurlet de sectionS:

R=ρl

Savecρ≡1γ

?ρs"appelle lar´esistivit´e(en Ω.m)

γs"appelle laconductivit´e(enS.m-1)

Ordres de grandeur :•conducteur:ρ≂10-8Ω.metγ≂5.107S.m-1:

Au= 2,35.10-8Ω.metρCu= 1,67.10-8Ω.m

•Pour unisolantcomme le verre :ρ≂106Ω.metγ≂10-6S.m-1.

©Q :Quelle est la r´esistance d"un fil ´electrique en cuivre de diam`etreφ= 1mmet de longueur

l= 1m? Pour un fil de mˆeme nature mais de diam`etre double (φ?= 2mm)?

R´ep. :Rfil=ρCul

S=ρCu1π(φ2)2?2.10-2Ω

etR?fil?5.10-3Ω

zConclusion :La r´esistance d"un fil de connexion est n´egligeable devantles autres r´esistances

d"un circuit :

Rfil?0 Ω?Ufil?0V

III Approximation des r´egimes quasi-stationnaires

III.1 R´egime permanent et r´egime variable

♦D´efinition :•On parle de r´eseau enr´egime continua(oustationnaireou permanent) lorsque les grandeurs (intensit´e, courant, charge...) sont ind´ependantes du temps. On note de telles grandeurs par des majuscules (I,UAB,Q0...). •Un r´eseau ´electrique fonctionne enr´egime variablelorsque les grandeurs qui lui sont associ´ees varient au cours du temps (i(t),u(t),q(t)...). a. ce terme n"a aucun rapport avec la continuit´e math´ematique. III.2 Approximation des r´egimes quasi-stationnaires ©Q :Soit le circuit ci-contre. Le condensateurCest initialement d´echarg´e. Apr`es la fermeture de l"interrupteurK, les amp`erem`etres vont-ils indiquer, `a chaque instant, la mˆeme valeur de l"intensit´e?

R´ep :en toute rigueur, non.

Car l"exp´erience montre que l"intensit´ei(la tensionu, et toutes leurs manifestations) sont des grandeurs qui sepropagentavec une vitesse

´enorme (c≂c0= 3.108m.s-1)

mais avec une vitessefinie.M N ?iM(t)iN(t) K ER CAA

4http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/qadripcsi@aol.com

2008-2009IV. Lois deKirchhoffE1

Ainsi, en toute rigueur,iN(t) est en retard sur l"intensit´eiM(t) :iN(t) =iM(t-τ), o`uτest la

dur´ee de propagationdu signal ´electrique deM`aN.

©Q :Pourtant, en r´egime variable (sinuso¨ıdal le plus souvent) nous consid´ererons que l"intensit´e

est la mˆeme en tous points d"une mˆeme branche,sous certaines conditions.

D"o`u la question : `a quelle condition peut-on parler del"intensit´eidans une branche d"un circuit,

c"est-`a-dire, `a quelle condition a-t-on :iM(t)?iN(t)?

R´ep :Une ´etude compl`ete n´ecessite le cadre de l"´Electromagn´etismeet sera abord´ee en Math.

Sp´e. Mais nous pouvons retenir que cela n´ecessite que la dur´ee de propagationτ=MN csoit

n´egligeable devant les dur´ees caract´eristiques du r´egime ´etudi´e (temps de relaxation lorsque le

signal est transitoire, ou p´eriode lorsque le signal est p´eriodique). zL"approximation des r´egimes quasi stationnaires(ARQS) ouquasi permanents(ARQP)

revient `a n´egliger tous leseffets li´es `a la propagationdes signaux ´electro-magn´etiques sous

forme de tension ou de courant. Alors, l"intensit´e est la mˆeme en tous les points d"une branche d"un circuit : iM(t) =iN(t) =i(t) zConditions de l"ARQS pour un signal sinuso¨ıdal :

λ?l??T?τ??f?1τavecτ=lc

-lest ladimension caract´eristiquedu circuit (longueur d"un fil de connexion) -τest ladur´ee caract´eristiquede propagation des signaux. -Test lap´eriodedu signal sinuso¨ıdal,f=1

Tsafr´equenceetλ=c.Tsalongueur d"onde.

Ordre de grandeur :En pratique, au laboratoire,l≂1m→τ=lc≂13.108?3.10-9s= 3ns.

Et la condition :T?τ??f <1

τ= 3.108Hz.

Conclusion :pour 0Hz < f <1MHz

?3.108Hz, on est dans l"ARQSau laboratoire. Alors la mesure de l"intensit´e dans une branche a un sens. Ceci revient `a travailler avec des signaux de p´eriode :T >1 fmax= 10-6s= 1μs.

IV LOIS DE KIRCHOFF

IV.1 Vocabulaire

Fil de connexion :fil dont la r´esistance est n´egligeable devant les autres r´esistances du montage.

Masse Signal :r´ef´erence des potentiels d"un circuitdonn´e. ce potentiel n"est pas forc´ement

constant dans le temps (mais ce n"est pas grave puisque seules les diff´erences de potentiels nous

int´eressent). Symbole : Masse Carcasseou" Terre » :c"est un point de potentiel constant. La carcasse m´etallique

d"un appareil ´electrique ayant vocation `a ˆetre reli´ee `a la terre par l"interm´ediaire de la prise de

terre et la Terre ´etant conventionnellement au potentiel nul, la carcasse ´electrique peut servir de

r´ef´erence des potentiels. Symbole : Dipˆole :composant ´electrique limit´e par deux bornes, appel´ees encore" pôles ». Multipôles :composant électrique dont l"accès se fait par plus de deux bornes.

En particulier : lesquadripôles.

Souvent, les quadripôles possèdent une borne commune entre l"entrée et la sortie.

On branche un quadripôle entre un dipôle d"entrée (" source ») et un dipôle de sortie qu"on

appelle dipôle d"utilisation ou encore" charge ». qadripcsi@aol.comhttp ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/5

E1IV. Lois deKirchhoff2008-2009

Noeud :c"est un point du circuit qui est la borne commune à plus de deux dipôles(et/ou multipôles). Branche :ensemble de dipôles montés en série et situés entre deux noeuds. Maille :ensemble de branches formant un contour fermé qu"on ne peut parcourir en ne passant qu"une seule fois par chaque noeud intermédiaire.Une maille est orientéearbitrairement! Maille élémentaire :c"est une maille délimitant dans le circuit un enclos connexe.

Réseau ou Circuit :système de conducteurs reliés les uns aux autres (par des fils de connexion)

qu"on peut analyser en terme de mailles, noeuds, branches ... Exercice :Dans le circuit ci-contre, tous les dipôlesD sont identiques. ©Q :Dénombrer les branches (b) et nommer les mailles

élémentaires (m) et les noeuds (n).

Rép :On compte :

-b= 5branches (autant que d"intensités) -m= 3mailles élémentaires :(PAECNP),(ABCEA) et(BCB). -n= 3noeuds :A,BetC.

Attention :N,PetEne sont pas des noeuds.

e P N=M A BC E D DD DD D D? i1 i 2 i i3 i 4

Physiciens

enseigne la physique à Berlin.À vingt ans, il établit les lois qui régissent les courants électriques dans les circuits dérivés (1845). Plus tard, il élabore une théorie générale de l"électricité dans laquelle il introduit les notions de potentiel scalaire et de potentiel vecteur. Nommé professeur à Breslau, il collabore avec son ami R.Bun- senqui l"entraîne en 1854 à Heidelberg où ils effectuent en- semble des travaux remarquables. Dans une expérience célèbre de spectroscopie des flammes, ils montrent que les raies d"un gaz peuvent être inversées, brillantes à l"émission, obscures à l"absorption. Ils expliquent ainsi le doublet noir du sodium ob- servé en 1814 par J.Franhoferdans le spectre solaire. Sur la base d"un seul argument de thermodynamique, G.Kir- chhoffétablit en 1859 la proportionnalité entre le pouvoir émissif et le pouvoir absorbant des corps chauds. Introduisant ensuite le concept de corps noir, il identifie en 1862 ce coefficient de proportionnalité avec la brillance du rayonne-

Gustav Robert

Kirchhoff

1824 - Berlin 1887

ment thermique. Il émet également l"hypothèse que les lois du corps noir ne doivent dé- pendre que de la température, hypothèse qui joue un grand rôle dans les recherches en ce domaine à la fin du XIX esiècle. Il invente un spectroscope qu"il utilise avec R.Bunsenpour réaliser en 1859 l"analyse spectrale des composés chimiques. Cette méthode leur permet de découvrir peu après deux éléments chimiques nouveaux, le césium et le rubidium. Le thallium, l"indium et le gallium seront ensuite identifiés avec cette même méthode d"analyse.

IV.2 Loi des noeuds

Dans les réseaux et en régime variable, il n"est pas toujours facile deconnaître le sens du courant.

→On choisit un sens arbitraire du courant pour chaque branche, le courant réelIétant algébrique. zLoi des noeuds :En r´egime continu, comme dans l"ARQS, La somme des intensit´es des courants arrivant en un noeudNest ´egale `a la somme des intensit´es qui en repartent : allant versNi j=? venant deNi k

6http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/qadripcsi@aol.com

2008-2009IV. Lois deKirchhoffE1

Exemple d"application :

Sur le schéma ci-contre, la loi des noeuds au noeudNdonne : somme des intensités arrivant enN=somme des intensités repartant deN

Soit :i1+i2+i4=i3+i5

Qu"on peut encore écrire :i1+i2-i3+i4-i5= 0

Ce qui conduit au corollaire suivant de la loi des noeuds : Ni 1i5 i 4 i 2i3 zCorollaire :En r´egime continu, comme dans l"ARQS, La somme alg´ebrique des intensit´es en un noeud est nulle :? noeud? kik= 0 en comptant positivement les intensit´es des courants arrivant enA(?k= +1) et n´egativement celles des courants repartant deA(?k=-1).

IV.3 Loi des mailles

zLoi des mailles :En r´egime continu comme dans l"ARQS,quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
[PDF] lois internet france

[PDF] lois mémorielles france

[PDF] lois physiques de l'univers

[PDF] lois physiques fondamentales

[PDF] lois physiques plongée sous marine

[PDF] lois référendaires

[PDF] Lois sur intensité et tension

[PDF] lol mdr xd

[PDF] lombalgie exercices a ne pas faire

[PDF] lombricarium

[PDF] LONDON

[PDF] london bridge quarter

[PDF] london docks

[PDF] London Eye - Exposé

[PDF] london global city case study