[PDF] Les Hommes de science célèbres : Louis Pasteur (1822-1895)





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Louis Pasteur - Biographie

30?/03?/2017 Article/Chapter Title: Louis Pasteur - Biographie. Author(s): Emile Marchal ... Pasteur l'illustre fondateur de cette science biologique.



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Chimiste et biologiste français (Dole 1822-Villeneuve-l'Étang Marnes-la-Coquette



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Data - Louis Pasteur (1822-1895)

Louis Pasteur (1822-1895) : œuvres (99 ressources dans data.bnf.fr). Œuvres textuelles (90). Etienne Wasserzug (1860-1888).



Musée Pasteur

Tout au long de sa vie Louis Pasteur fit preuve sont ceux que Louis Pasteur et son épouse ont connus. DEUXIÈME ÉTAGE ... Biographie abrégée de Louis ...



Louis Pasteur

Biographie. - Ses études. - Mariage et descendance. - Contexte historique. - Ses travaux. - Sa passion pour les sciences. - Ses expériences. - Citations.



Pasteur universel : LUnesco inscrit les travaux de LouisPasteur à

16?/02?/2016 et les maladies transmissibles. Il est notamment l'auteur de la biographie « Louis. Pasteur » publiée chez Champs biographie.



Les Hommes de science célèbres : Louis Pasteur (1822-1895)

Louis Pasteur est né à Dole dans le Jura



Louis Pasteur ou lentreprise scientifique au temps du capitalisme

29?/10?/2019 Private Science of Louis Pasteur Princeton



Biographie Albert Calmette

Louis Pasteur est décédé depuis plus de trois ans quand l'Institut Pasteur de Lille est inauguré le 9 avril 1899. Sur les 972 00 Francs qu'il a coûté Albert 

Hegel Vol. 3 N° 2 - 2013

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Les Hommes de science célèbres :

Louis Pasteur (1822-1895)

Annick Opinel

Historienne des Sciences

Louis Pasteur est né à Dole, dans le Jura, le 27 décembre 1822 dans une famille de tanneurs [1]

laquelle, en 1831, s'installe à Arbois. Pasteur y est admis au Collège jusqu'à son départ pour le

Collège royal de Besançon où il passe son baccalauréat ès lettres en 1840 et son baccalauréat ès

sciences mathématiques en 1842 à Dijon. Admis en 1843 à l'École normale supérieure, licencié

ès sciences en 1845, il est nommé professeur de physique dans un lycée en Ardèche tout en

conservant un poste d'agrégé préparateur à l'École normale supérieure. Après son doctorat

ès sciences (physique et chimie) en 1847, Pasteur est affecté au poste de professeur suppléant

de Chimie à la Faculté des sciences de Strasbourg puis, en 1854, il est affecté à Lille, comme

professeur puis doyen de la nouvelle Faculté des Sciences [1].

En 1857, promu administrateur de l'École normale supérieure et directeur des études scientifiques,

il installe, l'année suivante, son laboratoire dans les combles de l'École de la rue d'Ulm à Paris.

En 1867, Pasteur crée un laboratoire de chimie physiologique à l'École normale supérieure et

est nommé professeur de chimie organique à la Sorbonne. En 1868, Pasteur est atteint d'une hémiplégie gauche suite à un e première attaque ; une

seconde en 1887 le contraint à diminuer ses activités. Il meurt à Villeneuve l'Étang, en région

parisienne, en 1895 [1].

Pasteur a épousé en 1849 Marie Laurent, fille du recteur de l'Université de Strasbourg. Cinq

enfants naîtront de cette union, de 1850 à 1863 ; cependant, trois meurent en bas âge de la

fièvre typhoïde : Jeanne, Cécile, Camille. Seuls deux survivent : Jean-Baptiste (1851-1908),

diplomate, mort sans descendance, et Marie-Louise (1858-1934), épouse de René Vallery-Radot

et mère de trois enfants : Marie-Louise, décédée en bas âge, Camille et Louis, médecin qui,

en 1945, prend le nom de " Pasteur Vallery-Radot » et deviendra le fervent biographe de son grand-père [2]. Par un enchaînement de raisonnement et de résultats, les travaux de Pasteur sont à la fois

définis chr onologiquement et logiquement. Ainsi, ses recherches sur la dissymétrie moléculaire

(associant la cristallographie, la chimie et l'optique) mènent aux travaux sur les fermentations

lactique et alcoolique puis aux études sur le vin, sur les vers à soie, sur la bière, puis sur les

maladies infectieuses animales et la recherche de l'agent pathogène, sur les virus-vaccins et enfin sur la prophylaxie de la rage.DOI : 10.4267/2042/51163 Louis Pasteur reste une des premières personnalités préférées des Français. Son oeuvre, immense, au premier abord multiforme, résulte du cheminement intellectuel cohérent d'un chercheur. Tourné vers la découverte scientifique et son application d'une part et vers la mise au point des outils et supports de recherche d'autre part, Pasteur a pérennisé un capital à la fois scientifique et institutionnel en créant l'Institut Pasteur.

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Le sujet de sa thèse de physique " Étude des phénomènes relatifs à la polarisation rotatoire des liquides » [3] initie le long parcours de recherche de Pasteur. En 1848, Pasteur présente ses travaux sur la cristallographie et le dimorphisme [4] devant l'Académie des Sciences de Paris. Il y expose notamment le résultat de ses recherches relatives au dédoublement du paratartrate de soude et d'ammoniaque et à l'influence de la structure moléculaire sur la déviation de la lumière polarisée. C'est en observant cette déviation de la lumière sur les cristaux de paratartrate et sur une solution d'acide paratartrique que Pasteur observe le phénomène de fermentation. " Le rôle de la dissymétrie moléculaire a

été introduit également comme facteur des phénomènes Pasteur pense que le laboratoire doit être le lieu de " la science pure » mais

que les applications de la science

à l'industrie sont essentielles à la

démarche scientifique : " Et voyez-vous ici, Monsieur le

Ministre, comme la science pure, dans

ce qu'elle a de plus élevé, ne peut avancer d'un pas sans faire profiter tôt ou tard les applications industrielles de ses précieux résultats.

» [21].

de la vie, le jour où il a été constaté qu'un ferment organisé vivant faisait fermenter facilement

l'acide tartrique droit et non son inverse l'acide tartrique gauche » [5]. Il en conclut que " la vie,

telle qu'elle se manifeste à nous, est fonction de la dissymétr ie de l'univers ou des conséquences qu'elle entraîne » [5]. Les travaux sur les fermentations amènent Pasteur à appliquer la m

éthode microbiologique

à l'industrie et à l'agriculture. Il améliore la production industrielle du vinaigre, du vin, de la

bière [6,7] en travaillant sur leurs ferments parasites, en chauffant les produits liquides altérables

à 57 °C, en les " pasteurisant ». À la demande du chimiste Jean-Baptiste Dumas [8], son maître

à la Sorbonne mais aussi sénateur et ancien ministre de l'agriculture et du commerce, Pasteur vient au secours de l'industrie séricicole mise en danger par une maladie des vers à soie, la

pébrine, qu'il découvre contagieuse et héréditaire. Il met au point une méthode de grainage

cellulaire (tri des oeufs après examen d'un broyat de chrysalides) [9] qui sauve les magnaneries et assure à Pasteur une gratitude durable de l'État et des industriels tout en construisant sa renommée [10]. Cette approche du problème de l'hérédité via la sériciculture lui permet aussi de

lancer en direction de la médecine, alors très attachée aux théories hygiénistes, des invitations

en demi-teinte à adhérer à ses approches.

" J'ose engager les jeunes médecins à faire une lecture approfondie de mes études sur les vers

à soie ; ils y trouveront le premier exemple d'une maladie à la fois héréditaire et contagieuse,

poursuivie, non seulement dans ses caractères propres et dans les lésions qu'elle détermine,

mais dans les propriétés et le développement de son contage microscopique et vivant » [11].

Les travaux sur les fermentations, alcooliques [12] et lactiques, comme ceux sur les vers à soie, conduiront Pasteur à l'étude des maladies contagieuses par le lien log ique mis à jour dans

l'étude de ces mécanismes, celui du germe. Socle de la théorie pasteurienne, l'affirmation du

rôle essentiel des micro-organismes fonde la microbiologie.

De physicien et chimiste, Pasteur devient biologiste. À partir de 1877, il étend ses études aux

maladies infectieuses (découverte du staphylocoque, du pneumocoque [1]) puis, en 1880, il met au point sa méthode de l'atténuation de la virulence des mi crobes. Les travaux sur les

maladies infectieuses génèreront les vaccinations contre le choléra, le charbon, le rouget du

porc. Ses recherches sur les pathologies animales le mènent naturellement aux pathologies

humaines, d'abord en appliquant ses méthodes aseptiques à la chirurgie puis à la médecine

avec la prophylaxie par vaccination [13].

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Pasteur entreprend ses recherches sur la rage

en présupposant, comme pour le choléra des poules ou le charbon, l'existence d'un germe [14]. Même s'il ne peut le voir au microscope optique (rappelons qu'il s'agit d'un virus), Pasteur applique sa méthode de l'atténuation. Il cultive ce " micro-organisme » invisible sur une moelle de lapin et en fixe la virulence. En 1885, l'inoculation des moelles virulentes à Joseph Meister scelle

définitivement la légende pasteurienne [10].Pasteur est un bon père de famille, un grand-père très attentif comme en témoigne sa correspondance [23]. Croyant et soutenant le pouvoir, il ressemble à un bourgeois de son siècle. Scientifique progressiste, il n'hésite pas toutefois à solliciter le gouvernement, que ce soit le Second Empire ou la IIIe République, pour obtenir des financements pour ses recherches [15].

Au moment de la découverte du vaccin antira

bique, Pasteur a déjà, on l'a vu, multiplié les preuves de l'efficacité de ses méthodes, de l'utilité de ses travaux et jouit d'un immense prestige. Avant son apport à la médecine humaine, la nécessité de Pasteur réside dans sa contribution à l'économie du pays (bière, vers à soie, élevages). Pasteur, comblé d'honneurs (Grand-Croix de la Légion d'Honneur, membre de l'Académie française entre autres) [10], est aussi un Homme d'appareil, comme la plupart des grands Hommes du Second Empire [15] et de la III

ème

République [16].

La rage est un phénomène d'amplitude épidémio logique mineure ; c'est une maladie terrible, rurale et rare et pourtant la mise au point de son vaccin enclenche un processus institutionnel, la fondation de l'Institut Pasteur par décret du

4 juin 1887, inauguré le 14 novembre 1888 [1].

Il est créé grâce au succès d'une souscription internationale, pour permettre à Louis Pasteur d'étendre la vaccination contre la rage, de développer l'étude des maladies infectieuses

et de diffuser les connaissances.Pasteur, qui souvent le souligne, n'est " pas même médecin » ou qui répète

" si j'avais l'honneur d'être médecin », entretient avec la médecine cependant des rapports complexes. Il est élu membre

à l'Académie de médecine en 1873 [1]

où il y expose régulièrement ses travaux, objets de fréquentes critiques de la part de ses membres les moins progressistes. " Je m'explique toutefois, sans trop de surprise, ce désarroi de la critique, par cette circonstance que la médecine et la chirurgie se trouvent aujourd'hui, suivant moi, dans une époque de transition et de crise. Deux courants les entraînent.

Une doctrine vieillit, une autre vient de

naître. La première, qui compte encore un nombre immense de partisans, repose sur la croyance à la spontanéité des maladies transmissibles. La seconde est la théorie des germes, du contage vivant, avec toutes ses conséquences légitimes.

» [22].

" Constitué comme je viens de le dire, notre Institut sera à la fois un dispensaire pour le traitement

de la rage, un centre de recherche pour les maladies infectieuses et un centre d'enseignement pour les études qui relèvent de la microbie

» [17].

Six ans après la création de l'Institut Pasteur, un autre épisode infectieux renforce cette affirmation

de sa mission de santé publique. Grâce à une souscription lancée dans Le Figaro et à de généreux

donateurs, les fonds importants récoltés permettent ainsi de mettre en oeuvre la production de

sérum antidiphtérique et l'application de la sérothérapie correspondante dès 1894 [18]. C'est

ainsi que le site de production de sérum est construit à Garches puis l'hôpital Pasteur à Paris

en 1901 pour traiter les petits diphtériques. C'est en défendant ardemment ces théories devant ses pairs et devant ses adversaires, contrant

les théories de la génération spontanée (F. A. Pouchet) ou de la nouvelle microbiologie mais

aussi devant ceux qui l'accusent de mettre à profit des travaux antérieurs en oubliant de nommer

leurs auteurs (Béchamp, Galtier) [19] que Pasteur acquiert cette réputation de caractère emporté,

que certains disent passionné et d'autres, autoritaire. Il convient également de replacer dans

un contexte épistémologique les travaux de Pasteur. Une découverte n'est jamais une création

ex nihilo , un chercheur n'est pas un inventeur, et Pasteur n'échappe pas à cette règle. Il appuie

ses expériences sur celles de ses prédécesseurs ou même de ses contemporains ; il les complète,

les ordonne, les perfectionne. C'est aussi cela le génie, emboîter ses intuitions sur l'existant,

balbutiant ou avancé. Le savant national qu'est devenu Pasteur admet cette part d'irrationnel quand il tente le geste expérimental. Il clame cependant sans modesti e l'aboutissement de

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la démarche qui en résulte. Pasteur évoque la part de l'intuition (" Elles sont très bonnes les

idées préconçues... à condition toutefois qu'on ne les transforme pas en idées fixes » [20]). Il

admet quelquefois seulement la part des autres et pourtant sa merveilleuse compréhension de la démarche scientifique peut largement supporter le partage. Pasteur est bien le fondateur de

la microbiologie, celui qui l'a mise au service de la médecine et de la chirurgie, celui enfin qui

fait de la vaccination l'élément majeur de la santé publique du siècle qui suivra.

Références

1. Site du musée Pasteur, Paris http://www.pasteur.fr/ip/easysite/pasteur/fr/institut-pasteur/histoire/biographie-de-

louis-pasteur (dernière consultation 28/10/11).

2. Vallery-Radot M. Pasteur, Perrin, 1994;108.

3. Pasteur L. ?èse de physique et de chimie, Faculté des Sciences de Paris 1847.

4. Pasteur L. Nouvelles recherches sur les relations qui peuvent exister entre la forme cristalline, la composition

chimique et le phénomène de la polarisation rotatoire, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences

30 septembre 1850;XXXI,480-3.

5. OEuvres de Pasteur réunies par Pasteur Vallery-Radot, Masson, Paris 1922-1939;T1,361.

6. Pasteur L. Procédé pratique de conservation et d'amélioration des vins, Comptes rendus hebdomadaires des séances

de l'Académie des sciences, 1er mai 1865;LX,899-90.

7. Pasteur L. Étude sur la bière ; nouveau procédé de fabrication pour rendre inaltérable, Comptes rendus hebdoma-

daires des séances de l'Académie des sciences

17 novembre 1873;LXXVII:1140-8.

8. Pasteur L. Note sur la maladie des vers désignés vulgairement sous le nom de morts-blancs ou morts-?ats C. R. T.66

(1868)1289-92, http://www.academie-sciences.fr/fondations/lp_bio.htm, (dernière consultation 8/10/11).

9. Pasteur L. Note sur le grainage cellulaire pour la préparation de la graine de vers à soie, Comptes rendus hebdoma-

daires des séances de l'Académie des sciences, 24 avril 1876; LXXXII :955-6.

10. Salomon-Bayet C. Pasteur et la révolution pastorienne, Payot, Paris, 1986;40-2.

11. Pasteur L. Septicémie puerpérale, Bull. de l'Acad. de médecine, 11 mars 1879; in OEuvres de Pasteur T 6, 132.

12. Pasteur L. Nouvelles recherches sur la fermentation alcoolique. Comptes rendus hebdomadaires des séances de

l'Académie des sciences, 2 août 1858;XLVII:224.

13. Pasteur L. De l'extension de la théorie des germes à l'étiologie de quelques maladies communes (I. "Sur les furon-

cles. II. "Sur l'ostéomyélite. III. "Sur la ?èvre puerpérale.), Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie

des sciences

3 mai 1880;XC:1033-44.

14. Pasteur L. Sur les résultats de l'application de la méthode de prophylaxie de la rage.

15. Grmek MD. Louis Pasteur, Claude Bernard et la méthode expérimentale in M. Morange (dir), L'Institut Pasteur.

Contributions à son histoire, La Découverte, Paris, 1991;42.

16. Bichet r. Pasteur et le Sénat, Cètre, Besançon 1989;93.

17. Discours d'inauguration de l'Institut Pasteur, prononcé le 14 novembre 1888. OEuvres de Pasteur T7, 419 et An-

nales de l'Institut Pasteur (1888):26-30.

18. Opinel A. ?e anti-diphtheria apparatus at the Institut Pasteur, 1894-1905, Dynamis, 2007;27:83-106, http://www.

ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18351160.

Dernière consultation le 28/10/11

19. Cadeddu A. Les vérités de la science, Pratique, récit, histoire : le cas Pasteur, Biblioteca di Nuncius. Studi e testi.

20. OEuvres de Pasteur, p.cit T7, 33.

21. Note remise au ministre de l'Instruction publique et des cultes, sur sa demande, avril 1862, OEuvres de Pasteur T7, 6.

22. Étiologie du charbon, Bull. de l'Académie de médecine, séance du 11 novembre 1879, 2° série VIII in OEuvres de

Pasteur T6, 234.

23. Pasteur L. Correspondance, réunie et annotée par Pasteur Vallery-Radot, Grasset, Flammarion

Paris 1940-1951,

par exemple vol 4. 1885-1895;316-7.

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Chronologie

1822

27 décembre : naissance à Dole (Jura).

1831

Elève au collège d'Arbois.

1843-1846 Elève à l'École normale supérieure

1846-1848 Préparateur de chimie à l'École normale supérieure

1848 Nommé professeur de physique au Lycée de Dijon puis professeur suppléant de Chimie à la

Faculté des sciences de Strasbourg.

1847-1857 Recherches sur la dissymétrie moléculaire.

1849

Mariage avec Marie Laurent

1852
Nouvelles recherches sur la composition chimique et le sens de la polarisation rotatoire. 1853
Nommé Chevalier de l'Ordre Impérial de la Légion d'Honneur. 1854
Nommé doyen de la Faculté des sciences à Lille.

1855-1865 Début des études sur la fermentation.

1856

Travaux sur le vinaigre et le vin

1857

Nommé administrateur de l'École normale supérieure et directeur des études scienti?ques de cette école.

1858
Installation de son laboratoire rue d'Ulm à l'ENS. Début des recherches de Pasteur sur les générations spontanées. 1859

Prix de physiologie expérimentale de l'Académie des sciences pour ses travaux sur les fermentations.

1861
Prix Jecker de l'Académie des sciences pour ses recherches sur les fermentations. 1862
Élection à l'Académie des sciences, section de minéralogie. Études sur le rôle des mycodermes dans la fermentation acétique. Reçoit le Prix Alhumbert pour ses recherches sur la génération spontanée 1863
Études des maladies des vins à la demande de Napoléon III Études sur les vins, de l'in?uence de l'oxygène de l'air sur la vini?cation.

1863-1868 Professeur de géologie, physique et chimie appliquées, à l'École des Beaux-arts.

1864
Installation d'un laboratoire pour ses recherches sur les vins dans le Jura à Arbois. 1865

Dépose un brevet pour l'invention d'un procédé de conservation et d'amélioration des vins pasteurisation).

1865-1870 Études des maladies des vers à soie (pébrine et ?acherie).

1867
Création d'un laboratoire de chimie physiologique à l'École normale supérieure. Nommé professeur de chimie organique à la Sorbonne. Reçoit le Grand Prix de l'Exposition universelle pour ses études sur le vin. Démission de ses fonctions administratives à l'École normale supérieure. 1868
Diplôme de Docteur en médecine de l'Université de Bonn.

Nommé Commandeur de la Légion d'Honneur.

Pasteur est atteint d'une hémiplégie gauche. 1870
Publication des études sur les maladies des vers à soie.

1871-1876 Recherches sur la bière.

1873

Élu membre de l'Académie de médecine.

1877-1895 Travaux sur les maladies infectieuses animales et humaines et l'immunisation au moyen de

cultures atténuées : charbon, choléra des poules, rouget du porc, rage. 1878

Nommé Grand O?cier de la Légion d'Honneur.

Publication du mémoire " La théorie des germes et ses applications à la médecine et à la

chirurgie » et création des termes microbes, microbie et microbiologie. Recherches sur la gangrène, la septicémie et la ?èvre puerpérale. 1879
Découverte de l'immunisation au moyen de cultures atténuées.

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1881

Nommé Grand-Croix de la Légion d'Honneur.

Élu membre de l'Académie française au fauteuil de Littré. Met au point un vaccin contre la maladie du Charbon. 1885
Première vaccination antirabique chez l'homme sur l'enfant Joseph Meister. 1887
Élu Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. Victime d'une seconde atteinte d'hémiplégie. 1888
Inauguration de l'Institut Pasteur après une souscription nationale. 1895

28 septembre : mort de Pasteur à Villeneuve-l'Étang.

Funérailles nationales et inhumation dans la crypte de l'Institut Pasteur.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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