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DE LA LANGUE FRANÇAISE AU QUÉBEC
Université McGill, 2 février 2001
Professeur Denise Lussier, Ph.D.
L"ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE SECONDE
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
L"enseignement du français langue seconde au Québec pourrait faire l"objet d"une étude de cas puisqu"il
comprend des problématiques qui lui sont propres et qu"il peut s"avérer parfois difficile de concilier les attentes
sociétales, politiques et pédagogiques. De là, l"importance en premier lieu de faire un bref historique de
l"évolution de l"enseignement du français langue seconde au Québec et d"en dégager les éléments bénéfiques et
perturbateurs. Ce premier portrait nous amènera à mieux comprendre l"état actuel de cet enseignement et de
tracer un portrait des régimes pédagogiques privilégiés par les organismes scolaires, c"est-à-dire les programmes
d"immersion et les programmes de français régulier de base. Nous aborderons les diverses approches
d"enseignement mises de l"avant en lien avec le développement de la discipline. Nous nous attarderons à situer
l"apport des programmes d"enseignement au primaire, au secondaire et au collégial avant et avec la réforme. En
ce qui concerne le milieu universitaire, deux aspects sont matières à réflexion : la formation initiale des maîtres
en regard des programmes actuels et de leur remise en question pour des fins d"arrimage avec la réforme du
Ministère de l"Éducation, et la formation continue des enseignants laissée en suspens depuis la disparition des
certificats d"enseignement. Plusieurs réalisations méritent d"être soulignées, d"autres considérations méritent
d"être discutées.Professeur Denise Lussier, Ph.D.
Éducation en langues secondes
E-mail : lussier@education.mcgill.ca
Télé. : (514) 398-6727
2 THÈME : L"ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE SECONDETABLE DES MATIÈRES
1. CONTEXTE DE L"ENSEIGNEMENT DES LANGUES EN L"AN 2000
2. ATTENTES SOCIÉTALES, POLITIQUES ET ÉDUCATIONNELLES
3. RÉSULTATS ATTENDUS EN ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE SECONDE
4. MODÈLES ORGANISATIONNELS
A) Le Français de base
B) Le Français immersif
C) Les Classes d"accueil
5. ORDRES D"ENSEIGNEMENT ET ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE SECONDE
A) Éducation préscolaire
B) Enseignement au primaire
C) Enseignement au secondaire
D) Enseignement en classes d"accueil
E) Enseignement au collégial
6. ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES : FORMATION, RECRUTEMENT, AFFECTATION ET
ENCADREMENT
A) Formation initiale universitaire
B) Formation continue
C) Recrutement et affectation
D) Encadrement dans les écoles
7. ÉLÉMENTS BÉNÉFIQUES ET PERTURBATEURS / PISTES D"INTERVENTION
A) Responsabilités du ministère de l"ÉducationB) Responsabilités des commissions scolaires
C) Responsabilités des universités
D) Rôles des associations professionnelles
3 COMMISSION DES ÉTATS GÉNÉRAUX SUR LA SITUATION ET L"AVENIRDE LA LANGUE FRANÇAISE AU QUÉBEC
Université McGill, 2 février 2001 - Prof. Denise Lussier, Ph.D. THÈME : L"ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE SECONDEMonsieur le Président de la Commission
Membres du Comité
Nous sommes très heureux de vous décrire l"état des lieux de l"enseignement du français langue
seconde au Québec. Le texte que je vous présente est le fruit d"une réflexion de diverses personnes que
j"ai voulu consulter. Il comprend aussi des données tirées d"un rapport d"enquête produit en 1990 par le
ministère de l"Éducation auquel nous avons ajouté des données plus récentes pour rendre ce texte
conforme à la situation actuelle.Je tiens à remercier plus particulièrement mes collègues Louise Savoie de l"Université McGill, Robert
Bourassa et Ghislaine Coutu-Vaillancourt de l"Association des enseignants de français langue seconde
et Marcel Perez du CEGEP Vanier pour leur collaboration. 41. CONTEXTE DE L"ENSEIGNEMENT DES LANGUES SECONDES EN L"AN 2000
Pour débuter, nous vous offrons cette citation adaptée d"Aude Lancelin dans le Nouvel Observateur
(#1883, décembre 2000) : " De nos jours, on protège aujourd"hui les pandas et les loups marins en
péril. On pétitionne pour classer les vieux cinémas et les arbres menacés par les appétits immobiliers,
mais, pour les langues et les cultures en danger, que fait-on ?» L"importance de se poser la question est
cruciale même si elle ne devait servir qu"à se donner une vision de sa propre identité, à se questionner
pour mieux saisir quel projet de société nous voudrions bâtir ensemble pour les québecois, de toutes
souches, de toutes races, de toutes ethnies et de toutes religions.En ce qui concerne l"enseignement du français langue seconde au Québec, celui-ci peut faire l"objet
d"une étude de cas puisqu"il comprend en soi des problématiques et des interrogations qui lui sont
propres. Au départ, il serait utile de s"interroger sur la nature de la communication en enseignement d"unelangue seconde. Souhaitons-nous le développement d"une compétence de type "linguistique», axée
principalement sur l"apprentissage des systèmes grammaticaux, lexicaux, phonétiques et sémantiques d"une
langue ? Où voulons-nous pour nos élèves le développement d"une véritable compétence de communication,
d"une compétence langagière intégrant les dimensions sociolinguistiques, discursives et culturelles de la langue
cible ? La réponse est évidente, mais sa mise en application n"est pas aussi simple et demande une vision et une
volonté d"agir.Depuis plus de vingt ans maintenant, l"enseignement d"une langue seconde a misé sur le développement
d"une compétence de communication considérant la langue comme un acte social et une activité
mentale. Nous savons que de véritables relations sociales ne sauraient exister sans le langage. L"inverse
est aussi vrai. Pour Vygotsky (1962), chaque mot est déjà en soi un acte verbal de la pensée et un
5"microscome» d"un monde contextuel plus vaste. La pensée verbale n"est pas une forme innée; elle est
déterminée par un processus historique et culturel (p.51). La langue est un phénomène socio-historique.
Elle repose sur un ensemble complexe de considérations sociales, historiques et politiques de formation.
Aussi, comme le souligne Bourdieu (1982, 1994), la langue est plus qu"un instrument decommunication. Elle est aussi une autre culture à apprivoiser. Son infinie capacité de générer des
rapports de forces symboliques façonne les perceptions des gens, leurs représentations culturelles et leur
vision du monde social. Aussi, il importe de ne plus considérer les actes langagiers simplement comme
des éléments linguistiques, mais bien en tant que véhicules de la culture et des représentations que l"on
se fait de l"Autre et des autres cultures (Bourdieu, 1982). De toutes les dimensions en jeu dans larelation xénophilie/ xénophobie, outre la dimension sociale, la dimension éducative, et plus précisément
la dimension langue, semble constituer un axe majeur d"influence. Où en sommes-nous au Québec ? Quelle vision avons-nous de l"apprentissage des langues et plusparticulièrement du français langue seconde ? Avons-nous à l"esprit le développement d"une
compétence linguistique ? Le développement d"une compétence de communication "formule touriste» ?
Pourrait-on envisage le développement d"une compétence culturelle, voire même interculturelle ? Nous
pensons à une compétence qui permettrait aux élèves de briser les barrières entre leur propre culture et
celle de l"autre, qui leur permettrait de mieux connaître la culture de l"autre, de s"en enrichir et de se
l"approprier. Nous ne pouvons plus restreindre l"enseignement de la langue seconde à des éléments
folkloriques, des artefacts ou même de stéréotypes comme on le retrouve trop souvent dans le matériel
pédagogique. Il est temps de délaisser les unités d"apprentissage portant sur le Carnaval de Québec, la
cabane à sucre et les Acadiens. Nous pensons à une compétence culturelle davantage axée sur la
compréhension de l"Autre, sur l"ouverture à l"autre culture. Nous avons une discipline qui, de par sa
6nature, devrait favoriser l"ouverture aux autres cultures, à l"altérité, voire même à l"empathie. Mais, cet
aspect de l"enseignement / apprentissage d"une langue est encore trop peu exploré ou comme nous le
disions limité à des événements, des faits, des artefacts.2. ATTENTES SOCIÉTALES, POLITIQUES ET ÉDUCATIONNELLES
En enseignement du français langue seconde au Québec, les enjeux sont importants et il peut s"avérer
parfois difficile de concilier les attentes sociétales, politiques et éducationnelles. Nous connaissons tous
l"importance d"un tel enseignement auprès de la population anglophone et des populations nouvelles,
immigrant au Québec. Avec l"enseignement du français langue seconde, nous avons la discipline par
excellence pour susciter l"ouverture à la culture québecoise et faciliter la communication entre les
cultures. De là, l"importance en premier lieu de faire un bref historique de l"évolution de l"enseignement
du français langue seconde au Québec et d"en dégager les éléments bénéfiques et perturbateurs.
Attentes sociétales
Le Québec dans ses politiques mise sur l"intégration à la vie québecoise de tous les membres et de tous
les groupes, et ce toujours en vue d"assurer une meilleure cohésion sociale et de susciter le
rapprochement des différentes cultures au sein de la société québecoise. 7Attentes politiques
Le Québec a des attentes politiques visant à favoriser une participation de plus en plus évidente des
divers membres et groupes de la société québecoise et visant à susciter une contribution active au
développement du Québec. Le but ultime est certes d"impliquer tous les individus dans certaines des
multiples activités qui leur sont proposées. Il s"agit même de les amener à postuler pour des emplois
relevant des institutions gouvernementales dans le but de multiplier les échanges et de mieux servir les
divers éléments de la société québecoise.Attentes éducationnelles
Les attentes éducationnelles sont donc d"importance capitale puisqu"elles servent de tremplin à
l"atteintes des objectifs d"ordre social et politique. Nous vous rappelons que l"enseignement du français
langue seconde débute en 1ère
année, primaire et que cet enseignement est obligatoire jusqu"en 5ème
secondaire. De plus, la réussite des élèves à l"épreuve ministérielle de 5ème
secondaire est obligatoirepour l"obtention du Diplôme d"études secondaire décerné par le Ministère de l"Éducation du Québec.
Les attentes sont élevées. Nous pourrions dire qu"elles sont même plus exigeantes que pour d"autres
disciplines et tout aussi balisées, politiquement parlant, que l"enseignement du français langue
maternelle. Face à ses attentes, il importe de souligner que le milieu anglophone a été très réceptif. Les
commissions scolaires ont misé sur des programmes d"immersion pour faciliter l"enseignement dufrançais langue seconde et pour amener les élèves anglophones et allophones à développer une véritable
8compétence langagière dans cette langue. Le temps d"enseignement préconisé par le régime
pédagogique a été largement dépassé par l"ensemble des commissions scolaires. Certains diront que
cela s"est fait au détriment de l"enseignement des autres matières et de l"enseignement de l"anglais
langue maternelle.Le soutien à l"enseignement des langues
Il faut aussi mentionner que, pour l"enseignement des langues, le milieu anglophone tout comme lemilieu francophone d"ailleurs, a pu bénéficier d"une enveloppe budgétaire spéciale. Le ministère de
l"Éducation, en collaboration avec le Secrétariat d"État, a pu offrir aux commissions scolaires la
possibilité d"organiser des activités de perfectionnement à l"intention des enseignants et des conseillers
pédagogiques. Plusieurs Programmes de perfectionnement collectif en didactique des langues (FLS,ALS, classes d"accueil ou de francisation, du primaire et du secondaire) ont vu le jour dans les années
90. Huit modules de perfectionnement collectif ont été élaborés à cet effet. Ils étaient le résultat de
propositions de formation continue suggèrées par l"Association québecoise des enseignants de français
langue seconde. Ces modules suivaient une progression logique allant de l"étude des processusd"apprentissage d"une langue à l"évaluation de la compétence de communication ; une place importante
y était accordée aux applications pratiques et méthodologiques de l"enseignement et de l"apprentissage
du français langue seconde. Ils impliquaient la tenue de sessions d"une durée approximative de cinq
jours chacune. Ils ont permis aux commissions scolaires d"inscrire leurs projets de perfectionnementdans le cadre d"une démarche planifiée et cohérente. Comme ils étaient conçus pour permettre à tout
enseignant ou conseiller pédagogique, ayant une formation en didactique des langues, d"animer unesession de perfectionnement avec un travail de préparation minimal, le recours à des ressources
matérielles ou humaines externes était très limité. 9Module 1 : Apprentissage d"une langue seconde
Module 2 : Méthodes axées sur la communication 1 Module 3 : Méthodes axées sur la communication 11Module 4 : Évaluation en langue seconde
Module 5 : Enseignement de la grammaire
Module 6 : La lecture au secondaire
Module 7 : Immersion en langue française - L"enseignement de la langue parléeModule 8 : La communication orale au primaire.
Nous avons aussi connu les Programmes de bourses de perfectionnement individuel en anglais ou enfrançais langue seconde, également subventionné par le ministère de l"Éducation en collaboration avec
le Secrétariat d"État. Ces programmes ont profité aux enseignants de français langue seconde en
exercice qui souhaitaient poursuivre des études à temps partiel en vue de l"obtention d"un certificat ou
d"un baccalauréat en enseignement du français langue seconde.3. RÉSULTATS ATTENDUS EN ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE SECONDE
La question qui brûle les lèvres est évidente. Quel est le niveau de compétence en français langue
seconde des élèves qui ont reçu un tel enseignement pendant ces onze années d"études ? Peut-on dire
qu"ils sont devenus bilingues ? Qu"ils peuvent comprendre le français et s"exprimer avec facilité dans
cette langue pour participer activement à la vie québecoise ? Nous n"avons aucune donnée récente pour
répondre directement à cette question. De même que nous ne pouvons affirmer avec des statistiques à
10l"appui du degré de satisfaction ou d"insatisfaction des parents et des élèves quant à l"enseignement du
français langue seconde en milieu scolaire. Par contre, les investissements ont été énormes.
L"enseignement du français langue seconde était déficitaire il y a une quinzaine d"années. Depuis, les
programmes d"immersion ont pris de l"expansion. Limités très souvent au primaire seulement, on les
retrouve au secondaire maintenant. Les élèves ont diverses options. S"ils ont déjà atteint les exigences
du programme de français langue seconde, ils se dirigent dans un cheminement de français langue
maternelle ou effectuent un transfert dans une école française. Une grande majorité des élèves utilisent
cette prérogative. En ce sens, nous pouvons croire que le milieu anglophone a pu recevoir unenseignement de qualité en français, dans le respect de leurs droits. C"est un très bel exemple d"une
collaboration qui a servi les intérêts des uns et des autres. Certains croiront comme le dit l"expression "
qu"on se tire dans le pied» puisque les anglophones parlent maintenant français. L"inverse n"est pas
aussi vrai.4. MODÈLES ORGANISATIONNELS
L"enseignement du français langue seconde au Québec profite de la mise en uvre de divers modèles
organisationnels en milieu anglophone. Chacun de ses modèles contribue à fournir un enseignement du
français adapté aux diverses clientèles, Nous pensons aux programmes de français de base en classes
régulières pour les anglophones vivant au Québec et aux programmes d"immersion pour tous les
anglophones qui voudraient offrir un apprentissage bilingue à leurs enfants. Nous avons des classes
d"accueil pour les enfants des populations immigrantes au Québec. Nous avons même des classes de
francisation pour les enfants anglophones vivant au Québec depuis plus de cinq ans et qui doiventintégrer les classes francophones. Pour mieux situer l"état des lieux de l"enseignement, nous vous
11présentons en premier lieu, une description de ces programmes. En deuxième lieu, nous traiterons de
leur application aux ordres d"enseignement préscolaire, primaire et secondaire et collégial. Nous
aborderons par la suite la formation des enseignants et leur encadrement en milieu scolaire. Enconclusion, nous présentons des pistes d"intervention pour conserver les éléments bénéfiques qui ont
prévalu jusqu"à maintenant et pour diminuer, pour ne pas dire éliminer, les éléments perturbateurs.
a) Le français de baseL"enseignement du français de base se fait dans le cadre d"une structure traditionnelle d"enseignement.
La langue cible y est enseignée comme matière pendant X minutes par jour, pendant Y jours par semaine et en commençant à un niveau Z. L"enseignement se fait uniquement en fonction del"apprentissage du français comme langue de communication dans le cadre du cours de français, langue
seconde. Cet enseignement relève des Programmes de français de base - nommé Core French en anglais.Pour le français, langue seconde, l"enseignement débute en 1ère année et est obligatoire à tous les
niveaux d"enseignement primaire et secondaire.- Au primaire, ce modèle offre de 90 à 150 minutes par semaine, pour un total d"environ 300 à 500
heures, au cours des six années du primaire. On trouve donc 16% des effectifs scolaires.- Au secondaire, le temps pivot est de 125 heures par année. L"ensemble des élèves, environ 73%,
reçoit entre 125 à 150 heures par année. On y trouve 21,5% des effectifs scolaires. 12 b) Le Français immersifLe français immersif offre des modèles où il y a enseignement du français langue seconde, et
enseignement d"autres matières en français. Nous parlons alors des programmes d"immersion. Cesprogrammes ont débuté au cours de l"année 1963 alors qu"un groupe de parents de langue anglaise à
voulu offrir à des enfants de cinq ans un programme scolaire entièrement donné en français. Plusieurs
parents déploraient la pauvreté de l"enseignement des langues au Québec et voyaient dans le
bilinguisme individuel de leurs enfants des bienfaits culturels, intellectuels et sociaux. Depuis, diverses
options sont offertes aux élèves du secteur anglophone :L"immersion précoce est une première option. L"enfant débute l"apprentissage du français langue
seconde en 1ère
année du primaire. Elle est totale lorsque l"école y consacre 100% du temps àl"enseignement en français. Le temps d"enseignement diminue par la suite pour atteindre un ratio de 50
/ 50. L"immersion devient alors partielle.La post immersion ou l"immersion tardive est une deuxième option. On y consacre quelques matières
(de 2 à 3 environ) à chaque année du secondaire. Le choix des matières enseignées en français est
conditionnel à l"expertise des enseignants.En 1989, dans une étude effectuée par le ministère de l"Éducation, plus de 80 000 élèves, dont 46 744
au primaire et 34 788 au secondaire étaient inscrits dans des programmes d"immersion. Nous avons pu
recenser 57 modèles organisationnels différents de l"enseignement du français langue seconde, allant de
13l"enseignement d"une seule matière en français à toutes les matières d"enseignement en français. Vous
trouverez à l"annexe 1 du document un tableau du temps d"enseignement du français langue seconde
dans le milieu scolaire anglophone. Présentement, sur l"île de Montréal, la tendance est d"offrir un statut
égal aux deux langues tout au long du cursus scolaire.À ce moment-ci, nous ne pourrions pas passer sous silence le fait que pendant toutes ces années le
milieu anglophone ait réclamé du ministère de l"Éducation le droit de disposer de programmes d"études
pour ses classes d"immersion. Le ministère s"y est toujours refusé préférant développer des programmes
d"études de tronc commun alors que contrairement aux autres matières, l"enseignement du français
langue seconde en classe régulière ne représentait que 25% de la population, l"autre 75% des élèves
fréquentant les classes d"immersion. Les commissions scolaires ont donc pallier le rôle du ministère et
chacune d"elle s"est donnée des programmes d"études pour le français immersif, par le biais des
conseillers pédagogiques dont elles disposaient grâce au Plan Cloutier, lequel plan était axé sur le
développement de l"enseignement du français langue maternelle et des langues secondes au Québec.
Malgré l"expansion des programmes d"immersion et le dynamisme des enseignants, plusieurs reproches
adressés au modèle organisationnel des programmes d"immersion demeurent. Les élèves ne sont pas
"immergés» dans un milieu francophone. Ils sont regroupés dans une même classe, en vase clos, et
développent une compétence davantage linguistique que langagière, et ce uniquement grâce à la
présence d"un maître qui leur enseigne la langue par le truchement de certaines matières, et à la
condition toutefois que celui-ci soit un véritable locuteur francophone. 14quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47[PDF] Lübeck " tête de la Hanse "
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