[PDF] autour de lécole 14 juil. 2022 LA RUE

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?'automn? du SNUippHEBDOMADAIRE N°4297 NOVEMBRE 2016 3

UNIVERSITÉ

?'automn? du SNUipp - 00209 - Photo © Getty Images, Hervé Thouroude.

Document non contractuel.

MUTUELLE SANTÉ PRÉVOYANCE

MGEN, Mutuelle Générale de l'Education Nationale, n°775 685 399, MGEN Vie, n°441 922 002, MGEN Filia, n°440 363 588, mutuelles soumises aux dispositions du livre II du code de la Mutualité - MGEN Action sanitaire

et sociale, n°441 921 913, MGEN Centres de santé, n°477 901 714, mutuelles soumises aux dispositions du livre III du code de la Mutualité.

mgen.fr

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?'automn du SNUippSommaire

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LE SYNDICAT EST-IL EFFICACE ?

SE SYNDIQUER

SE SYNDIQUER

POUR SON MÉTIER

POUR SOI-MÊME

POUR LES ÉLÈVES.

SE SYNDIQUER ?

SE SYNDIQUER

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Selon vous, le rôle de

l'inspection, c'est avant tout un moyen d'accompagnement et de conseil pédagogiques. Tout à fait d'accordPlutôt d'accordPlutôt pas d'accord

Pas du tout

d'accord

Sans avis

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81 % des enseignants se déclarent insatisfaits des activités pédag

ogiques complémentaires (APC) telles qu"elles existent aujourd"hui. P armi les raisons de cette désaffection quatre se distinguent de manière signi cative et relativement consensuelle. Pour 86 % des enseignants, les APC sont trop fatigantes pour les élèves en dif culté. D"autre part, pour plus de 8 enseignants sur 10, leur gestion repré sente un surcroît de travail important, et 88 % pensent qu"il existe de meilleures solutions pour aider les élèves en dif culté. En n, le fait que 72 % des enseignants estiment qu"ils ne sont pas suf samment formés pour ces activités participe sans doute de la ré serve exprimée. Source: Enquête Harris-SNUipp janvier 2016 auprès de 5555 enseignants

Très satisfaits

Satisfaits

Ne se prononcent pas

Pas du tout satisfaits

Pas satisfaits

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Depuis 2004, le nombre d'écoles

publiques maternelles et élémentaires n'a cessé de diminuer en France, y compris en 2011, année durant laquelle Mayotte est devenue département français. Dans le même temps, le nombre d'écoles dans le privé est resté relativement stable, passant en 10 ans de 5 490 à 5 263. Source: Depp, Repères et références statistiques 2015 2013
2014
Malgré les mesures mises en œuvre dans l'éducation prioritai re, le nombre d'enfants scolarisés de moins de 3 ans a diminué entre 2013 et 2014. Le taux de scolarisation des enfants de cette tranche d'â ge s'établit en 2014 à 11,8 % contre 11,9 % l'année précédente. À noter qu'après être passé de 20,3 % en 2010 à 17,8 % en 2012, le taux de moins de 3 ans scolarisés en EP a progressé jusqu'à atteindre 20,8 en 2014. Source: Depp, Repères et références statistiques 2015 2004
2007
2009
2011
avec Mayotte 2013
2014

En 2014, les écoles publiques maternelles

et élémentaires accueillaient plus de

5,8 millions d'élèves, le privé en

comptabilisant un peu moins de 1 million. Source: Depp, Repères et références statistiques 2015 2005
2007
2009

20132014

2011
avec

Mayotte

2010
2011
avec

Mayotte

2012
2013
2014
Entre 2012 et 2014 le nombre d'enseignants dans les écoles publiques du premier degré a progressé, revenant quasiment au même niveau que l'effectif de 2010, année de la décennie où l'on compte le plus d'instituteurs et de professeurs des écoles. En 2014, la grande majorité des enseignants sont des femmes (82,6 %), leur part étant moins élevée chez les directeurs (74,8 %). La moyenne d'âge est de 41,6 ans. À noter que 12 % des enseignants travaillent à temps partiel ou incomplet. Source: Depp, Repères et références statistiques 2015 Ces dix dernières années le nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés n'a cessé de progresser au primaire. En 2004, année précédent l'entrée en vigueur de la loi de 2005, l'école en 96 396 enfants en situation de handicap, contre 151 412 en 2014. Sur le total, 103 908 enfants sont scolarisés en classe ordinaire, 47 504 en CLIS.

90 % des enfants en situation de handicap scolarisés

le sont dans une école publique.

Source: Depp, Repères et

références statistiques 2015 2004
2008
2012

20062012

avec

Mayotte

2010
2014

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?'automn? du SNUipp chir ensemble aux modi cations nécessaires pour bien faire notre métier au service de la réussite de tous nos élèves. plus ils n"ont pas eu de version papier. Le SNUipp-FSU l"a récla- mée à chaque rencontre avec la ministre, le 7 octobre dernier encore. C"est inadmissible de ne pas fournir aux enseignants leurs outils de travail !

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- 19-20-21 OCTOBRE 2016 mesures transitoires. Ce que nous avons gagné sur les salaires, cette prise de conscience de l"opi- nion publique, nous espérons le gagner aussi sur la réalité du temps d"enseignement. Nous voulons que soit reconnu tout le travail que peuvent mener les enseignants et qui ne se voit pas.

Les enseignants sont loin d"être

des fainéants quoi qu"en disent certains.

REP et REP+, sont des outils qui

peuvent faire avancer l"école. Le fait de se retrouver ensemble autour d"un objet de travail, en

équipe, quand il y a les remplace-

ments, quand on fait con ance aux équipes et qu"on n"est pas dans l"injonction permanente, cela sert la réussite de tous les

élèves. Pour l"école il faut de la

constance et de la con ance.

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?'automn? du SNUipp dévolues à la formation continue, ce qui ne permet pas de faire autre chose que de survoler.

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?'automn? du SNUipp demment on s"adapte à l"âge des enfants mais il n"y a pas de façon de faire différente. Il n"y a pas non plus de notions qui seraient propres à la maternelle ou au col- lège. La question du bonheur ou de la liberté se pose à tous les âges. sonnelle et le concept. Si on est trop près du vécu des élèves, on ne va pas décoller du réel, on risque de rester dans l"affect. L"atelier de philosophie n"est pas dans un conseil d"élèves où l"on va réguler la vie de classe. En philosophie, il faut mettre les questions dans une d"Antigone, de Yacouba, ils peuvent se demander,

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?'automn? du SNUipp fesseur est très vite sollicité dès qu"il prescrit une tâche plutôt com- plexe. Les élèves anticipent la dif - culté ou butent et demandent de l"aide. L"ensei- gnant n"a pas le choix, il va aider, c"est son travail, mais cette aide doit être suf samment pertinente pour que l"élève rentre dans l"acti- vité et soit quand même confronté

à des situations suf samment por-

teuses de sens pour provoquer les apprentissages visés. Si le profes- seur aide trop, l"élève n"est jamais confronté aux mêmes activités que ses pairs plus à l"aise. Du coup il ne pratique pas les mêmes mathé- matiques. Il faut rompre ce cercle vicieux pour ne pas arriver à une négociation à la baisse des exi- gences. capacités de calcul des élèves et la résolution de problèmes. Mais la question des programmes ne règle pas tout, il faut aussi développer la formation des enseignants et des moyens, à maintenir en éducation prioritaire.

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?'automn? du SNUipp proscrire. Si l"on ne sait pas, il est possible d"apprendre ! En somme, l"étude concerne aussi les arts plastiques : il existe des objectifs, des contenus, des démarches, des modalités d"évaluation... Afin d"identi er ceux-ci, il est décisif de distinguer un résultat matériel d"une démarche. L"une des pra- tiques les moins formatrices est ainsi

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?'automn? du SNUipp dire qu"un même phonème peut correspondre à plusieurs gra- phèmes. Cela résulte essentielle- ment de deux facteurs. Le premier est historique car l"orthographe du français a été inventée par une élite culturelle - clercs, imprimeurs - qui a recouru à des graphies issues du grec et du latin. Une tendance heureusement corrigée, mais en partie seulement, par l"Académie française et ses dictionnaires. Le second tient à une structure lin- guistique spécifique, influencée par des parlers germaniques.

Ceux-ci ont entrainé un déplace-

ment de l"accent tonique et provo- qué une usure phonique qui s"est soldée par une importante homo- phonie. D"où la tentation de créer une graphie pour l"œil, en ajoutant des lettres distinctives. Plusieurs siècles après, nous subissons les effets de cette histoire linguistique, avec notamment une homophonie grammaticale bien plus complexe que celles de l"espagnol ou de l"ita- lien. (voir ci-contre)

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MA BANQUE EST DIFFÉRENTE,

CEUX QUI LA GÈRENT

SONT COMME MOI.

UNE BANQUE

CRÉÉE PAR

DES COLLÈGUES,

ÇA CHANGE TOUT.

Fondé sur des valeurs de coopération et de proximité, le Crédit Mutuel Enseignant place depuis toujours le

client-sociétaire au centre de ses préoccupations. Ainsi chaque client a la possibilité de souscrire une part

sociale qui le rend sociétaire. Et chaque sociétaire est copropriétaire de son CME. C"est ce qui lui donne le

droit d"élire ses représentants bénévoles aux instances de décisions lors de l"Assemblée générale et ainsi

d"être acteur des grandes orientations de sa banque.

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Littérature

jeunesse

Classiques

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CM1CM2CM2

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?'automn? du SNUipp niveau d"exigence serait le pire service que l"on puisse rendre aux

élèves qu"ils soient performants,

moyens ou en difculté. : à cha que fois que l"on comprend bien, on automatise mieux et à chaque fois qu"on auto matise bien, on comprend mieux.

Les deux se renforcent l"un l"autre.

99
% des enseignants le savent parfaitement et le font déjà en classe. La querelle est plus poli tique que pédagogique. Une autre idée directrice est que les élèves du cycle 2 entrent dans l"écrit alors qu"ils sont déjà dans l"oral et que les deux sont en grand décalage.

L"objectif primordial reste l"appren

tissage de la langue écrite mais avec un oral de mieux en mieux maîtrisé. En mathématiques, auto- matisation et compréhension sont aussi au service l"une de l"autre.

Enfin, il y a une logique cycle 1,

cycle 2, cycle 3 qui est de partir du plus près de l"enfant pour petit à petit s"en écarter, que ce soit en sciences, en repérage dans le temps ou dans l"espace.

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?'automn? du SNUipp constate que nous avons perdu 7 % de pouvoir d"achat. Le PPCR per met de rattraper en partie cette perte. Mais ce qui mesure réelle ment le pouvoir d"achat c"est la revalorisation du point d"indice puisque le protocole est, lui, plutôt sur le déroulement de carrière et donc la reconnaissance de l"expé rience. Par rapport à cette dévalo risation, on est encore loin duquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47

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