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FleuRS

1 nov. 2014 Le partenariat Château de Versailles - Shinjuku Gyoen ... destiné à renforcer leur coopération autour de l'art du jardin à la française ...



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5 nov. 2015 lie depuis 2012 nos jardins et le parc impérial du Shinjuku Gyoen dont ... le palais national qu'est – aussi – Versailles.



Guide Touristique

31 oct. 2019 organisé en novembre qui rassemble des ... des événements organisés par les admi- ... Jardin national Shinjuku Gyoen. ??????.



Les grands rendez-vous

les événements. 37. Les Journées du patrimoine : ouverture de l'aile du nord. 38 la galerie des sculptures et des moulages s'ouvre à la visite.



Jardin de Koishikawa Korakuen

*En outre le tarif d'entrée nécessaire pour la visite du jardin. lors d' un évènement organisé. ?Fermeture ... patrimoine national ou municipal.



AUTOMNE / HIVER 2018

14 mar. 2019 ÉVÉNEMENTS À VENIR ... sa campagne son jardin ou ses petits marchands de fleurs. ... renommée nationale : sa collection de plantes grasses.



rapport annuel dactivité 2012 rapport de performance Activités

17 mar. 2013 le Musée du Louvre et le Mobilier National. Elle suppose un rythme ... Les jardins sont organisés selon deux axes ... le Shinjuku Gyoen.



Jardin de Koishikawa Korakuen

*En outre le tarif d'entrée nécessaire pour la visite du jardin. lors d' un évènement organisé. ?Fermeture ... patrimoine national ou municipal.



La Vie de lAPJB

30 jan. 2022 Dans certains jardins les formes occiden- tales et japonaises coexistent côte à côte



Le programme de la saison estivale

19 jui. 2021 en image les événements ... Rendez-vous dans les parcs et jardins de ... organise sa première Fête de la musique. L'évènement.

Contacts presse

Hélène Dalifard

Aurélie Gevrey

Elsa Martin

Violaine Solari

presse@?ateauversailles.fr le château de versailles en 2014 - 2015

Les grands rendez-vous

3

Sommaire

les expositions Au château de versailles 5 La Chine à versailles, art et diplomatie au XVIII e siècle 6

Lee ufan - Versailles

8

Les maquettes de la marine impériale, c

ollection du musée de la marine 10 Le 18 e aux sources du design, chefs-d'Œuvre du mobilier 1650 à 1790 12 charles de la fosse 14 le roi est mort ! 15 les expositions hors les murs 17

Sacres royaux, de Louis XIII à Charles X 18

Le salon de George sand

19

Versailles à Arras

20 les grands chantiers 23 le bosquet du théâtre d'eau 24 le bassin de l atone restauré 26
le pa villon Dufour réaménagé 28

Au château

30

À Trianon

34
les événements 37 Les Journées du patrimoine : ouverture de l'aile du nord 38 la galerie des sculptures et des moul ages s'ouvre à la visite 39
ouverture quotidienne et gratuite de l a salle du jeu de paume 40
fleurs impériales au grand trianon 41

Château de Versailles Spec

tacles 42
annexes 45 informations pratiques 46

Première de couverture :

ouis XIV en grand coume royal.

Hyacinthe Rigaud

XVII e siècle © RMN-GP (?âteau de Versailles) / Gérard Blot roupe sculpté du bassin de atone.

Ga?ard et Balthasar Marsy

2013 © Château de Versailles / ?omas Garnier

ommode, Matthieu Criaerd, sous la dire?ion de ?omas-Joa?im Hébert. 1742. Exécutée pour la ?ambre de Madame de Mailly au ?âteau de Choisy. © Musée du Louvre, Di?-RMN-GP / ?ierry Ollivier

lytie angée en tournesol par pollon, Charles de La Fosse, 1688 © Château de Versailles, Di?. RMN / Jean-Marc Manaï

culpture fontaine de ean-iel thoniel pour le bosquet du héâtre d'au, dans l'atelier de ersailles.

2014 © Château de Versailles, ?omas Garnier

partie I les expositions au château de versailles 6 Partie I - Les expositions au ?âteau de Versailles

La chine à versailles

art et diplomatie au XVIII e siècle L'exposition "la chine à versailles» retrace l'histoire des échanges politiques et artistiques entre la chine et la france au XVIII e siècle à l'occasion du 50 e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre ces deux pays en 1964. les peintures, meubles, laques, porcelaines, tapisseries exposés témoignent du plus grand luxe de leur époque et sont d'une extrême rareté aujourd'hui. Les quelques 150 oeuvres rassemblées illu?rent le goût français pour les produ?ions arti?iques ?inoises, à la mode dès le règne de Louis XIV. Elles révèlent également l'intérêt des européens pour les descriptions de la Chine, adressées par les jésuites français à leurs corre?ondants tout au long du XVIII e siècle.

Un dialogue politique et culturel

Louis XIV amorce en 1688 Une active politique diplomatique en direction de l'empire du Milieu en envoyant des jésuites français à la cour de Pékin. Cette décision entraîne des é?anges scienti?ques et intelle?uels de haut niveau qui permettent de mettre en place des relations durables et privilégiées avec l'empereur Kangxi, contemporain du Roi Soleil.

Malgré les aléas de l'histoire, cette politique fru?ueuse se poursuit sous les règnes de Louis XV

et de Louis XVI. Jusqu'à la ?n du XVIII e siècle, la mission jésuite e? encore très vivante et demeure

en corre?ondance a?ive avec les milieux politiques et intelle?uels français, en particulier grâce au

concours du contrôleur général des Finances puis secrétaire d'État, Henri-Léonard Bertin (1720-

1792), dont le rôle e? particulièrement mis en lumière dans l'exposition. Sinologue averti, celui-ci se

passionne pour l'Extrême-Orient et ses produ?ions, et multiplie ainsi les rapports avec la Chine.

Ces liens profonds représentent un véritable âge d'or des relations diplomatiques entre les deux pays

jusqu'à la Révolution française.

L'art chinois à Versailles

La réception fastueuse donnée par Louis XIV à l'occasion de l'arrivée des ambassadeurs du

roi de Siam, le 1 er septembre 1686, marque le début du vif intérêt que la cour porte à l'Extrême-

Orient. Les cadeaux diplomatiques o?erts à cette occasion contribuent à développer le goût de la

famille royale et de son entourage pour les produ?ions arti?iques de l'Empire du Milieu.

© Des Signes Studio Mu?ir Desclouds

Commissaire de

l'exposition

Marie-Laure

de Roebrune

Conservateur en ?ef au

musée national des ?âteaux de Versailles et de

Trianon.

7 Porcelaines, papiers peints, laques, étoffes, soieries deviennent extrêmement prisés à la cour de France . Cette passion pour "la?ine» ou le "la?inage» se manife?e notamment par l'importation par la Compagnie française des Indes orientales de nombreuses oeuvres d'art ?inoises et japonaises (souvent assimilées par les européens). Elles sont commercialisées à Paris par les mar?ands-merciers. Cette attirance pour l'art chinois se manife?e à travers ce que l'on appela plus tard "la ?inoiserie», ce courant du goût prend di?érentes formes : l'i mitation de l'art ?inois, l'i n?uence de l'art ?inois sur l'art français, l'a daptation de matériaux orientaux au goût français (par exemple l'adjon?ion de mon tures métalliques aux porcelaines d'Extrême-Orient ou encore la tra nsformation de panneaux de paravents et de cabinets ou de boîtes en laque), mai s aussi la création d'une Chine imaginaire et paci?que grâce à des orn emani?es ou des arti?es français de grand talent comme François Bou?er. Si les souverains français, protecteurs des manufactures, des artistes et des artisans nationaux ne peuvent montrer ouvertement leur goût pour la Chine dans les appartements

d'apparat de Versailles, de nombreuses oeuvres d'art ?inoises ou "à la ?inoise» ?gurent dans leurs

appartements privés ou dans leurs résidences de campagne favorites, re?ets de leurs goûts plus

personnels. Louis XIV fait par exemple recouvrir les murs et le toit du Trianon de porcelaine de

parements et de vases de faïence imitant la porcelaine de Chine à l'in?ar de la pagode de porcelaine

de Nankin. Louis XV demande pour le ?âteau de Choisy, réaménagé pour lui par Ange Jacques

Gabriel à partir de 1740, des meubles en laque d'Extrême-Orient ou ornés de vernis "façon de la

Chine», ainsi que des porcelaines et des papiers peints ?inois. Marie Leszczynska, fait réaliser pour

son cabinet " des Chinois» des panneaux peints illu?rant la culture et le négoce du thé. Certaines maîtresses royales, notamment Madame de Mailly ou Madame de Pompadour décorent également

leurs appartements de curiosités asiatiques. Marie-Antoinette se passionne pour les boîtes et les

objets en laque venus du Japon ainsi que pour les porcelaines de Chine, qu'elle commande montées

pour le cabinet de la Méridienne et le cabinet doré. Un jardin anglo-?inois e? également planté en

1776 au Petit Trianon et un manège, dit "Jeu de bague» chinois, orné de paons et de dragons dorés y

e? aménagé peu après. Les 150 œuvres rassemblées pour l'exposition proviennent de plusieurs grandes in?itutions françaises (Louvre, Guimet, Bibliothèque Nationale de France, Centre des monuments nationaux...) et étrangères (colle?ions royales anglaises, musée de l'Ermitage à Saint- Pétersbourg...) ainsi que de colle?ions particulières.

é de papier peint à décor de eurs

et d'oiseaux.

© Y. Bouëlle - Musée de la compagnie

des Indes - Ville de Lorient avec le mécénat de :

Manifestation

organisée dans le cadre de France-Chine 50 avec le soutien de son Comité des mécènes www.france-chine50.com 8 Après Giuseppe Penone en 2013, l'arti?e invité à Versailles cette année e? le peintre et sculpteur d'origine coréenne Lee Ufan. Ses formes sculpturales intenses et silencieuses se sont posées au pied de l'escalier Gabriel, dans la per?e?ive maje?ueuse dessinée par Le Nôtre ainsi qu'au détour des allées et des my?érieux bosquets, complétant et modi?ant pour un temps l'atmo?hère des lieux. Né en 1936 en Corée du Sud, dans un village de montagne, Lee Ufan a d'abord été initié à la culture ?inoise. Sa formation, ancrée dans la tradition extrême-orientale, l'a, en un premier temps, dirigé vers la littérature et l'écriture. Après s'être in?allé au Japon dès l'âge de 20 ans, il étudie la philosophie, et s'engage politiquement en faveur d'une réuni?cation des deux Corées. Il entame à la même époque son parcours arti?ique, s'intéressant à l'ab?ra?ion ge?uelle d'un Ja?son Pollo? tout en étudiant parallèlement la peinture traditionnelle japonaise. Son a?ivité de critique et de théoricien e? remarquée au même titre que ses expérimentations e?hétiques lorsqu'il devient l'un des principaux protagoni?es du mouvement arti?ique intitulé Mono- Ha, terme que l'on peut traduire par "l'École des ?oses».

Selon la définition de Lee Ufan, le principe de ce groupe d'arti?es était "d'utiliser une ?ose sans

rien y ajouter. Ils prenaient et assemblaient des matériaux indu?riels, des objets quotidiens, des objets

naturels, sans les modi?er. Cette méthode ne consi?ait pas à se servir des ?oses et de l'e?ace pour

réaliser une idée mais e? venue à vrai dire de la volonté de faire vivre divers éléments dans les

rapports qu'ils entretiennent entre eux ». Le Mono-Ha apparaît dans les mêmes années que les

tendances européennes ou nord américaines regroupées au sein de l'Arte Povera, Supports-Surfaces

ou Land Art, toutes manières de repenser les fondements mêmes de la sculpture ou de la peinture.

Le Mono-Ha e?, par bien des façons, leur équivalent dans un autre contexte géoculturel et

entretient d'évidents points communs avec ces autres arti?es dans la liberté d'usage des matériaux

comme dans la rédu?ion formelle. Les sculptures de Lee Ufan mettent en oeuvre le plus souvent la confrontation entre deux

matériaux : des plaques d'acier et des pierres naturelles. Elles portent le terme générique de

" Relatum », exprimant que l'oeuvre d'art n'e? pas une entité indépendante et autonome, mais

qu'elle n'exi?e qu'en relation avec le monde extérieur. Partie I - Les expositions au ?âteau de Versailles

Lee ufan - Versailles

9elatum - ?'7r0e de 2ersailles

Lee Ufan

© Tadzio

Commissaire de

l'exposition

Alfred Pacquement

Contacts presse

Agence Opus

Valérie Samuel,

Arnaud Pain

+33 (0)1 40 26 77 94
a.pain@opus64.com 9 Pour Lee Ufan l'acte du sculpteur consiste, en réponse à une évolution de l'art qui, après des millénaires d'objets fabriqués par la main de l'homme, s'e? ouvert à l'objet indu?riel et au ready made, à critiquer l'hyper produ?ivité du monde contemporain. Lee Ufan a ?oisi de lier le faire et le non faire. Il part du principe que " voir, choisir, emprunter ou déplacer font déjà partie de l'acte de création ». Il relie la nature à la conscience humaine avec une simple plaque de fer en dialogue avec une pierre. Il peut aussi déployer des plaques d'acier mat en une ?ru?ure linéaire debout ou cou?ée, dont les ondulations répondent à l'e?ace. À Versailles, l'artiste installe une dizaine d'œuvres, toutes entièrement nouvelles et pour certaines aux dimensions jusque là inusitées dans ses créations en réponse aux e?aces monumentaux des jardins. Derrière leur vocabulaire formel particulièrement rédu?eur, il en émane une réelle diversité, certaines con?gurations étant complètement inédites dans son oeuvre. Cette exposition fait donc date en marquant un événement important dans la sculpture de Lee Ufan confrontée à ces lieux exceptionnels.

C'est l'un des artistes majeurs de la scène contemporaine qui e? ainsi révélé avec ampleur

dans le cadre pre?igieux de Versailles, après que des rétro?e?ives de son oeuvre aient été

présentées à la Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris en 1997-98 ou au Solomon R. Guggenheim

Museum de New York en 2011, ou encore qu'un musée qui lui e? consacré, dû au grand ar?ite?e japonais Tadao Ando, ait été inauguré sur l'Ile de Naoshima en 2010. Lee Ufan a par ailleurs été lauréat du prestigieux Praemium Imperiale au Japon et ses

oeuvres sont conservées dans de nombreux musées internationaux dont le Centre Pompidou. Il vit à

Kamakura au Japon mais il entretient des relations étroites avec la France où il travaille depuis une

vingtaine d'années dans son atelier parisien. Il y a souvent présenté ses oeuvres et sa récente

exposition à la galerie kamel mennour a été très remarquée. elatum - ialogue

Lee Ufan

© Tadzio

Avec le soutien de :

10 Partie I - Les expositions au ?âteau de Versailles maquettes de la marine impériale collection du musée de la marine La mer est la grande oubliée de la légende napoléonienne. Pourtant, dès son arrivée au pouvoir, Bonaparte en fait l'une de ses préoccupations majeures, avec une ambition a?rmée : édi?er une marine aux dimensions de l'Europe capable de rivaliser avec l'hégémonie anglaise. Cette volonté se re?ète entre autres dans la con?itution de la " Colle?ion Trianon », un ensemble de maquettes de navires commandé et rassemblé par Napoléon à partir de 1810 au Grand Trianon a?n de témoigner de l'excellence de la con?ru?ion navale française. Pour la première fois depuis 1828, cette colle?ion de seize modèles, ?efs-d'oeuvre des ?arpentiers des arsenaux, quitte les salles du musée de la Marine pour retrouver, dans son intégralité, le lieu pour lequel elle avait initialement été commandée : la galerie des Cotelle du Grand Trianon. Chaque élément de cet ensemble mettra en évidence le talent des ingénieurs con?ru?eurs, notamment Jacques-Noël Sané. Plans, archives, portraits de marins, scènes de combats navals mais aussi objets de marine (porte-voix, sabre, e?ingole...), permettent aux visiteurs d'imaginer la mise en oeuvre de ?aque navire et mettent à l'honneur l'hi?oire de la marine impériale. ?'6mpereur, la 4arine et 8rianon Par Jérémie Benoît et Hélène Tromparent-de Seynes, commissaires de l'exposition En 1810, alors qu'il procédait au remeublement du Grand Trianon en vue de s'y in?aller avec

Marie-Louise, Napoléon décida de faire placer dans la galerie des Cotelle une colle?ion de modèles

réduits de navires de guerre de tous types, que l'on appelle aujourd'hui la " Colle?ion Trianon ».

Jacques-Noël Sané (1740-1831), in?e?eur général du Génie maritime, l'un des principaux artisans de

la rénovation de la Marine sous Louis XVI grâce à la ?andardisation des plans de trois types de

vaisseaux (110, 80 et 74 canons), fut ?argé de con?ituer la colle?ion en lien avec Duroc, Grand Maré?al du palais, et Alexandre Desmazis, admini?rateur du Garde Meuble impérial.

Sané était l'un des meilleurs ingénieurs-constructeurs de sa génération, une ?gure de la

con?ru?ion navale française et de la marine à voile pendant près d'un demi-siècle, le " Vauban de

la marine ». Dès o?obre 1810, l'année même où fut décidée la con?itution de la colle?ion, il eut

droit aux honneurs de l'Empereur qui le nomma Baron d'Empire. Probablement qu'avec cet

ensemble, Napoléon a souhaité à la fois rendre hommage au concepteur et témoigner de l'excellence

de la con?ru?ion navale française de l'époque.

© Des Signes Studio Mu?ir Desclouds

Commissariat

Jérémie Benoît

Conservateur en ?ef au

musée national des ?âteaux de Versailles et de Trianon

Hélène Tromparent-de-

Seynes

Conservateur en ?ef du

patrimoine au musée national de la Marine

Alain Niderlinder

Conseiller scienti?que

hi?orien des colle?ions navales 11

Treize modèles étaient initialement prévus : " Un vaisseau à trois ponts, un de , un de ,

un de , une frégate, une corvette, une aloupe canonnière, un cutter [cotre], une tartane, un

lougre, un bateau canonnier, une caïque, une pénie ». Dans cet ensemble ?guraient les petites

embarcations de?inées à envahir l'Angleterre. E?-ce la raison pour laquelle l'Empereur souhaita

rassembler la colle?ion de modèles dans un palais de campagne relativement isolé où il pouvait

étudier à loisir les capacités de ses navires et relancer son projet d'invasion ? Rien ne permet de

l'a?rmer, mais cela e? fort possible. Pour remettre en état les modèles existants et en concevoir d'autres, Sané créa un atelier à Paris dans lequel il ?t venir trois ouvriers des arsenaux. Les arsenaux d'Anvers et de Ro?efort furent également mis à contribution. Alors qu'on aurait pu croire cette colle?ion simple à con?ituer, le projet se poursuivit après l'Empire, sous la Re?auration. Certaines maquettes, comme ?e riedland, un vaisseau de 80, ou la prame d'artillerie ?a oudroyante, n'arriveront même jamais à Trianon. En revan?e, les modèles de plusieurs navires, provenant

des arsenaux ou du Mini?ère de la Marine et dont la con?ru?ion était antérieure au lancement

de la colle?ion " Trianon », furent vite apportés au Trianon. Ce fut le cas pour le modèle de

?"?céan, par exemple, un vaisseau à trois ponts mis en service en 1790 sous le nom d' tats-de-

ourgogne, et considéré comme le " ?ef-d'oeuvre de Sané ». Des modèles pre?igieux de l'Ancien

Régime comme ?'7rtésien, vaisseau de 64 canons typique de la guerre d'Indépendance américaine, ou le

0ébec des années 1750 furent également placés dans la Galerie. Au ?nal, ce fut

un état complet de la marine impériale qui fut plani?é : outre les navires déjà mentionnés, on y

trouvait aussi bien le vaisseau de 74 (?e ?riomphant), une frégate (?a lore), une corvette (?a ayadère), une ?ûte (?a ormande), un bri? (?"?

érance) et de petits bâtiments comme une

gabare-écurie, ou une ?aloupe canonnière.

En 1818, il fut demandé la création d'un musée spécifiquement attaché à la Marine au sein

du Louvre. Dix ans plus tard, en 1828, la colle?ion quitta le palais de Trianon pour gagner le

nouveau musée de la Marine, un temps appelé " musée Dauphin » (1828-1830) et in?allé au Palais de

Chaillot depuis 1943. Rassemblé à Trianon pour la première fois depuis cette date, cet ensemble

exceptionnel montre les di?érents types de navires de guerre de l'époque, ceux de la guerre d'escadre et du combat d'abordage jusqu'aux navires de ?arge, plus mode?es. L'exposition e?

accompagnée de tableaux représentant des scènes de combats navals, peints par Crépin, Hue,

Morel-Fatio ou Mayer ainsi que de portraits d'amiraux comme Latou?e-Tréville, Magon de Médine ou Blanquet du Chayla, et de quelques armes évocatrices de l'abordage.

8ombat entre la corvette française "?a ayonnaise" et la frégate anglaise "7mbuscade" (17 décembre 1798)

Jean-François Hue. 1801

© RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot?a oudroyante, prame d'artillerieAtelier des modèles de Paris. 1813-1818© musée national de la Marine/P. Dantecigure de proue du "riedland", vaisseau de 80 canons, 1810Ateliers des modèles de Paris et d'Anvers. 1810-1818© musée national de la Marine/P. Dantec

en partenariat avec :

Avec le soutien de : Contact presse :Musée national de la MarineOdile Charbonneau +33 (0)1 53 65 69 45presse@musee-marine.fr

12 Partie I - Les expositions au ?âteau de Versailles Le 18 e aux sources du design,

Chefs-d'Œuvre du mobilier 1650 à 1790

Le château de Versailles présente les chefs-d'œuvre du mobilier de 1650 à 1789,
comme autant d'exemples emblématiques de la ri?esse créative de cette époque. Portant sur le génie d'hier un regard d'aujourd'hui, elle met en relief le cara?ère novateur et précurseur du mobilier XVIII e en matière de formes, de te?niques, de décors et de matériaux. Jamais une telle exposition consacrée au mobilier n'avait été réalisée depuis 1955. Une centaine de chefs-d'œuvres de mobilier issues des colle?ions des plus ri?es amateurs d'art de l'époque - la famille royale et son entourage, l'ari?ocratie et les ?nanciers - témoigne de la révolution que le XVIII e a opéré dans l'hi?oire du meuble. Tous les grands noms de la création d'alors sont représentés : André- Charles Boulle, Antoine-Robert Gaudreaus, Charles Cressent, Bernard II Van Risen Burgh, Jean-François OEben, Jean-Henri Riesener et George Jacob. Des meubles appartenant à des collections privées sont présentés pour la première fois au public, à côté des pièces majeures provenant des colle?ions du ?âteau de Versailles, du musée du Louvre, des Arts Décoratifs, du ?âteau de

Fontainebleau, mais également du Getty Museum.

Le parcours de l'exposition conduit le visiteur à la découverte de l'évolution des formes : des grands cabinets du milieu du XVII e siècle jusqu'aux lignes droites de la fin du XVIII e siècle, en passant par le jeu des courbes du style Louis XV. Dans une scénographie contemporaine et épurée, la profusion créative et les savoir- faire exceptionnels du XVIII e sont dévoilés. Tel un laboratoire optique, chaque pièce est présentée en tant qu'oeuvre d'art et non comme une composante d'un décor homogène ; ellequotesdbs_dbs17.pdfusesText_23
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