[PDF] Entre identification et catégorisation lantonomase du nom propre





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UNIVERSITÉ MONTPELLIER III - PAUL VALÉRY

Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales

Département Sciences du Langage

UFR I - Lettres, Arts, Philosophie, Linguistique

DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY - MONTPELLIER III

Discipline : Sciences du Langage

THÈSE

présentée et soutenue publiquement par

LEROY Sarah

Titre :

Entre identification et catégorisation,

l'antonomase du nom propre en français

Sous la direction de

Paul SIBLOT

Volume 1

MEMBRES DU JURY :

M. Jacques Bres, PR, Université Montpellier III

M. Benoît Habert, PR, Université Paris X

M. Georges Kleiber, PR, Université Strasbourg II Mme Michèle Noailly, PR, Université de Bretagne Occidentale

M. Paul Siblot, PR, Université Montpellier III

Décembre 2001

UNIVERSITÉ MONTPELLIER III - PAUL VALÉRY

Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales

Département Sciences du Langage

UFR I - Lettres, Arts, Philosophie, Linguistique

DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY - MONTPELLIER III

Discipline : Sciences du Langage

THÈSE

présentée et soutenue publiquement par

Sarah LEROY

Titre :

Entre identification et catégorisation,

l'antonomase du nom propre en français

Sous la direction de

Paul SIBLOT

MEMBRES DU JURY :

M. Jacques Bres, PR Université Montpellier III

M. Benoît Habert, PR Université Paris X

M. Georges Kleiber, PR Université Strasbourg II Mme Michèle Noailly, PR Université de Bretagne Occidentale

M. Paul Siblot, PR Université Montpellier III

Décembre 2001

Paul Siblot m'a guidée et accompagnée pendant ma formation de 3 e cycle et tout au long des étapes de la recherche puis de la rédaction de ce travail. Qu'il reçoive ici mes plus vifs remerciements pour ses conseils, ses suggestions, sa disponibilité, le soutien sans faille qu'il m'a apporté et l'attention et la rigueur avec lesquelles il a dirigé cette thèse. Jacques Bres, Benoît Habert, Georges Kleiber et Michèle Noailly ont bien voulu s'intéresser à ce travail, relire et discuter certaines étapes de cette recherche, et finalement en constituer le jury de thèse. Je leur adresse également mes plus vifs remerciements. De nombreux chercheurs, doctorants ou chercheurs confirmés, m'ont aidée et soutenue par leur écoute amicale et leurs propositions critiques. Je tiens à remercier A. Cassanas, C. Détrie, L. Fauré, M. Fontant, M.-C. Manes-Gallo, A. Mela, F. Pascual, M. Poudevigne, M. Rouquier, A. Steuckardt et B. Vérine. L'équipe Praxiling - U.M.R. C.N.R.S. 5475 a été un cadre de travail idéal durant ces trois années. J'en remercie chaleureusement tous les membres.

Sommaire

INTRODUCTION

LE PHÉNOMÈNE DE L'ANTONOMASE.......................................................9

PREMIÈRE PARTIE

L'ANTONOMASE DE LA RHÉTORIQUE À LA LINGUISTIQUE.....................17

DEUXIÈME PARTIE

FONCTIONNEMENTS DISCURSIFS........................................................139

TROISIÈME PARTIE

FONCTIONNEMENTS SÉMANTIQUES....................................................237

CONCLUSION

POUR UNE COMPRÉHENSION RENOUVELÉE DE L'ANTONOMASE.........305 INDEX DES AUTEURS CITÉS................................................................335 TABLE DES MATIÈRES........................................................................469 Les grammairiens s'appliquent à donner une définition différentielle du nom propre et du nom commun : la langue se fait un jeu de défaire leur ouvrage. Le passage du nom propre au nom commun se fait pour ainsi dire sous nos yeux.

J. Marouzeau

" Du nom propre au nom commun »

Aspects du français, 1950, p.159

INTRODUCTION

LE PHÉNOMÈNE DE

L 'ANTONOMASE Qu'est-ce qu'une antonomase ? Que se passe-t-il, au plan linguistique et à celui de la sémantique, lorsque l'attentat du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center est présenté par la presse comme un nouveau Pearl Harbour ? C'est dans ce double questionnement, sémasiologique et onomasiologique, que se situe l'origine de cette étude. L'exploration de l'une et l'autre direction s'avère à la fois fructueuse et décevante. La tradition rhétorique, puis celle de la stylistique, concèdent un place modeste à l'antonomase dans le catalogue des figures de sens, des tropes. On découvre alors un " fonds » de définitions et d'exemples, souvent littéraires, fondamentaux mais toujours réutilisés, qui finissent par ignorer la réalité des productions linguistiques. Si on se place au contraire dans l'observation des pratiques langagières, on ne peut qu'être frappé par l'intense productivité de l'antonomase, en particulier dans le discours de presse, qui fournit un important

matériau à cette étude. Cette productivité a déjà été remarquée et analysée dans le

cadre de nombreuses études linguistiques qui ont exploré le champ du nom propre ces dernières décennies. Il en résulte des descriptions et des analyses morpho- syntaxiques ou sémantiques fines, novatrices, au sein desquelles la dimension argumentative de l'antonomase, en relation avec ses racines rhétoriques, tend toutefois à être reléguée au second plan. Le but du travail conduit est d'opérer une jonction entre ces deux types d'approches ; de proposer une description et une analyse linguistiques du phénomène de l'antonomase du nom propre, sans rompre cependant avec ses fonctions rhétoriques de figuration et d'argumentation. Le renouvellement permanent des réalisations antonomasiques en discours nous parait directement lié aux problématiques strictement linguistiques du sens du nom propre et de la production de sens d'une manière générale, mais lié aussi, dans une dimension communicative, à des stratégies discursives qui visent à faire partager, sur le mode de la coénonciation et de la connivence, certaines représentations du monde et de l'individu. Nous avons estimé utile de proposer une étude unifiée de l'antonomase du nom propre, tant dans ses aspects formels, syntaxiques et sémantiques, que dans ses fonctions discursives et ses relations avec les figures (synecdoque, métaphore) auxquelles elles est souvent comparée. Nous mobilisons pour cela, à des titres 12 divers, un certain nombre d'outils et de méthodes de la linguistique. Nous pensons que l'étude d'une figure de discours telle que l'antonomase ne peut s'effectuer qu'à partir de données attestées. Aussi empruntons-nous certaines méthodes des linguistiques sur corpus. Nous envisageons par ailleurs la sémantique de l'antonomase dans la perspective dynamique d'une production de sens, qui nous permet d'articuler sens antonomasique et point de vue sur le monde. La notion de dialogisme, enfin, nous sert à rendre compte de la dimension intersubjective de cette production de sens. Le parcours suivi s'articule en trois étapes. La première procède à un retour et une rétrospective des compréhensions successives de la notion même d'antonomase ; ses fonctionnements discursifs sont ensuite observés et décrits ; on propose enfin quelques éléments d'analyse visant à expliquer certains des fonctionnements sémantiques de l'antonomase. La notion même d'antonomase du nom propre s'avère complexe, vaste et ancienne ; elle appelle une introduction historique complète. C'est pourquoi nous nous attachons à présenter un panorama récapitulatif des approches successives du phénomène. Nous le faisons dans des perspectives différentes et sous divers aspects, légués par les études traditionnelles et par les disciplines qui ont successivement investi le champ du langage. Mais nous entendons aussi mettre en question ces différentes approches et faire apparaître leurs avancées, ou éventuellement les incohérences qui naissent de traitements parcellaires et incomplets. Un rapide parcours historique a paru nécessaire, pour trois raisons, qui tiennent au caractère permanent et protéiforme de l'antonomase. Il s'agit d'une notion ancienne qui demeure d'actualité, tant au niveau de l'analyse définitoire (mentionnée chez Quintilien, l'antonomase est toujours questionnée vingt siècles plus tard) qu'à celui de l'emploi (relevée chez de nombreux auteurs depuis l'Antiquité, elle apparaît aujourd'hui à chaque page de nos magazines). Outre cette permanence dans le temps, l'antonomase se révèle un phénomène d'une pertinence toujours constante pour l'analyse du langage et du sens. En effet, bien qu'elle reste rattachée, dans de nombreux dictionnaires, au domaine de la rhétorique, elle est abordée tour à tour ou conjointement dans trois disciplines au moins, qui prennent pour objet le langage ou certains aspects du langage : la 13 rhétorique, la grammaire, la linguistique. Enfin, la notion d'antonomase se révèle mouvante et fait l'objet de transformations et de déplacements, du point de vue des dénominations comme des analyses. L'antonomase est donc à la fois toujours présente et souvent insaisissable, à travers les siècles et les disciplines qui en dévoilent telle ou telle facette, lui donnent telle ou telle définition, telle autre appellation, au point qu'on finit par ne plus savoir s'il s'agit toujours de la même réalisation langagière, si l'antonomase des Anciens recouvre le nom propre en emploi métaphorique et la dérivation impropre des Modernes, et si un harpagon, un camembert et une sorte de petite Jeanne Moreau autodidacte 1 relèvent bien de la même analyse. Le parcours récapitulatif qui occupe les trois premiers chapitres vise à éclairer l'évolution des approches définitoires et analytiques de l'antonomase. On aborde successivement son traitement, selon trois approches. La rhétorique range l'antonomase, figure double mettant en jeu nom propre et nom commun, parmi les figures de style, ou tropes, et y voit une substitution d'un nom propre à un nom commun ou d'un nom commun à un nom propre. La grammaire s'intéresse principalement, du point de vue de la description du lexique et des parties du discours, à l'antonomase du nom propre, en tant que passage d'un nom de la catégorie du nom propre à celle du nom commun. La linguistique reprend l'étude des déonomastiques, ou dérivés de noms propres, mais aborde également, au sein de travaux syntaxiques et sémantiques sur le nom propre, les fonctionnements particuliers selon lesquels un nom propre peut se comporter comme un nom commun. Enfin, un quatrième chapitre est consacré à la mise en perspective des problématiques qui apparaissent au fil des approches successives de l'antonomase. On y aborde des aspects terminologiques et définitoires qui, à la lumière des exemples utilisés par les uns et les autres, conduisent à proposer une base

délimitée et problématisée du phénomène étudié. Il apparaît que l'antonomase du

nom propre soulève plusieurs problèmes, articulés en trois aspects majeurs : les relations entre langue et discours, en particulier le statut de la lexicalisation ; le sens, dans ses relations avec le sens du nom propre et le sens figuré ; le changement catégoriel enfin, qui pose la question de la nature des relations entre 14 nom propre et nom commun. Ces différents aspects sont généralement abordés à partir d'exemples variés mais isolés, le plus souvent coupés de tout contexte. L'analyse des items " passés en langue », lexicalisés, qui se situent à l'aboutissement d'un processus de figuration et de production de sens et se limitent au seul nom propre peut être fructueuse du point de vue de la création lexicale ou de la morphologie ; mais elle ne s'intéresse guère aux opérations qui conduisent à la conversion d'un nom propre en un nom commun. En ce sens, c'est un nom commun " issu d'antonomase » qui constitue l'objet d'étude, et non l'antonomase en elle-même. L'étude du nom propre modifié en emploi métaphorique vise, elle, cette production particulière de sens ; cependant le caractère isolé des exemples et du matériau utilisé pour l'analyse limite quasiment les observations aux frontières du groupe nominal dont le nom propre en antonomase constitue la tête. Il nous paraît essentiel, au contraire, d'observer l'antonomase du nom propre telle qu'elle apparaît en discours, afin de saisir le processus antonomasique dans son déroulement et non uniquement dans son aboutissement. Les réalisations les plus libres et les plus hardies se rencontrent en effet au fil des discours, en particulier dans le discours de presse, qui constitue l'essentiel de notre corpus. Il importe donc d'observer les occurrences d'antonomases telles qu'elles se présentent " in vivo », dans la parole en actes, de telle façon que descriptions et analyses reposent sur des faits attestés. C'est pour éclairer son fonctionnement en discours mais aussi en langue qu'une analyse sur corpus du fonctionnement réel de l'antonomase du nom propre a été retenue. Cette analyse des fonctionnements discursifs de l'antonomase est conduite dans le cadre d'une analyse de corpus, à l'aide d'un outil de traitement automatique conçu pour les besoins de l'étude de l'antonomase. Ce traitement est présenté et évalué au cours du chapitre V. Les résultats produits sont exploités pour proposer une " grammaire de l'antonomase », tendant à décrire les règles de fonctionnement de l'antonomase, au plan microstructural du groupe nominal comme au plan macrostructural de la phrase et du texte (on s'intéresse à ce titre aux différentes fonctions et positions phrastique ou textuelles pouvant être occupées par l'antonomase du nom propre). À ces deux niveaux, les fonctionnements du nom propre en antonomase sont 15 comparés à ceux du nom propre en emploi standard et de nom commun. Enfin, à partir des éléments de cette grammaire, on propose, dans un septième chapitre, une typologie de l'antonomase basée sur ses fonctionnements discursifs, qui éclaire certains aspects du changement catégoriel et de la lexicalisation. Reste enfin la question du sens de l'antonomase, au coeur du problème posé par cet emploi particulier du nom propre. C'est un des aspects les plus passionnants, mais aussi les plus délicats : comment le nom propre en antonomase véhicule-t-il du sens et de quel sens s'agit-il ? On se trouve, dès la question posée, confronté aux vastes problèmes du sens du nom propre d'une part et du sens figuré d'autre part. L'antonomase se situe aux limites, aux frontières, de chacune des ces problématiques, de sorte qu'il est facile de l'en exclure et de l'ignorer 2 Dans les travaux qui s'intéressent directement au problème, on retrouve l'alternative suivante : dans la majorité d'entre eux, le sens de l'antonomase est rapporté au sens d'un nom commun ; en parallèle, et de façon non exclusive, un sens métaphorique est souvent évoqué à propos du sens de l'antonomase du nom propre 3 . De notre point de vue, nom commun et métaphore sont tous deux convoqués par le sens de l'antonomase ; il faut cependant démêler leur portée respective, en fonction du type d'antonomase concerné. Il s'agit d'une relation sémantique à trois pôles : le sens du nom propre, celui du nom commun et le sens métaphorique. Le sens produit par l'antonomase apparaît " à mi-chemin », entre nom propre et nom commun, entre métaphore et synecdoque, entre désignation et figuration et surtout entre énonciateur et énonciataire. L'antonomase s'inscrit dans une relation interlocutive et met nécessairement en rapport les représentations de son producteur et de son récepteur. Nous abordons la signifiance de l'antonomase tout d'abord (chapitre VIII) du point de vue de la réception, avec la question de son interprétation, qui s'effectue nécessairement à l'intérieur d'un co(n)texte : cotexte textuel qui guide l'interprétation, contexte situationnel qui l'influence également, contexte interpersonnel qui implique l'un et l'autre pôle de la coénonciation. vs sens figuré. Chaque camp se renvoie la balle. 3 Flaux (1991) constitue à ce titre une exception. 16 Nous nous arrêtons ensuite à la production de l'antonomase, pour nousquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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