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Siège social

31, av. de la Division Leclerc

92260 Fontenay-aux-Roses

Standard +33 (0)1 58 35 88 88

RCS Nanterre B 440 546 018

Adresse courrier

BP 17

92262 Fontenay-aux-Roses

Cedex France

Fontenay-aux-Roses, le29 septembre 2014

Monsieur le Président de l'Autorité de sûreté nucléaire

Avis IRSN N°2014-00356

Objet :Réacteurs électronucléaires - EDF

Synthèse de l'instruction des études et des modificationsassociées au réexamen de sûreté des réacteurs de 1300 MWe après 30 années de fonctionnement (VD3 1300). Réf. :[1]Lettre ASN - CODEP-DCN-2014-017929 du 11 avril 2014 : "Réacteurs électronucléaires -Groupe permanent d'experts pour les réacteurs nucléaires

(GPR) dédié au bilan des études génériques associées au réexamen de sûreté

des réacteurs de 1300 MWe réalisées à l'occasion des troisièmes visites décennales (VD3 1300) ». [2]Lettre ASN - CODEP-DCN-2011-006777 du 12 mai 2011 : "Réacteurs électronucléaires - EDF -Orientations des études génériques à mener pour le réexamen de sûreté des réacteurs de 1300 MWe associé à leur troisième visite décennale ».

Par courrier en référence [1], l'ASN a sollicité l'avis de l'Institut de radioprotection et de sûreté

nucléaire (IRSN) sur le bilan des études génériques réalisées par Électricité de France (EDF) dans le

cadre du réexamen de sûreté des réacteurs électronucléaires de 1300 MWe associé à leurs troisièmes

visites décennales (VD3 1300). Plus particulièrement, l'ASN souhaite connaître l'avis de l'IRSN sur :

xle caractère satisfaisant, sur le niveau de sûreté des installations, des améliorations de

sûreté retenues par EDF et de la mise à jour de la démonstration de sûreté, ainsi que leur

cohérence avec les orientations retenues pour ce réexamen de sûreté par sa lettre [2] ;

xles modalités prévues par EDF pour apprécier la conformité et l'état des installations, à

l'exclusion des sujets relatifs à la maîtrise du vieillissement des enceintes de confinement et

des cuves traités par ailleurs ; xle caractère satisfaisant de la validation effectuée par EDF, du point de vue des facteurs organisationnels et humains, de l'ensemble des modifications relatives à la maîtrise du

vieillissement des réacteurs et à la gestion de l'obsolescence, et plus particulièrement celles

destinées à rénover et à moderniser la salle de commande des réacteurs ;

xl'acceptabilité des modifications déclarées par EDF au 30 avril 2014, sur les aspects relatifs à

la conception, au déploiement et à l'exploitation, au regard des intérêts mentionnés à

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l'article L.593-1 du Code de l'environnement, ainsi que leur caractère " nécessaire » ou non

à la démonstration de sûreté réévaluée à l'issue du réexamen de sûreté.

MISE A JOUR DE LA DEMONSTRATION DE SURETE ET AMELIORATIONS RETENUES

L'évaluation du caractère suffisant du contour et des objectifs du réexamen de sûreté VD3 1300, vis-

à-vis des thèmes proposés par EDF en octobre 2009, a fait l'objet d'une instruction de l'IRSN

présentée au Groupe permanent d'experts pour les réacteurs nucléaires (GPR) et d'une lettre de

l'ASN [2].

Les études associées aux sujets retenus lors de la phase d'orientation du réexamen, transmises par

EDF, ont fait l'objet d'une évaluation par l'IRSN, en amont de la présente analyse, sous forme soit de

rapports présentés au GPR, soit d'avis transmis à l'ASN. Un état des lieux des évaluations réalisées par

l'IRSN et transmises à l'ASN ainsi que des positions émises par l'ASN figure en annexe. Sur la base de

ces éléments, l'ASN a d'ores et déjà pris position sur le caractère satisfaisant des études réalisées par

EDF sur la plupart des thèmes fixés par le courrier en référence [2], assortissant le cas échéant sa

position de demandes de compléments à apporter par l'exploitant.

Par ailleurs, EDF a transmis une version révisée du Rapport de sûreté (RDS) générique au palier

1300 MWe à l'édition VD3 (prenant en compte les conclusions de ses études et les dispositions qui en

résultent) ainsi que le RDS du site de Paluel à l'édition VD3. L'IRSN n'a pas mené une analyse

systématique de ces RDS. En revanche, l'examen de certaines études conduit l'IRSN à émettre des

commentaires sur leur prise en compte dans les RDS.

Ci-après sont présentées les conclusions de l'IRSN portant sur le caractère satisfaisant, en termes de

niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe atteint à l'issue de leurs troisièmes visites décennales

programmées de 2015 à 2023, des améliorations de sûreté retenues par EDF, de la mise à jour de la

démonstration de sûreté et du référentiel d'exploitation, selon les thèmes retenus par le courrier de

l'ASN [2]. Études des conditions de fonctionnement et de leurs conséquences radiologiques Règles, méthodes et études d'accidents du Rapport de sûreté (RDS)

Pour mettre à jour la démonstration de sûreté associée aux conditions de fonctionnement de

dimensionnement, EDF a modifié plusieurs règles d'études ou méthodes, données et hypothèses dont

l'impact diffère selon les études considérées.

L'analyse par l'IRSN de ces évolutions a conduit EDF, durant l'instruction, à prendre plusieurs

engagements considérés satisfaisants par l'IRSN sur le principe, mais dont l'analyse ne pourra être

engagée qu'après réception des livrables associés. De même, l'instruction de l'étude d'accident de 4e

catégorie d'éjection de grappe se poursuit.

Les conclusions de l'IRSN relatives à ce thème du réexamen de sûreté et disponibles à ce stade sont

développées ci-dessous. Rupture de tuyauterie vapeur de catégorie 4 (RTV4)

Compte tenu des réserves émises sur l'application de la Méthode totalement couplée 3D (MTC3D) pour

l'étude du transitoire de Rupture de tuyauterie vapeur de catégorie 4 (RTV4) avec arrêt des pompes

primaires, EDF a mis enuvre une nouvelle démarche d'étude découplée pour la phase moyen terme

de cet accident (lorsque les débits dans les boucles deviennent faibles). Cette démarche vise à

- 3/33 -

évaluer la marge minimale aux critères (Rapport de flux thermique critique (RFTC), Puissance linéique

(PLIN)) avec des conditions thermohydrauliques et neutroniques enveloppes. L'IRSN considère que la

démonstration de l'absence de crise d'ébullition à moyen terme n'est pas acquise. À cet égard, les

calculs complémentaires prévus par EDF en 2015 devront s'appuyer sur des hypothèses enveloppes non

contestables et être accompagnés d'explications étayées sur les phénomènes physiques mis en jeu en

situation de RTV avec arrêt des pompes primaires. États d'arrêt - Risques de retour en criticité

L'IRSN considère que dans les états d'arrêt du réacteur, lors desquels la criticité n'est pas

recherchée, EDF doit démontrer la maîtrise de la réactivité pour les différentes conditions de

fonctionnement de dimensionnement. EDF a apporté cette démonstration à deux exceptions près. En

effet, en état d'arrêt à chaud, l'absence de retour en puissance du réacteur n'est pas démontrée pour

deux événements initiateurs : le Retrait incontrôlé d'un groupe à puissance nulle (RIGZ) et la Rupture

de tuyauterie vapeur (RTV), qui apportent de la réactivité, le premier par retrait d'un groupe

neutrophage, le second par refroidissement brutal de l'eau du circuit primaire qui accroît l'effet

modérateur du fluide.Ce point fait l'objet de la recommandation n°1 en annexe.

Réacteur en puissance - Chute de grappes (CDG)

L'incident de chute de grappe provoque une réduction immédiate de la puissance nucléaire qui peut,

dans certains cas, ne pas être détectée par les protections d'Arrêt automatique du réacteur (AAR). La

chute de la ou des grappe(s) conduit alors à un déséquilibre entre la puissance du cur et la

puissance évacuée par le circuit secondaire, ce qui induit une diminution de la température du

réfrigérant primaire, un apport de réactivité engendré par l'effet modérateur et une remontée en

puissance. La puissance du cur peut alors dépasser son niveau initial et, du fait de sa répartition

déséquilibrée dans le cur compte tenu de la ou des grappe(s) chutée(s), des crayons de combustible

peuvent être endommagés.

Certains transitoires de chute de grappe sont affectés par une anomalie d'étude qui a révélé un

comportement inadapté de la régulation de pression du pressuriseur et a mis en évidence

l'insuffisance du dimensionnement de certains seuils de surveillance du réacteur. À cet égard, EDF a

prévu de déployer une modification matérielle permettant d'améliorer la gestion des transitoires

concernés mais ultérieurement aux VD3 des premiers réacteurs de 1300 MWe.Ce point fait l'objet de

la recommandation n°2 en annexe. Rupture d'un tube de générateur de vapeur de catégories 3 et 4 (RTGV3 et RTGV4)

Les études menées par EDF pour les accidents de RTGV de catégories 3 et 4 sont réalisées à l'aide

d'un code de calcul dont la validation n'est pas pleinement acquise pour de tels transitoires et sans

prendre en compte les incertitudes associées au modèle de débit à la brèche. L'IRSN considère donc

qu'EDF doit prendre en compte ces éléments pour assurer le conservatisme de ces études.Ce point

fait l'objet de la recommandation n°3 en annexe. Retrait incontrôlé d'une grappe de régulation en puissance (R1GP)

Le R1GP provoque un accroissement de la puissance du réacteur, un échauffement du réfrigérant

primaire et une déformation de la distribution de puissance autour de la grappe extraite et vers le

haut du cur qui peuvent endommager des crayons de combustible. L'étude de ce transitoire vise à

démontrer que le nombre de crayons susceptibles d'entrer en crise d'ébullition reste inférieur à 5 %

- 4/33 -

et que la température maximale de gaine ne dépasse pas 1482 °C (critère de fragilisation du gainage).

À la suite de l'instruction de la gestion de combustible GALICE, EDF a modifié les hypothèses de cette

étude qui conduisent à retarder la détection du transitoire par le système de protection. Les études

mises à jour mettent en évidence, pour certains cas de R1GP, un manque d'efficacité du système de

protection et un risque de maintien prolongé de la crise d'ébullition pouvant engendrer une fragilisation des gaines des crayons chauds.Ce point fait l'objet de la recommandation n°4 en annexe.

Risques de dilution du circuit primaire

L'IRSN a analysé le traitement par EDF des risques de dilution du réfrigérant primaire, susceptibles de

conduire à une divergence incontrôlée du réacteur en puissance ou à un retour non-maîtrisé en

criticité en état d'arrêt, liés aux accidents de dilution homogène, de dilution hétérogène d'origine

externe ou inhérente à l'Accident de perte de réfrigérant primaire (APRP). À l'issue de cette analyse,

l'IRSN estime nécessaire qu'EDF complète de manière importante la démonstration de sûreté et

éventuellement mette enuvre de nouvelles modifications.

En effet, concernant l'évaluation des risques de dilution hétérogène, inhérente à l'APRP ou induite

par une fuite d'un tube de l'échangeur d'étanchéité des pompes primaires, l'ampleur des éléments

qui seraient à fournir pour aboutir à une démonstration probante fondée sur des études conduit l'IRSN

à considérer qu'EDF doit proposer des modifications (de conduite ou matérielles) permettant de

ramener les risques à un niveau acceptable.

De plus, l'IRSN considère que la démonstration de sûreté associée aux risques de dilution homogène

du réfrigérant primaire est à compléter. En particulier, pour l'étude de dilution homogène lorsque le

réacteur est initialement en production, l'IRSN considère que l'efficacité de la conduite réalisée par

l'opérateur doit être démontrée. EDF valorise pour cette démonstration des actions relevant de la

conduite normale alors que, selon l'IRSN, l'atteinte et le maintien du réacteur dans l'état sûr relèvent

de l'application des procédures de conduite incidentelle et accidentelle.Ce point fait l'objet de la

recommandation n°5 en annexe. Défaillance passive du circuit d'injection de sécurité (RIS) - cf. avis en annexe I

La défaillance passive du RIS actuellement considérée pour les accidents de dimensionnement retient

une fuite de 200 l/min qui survient au moment du passage en recirculation et qui est isolée en

30 minutes. Dans le cadre du présent réexamen de sûreté, EDF a montré l'absence d'effet falaise

associé à la pénalisation du délai d'isolement de la fuite (une heure au lieu de 30 minutes) sur les

performances du système RIS et les conséquences radiologiques de l'APRP de 4ecatégorie. Risques de surpression à froid du circuit primaire - cf. avis en annexe I

Les études réalisées par EDF ont permis d'identifier, d'analyser et de quantifier plusieurs familles de

scénarios accidentels susceptibles de conduire à un risque de surpression à froid du circuit primaire

dans l'ensemble des états du réacteur et pouvant mettre en cause la résistance de la cuve du fait de

sa fluence. Si une part importante de ces scénarios présente une fréquence d'occurrence résiduelle,

l'IRSN relève que des scénarios de brèches sur le circuit de refroidissement du réacteur à l'arrêt (RRA)

génèrent un risque de surpression significatif. En outre, l'IRSN a identifié une augmentation des

fréquences des situations de " choc froid sur la cuve », lorsque le circuit RRA n'est pas connecté, due

à différents initiateurs. Ainsi, l'IRSN considère que les dispositions protégeant le circuit primaire

- 5/33 - contre les surpressions doivent être renforcées et qu'EDF doit apporter des justifications complémentaires relatives aux risques de " choc froid ». Impact du comportement des soupapes du circuit secondaire sur la couverture des transitoires de dimensionnement - cf. avis en annexe I

La fermeture rapide de toutes les Vannes d'isolement vapeur (VIV) des Générateurs de vapeur (GV)

constitue un incident de référence à l'égard du risque de surpression du circuit secondaire et est

dimensionnant pour les soupapes de protection de ce circuit. Sur le parc nucléaire français, des

événements de fermetures intempestives de VIV ont entraîné l'ouverture de plusieurs soupapes de

sécurité du circuit secondaire, dont un qui a conduit en 2004 à l'ouverture inattendue des sept

soupapes de sûreté d'un GV.

Les études réalisées par EDF dans le cadre de ce thème n'ont pas conclu au besoin de modifications

autres que celles du plan d'actions de réduction du nombre de fermetures intempestives des VIV mis

en exergue par le retour d'expérience, qui ne sont pas spécifiques à ce réexamen.

L'IRSN estime toutefois difficile de prédire, à l'aide d'un code de calcul, les effets locaux liés à la

dynamique des soupapes et les conséquences d'un transitoire de fermeture intempestive de VIV en

termes de nombre de soupapes sollicitées. À ce titre, l'IRSN estime qu'EDF doit compléter l'analyse

de l'impact du comportement des soupapes secondaires sur les conditions de fonctionnement de la démonstration de sûreté.

Confinement, extension de la troisième barrière et conformité des systèmes de filtration iode - cf.

rapport en annexe I

Les études menées par EDF dans ce cadre visent à améliorer la fonction de sûreté confinement pour

les situations de dimensionnement et pour les accidents graves. Les études menées dans le cadre de ce thème ont porté en particulier sur : xla démarche associée à la fonction de sûreté " confinement » ;

xl'état, le comportement et la surveillance des enceintes à double paroi et des traversées ;

xle système de mise en dépression et de filtration de l'espace entre-enceintes (système EDE) ;

xl'extension de la troisième barrière ; xle confinement des bâtiments périphériques au bâtiment réacteur ; xles risques de bipasse du confinement.

Les conclusions d'un premier examen des études consacrées à ce thème ont été présentées au Groupe

permanent d'experts en juin 2013 et ont donné lieu à des demandes de la part de l'ASN.

L'IRSN considère que les études présentées et les modifications déclarées par EDF constituent des

améliorations, parfois notables, pour la sûreté des réacteurs de 1300 MWe à l'égard de la fonction de

sûreté " confinement ». Toutefois, les démonstrations encore attendues de la part d'EDF pourraient

conduire à de nouvelles modifications. Enfin, l'IRSN souligne la nécessité sur plusieurs points de

poursuivre au-delà du réexamen VD3 1300 la progression des connaissances et la recherche d'améliorations de sûreté relatives au confinement. Prévention et mitigation des accidents graves - cf. rapport en annexe I

Les études menées par EDF relatives à la prévention et à la mitigation des accidents graves, menées

dans le cadre de ce réexamen, visent à limiter les risques d'accident grave et en priorité pour les

scénarios avec perte précoce du confinement. Ces études, qui incluent la réalisation d'une EPS de

- 6/33 -

niveau 2, la mise à jour du référentiel " accidents graves » pour les réacteurs de 1300 MWe et la

transposition de modifications déjà définies pour les réacteurs de 900 MWe (instrumentation,

fiabilisation aux conditions d'accident grave des soupapes de sûreté du circuit primaire...), ont

conduit EDF à proposer une dizaine de modifications matérielles ou de conduite. Les conclusions de

l'examen par l'IRSN de ces études ont été présentées au GPR en mars 2013. L'IRSN estime satisfaisantes les dispositions retenues par EDF dans le cadre de ce réexamen mais

souligne que des actions complémentaires d'EDF sont attendues en réponse à ses engagements et aux

demandes formulées par l'ASN dans ce cadre. Conséquences radiologiques des accidents hors accidents graves - cf. avis en annexe I

L'IRSN considère que les évaluations d'EDF concernant les conséquences radiologiques des conditions

de fonctionnement de dimensionnement (hors accident de Rupture de tube de générateur de vapeur de 4ecatégorie - RTGV4) et du domaine complémentaire sont satisfaisantes, mais que certains

compléments restent à apporter, conformément aux demandes de l'ASN. En outre, l'IRSN estime que

les modifications proposées par EDF dans ce cadre contribuent à réduire les conséquences radiologiques de certains accidents.

L'accident de RTGV4 étant celui pouvant conduire aux conséquences radiologiques les plus élevées

parmi les scénarios sans fusion du cur, EDF a engagé un plan d'actions (modifications matérielles et

de conduite) visant à réduire les rejets radioactifs lors de cet accident. À l'issue de son analyse,

l'IRSN estime que ce plan d'actions est pertinent et apporte une amélioration globale de la sûreté.

Néanmoins, l'IRSN note qu'EDF prévoit de supprimer dans le rapport de sûreté, en 4ecatégorie

(accidents hypothétiques), le scénario enveloppe de type RTGV un tube cumulée au blocage en

position ouverte d'une soupape sur la base de son plan d'actions. L'IRSN estime que cette suppression

n'est pas justifiée, notamment dans la mesure où les modifications prévues par EDF ne permettent

pas d'exclure le débordement en eau du GV affecté et donc la sollicitation en eau liquide des

soupapes de sécurité qui ne sont pas qualifiées dans cette situation.Ce point fait l'objet de la

recommandation n°6 en annexe.

Les conséquences radiologiques d'un accident de RTGV sont liées non seulement à l'amplitude des

rejets en eau et vapeur contaminés, mais également au degré de contamination du circuit primaire

par les produits de fission et les produits de corrosion. L'IRSN considère qu'EDF peut agir sur ce

second point.Ce sujet fait l'objet de la recommandation n°7 en annexe.

Par ailleurs, un abaissement de la contamination autorisée du circuit primaire permet également la

réduction des conséquences radiologiques des autres accidents étudiés dans le RDS ne conduisant pas

à des ruptures de gaines lors du transitoire accidentel. Conception des systèmes importants pour la sûreté (IPS) et des ouvrages de génie civil

Clarification des règles de classement de sûreté des matériels IPS non-classés (IPS-NC) - cf. avis en

annexe I L'IRSN estime que la prise en compte par EDF des demandes émises par l'ASN dans ce cadre, notamment concernant l'attribution d'un classement et d'exigences adéquats aux équipements

identifiés comme agresseurs potentiels au titre de la démarche séisme-événement, permettra de

répondre de manière satisfaisante aux objectifs fixés à ce thème lors de l'orientation du réexamen

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