[PDF] Identification et prise en charge du syndrome HNPCC





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mutation délétère l.f. 1) Mutation qui diminue le pouvoir de survie, d'adaptation ou de reproduction d'une espèce. Chez les espèces améliorées, une telle mutation affecte les caractères recherchés par le sélectionneur.
  • Qu'est ce qu'une mutation délétère ?

    Les mutations qui sont le moins favorables (délétères) à la survie de l'individu qui les porte, sont éliminées par le jeu de la sélection naturelle, alors que les mutations avantageuses, beaucoup plus rares, tendent à s'accumuler.
  • Un variant pathogène est une altération génétique, qui par ses conséquences sur le protéome est responsable d'une maladie ou augmente la susceptibilité ou la prédisposition à la développer.

Identification

et prise en charge du syndrome HNPCC (Hereditary NonPolyposis Colon Cancer) Prédisposition héréditaire aux cancers du colon, du rectum et de l'utérus

Sylviane OLSCHWANG *(Paris),F. EISINGER *

(Marseille)Tirés à part : Sylviane Olschwang, INSERM U434, 27, rue Juliette-Dodu, 75010 Paris.

* Pour les experts : C. Bonaïti, J. Feingold, T. Frébourg, S. Grandijouan, C. Lasset, P. Laurent-

Puig, F. Lecuru, B. Millat, H. Sobol, G. Thomas.Introduction

La première description du syndrome

HNPCC (Hereditary Non-Polyposis

Colorectal Cancer) date de 1913 et a

été complétée en 1966 par Henri Lynch

(Warthin et al., 1913 ; Lynch et al.,

1966). En 1991, le consortium inter-

national sur le syndrome HNPCC

énonce des critères, dits d'Amsterdam I,

définissant ce syndrome sur le plan clinique : 1) trois apparentés atteints de CCR (cancer colorectal) histologi- quement prouvés, un des apparentés devant être lié au premier degré avec les deux autres ; 2) au moins deux générations successives atteintes ; 3) un des cancers diagnostiqué avant l'âge de

50 ans, et 4) exclusion de la polypose

rectocolique familiale (Vasen et al.,

1991). Les tumeurs se développant dans

le cadre d'une prédisposition de type

HNPCC sont le plus souvent la consé-

quence d'une altération constitution- nelle d'un gène MMR (MisMatch Repair), associée à une caractéristiquedes cellules tumorales appelée MSI (MicroSatellite Instability). Pour amé- liorer la sensibilité de détection des patients porteurs d'une mutation dé- létère sur un gène MMR parmi la po- pulation atteinte de cancer, d'autres paramètres, prédictifs de la présence de cette instabilité génomique, ont alors été proposés (conférence de

Bethesda, Rodriguez-Bigas et al.,

1997) : la présence de cancers primi-

tifs multiples chez un individu, la pré- sence d'adénome colorectal isolé avant

40 ans (ou de cancer avant 45 ans),

certaines caractéristiques histologiques (faible différenciation, cellules en bagues à chaton). Les patients atteints de syndrome HNPCC ont un risque

également plus élevé de développer

d'autres cancers, en particulier de l'en- domètre, mais également des adéno- carcinomes d'autres organes (ovaire, estomac, intestin grêle, épithélium bi- liaire, urinaire). Des tumeurs cutanées et cérébrales ont été également rap- portées dans des familles atteintes desyndrome HNPCC, qui portent alors les noms de syndromes de Muir-Torre et Turcot (Hamilton et al.,1995), sans qu'il s'agisse de prédispositions géné- tiques distinctes. En 1999, les critères d'Amsterdam I ont été élargis pour in- tégrer ces cancers extra-coliques à la définition clinique du syndrome HNPCC, et sont devenus les critères d'Amster- dam II (Vasen et al.,1999) : 1) au moins

3 sujets atteints de cancers apparte-

nant au spectre étroit du syndrome

HNPCC (CCR, endomètre, intestin grêle,

voies urinaires) et histologiquement prouvés ; 2) unis 2 à 2 par un lien de parenté au premier degré sur 2 géné- rations, 3) un des cancers au moins s'étant révélé avant l'âge de 50 ans.

Malgré des progrès significatifs et ré-

guliers dans la prise en charge médi- cale des patients atteints de cancer co- lorectal (CCR), la mortalité du cancer colorectal est préoccupante. TroisièmeAdaptation du rapport au ministre de la santé, remis le 31 décembre 2003 cancer le plus fréquent, son incidence est en constante augmentation. Ainsi, malgré la faible fréquence des syn- dromes HNPCC (entre 1 et 2 % de l'en- semble des CCR), le nombre de cas in- cidents de CCR diagnostiqués avant

60 ans chez des personnes porteuses

d'un syndrome HNPCC est estimé en

France entre 60 et 170 par an. Cette

estimation ne concerne cependant que le sous-groupe de patients jeunes iden- tifiables sur les critères d'Amsterdam

I. Le manque de sensibilité de ces cri-

tères est reconnu et problématique, d'où la nécessité d'étendre la méthode d'identification des personnes prédis- posées au CCR. Les facteurs associés au risque de cancer colorectal dans le syndrome HNPCC sont encore peu étu- diés. Dans l'attente d'études spéci- fiques, il peut être utile de considérer que les facteurs de risque reconnus en population générale, en particulier ali- mentaires, ont une action similaire chez les personnes ayant une anomalie constitutionnelle les prédisposant aux cancers du côlon, du rectum et de l'en- domètre. Cette hypothèse, faite avec prudence, ne peut actuellement avoir de conséquence médicale majeure. La précocité de l'âge au diagnostic des

CCR, comme des autres cancers du

spectre tumoral dans le syndrome

HNPCC, rend nécessaire la mise en

place d'une prévention et d'un dépis- tage adaptés, avec en particulier un

âge de début anticipé.

La synthèse présentée ici résulte du

travail réalisé pendant 12 mois par un groupe d'experts réunis par la direction générale de la santé (DGS) à la de- mande du Ministère de la Santé. La méthodologie de travail repose sur les recommandations du National Research

Council concernant les prises de déci-

sions dans l'incertain (National Research

Council, 1996). Ce cadre, où la déli-

bération et la multiplicité des pers- pectives sont extrêmement valorisées, se différencie du cadre de l'Evidence-

Based Medicine, où une analyse ri-

goureuse de la littérature permet de définir les meilleures indications.

Les experts permanents ont été choisis

par la DGS sur les critères suivants : - expertise et spécialisation ; - complémentarité des domaines d'ex- pertise ;- représentativité des sociétés savantes ; - équilibre de différents secteurs pro- fessio nnels (centres hospitaliers uni- versitaires, centres de lutte contre le cancer, secteur privé, répartition

Paris-province) et parité des sexes.

Les experts permanents avaient la res-

ponsabilité du choix d'experts invités lors des sessions thématiques. Des ex- perts indépendants ont relu et critiqué le travail, dont la synthèse est issue d'une séance commune, au cours de laquelle des conclusions consensuelles ont été adoptées.

Expression clinique

des mutations délétères constitutionnelles des gènes MMR

L'importance de définir le spectre des

tumeurs associées aux mutations dé- létères des gènes MMR et les risques de développer ces tumeurs pour les su- jets porteurs d'une mutation délétère dans le syndrome HNPCC se place sur deux plans. D'un côté, la définition du spectre d'expression permet d'établir les signes d'appel pour la recherche de mutation constitutionnelle délétère et, pour cet objectif, c'est le risque relatif (RR) de développer une tumeur qui im- porte plutôt que le risque absolu. Par exemple, le cancer de l'intestin grêle, malgré le faible risque chez un sujet porteur d'une mutation délétère, est un excellent prédicateur de mutation délétère car il est extrêmement rare dans la population générale. D'un autre côté, l'évaluation du risque absolu est le facteur déterminant de la prise en charge des patients pour établir en par- ticulier les protocoles pour la sur- veillance des porteurs de mutations délétères.

Spectre d'expression

Dans sa description initiale, Lynch

avait proposé l'existence de deux syn- dromes génétiques. Le premier (appelé par la suite syndrome de Lynch I) ne prédisposerait qu'au cancer colorectal, alors que le deuxième (appelé syn- drome de Lynch II) prédisposerait éga- lement à d'autres types de tumeurs, enparticulier au cancer de l'endomètre (Lynch et al., 1985).

L'étude de Watson et Lynch (1993) est

la première qui tente réellement de dé- finir un spectre avec une méthodo- logie appropriée. Les familles ont été recensées avec des critères proches d'Amsterdam (au moins 3 cas de cancer du côlon ou de l'endomètre dont au moins 2 cancers du côlon avant

50 ans). Les nombres attendus de can-

cers ont été calculés pour 1317 sujets dits " à haut risque » (sujets atteints ou parents au 1 er degré d'un sujet atteint de cancer du côlon ou de l'endomètre)

à partir des fréquences dans la popu-

lation générale (obtenues à partir du re- gistre du Connecticut). Les auteurs ont alors comparé les nombres observés aux nombres attendus pour différentes localisations de cancers, à l'exception du côlon et de l'endomètre, puisque les familles étaient recensées sur ces localisations. Les résultats sont indi- qués dans le tableau 1, ainsi que ceux de Vasen et al.(1996) et de Aarnio et al.(1999) qui procèdent selon la même méthodologie.

Par ailleurs, plusieurs études ont ana-

lysé le degré d'association des cancers les plus fréquents dans la population générale, sein et prostate, au syndrome

HNPCC, et ont documenté l'existence

d'un risque pour ces localisations com- parable à celui de la population géné- rale (Muller et al.,2002 ; Scott et al.,

2001).

Risques cumulés

L'étude de Mecklin et al.(1986) est

celle qui tente pour la première fois d'estimer des risques des différents types de tumeur à l'époque où les cri- tères d'Amsterdam n'avaient pas en- core été énoncés et où l'on ne connais- sait pas encore les gènes MMR. Les familles ont des critères de recrute- ment variés, mais présentent toutes en commun d'avoir au moins 3 apparentés au 1 er degré atteints de cancer colo- rectal. Les risques de cancer colorectal ont été estimés par la proportion de personnes atteintes de cette tumeur chez les descendants des cas ayant un risque de 1/2 d'être porteurs, par une méthode type Kaplan-Meier.

La première est celle de Dunlop et al.

(1997) dont la méthodologie est totalement différente des précédentes.

Les auteurs sont partis de cas de CCR

très jeunes (à 35 ans) et présentant une tumeur MSI (donc en dehors de tout critère familial). Le risque a été estimé

à partir des apparentés testés positifs

ou selon leur probabilité de l'être s'il n'étaient pas testés. La méthode d'estimation est basée sur le principe du maximum de vraisemblance selon l'approche classique des analyses de survie et ne présente pas de défaut méthodologique notoire. Le risque de CCR à 70 ans est significativement plus élevé chez les hommes (74 %) que chez les femmes (30 %), donc un risque moyen de 52 %, avec un ratio hommes/ femmes de 2,5. Le risque de cancer de l'utérus est de 42 % à

70 ans.L'identification des mutations délétères

a fait gagner en précision, mais le biais de recensement par plusieurs patients atteints demeure. Les estimations de risque de cancer colorectal, dans les différentes études où le biais n'a pas

été pris en compte, varient entre 70 et

82 %. Les risques des autres tumeurs,

qui ne devraient pas souffrir de ce biais, sauf dans l'étude de Aarnio et al. (1995), où les risques ont été estimés uniquement à partir de patients atteints d'un cancer quel qu'il soit, sont indi- qués dans le tableau II. Il faut néan- moins garder en mémoire que certaines tumeurs, en particulier le cancer de l'endomètre, ont pu participer à la sé- lection des familles et présenter alors un certain degré de surestimation.

Seules deux études ont tenu compte

du biais de recensement et permettent des estimations a priori plus exactes.La deuxième est une étude française portant sur 163 familles portant une mutation délétère, à partir de 436 pa- tients adressés en consultation de gé- nétique (Parc et al., 2003). Les auteurs proposent un nouvel estimateur du risque cumulé, qui utilise uniquement le statut porteur ou non porteur des individus non atteints, ne devrait donc pas être affecté par le biais de recru- tement. Un inconvénient est qu'il uti- lise un petit nombre d'individus. Les risques de CCR n'apparaissent pas si- gnificativement plus élevés chez les hommes à âge égal. Le risque de cancer du côlon, rapporté à la surface du seg- ment colique considéré, apparaît constant quelle que soit la localisation tumorale (S. Olschwang, données non publiées). Les risques de CCR ont été estimés pour deux âges, à 43 % à 38 ans et à 62 % à 51 ans. Cette étude donne aussi une estimation du risque de tu- meur métachrone chez les cas index et leurs apparentés, avec un risque de cancer colorectal, 20 ans après le pre- mier cancer, plus élevé lorsque le pre- mier organe atteint était l'endomètre (72 %) plutôt que le côlon ou le rectum (52 %).

D'une manière générale, la valeur

prédictive pour une mutation délétère constitutionnelle d'un gène MMR peut être considérée comme très faible pour les cancers dont le RR dans la forme héréditaire considérée est de l'ordre de 1-5, intermédiaire Site de la tumeur Watson et Lynch, 1993 Vasen et al., 1996 2

Aarnio et al., 1999

RR Signification RR Signification RR Signification Estomac 4,1 p < 0,001 10,5 p < 0,001 6,9 p < 0,001 Intestin grêle 25,0 p < 0,001 166,7 p < 0,001 - - Système hépato-biliaire 4,9 p < 0,05 - - 9,1 p < 0,05

Rein 3,2 p < 0,01 - - 4,7 p < 0,05

Vessie 1,1 NS - -7,6 p < 0,01

Uretère 22,0 p < 0,001 53,2 p < 10

-8

Ovaire 3,5 p < 0,001 4,1 NS 13 p < 0,001

Poumon 12,0 p < 0,01 - - 1,0 NS

Cerveau 1,6 NS - - 4,5 p < 0,05

TABLEAUI

RISQUES RELATIFS (ET DEGRÉ DE SIGNIFICATION

1 ) DE TUMEURS ASSOCIÉES AU SYNDROME HNPCC DANS 3 ÉTUDES

(seules sont indiquées les tumeurs pour lesquelles le risque relatif a été trouvé significatif dans au moins une étude)

EtudeSite de la tumeur

Endomètre Ovaire Estomac

TractusUrothelium

biliaire

Aarnio et al., 1995

1

40 % 10 % 15 % 8 % 5 %

Dunlop et al., 1997 42 %----

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