[PDF] Les Cahiers philosophiques de Strasbourg 43





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Les Cahiers philosophiques de Strasbourg

43 | 2018

Proust-Schelling

: Une affinité élective

Gérard

Bensussan

et Luc

Fraisse

(dir.)

Édition

électronique

URL : https://journals.openedition.org/cps/395

DOI : 10.4000/cps.395

ISSN : 2648-6334

Éditeur

Presses universitaires de Strasbourg

Édition

imprimée

Date de publication : 30 mai 2018

ISBN : 979-1-03440-015-7

ISSN : 1254-5740

Référence

électronique

Gérard Bensussan et Luc Fraisse (dir.),

Les Cahiers philosophiques de Strasbourg

, 43

2018, "

Proust-

Schelling

: Une af nité élective » [En ligne], mis en ligne le 04 décembre 2018, consulté le 06 septembre 2023. URL : https://journals.openedition.org/cps/395 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cps. 395

Description

de couverture

Conception couverture : Stéphanie Engelbert

Maquette, mise en page et mise en ligne du volume : Ersie Leria Ce document a été généré automatiquement le 6 septembre 2023.

Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions

4.0 International - CC BY-NC-SA 4.0

SOMMAIREIntroductionGérard Bensussan et Luc FraisseSchelling en France au XIXe siècle

Laurent Fedi

De Schelling à Proust : Séailles passeur et médiateur ?

Gérard Bensussan

Revue critique de la recherche sur Schelling et Proust

Notule sur le Schelling d'Anne Henry

Jad Hatem

Si d'aventure Proust avait lu Schelling...

Luc Fraisse

Du " souvenir dormant de toutes choses » à la " mémoire involontaire » : remarques sur

Schelling et Proust

Schelling avec Proust

Alain David

" Thématisme variable » : facettes du Moi chez Schelling et Proust

Gregorio Demarchi

" Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus » : la puissance du passé et le malheur de l'existence chez Schelling et chez Proust

Alexandra Roux

Proust et Schelling - la question du Mal

Jad Hatem

" L'heure d'art de la nature » : Proust et Schelling

Pascal David

De Clara à Albertine disparue : un " parallélisme raisonné »

Alain Sager

Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 43 | 20181

IntroductionGérard Bensussan et Luc Fraisse

1 " Qui veut s'entremettre entre deux penseurs résolus est marqué de médiocrité : il n'apas l'oeil pour discerner ce qui ne se produit qu'une fois : le fait de ne voir que

ressemblances et de tout égaliser est caractéristique d'une faible vue », écrivait Nietzsche dans le Gai savoir, à l'aphorisme 228.

2 C'est cette gageure qu'il nous faut tenter d'affronter. Faire le point sur l'improbable

relation de Proust à Schelling oblige d'abord à ne jamais perdre de vue " ce qui ne se produit qu'une fois » et qui par conséquent échappe radicalement à toute imputation de copiage, de paraphrase, de répétition plagiaire - faible et courte vue. Et pourtant, si nous réunissons ici nos réflexions, c'est bien pour confronter ces deux pensées résolues. Il nous faut bien nous entre-mettre entre elles, malgré tout. Et qu'est-ce que le

travail universitaire (" médiocre » peut-être !), sinon cette façon de se mettre dans des

rapports ? Mais sous une condition, impérative : cette nécessaire entre-mise, cet entre- rapports, doit s'efforcer de ne jamais céder à la tentation qui la guette sans cesse, terrible et perverse, l'entre-réduction.

3 Il nous faudra donc distinguer, faire un tri, bien difficile, entre ce qui s'attesterait, dans

ledit rapport Schelling / Proust, selon les modalités d'un legs, d'un capital de lectures transmis en héritage, enregistré, notarié, en bonne et due forme - et ce qui tiendrait à une rencontre de pensée, éventuellement entée sur un héritage, mais de toutes façons l'ignorant ou l'excédant par tous les bords. Cette question revient dans nos débats. Elle

est décisive, elle l'est d'une manière générale, elle l'est plus encore s'agissant de Proust

(et de Schelling) - parce que, selon le mot de Walter Benjamin, " tout ici échappe à la norme ».

4 La question a été véritablement posée il y a plus de trente-cinq ans, par Anne Henry1 : À

la recherche du temps perdu, que l'on croirait conçu dans le seul mystère du laboratoire de Proust, serait-il la somptueuse mise en scène de la philosophie de la nature et de l'identité, rencontrée par le jeune Proust dans les enseignements suivis pour préparer la licence de Lettres à option philosophie qu'il obtient en 1895 ? Le cycle romanesque serait-il la mise en roman de la pensée schellingienne ? Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 43 | 20182

5 L'odyssée de l'esprit que théorise la première philosophie de Schelling présente de fait

de curieuses analogies avec les structures profondes de la Recherche. Mais, a-t-on

objecté aussitôt, les preuves d'une influence manquent : Schelling n'était guère

enseigné en ce temps, il était à peu près considéré comme un illuminé par Paul Janet,

qui dirigeait la Faculté de philosophie à la Sorbonne. Oui, réplique-t-on, mais Gabriel Séailles, dont Proust recopie presque, dans Le Temps retrouvé, une phrase de l'Essai sur le génie dans l'art

2, lui traduit la philosophie de Schelling. Mais Séailles est-il réellement,

dans son bel ouvrage, un passeur de Schelling ? La question est ici, pour la première fois, posée dans les pages qui suivent, comme est reconstituée la diffusion de Schelling en France jusqu'à l'époque de Proust (car on avait relativement oublié ces questions). Les preuves manquent, mais la réserve des documents à découvrir sur un écrivain n'est jamais close. Et puis il y a le jeu des influences, mais au plus profond - ce qui nous réconciliera avec Nietzsche -, on se trouve mis en présence de deux pensées qui s'éclairent l'une l'autre. Et ici, il faut noter que la petite partie de la critique proustienne qui s'est penchée sur la question n'a pris en compte que le Système de l'idéalisme transcendantal - à commencer par Anne Henry, dans la mouvance du philosophe Michel Henry ; cette filiation est aussi examinée ici. Or, les philosophes d'aujourd'hui apportent avec eux une nouvelle découverte : les assonances les plus profondes, les affinités électives les plus prometteuses, se trouvent entre Proust et la philosophie de Schelling au-delà de cette première période, dans ces Âges du monde que ni Proust ni sa génération ne pouvaient connaître.

6 Telles sont les questions que ce recueil3 voudrait, parfois à nouveau, parfois pour la

première fois, poser. Au plan des sources - possibles ou non -, il s'agissait de recadrer le climat d'époque. Puis d'entrer dans les interrogations en profondeur, sur la mémoire, la conscience, l'inconscient, la morale, cependant que s'élargit insensiblement le champ ouvert par la pensée de Schelling. Alors que la critique proustienne, pourtant si surabondante, peine à progresser dans ce débat, généralement clos par la négative ou par l'aporie, voici qu'un groupe de philosophes (plus que majoritaires ici) modifie toutes les perspectives. Oui, Walter Benjamin a raison, " tout ici échappe à la norme ».

BIBLIOGRAPHIE

BENSUSSAN Gérard, Les Âges du monde de Schelling. Une traduction de l'absolu. En annexe six essais sur la

philosophie de Schelling, Paris : Vrin, 2015. DAVID Pascal, " Schelling : construction de l'art et récusation de l'esthétique », Revue de métaphysique et de morale, n° 34-2 (2002), p. 29-41.

FRAISSE Luc, L'Éclectisme philosophique de Marcel Proust, Paris : PUPS, " Lettres françaises », 2013.

HENRY Anne, Marcel Proust - théories pour une esthétique, Paris : Klincksieck, 1981.

HENRY Anne, Proust romancier : le tombeau égyptien, Paris : Flammarion, " Nouvelle bibliothèque

scientifique », 1983. Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 43 | 20183 HENRY Anne, Proust, Paris : Balland, " Phares », 1986. HENRY Anne, La Tentation de Marcel Proust, Paris : PUF, " Perspectives critiques », 2000.

PROUST Marcel, À la recherche du temps perdu, édition réalisée sous la direction de Jean-Yves Tadié,

Paris : Gallimard, " Bibliothèque de la Pléiade », 4 vol., 1987-1989.

PROUST Marcel, Correspondance de Marcel Proust, établie, annotée et préfacée par Philip Kolb, Paris :

Plon, 21 vol., 1970-1993.

PROUST Marcel, Contre Sainte-Beuve, Pastiches et mélanges, Essais et articles, publiés par Pierre Clarac

et Yves Sandre, Paris : Gallimard, " Bibliothèque de la Pléiade », 1971.

SCHELLING Friedrich Wilhelm Joseph, Système de l'idéalisme transcendantal, traduit de l'allemand par

Paul Grimblot, Paris : Librairie philosophique Ladrange, 1842.

Verlagsbuchhandlung,1946.

SCHELLING Friedrich Wilhelm Joseph, Les Âges du monde. Fragments. Dans les premières versions de 1811

et 1813. Suivi d'une étude du traducteur sur " La Généalogie du temps », trad. par Pascal David, Paris :

PUF, " Épiméthée », 1992.

NOTES

1. Marcel Proust. Théories pour une esthétique.

2. Paris : Germer Baillière, 1883.

3. Les articles qu'on lira ici sont les actes du colloque " Proust-Schelling : une affinité élective ? »

tenu à Strasbourg les 4 et 5 avril 2017, avec le soutien du CREPHAC et de l'Institut universitaire de

France (IUF).

AUTEURS

GÉRARD BENSUSSAN

Université de Strasbourg

LUC FRAISSE

Université de Strasbourg

Institut universitaire de France

Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 43 | 20184

Schelling en France au XIXe siècle

Laurent Fedi

NOTE DE L'AUTEUR

Pour les publications le plus fréquemment utilisées dans ce recueil, voir la Bibliographie générale figurant à la fin de l'introduction.

1 La réception de Schelling en France remonte aux premières années du XIXe siècle,

marquées dans la vie de la société par la réaction thermidorienne et le retour des

émigrés. Les excès de la Révolution ont été durement ressentis par une élite

intellectuelle soucieuse de sortir de ce qu'elle se représente comme un champ de ruines. Pour conjurer l'influence néfaste du matérialisme, voire du sensualisme, certains rêvent d'une hybridation entre la " philosophie de l'expérience » - que l'on ne songe plus à remettre en question - et un modèle d'importation allemande répondant aux plus hautes aspirations de l'âme. Schelling n'est pas le seul, ni même le principal philosophe allemand à entrer en résonance avec le besoin de spiritualité. Les noms de Kant, de Hegel et de Fichte, également, reviennent souvent

1. Ayant rejeté l'ontologie, la

philosophie spéculative se tourne vers l'examen intérieur et explore l'intimité du moi. Le spiritualisme s'identifie alors avec la psychologie : en France, c'est Maine de Biran qui incarne cette introduction à la psychologie expérimentale qui sera aussi une entrée dans la phénoménologie

2. Avec Victor Cousin, la psychologie se coupe de toute

influence empirique et s'approfondit en une intuition ontologique de la réalité substantielle du moi. L'influence de Schelling devient alors sensible : Cousin lui doit la révélation de cette transcendance grâce à laquelle la conscience peut s'affirmer comme absolue liberté. Félix Ravaisson, qui définit sa philosophie comme un " réalisme

spiritualiste », coule les emprunts à Schelling dans une " âme d'artiste ou de poète »3.

Bergson résume ainsi la quintessence de cette philosophie : " L'univers visible nous y

est présenté comme l'aspect extérieur d'une réalité qui, vue du dedans et saisie en elle-

même, nous apparaîtrait comme un don gratuit, comme un acte de libéralité et d'amour »

4. Le spiritualisme est l'inverse du matérialisme, si l'on suit la définition que

Comte avait donnée de celui-ci (pour le récuser) : explication du supérieur par Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 43 | 20185

l'inférieur. Face à un scientisme dominant qui réduit la pensée à l'activité cérébrale et

étend les explications déterministes aux phénomènes humains, ce courant de pensée défend les droits de la conscience et découvre la marque de l'intelligence, comme le note Charles Secrétan, " dans tout être sensible »

5. Dans ses leçons de Lausanne,

Secrétan rêve d'un authentique spiritualisme (celui de Cousin étant de pure rhétorique) dont la voie a été ouverte, précise-t-il, par Schelling et Maine de Biran 6.

2 Pour toutes ces raisons et d'autres encore (dont la mort de Hegel, qui donne unnouveau souffle au vieux maître éclipsé), les décennies 1830 et 1840 sont une période

faste pour la réception de Schelling en France. On chante ses louanges, sur fond de dialogue interculturel : il est " le patriarche de la philosophie allemande »7, " le doyen »

8, " le plus éminent des penseurs de l'Allemagne »9, voire " le plus grand

philosophe de notre siècle »

10, celui qui annonce une nouvelle période de la

philosophie

11. Schelling est un contemporain, un auteur vivant et dont la philosophie

est constamment " en devenir ». Le passage à la philosophie positive - issu du chantier abandonné des Weltalter - est salué, en France aussi, comme un événement, la promesse d'un renouveau qui croise des problématiques religieuses nationales et européennes. Schelling est protestant, mais il a enseigné en terres catholiques (la Bavière) et il prophétise, dit-on, l'accomplissement du christianisme dans l'Église johannique.

3 Mais que connaît-on au juste de la philosophie de Schelling ? Qu'a-t-on lu de lui ?

Cousin se plaint de ne pouvoir assez le comprendre pour juger son système12. Les traductions sont rares. On peut lire le Jugement de M. de Schelling sur la philosophie de M. Cousin, traduit par Willm en 1835, un texte de circonstance dont Schelling profite pour livrer au public un résumé de son introduction à la philosophie positive. Il y a la

traduction par Grimblot, en 1842, du Système de l'idéalisme transcendantal, un

" classique » qui restera pendant longtemps la principale voie d'accès à Schelling pour les non-germanistes. À cela s'ajoutent le Discours de Schelling à Berlin dont Pierre Leroux publie de larges extraits dans La Revue indépendante d'avril 1842, le Bruno traduit en

1845 par Claude Husson (qui passa onze ans à Munich auprès de Schelling) et un choix

de textes traduits par Bénard (Schelling, Écrits philosophiques et morceaux propres à donner

une idée générale de son système) comprenant notamment les Leçons sur la méthode des

études académiques (1803) et le Discours sur les arts du dessin dans leur rapport avec la nature

(1807) que Ravaisson a probablement lu, peut-être même en allemand

13. Impatient

d'être reconnu en France, Schelling fait confiance à Victor Cousin qui contacte en ce sens l'abbé Bautain, le genevois Adolphe Pictet, Joseph Guigniaut et Ravaisson14. Finalement, Schelling fut peu (sinon mal

15) traduit. Une traduction de l'oeuvre

complète, entreprise par L. Sautreaux, sommeille encore dans des fonds d'archives. En revanche, il eut des auditeurs, comme Ravaisson et Secrétan qui eurent accès à des cours d'importance philosophique majeure avant leur publication, et des visiteurs occasionnels, comme Lamennais et Montalembert venus s'enquérir de ses idées religieuses à l'époque où celles-ci commençaient à faire débat 16.

4 Toutefois, la focalisation sur ces figures renommées de la pensée française risque

d'engendrer une illusion d'optique. En réalité, les principaux médiateurs furent des personnages assez obscurs et néanmoins efficaces : des hommes de lettres, des

bibliothécaires, des amateurs éclairés, des pédagogues, des publicistes souvent éloignés

des cercles parisiens - tels ces Alsaciens instruits de culture protestante et passés par les universités allemandes. " Plus d'un Français, des Alsaciens, des Lorrains, des Bretons, des Provençaux même ont été entendre M. de Schelling à Munich », observe Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 43 | 20186 Jacques Matter qui est lui-même un bon exemple de cette érudition transfrontalière17. Ces auteurs, germanistes confirmés ayant un accès direct aux sources, ont joué sans doute le rôle principal dans l'introduction et la vulgarisation du système de Schelling, à côté des philosophes proprement dits qui poursuivaient un autre but que didactique. Ce travail d'exposition reste néanmoins indissociable d'un contexte philosophique et idéologique qui en fixe dès l'origine les orientations fondamentales.

5 À notre connaissance, il n'existe aucune étude d'ensemble sur la réception de Schelling

en France (à l'exception d'un article de Marcel Raymond), ni aucun inventaire bibliographique précis. Une recherche aussi vaste exigerait, pour être menée à fond, lequotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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