Guy de Maupassant – LA MAIN
Guy de Maupassant – LA MAIN. La Main a paru dans le Gaulois du 23 décembre 1883 puis dans Les Contes du Jour et de la Nuit en 1885.
La Main de Maupassant: une nouvelle fantastique
En este trabajo nos preguntamos: ¿En qué medida
Guy de Maupassant - La main gauche
Guy de Maupassant. La main gauche sang noir bien que les mains et les bras fussent ... pour saisir la perdrix morte à portée de sa main
La main décorché et autres récits fantastiques - Maupassant
La main d'écorché et autres récits fantastiques. Guy de Maupassant. Résumé : Pierre jeune étudiant Normand
La nouvelle de Maupassant La Main décorché commence par une
Sujet : La nouvelle de Maupassant La Main d'écorché commence par une soirée entre étudiants. A ton tour rédige le récit d'une soirée entre jeunes gens.
DESCRIPTIF DE LÉVALUATION GROUPES DE MAITRISE
La Main » de Guy de Maupassant : il s'agit d'un texte littéraire dont le thème policier est propre à attirer l'attention et la curiosité des élèves.
[Nouvelle séquence = Nouvel intercalaire = Nouvelle feuille +
Oeuvre intégrale – « La main » par Guy de Maupassant. Séance 1 – La nouvelle fantastique. Support : Recherches et connaissances. A faire le jeudi 19 mars.
Dictée aménagée 4e Maupassant Contes et Nouvelles
http://descartes-col.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/4e_dictee_amenagee_interactive_maupassant_la_main.pdf
7. La typologie de textes
sont surtout les circonstances environnantes les circonstances préparatoires qui m'ont ému. Enfin
3. Le réseau lexical
L'objet doté de ce mystère est la main. avec les ongles (de la main) auxquels il prête la connotation du danger. ... (Guy de Maupassant La main) ...
[Nouvelle séquence = Nouvel intercalaire = Nouvelle feuille + respect des codes couleurs + titres soulignés.]
SÉQUENCE 5 - D'UNE MAIN DE MAÎTRE...
Entrée du programme - La fiction pour interroger le réel. Problématique - Comment l'écriture littéraire transforme-t-elle les objets du quotidien ?Objectifs
- Découvrir le genre fantastiqueRevoir le genre littéraire de la nouvelle
Produire des écrits.
Compétences
- Analyser des oeuvres littérairesLire une oeuvre intégrale
Écrire en suivant un modèle.
Oeuvre intégrale - " La main », par Guy de Maupassant.Séance 1 - La nouvelle fantastique
Support : Recherches et connaissances.A faire le jeudi 19 mars Objectif : Établir des définitions pour comprendre l'oeuvre.Séance 2 - La situation initiale de l'oeuvre.
Support : Extrait n°1, lignes 1 à 23A faire le vendredi 20 mars Objectif : Analyser le décor/contexte de l'oeuvre.Séance 3 - Un récit dans le récit.
Support : Extrait n°2, lignes 24 - 49A faire le lundi 23 mars Objectif : Remarquer les différences entre les deux récits.Séance 4 - Une importante rencontre.
Support : Extrait n°3, lignes 50 - 97A faire le mardi 24 mars Objectif : Étudier la description du personnage et son rôle.Séance 5 - Les points de vue narratifs
Support : Leçon et exercicesA faire le mercredi 25 marsObjectif : Produire un écrit.
Évaluation intermédiaire - DictéeA rendre le jeudi 26 marsSéance 6 - Un évènement bouleversant.
Support : Extrait n°4, lignes 98 -126A faire le vendredi 27 mars Objectif : Définir l'élément perturbateur tragique et son rôle. Séance 7 - La fine barrière entre rêve et réalité. Support : Extrait n°5, lignes 127- 133A faire le lundi 30 mars Objectif : Réinvestir les connaissances afin d'analyser le rêve.Séance 8 - La chute.
Support : Extrait n°6, lignes 134-144A faire le mardi 31 mars Objectif : Comprendre la notion de " chute » dans la nouvelle. Évaluation finale - Production écriteA rendre le vendredi 3 avrilConsignes : Pour chaque séance vous recopierez dans votre classeur le titre, le support et l'objectif comme
nous le faisons habituellement.- S'il s'agit d'un extrait de texte, vous le lirez attentivement puis effectuerez les questions au brouillon en
rédigeant vos réponses.Une correction ainsi qu'une trace écrite vous sont proposées en correction à la fin du document. Vous êtes
cependant libre de composer votre propre trace écrite en veillant à reprendre les informations trouvées et en
répondant à l'objectif.- S'il s'agit d'un point de langue, vous lirez la leçon qui sera à apprendre par coeur puis vous préparerez les
exercices sur la feuille de cours sous " l'objectif » et non pas au brouillon.Tout thème abordé peut faire lieu d'une évaluation lors du retour en classe, le rangement des classeurs
également.
Les travaux à rendre seront évalués, il faudra les envoyer à cette adresse : alicia.zennaf@ac-creteil.fr Je reste disponible si vous avez le moindre problème.Séance 1 - La nouvelle fantastique
Support : Recherches et connaissances.A faire le jeudi 19 mars Objectif : Établir des définitions pour comprendre l'oeuvre.Pour cette première séance, vous êtes menés à faire des recherches dans un dictionnaire et à relever les
définitions de la " nouvelle » et du " fantastique ».Grâce à toutes les informations que vous pourriez trouver, même sur internet, vous allez préparer une
définition précise de ce registre littéraire.Ensuite vous lirez la nouvelle que je vous ai faite parvenir (qui ne fait que trois pages et qui se trouve
également facilement sur google) et vous allez expliquer en quoi/pourquoi cette oeuvre est bien une nouvelle
fantastique. Les définitions sont bien entendues à connaître par coeur.Séance 2 - La situation initiale de l'oeuvre.
Support : Extrait n°1, lignes 1 à 23A faire le vendredi 20 mars Objectif : Analyser le décor/contexte de l'oeuvre." On faisait cercle autour de M. Bermutier, juge d'instruction qui donnait son avis sur l'affaire mystérieuse
de Saint-Cloud. Depuis un mois, cet inexplicable crime affolait Paris. Personne n'y comprenait rien.M. Bermutier, debout, le dos à la cheminée, parlait, assemblait les preuves, discutait les diverses opinions,
mais ne concluait pas.Plusieurs femmes s'étaient levées pour s'approcher et demeuraient debout, l'oeil fixé sur la bouche rasée du
magistrat d'où sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient, crispées par leur peur curieuse, par
l'avide et insatiable besoin d'épouvante qui hante leur âme, les torture comme une faim. Une d'elles, plus pâle que les autres, prononça pendant un silence : - C'est affreux. Cela touche au "surnaturel". On ne saura jamais rien.Le magistrat se tourna vers elle :
- Oui, madame, il est probable qu'on ne saura jamais rien. Quand au mot "surnaturel" que vous venezd'employer, il n'a rien à faire ici. Nous sommes en présence d'un crime fort habilement conçu, fort
habilement exécuté, si bien enveloppé de mystère que nous ne pouvons le dégager des circonstances
impénétrables qui l'entourent. Mais j'ai eu, moi, autrefois, à suivre une affaire où vraiment semblait se mêler
quelque chose de fantastique. Il a fallu l'abandonner, d'ailleurs, faute de moyens de l'éclaircir.
Plusieurs femmes prononcèrent en même temps, si vite que leurs voix n'en firent qu'une : - Oh ! dites-nous cela. M. Bermutier sourit gravement, comme doit sourire un juge d'instruction. Il reprit :- N'allez pas croire, au moins, que j'aie pu, même un instant, supposer en cette aventure quelque chose de
surhumain. Je ne crois qu'aux causes normales. Mais si, au lieu d'employer le mot "surnaturel" pour exprimer ce que nous ne comprenons pas, nous nous servions simplement du mot "inexplicable", celavaudrait beaucoup mieux. En tout cas, dans l'affaire que je vais vous dire, ce sont surtout les circonstances
environnantes, les circonstances préparatoires qui m'ont ému. Enfin, voici les faits [...] »
Question n°1 - Définir la notion de " situation initiale»Question n°2 - a) Relevez les personnages. Quel est le personnage principal ? Justifiez votre réponse.
b)Relevez les informations spatio-temporelles. Qu'annoncent-elles ?Question n°3 - Que dire de la manière dont s'exprime le magistrat ? Quelle impression cela donne au
lecteur ?Question n°4 - Que dire des femmes qui sont à ses côtés ? Commentez leurs attitudes et paroles.
Question n°5 - Qu'annonce l'incipit pour la suite ?Séance 3 - Un récit dans le récit.
Support : Extrait n°2, lignes 24 - 49A faire le lundi 23 mars Objectif : Remarquer les différences entre les deux récits." J'étais alors juge d'instruction à Ajaccio, une petite ville blanche, couchée au bord d'un admirable
golfe qu'entourent partout de hautes montagnes. Ce que j'avais surtout à poursuivre là-bas, c'étaient les
affaires de vendetta. Il y en a de superbes, de dramatiques au possible, de féroces, d'héroïques. Nous
retrouvons là les plus beaux sujets de vengeance qu'on puisse rêver, les haines séculaires, apaisées un
moment, jamais éteintes, les ruses abominables, les assassinats devenant des massacres et presque des
actions glorieuses. Depuis deux ans, je n'entendais parler que du prix du sang, que de ce terrible préjugé
corse qui force à venger toute injure sur la personne qui l'a faite, sur ses descendants et ses proches. J'avais
vu égorger des vieillards, des enfants, des cousins, j'avais la tête pleine de ces histoires. Or, j'appris un jour
qu'un Anglais venait de louer pour plusieurs années une petite villa au fond du golfe. Il avait amené avec lui
un domestique français, pris à Marseille en passant. Bientôt tout le monde s'occupa de ce personnage
singulier, qui vivait seul dans sa demeure, ne sortant que pour chasser et pour pêcher. Il ne parlait à
personne, ne venait jamais à la ville, et, chaque matin, s'exerçait pendant une heure ou deux, à tirer au
pistolet et à la carabine. Des légendes se firent autour de lui. On prétendit que c'était un haut personnage
fuyant sa patrie pour des raisons politiques ; puis on affirma qu'il se cachait après avoir commis un crime
épouvantable. On citait même des circonstances particulièrement horribles. Je voulus, en ma qualité de juge
d'instruction, prendre quelques renseignements sur cet homme ; mais il me fut impossible de rien apprendre.
Il se faisait appeler sir John Rowell. Je me contentai donc de le surveiller de près ; mais on ne me signalait,
en réalité, rien de suspect à son égard.Cependant, comme les rumeurs sur son compte continuaient, grossissaient, devenaient générales, je résolus
d'essayer de voir moi-même cet étranger, et je me mis à chasser régulièrement dans les environs de sa
propriété. J'attendis longtemps une occasion. Elle se présenta enfin sous la forme d'une perdrix que je tirai
et que je tuai devant le nez de l'Anglais. Mon chien me la rapporta ; mais, prenant aussitôt le gibier, j'allai
m'excuser de mon inconvenance et prier sir John Rowell d'accepter l'oiseau mort.C'était un grand homme à cheveux rouges, à barbe rouge, très haut, très large, une sorte d'hercule
placide et poli. Il n'avait rien de la raideur dite britannique et il me remercia vivement de ma délicatesse en
un français accentué d'outre-Manche. Au bout d'un mois, nous avions causé ensemble cinq ou six fois. »
Question n°1 - Qui parle ? Quel pronom est utilisé ? Comparez avec l'extrait précédent. Que remarquez vous ? Question n°2 - Avons-nous les mêmes informations spatio-temporelles ? Relevez-les. Question n°3 - Faites le lien avec la notion de récit dans le récit (à définir). Question n°4 - Reformulez très simplement ce que raconte le narrateur.Question n°5 - Pourquoi sont-ils tous intéressés par ce nouveau personnage ? Décrivez-le en citant le texte.
Pourquoi semble-t-il important pour le récit ?
Séance 4 - Une importante rencontre.
Support : Extrait n°3, lignes 50 - 97A faire le mardi 24 mars Objectif : Étudier la description du personnage et son rôle." Un soir enfin, comme je passais devant sa porte, je l'aperçus qui fumait sa pipe, à cheval sur une chaise,
dans son jardin. Je le saluai, et il m'invita à entrer pour boire un verre de bière. Je ne me le fis pas répéter.
Il me reçut avec toute la méticuleuse courtoisie anglaise, parla avec éloge de la France, de la Corse, déclara
qu'il aimait beaucoup cette pays, cette rivage. Alors je lui posai, avec de grandes précautions et sous la
forme d'un intérêt très vif, quelques questions sur sa vie, sur ses projets. Il répondit sans embarras, me
raconta qu'il avait beaucoup voyagé, en Afrique, dans les Indes, en Amérique. Il ajouta en riant :
- J'avé eu bôcoup d'aventures, oh ! yes.Puis je me remis à parler chasse, et il me donna des détails les plus curieux sur la chasse à l'hippopotame, au
tigre, à l'éléphant et même la chasse au gorille.Je dis :
- Tous ces animaux sont redoutables.Il sourit :
- Oh ! nô, le plus mauvais c'été l'homme. Il se mit à rire tout à fait, d'un bon rire de gros Anglais content : - J'avé beaucoup chassé l'homme aussi.Puis il parla d'armes, et il m'offrit d'entrer chez lui pour me montrer des fusils de divers systèmes. Son
salon était tendu de noir, de soie noire brodée d'or. De grandes fleurs jaunes couraient sur l'étoffe sombre,
brillaient comme du feu.Il annonça :
- C'été une drap japonaise.Mais, au milieu du plus large panneau, une chose étrange me tira l'oeil. Sur un carré de velours rouge, un
objet noir se détachait. Je m'approchai: c'était une main, une main d'homme. Non pas une main de
squelette, blanche et propre, mais une main noire desséchée, avec les ongles jaunes, les muscles à nu et des
traces de sang ancien, de sang pareil à une crasse, sur les os coupés net, comme d'un coup de hache, vers le
milieu de l'avant bras. Autour du poignet, une énorme chaîne de fer, rivée, soudée à ce membre malpropre,
l'attachait au mur par un anneau assez fort pour tenir un éléphant en laisse.Je demandai :
- Qu'est-ce que cela ?L'Anglais répondit tranquillement :
- C'été ma meilleur ennemi. Il vené d'Amérique. Il avé été fendu avec le sabre et arraché la peau avec une
caillou coupante, et séché dans le soleil pendant huit jours. Aoh, très bonne pour moi, cette. Je touchai ce
débris humain qui avait dû appartenir à un colosse. Les doigts, démesurément longs, étaient attachés par des
tendons énormes que retenaient des lanières de peau par places. Cette main était affreuse à voir, écorchée
ainsi, elle faisait penser naturellement à quelque vengeance de sauvage.Je dis :
- Cet homme devait être très fort.L'Anglais prononça avec douceur :
- Aoh yes ; mais je été plus fort que lui. J'avé mis cette chaîne pour le tenir.Je crus qu'il plaisantait. Je dis :
- Cette chaîne maintenant est bien inutile, la main ne se sauvera pas.Sir John Rowell reprit gravement :
- Elle voulé toujours s'en aller. Cette chaîne été nécessaire. D'un coup d'oeil rapide j'interrogeai son visage, me demandant : - Est-ce un fou, ou un mauvais plaisant ?Mais la figure demeurait impénétrable, tranquille et bienveillante. Je parlai d'autre chose et j'admirai les
fusils. Je remarquai cependant que trois revolvers chargés étaient posés sur les meubles, comme si cet
homme eût vécu dans la crainte constante d'une attaque. Je revins plusieurs fois chez lui. Puis je n'y allai
plus. On s'était accoutumé à sa présence ; il était devenu indifférent à tous. »
Question n°1 - Qu'apprenons-nous sur la vie de Sir John Rowell ? Qu'est ce que cela reflète de ton
caractère ? Question n°2 - Pourquoi, selon vous, dit-il que l'homme est l'espèce la plus redoutable ? Question n°3 - Relevez les éléments de description de son salon. Que remarquez vous ? Question n°4 - Quel objet insolite le narrateur trouve-t-il ? Comment est disposé cet objet ? Qu'est-ce que cela prouve ? Question n°5 - Relevez tous les éléments descriptifs de cet objet. Quel sentiment l'écrivain cherche-t-il à faire ressentir au lecteur ? Question n°6 - Que nous dit Sir John Rowell au sujet de cet objet et de sa chaîne ?Qu'est-ce qu'il annonce pour la suite ? Faites le lien avec la crainte d'être attaqué du personnage.
Séance 5 - Les points de vue narratifs
Support : Leçon et exercicesA faire le mercredi 25 marsObjectif : Produire un écrit.
LEÇON SUR LES POINTS DE VUE NARRATIFS
Le narrateur peut être un personnage de l'histoire ou il peut être extérieur à l'histoire.
Quand il est extérieur à l'histoire, le narrateur choisit un point de vue pour raconter une scène, comme un
réalisateur choisit de placer sa caméra. Identifier le point de vue narratif c'est répondre à la question : " Que
sait le narrateur ? »A. Le point de vue interne
• On dit que le point de vue est interne quand le narrateur est un personnage de l'histoire ou qu'il adopte
le point de vue d'un personnage de l'histoire - comme quand, au cinéma, la caméra montre ce que voit un
personnage.• On voit ce que le personnage voit, on entend ce qu'il entend, on sait ce qu'il pense. Mais on ne voit,
n'entend ou ne sait rien de plus que lui.> Alors j'entendis distinctement les mêmes pas lourds, le même craquement de l'escalier que j'avais
entendus avant de m'endormir. (Mérimée, La Vénus d'Ille, 1837) : le narrateur est un personnage.
> Alors il entendit distinctement les mêmes pas lourds, le même craquement de l'escalier qu'il avait
entendus avant de s'endormir. Le narrateur adopte le point de vue d'un personnage.B. Le point de vue externe
• On dit que le point de vue est externe quand la scène est décrite comme si elle était vue par un simple
témoin extérieur. • Le narrateur raconte de manière neutre. La scène semble se dérouler toute seule.• Le point de vue externe permet de rapporter les actions, les gestes et les paroles des personnages, mais
on ne sait rien de ce qu'ils pensent.> Le premier homme s'arrêta net dans la clairière, et son compagnon manqua de lui tomber dessus. Il
enleva son chapeau et en essuya le cuir avec l'index qu'il fit claquer pour en égoutter la sueur. (John Steinbeck, Des souris et des hommes, 1937)C. Le point de vue omniscient
• Le point de vue est omniscient quand le narrateur est extérieur à l'histoire mais que l'on sait tout des
personnages, leurs pensées, leurs sentiments, leur passé, leur présent et parfois leur futur (omnis = tout et
sciens = sachant). • Il permet de passer d'un lieu à un autre, d'une temporalité à une autre.> Pendant un instant - et ce fut la dernière fois - il fut un petit garçon doux, tendre et malheureux. (Dino
Buzzati, " Pauvre petit garçon », Le K, 1966)Résumons :
• point de vue interne : on en sait autant qu'un personnage ; • point de vue externe : on en sait moins que les personnages ; • point de vue omniscient : on en sait plus que les personnages.REMARQUE : Il est rare qu'un récit soit entièrement rédigé selon le même point de vue.
EXERCICES SUR LES POINTS DE VUE NARRATIFS
Exercice 1
: Quel point de vue narratif permet de...1. ...décrire ce qu'il se passe d'un point de vue objectif, comme si la scène était filmée par une caméra ?
Point de vue __________________________
2. ...connaître les pensées de tous les personnages d'un récit ? Point de vue _______________
3. ...suivre l'évolution physique et psychologique d'un personnage en même temps que celui-ci la vit ?
Point de vue __________________________
4. ...passer d'un lieu à un autre ou d'une temporalité à une autre à l'intérieur du récit ?
Point de vue _______
5. ...éveiller chez le lecteur l'attente de savoir ce qu'il va se passer ? Point de vue ______________
6. ...éveiller plus facilement chez le lecteur un sentiment d'identification avec le héros ?
Point de vue ____________________
Exercice 2
: Surlignez pour chaque extrait, le point de vue adopté par le narrateur.1. " Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à
qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement
le plus droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. »
(Voltaire, Candide) Point de vue omniscient Point de vue interne Point de vue externe2. " J'avais dix-sept ans, et j'achevais mes études de philosophie à Amiens, où mes parents, qui sont d'une
des meilleures maisons de P., m'avaient envoyé. Je menais une vie si sage et si réglée, que mes maîtres me
proposaient pour l'exemple du collège. Non que je fisse des efforts extraordinaires pour mériter cet éloge,
mais j'ai l'humeur naturellement douce et tranquille. » (Prévost, Manon Lescaut) Point de vue omniscient Point de vue interne Point de vue externe3. " Comme l'avaient prévu Athos et Porthos, au bout d'une demi-heure d'Artagnan rentra. Cette fois
encore il avait manqué son homme, qui avait disparu comme par enchantement. D'Artagnan avait couru,
l'épée à la main, toutes les rues environnantes, mais il n'avait rien trouvé qui ressemblât à celui qu'il
cherchait [...]. » (Dumas, Les Trois Mousquetaires) Point de vue omniscient Point de vue interne Point de vue externe4. " Deux hommes parurent. L'un venait de la Bastille, l'autre du Jardin des Plantes. Le plus grand, vêtu
de toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le
corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils
furent arrivés au milieu du boulevard, ils s'assirent à la même minute, sur le même banc. » (Flaubert,
Bouvard et Pécuchet)
Point de vue omniscient Point de vue interne Point de vue externe5. " Il montait lentement les marches, le coeur battant, l'esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte
d'être ridicule ; et, soudain, il aperçut en face de lui un monsieur en grande toilette qui le regardait. Ils se
trouvaient si près l'un de l'autre que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il demeura stupéfait : c'était
lui-même, reflété par une haute glace en pied qui formait sur le palier du premier une longue perspective de
galerie. » (Maupassant, Bel Ami) Point de vue omniscient Point de vue interne Point de vue externe Évaluation intermédiaire A rendre le jeudi 26 marsDictée
Objectif
: Évaluer la maîtrise des notions orthographiques étudiées depuis le début de l'année.
Consigne : Lisez une première fois puis dictez ce texte aux élèves, ponctuation y compris. Ils auront la
possibilité de taper le texte puis de me l'envoyer en veillant à bien mettre leur nom, prénom et classe afin
d'être évalué (si possible). Les élèves n'ont pas le droit à plus de trois lectures.
" Depuis deux ans, je n'entendais parler que du prix du sang, que de ce terrible préjugé corse qui force à
venger toute injure sur la personne qui l'a faite, sur ses descendants et ses proches. J'avais vu égorger des
vieillards, des enfants, des cousins, j'avais la tête pleine de ces histoires. Or, j'appris un jour qu'un Anglais
venait de louer pour plusieurs années une petite villa au fond du golfe. Il avait amené avec lui un domestique
français, pris à Marseille en passant. Bientôt tout le monde s'occupa de ce personnage singulier, qui vivait
seul dans sa demeure, ne sortant que pour chasser et pour pêcher. » " La Main », Maupassant.Version aménagée :
" Depuis deux ans, je n'.................. parler que du ..................... du sang, que de ce terrible
............... corse qui ....................... ............ venger toute .................. sur la personne qui
................ faite, sur ses .................... et ses proches. J'avais vu .................... des vieillards, des
enfants, des cousins, j'avais la tête pleine de ................. histoires. .............., j'................ un jour
qu'un Anglais venait de ...................... pour plusieurs .................. une petite villa au fond du golfe. Il
avait .................. avec lui un domestique français, ................ à Marseille en passant. ................ tout
le monde .................. de ce personnage singulier, qui vivait seul dans sa ...................., ne sortant que
pour chasser ............... pour pêcher. » " La Main », Maupassant.Séance 6 - Un évènement bouleversant.
Support : Extrait n°4, lignes 98 -126A faire le vendredi 27 mars Objectif : Définir l'élément perturbateur tragique et son rôle." Une année entière s'écoula. Or, un matin, vers la fin de novembre, mon domestique me réveilla en
m'annonçant que sir John Rowell avait été assassiné dans la nuit.Une demi-heure plus tard, je pénétrais dans la maison de l'Anglais avec le commissaire central et le
capitaine de gendarmerie. Le valet, éperdu et désespéré, pleurait devant la porte. Je soupçonnai d'abord cet
homme, mais il était innocent. On ne put jamais trouver le coupable.En entrant dans le salon de sir John, j'aperçus du premier coup d'oeil le cadavre étendu sur le dos, au milieu
de la pièce. Le gilet était déchiré, une manche arrachée pendait, tout annonçait qu'une lutte terrible avait eu
lieu. L'Anglais était mort étranglé ! Sa figure noire et gonflée, effrayante, semblait exprimer une épouvante
abominable ; il tenait entre ses dents serrées quelque chose; et le cou, percé de cinq trous qu'on aurait dits
faits avec des pointes de fer, était couvert de sang.Un médecin nous rejoignit. Il examina longtemps les traces des doigts dans la chair et prononça
ces étranges paroles : - On dirait qu'il a été étranglé par un squelette.Un frisson me passa dans le dos, et je jetai les yeux sur le mur, à la place où j'avais vu jadis l'horrible main
d'écorché. Elle n'y était plus. La chaîne, brisée, pendait. Alors je me baissai vers le mort, et je trouvai dans
sa bouche crispée un des doigts de cette main disparue, coupé ou plutôt scié par les dents juste à la deuxième
phalange.Puis on procéda aux constatations. On ne découvrit rien. Aucune porte n'avait été forcée, aucune fenêtre,
aucun meuble. Les deux chiens de garde ne s'étaient pas réveillés. Voici, en quelques mots, la déposition du
domestique :Depuis un mois, son maître semblait agité. Il avait reçu beaucoup de lettres, brûlées à mesure. Souvent,
prenant une cravache, dans une colère qui semblait de démence, il avait frappé avec fureur cette main
séchée, scellée au mur et enlevée, on ne sait comment, à l'heure même du crime. Il se couchait fort tard et
s'enfermait avec soin. Il avait toujours des armes à portée du bras. Souvent, la nuit, il parlait haut, comme
s'il se fût querellé avec quelqu'un.Cette nuit-là, par hasard, il n'avait fait aucun bruit, et c'est seulement en venant ouvrir les fenêtres que le
serviteur avait trouvé sir John assassiné. Il ne soupçonnait personne.Je communiquai ce que je savais du mort aux magistrats et aux officiers de la force publique, et on fit dans
toute l'île une enquête minutieuse. On ne découvrit rien. » Question n°1 - Quel changement sur la temporalité relevez-vous ? Qu'est ce que cela signifie ? Question n°2 - Quel évènement perturbateur arrive ?Question n°3 - Relevez la description du corps. Selon vous était-ce une mort douloureuse ou douce ?
Justifiez votre réponse.
Question n°4 - Faites le lien entre la mort et l'absence de la main.Question n°5 - Quel sentiment cet évènement crée-t-il chez le juge mais aussi chez le lecteur ?
Question n°6 - Pourquoi John s'enfermait-il ? De quoi avait-il peur ?Quel sentiment cela reflète-t-il ?
Question n°7 - Selon vous, pourquoi cette enquête n'a jamais abouti ? Séance 7 - La fine barrière entre rêve et réalité. Support : Extrait n°5, lignes 127- 133A faire le lundi 30 mars Objectif : Réinvestir les connaissances afin d'analyser le rêve." Or, une nuit, trois mois après le crime, j'eus un affreux cauchemar. Il me sembla que je voyais la main,
l'horrible main, courir comme un scorpion ou comme une araignée le long de mes rideaux et de mes murs.
Trois fois, je me réveillai, trois fois je me rendormis, trois fois je revis le hideux débris galoper autour de ma
chambre en remuant les doigts comme des pattes.Le lendemain, on me l'apporta, trouvé dans le cimetière, sur la tombe de sir John Rowell, enterré là ; car on
n'avait pu découvrir sa famille. L'index manquait. Voilà, mesdames, mon histoire. Je ne sais rien de plus. » Question n°1 - Que remarquez vous sur la temporalité par rapport au décès ? Question n°2 - Relevez le champ lexical illustrant la thématique du " rêve ». Sur quel genre de rêve sommes-nous ? Justifiez votre réponse.Question n°3 - A quoi est comparé la main ? Quel est le point commun entre les éléments ?
Quel est le chiffre évoqué à plusieurs reprises ? Pourquoi ?Question n°4 - Commentez le rêve qu'il fait. Quel est le lien entre le rêve et la réalité ?
Question n°5 - Comment termine ce récit dans le récit ?Séance 8 - La chute.
Support : Extrait n°6, lignes 134-144A faire le mardi 31 mars Objectif : Comprendre la notion de " chute » dans la nouvelle. " Les femmes, éperdues, étaient pâles, frissonnantes. Une d'elles s'écria :- Mais ce n'est pas un dénouement cela, ni une explication! Nous n'allons pas dormir si vous ne nous dites
pas ce qui s'était passé, selon vous.Le magistrat sourit avec sévérité :
- Oh ! moi, mesdames, je vais gâter, certes, vos rêves terribles. Je pense tout simplement que le légitime
propriétaire de la main n'était pas mort, qu'il est venu la chercher avec celle qui lui restait. Mais je n'ai pu
savoir comment il a fait, par exemple. C'est là une sorte de vendetta.Une des femmes murmura :
- Non, ça ne doit pas être ainsi. Et le juge d'instruction, souriant toujours, conclut : - Je vous avais bien dit que mon explication ne vous irait pas. » Question n°1 - Relevez les informations données sur les femmes écoutant l'histoire. Question n°2 - Sont-elles satisfaites de cette fin de récit ? Pourquoi ?De qui sont-elles le reflet/l'image ?
Question n°3 - Quelle est l'idée du juge ? Pourquoi évoque-t-il la notion de " vendetta » ?
Question n°4 - Pourquoi la proposition du juge ne leur convient pas ?Que préfèrent-elles imaginer ? Pourquoi ?
Question n°5 - A la fin du récit, que peuvent ressentir les femmes (personnages) et le lecteur ?
La nouvelle respecte-t-elle donc l'exigence de la nouvelle fantastique ?Évaluation finaleA rendre le vendredi 3 avril
Sujet : Les élèves vont proposer un bref récit respectant les codes de la nouvelle fantastique mettant au
centre de l'intrigue un objet du quotidien qui va être transformé ou qui aura un rôle particulier.
Ils seront évalués sur le respect de la consigne, le respect du modèle de la nouvelle, le travail orthographique
et grammatical, la présence de ponctuation afin de faciliter la lecture.N'hésitez surtout pas à me contacter via la conversation du groupe " 4e2 - FRANCAIS » sur pronote, si
vous avez des questions supplémentaires au sujet du contenu ou de l'organisation de votre travail.
CORRECTION DES SÉANCES ET TRACES ÉCRITES
Séance 1 - La nouvelle fantastique
Support : Recherches et connaissances.A faire le jeudi 19 mars Objectif : Établir des définitions pour comprendre l'oeuvre.La nouvelle - C'est un récit imaginaire qui s'inspire de faits réels. Il est plus court que le roman et possède
moins de personnages : l'action est également réduite à un évènement, une intrigue précise.
Elle s'organise de la manière suivante :
situation initiale, élément perturbateur, péripéties, chute/fin.Le fantastique - Tout élément apparaissant et qui ne correspond qu'à des phénomènes surnaturels.
La nouvelle fantastique - Un récit bref dont l'intrigue tourne autour d'un évènement/élément irrationnel
dont les personnages ne comprennent ni l'origine ni les causes et qui reste sans solution. Ce genre a pour
vocation desusciter la peur du lecteur et c'est pour cela que la chute est souvent inattendue et très brutale, le
laissant sans explication.Cette oeuvre de Maupassant, intitulée " La main », appartient au genre de la nouvelle fantastique car il s'agit
tout d'abord bien d'un bref récit imaginaire avec une seule intrigue qui suscite la peur du lecteur. En effet, le
narrateur va raconter un évènement perturbant lié à u ne mort mystérieuse qui pourrait être due à la présence d'une main sans corps pourtant vivante : objet surnaturel . Le fait que la main soit la meurtrière, qu'elle se rende sur la tombe et qu'elle disparaisse crée l'inquiétude et laisse le lecteur en pleine réflexion sur la suite.Séance 2 - La situation initiale de l'oeuvre.
Support : Extrait n°1, lignes 1 à 23A faire le vendredi 20 mars Objectif : Analyser le décor/contexte de l'oeuvre. Question n°1 - Définir la notion de " situation initiale»La situation initiale se trouve au début d'une oeuvre : elle sert à donner les informations primordiales à la
compréhension de l'intrigue. Elle précise le lieu et le temps de l'action, les personnages et leurs relations.
Question n°2 - a) Relevez les personnages. Quel est le personnage principal ? Justifiez votre réponse.
b)Relevez les informations spatio-temporelles. Qu'annoncent-elles ?a) Les personnages sont M.Bermutier et plusieurs femmes. Le personnage principale est M.Bermutier car
tout d'abord, il est le seul sur qui nous avons des informations : son nom, son métier. Aussi, il est celui qui
prend le plus la parole.b) Les informations spatio-temporelles sont : " Saint Cloud », " Paris », " dos à la cheminée » " un mois ».
Elles annoncent que le sujet qui sera abordé est sérieux/grave, bien que passé, car on en parle à Paris depuis
1mois alors qu'il a eu lieu dans une autre ville.
Question n°3 - Que dire de la manière dont s'exprime le magistrat ? Quelle impression cela donne au
lecteur ?Il s'exprime de manière très correcte comme s'il était en train de travailler. Il semble très réaliste lorsqu'il
explique que " le fantastique » n'a rien à voir avec les crimes. Il semble réfléchi alors qu'il nuance les
termes " surnaturel » et " inexplicable ».Question n°4 - Que dire des femmes qui sont à ses côtés ? Commentez leurs attitudes et paroles.
Les dames à ses côtés semblent très intéressées et bouleversées par les récits.
Intérêt
: Tout d'abord on nous dit qu'elles forment " un cercle » autour de lui." s'étaient levées pour s'approcher et demeuraient debout, l'oeil fixé sur la bouche rasée du magistrat d'où
sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient, crispées par leur peur curieuse, par l'avide et
insatiable besoin d'épouvante qui hante leur âme, les torture comme une faim. » " Plusieurs femmes prononcèrent en même temps, si vite que leurs voix n'en firent qu'une : - Oh ! dites-nous cela. »Crainte
: " Une d'elles, plus pâle que les autres » Question n°5 - Qu'annonce l'incipit pour la suite ? Cet incipit nous annonce que M.Bermutier va faire le récit d'une affaire inexplicable et qui l'a particulièrement " ému ».Trace écrite : La situation initiale place le décor du récit pour le lecteur. M.Bermutier, un juge d'instruction
parle d'une enquête inquiétante dans ce qui semble être un salon avec plusieurs personnages féminins
l'écoutant. Elles représentent le lecteur qui, malgré une crainte des évènements sera par la suite lui aussi très
intéressé par l'intrigue. Au fil de la discussion, les thématiques abordés du " surnaturel » et " inexplicable »l'entraîneront à parler d'une affaire particulière à ses yeux et qui sera le coeur de notre récit
Séance 3 - Un récit dans le récit.
Support : Extrait n°2, lignes 24 - 49A faire le lundi 23 mars Objectif : Remarquer les différences entre les deux récits. Question n°1 - Qui parle ? Quel pronom personnel est utilisé ? Comparez avec l'extrait précédent. Que remarquez vous ?La personne qui parle est M.Bermutier, le juge d'instruction. Le pronom personnel utilisé est " je ».
Auparavant, il y avait un narrateur extérieur qui parlait du juge à la 3eme personne du singulier et
maintenant il a laissé la parole au personnage qui raconte sa propre histoire. Question n°2 - Avons-nous les mêmes informations spatio-temporelles ? Relevez-les.Pourquoi ce changement ?
Non, nous n'avons plus les mêmes informations spatio-temporelles car nous ne sommes plus dans la même
temporalité : le narrateur a changé et il raconte une histoire passée." J'étais à Ajaccio », " la petite ville blanche » " depuis deux ans » = temps du récit, du passé simple et de
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