Métaphore et pensée dans loeuvre de Victor Hugo (1852-1864)
6 juil. 2021 répondre à cette question posée à propos des métaphores hugoliennes. ... métaphore dans la Poétique (antérieure à la Rhétorique) ...
La langue de lApollon de Delphes: analyse linguistique poétique et
7 mars 2015 livré quantité de lamelles de plomb où sont gravées les questions posées par les ... France Lamartine (Méditations poétiques 1820
I)
Aux sources de la poétique de Théophile Gautier: la préface d'“Albertus” directe suscitera sans doute des critiques et des questions mais elle ...
STUDI FRANCESI
DAMIANO DE PIERI Aux sources de la poétique de Théophile Gautier: la La vision directe suscitera sans doute des critiques et des questions
TRAITÉ STYLISTIQUE LATINE
Id. Quelques aspects de la question du style : Public
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Quot libras in duce1 ? » La bataille de Waterloo est une énigme. Elle est aussi obscure pour ceux qui l'ont gagnée que pour celui qui l'a perdue.
LŒUVRE RONDE
sans élégance une joute poétique à l'issue de laquelle ture la réponse à la question de la sphinge doit être ... Quot quot quot comprenant :.
THESE GUILLAUME PEYNET
8 juin 2021 recueils poétiques après l'écriture et l'abandon de multiples œuvres en vers
Lintertextualité classique dans la production littéraire du Québec
30 nov. 2010 1 Yolande Grisé et Jeanne d'Arc Lortie Les textes poétiques du ... Questions d'histoire littéraire
GENIUS
vidual poets' approach to the question of genius as part of a forgotten terpart Alphonse de Lamartine whose Méditations poétiques(1820) would displace.
THESE DE DOCTORAT DE
LE MANS UNIVERSITE
ECOLE DOCTORALE N° 595
Arts, Lettres, Langues
Spécialité : Langue, littératures françaises, littératures francophones -1864) Thèse présentée et soutenue au Mans, le 8 juin 2021Unité de recherche (3L.AM)
Thèse N° : 2021LEMA3002
ParGuillaume PEYNET
Rapporteurs avant soutenance :
Jean-Marc Hovasse Professeur à Sorbonne Université Michel Murat Professeur émérite de Sorbonne UniversitéComposition du Jury :
Présidente : Judith Wulf
Examinateurs : Éric Bordas Professeur à
Jacques Dürrenmatt Professeur à Sorbonne Université Jean-Marc Hovasse Professeur à Sorbonne Université Michel Murat Professeur émérite de Sorbonne Université Myriam Roman Maîtresse de conférences à Sorbonne Université Dir. de thèse : Franck Laurent Professeur à Le Mans Université 1Université du Mans
École doctorale ALL (Arts, Lettres, Langues)
Doctorat
Littérature française
(1852-1864)Guillaume Peynet
Thèse dirigée par M. Franck Laurent (université du Mans)Soutenue au Mans le 8 juin 2021
Jury :
M. Jacques Dürrenmatt, professeur à Sorbonne Université M. Jean-Marc Hovasse, professeur à Sorbonne Université M. Michel Murat, professeur émérite de Sorbonne Université (rapporteur) Mme Myriam Roman, maîtresse de conférences à Sorbonne Université 2 3Remerciements
Ma gratitude va
et de fermeté. Je remercie également MM. Éric Bordas, Jacques Dürrenmatt, Jean-Marc
Hovasse,
membres de mon jury. La naissance et le développement de mon projet de thèse doivent beaucoup à trois professeurs : Mme Marie- Ulm pendant trois ans, qui par son cours sur Les Misérables a suscité en moi cet enthousiasme ; M. Bertrand Marchal, qui a été mon directeur de recherche pendant mes deux années de Master, qui a dirigé mes premiers travaux sur la métaphore ; enfin M. Thomas Conrad, tuteur de ma n projet pour obtenir un contrat doctoral, et qui a été lui aussi un passionnant professeur. Je remercie Mme Claudemes travaux et de recueillir des conseils et des avis précieux. Le personnel de diverses
bibliothèques municipales de Paris a rendu possible une partie importante de mes recherches. Mes camarades du Groupe de travail des jeunes hugoliens Jordi Brahamcha-Marin, Agathe Giraud, Victor Kolta, Hélène Kuchmann, Hélène Thil - nel et amical chaleureux, stimulant, instructif collègues enseignants et docto Catharina a undroit spécial à ma reconnaissance ni mes étudiants, dont les mots sympathiques et les
ma famille à mes -écouté et soutenu dans les moments de découragement et à mes amis, eux aussi oreilles et
soutiens fidèles : merci tout particulièrement à Emmanuel et Guillemette, Clémence et Anso,
et à Lancelot. 4 5Abréviations et conventions
, nous utiliserons les abréviations suivantes :ND de P : Notre-Dame de Paris
N le P : Napoléon le Petit
Ch : Châtiments
LC : Les Contemplations
LS1 / LS2 / LS3 : Première / Deuxième / Troisième Série de La Légende des sièclesLM : Les Misérables
" PS » : " Promontorium Somnii »WS : William Shakespeare
QVE :Notre édition de référence Victor
Hugo en dix-huit volumes dirigée par Jean Massin et publiée par le Club français du livre de
1967 à 1970 : nous désignerons chacun de ces volumes par le seul nom Massin suivi du
numéro du volume en chiffres romains (Massin I, II, III, etc.).Références des citations : 1.
renvoyons dans un chapitre titre de op. cit., art. cit. ou éd. cit. 2. Lorsque plusieurs citations viennent de la même page du livre auquel nous renvoyons, nous avonssouvent évité la prolifération des notes de bas de page en indiquant le numéro de la page une
en précisant dans la note pour quelles citations vaut le renvoi. 6 7Introduction
Hugo évoque dans William Shakespeare " le res-
1 ». Ces derniers mots
paraissent décrire le style de Hugo lui-même, tant la métaphore abonde chez lui, tant elle lui
est coutumière pour formuler ses idées. Mais en même temps, les deux accouplements de substantifs, " », " la pensée fleur », condensent la tension problématique à la fois de ce etde cet objet stylistique en général : la métaphore. Elle est image, et elle est idée : comment
peut-valant pour elle-même, ornementale ce que la théorie de la métaphore, depuis le XXe siècle,
récuse avec horreur et en même temps elle est pensée Hugo se sait là provocateur, lui qui
écrit ces lignes contre une critique qui lui a reproché la vacuité intellectuelle de ses
métaphores2. Comment est-elle à la fois fleur et pensée ? Toute notre thèse essaiera de
répondre à cette question posée à propos des métaphores hugoliennes. Mais au préalable, il
nous faut chercher à y répondre à propos de la métaphore en général, parce que nos analyses
seront nécessairement conditionnées par certaines options théoriques.De la métaphore
La présente section propose donc un parcours à travers les grandes problématiques
agitées par la théorie de la métaphore depuis son origine, et elle présente les positions sur
lesquelles se fondera notre étude des métaphores hugoliennes.Substitution ornementale vs interaction cognitive
Dans un article intitulé " Metaphor », paru en 1954 et repris en 1962 dans Models and Metaphors, le philosophe analytique Max Black a établi une opposition célèbre entre concep-tion substitutive (substitution view) et conception interactionnelle (interaction view) de la
métaphore. Les positions prises dans cet article se comprenn1 WS, II, I, 4, Massin XII, p. 237.
2Nous reviendrons sur ce point, et sur le passage de William Shakespeare cité ci-dessus, dans notre premier
chapitre. 8 légitimeapport intellectuel irréductible. Il faut pour cela récuser la traductibilité parfaite de la
métaphore dans le langage non métaphorique commence par définir, pour les rejeter, les substitution views de la métaphore : elles rique (appelons- expression littérale (appelons-la L) qui aurait exprimé la même signification si elle avaitété utilisée à la place. Selon ce point de vue, la signification de M dans son occurrence
un sens autre que son sens propre ou normal, dans un contexte qui permet de détecter le sens impropre ou anormal et de lui faire subir la transformation appropriée 3. Deux raisons peuvent expliquer le recours à la métaphore ainsi comprise - valent littéral L dans la langue utilisée, ou le plaisir s un a decoration4 - jetons sans réserve ; chaque locu-littérale, il y a toujours une différence de signification reste à mieux décrire la particularité
sémantique de la métaphore. Toutefois il nous semble que le rejet par Black de la substitution view a engendré par laconcevoir la métaphore par opposition à un langage littéral, de distinguer un sens propre et un
sens figuré. Jacques Dürrenmatt explique bien la logique de cette position : il remarque que du naturel revient continuel- carte la métaphore ; or naturel (a) " », (b) " », (c) " - » ou encore (d) " qui est sans aff ». La métaphore apparaît ainsi comme un emploi inhabituel (b), recherché (c), voiretion de la métaphore à une sorte de littéralité usuelle du langage la figure se constituant
comme écart normale » dont on se3 Max Black, " Metaphor », in Models and Metaphors : Studies in Language and Philosophy, Ithaca, New York,
Cornell University Press, 1962, p. 31. Je traduis.4 Max Black, " Metaphor », in Models and Metaphors, p. 34.
9 - simplement » signi-fiante, dont la langue employée pour des énoncés scientifiques ou techniques serait
minimum ». Il suffit de prélever une des figures de Hugo pour se rendre compte que le terme " normal » attendu est biendifficile à déterminer. Ainsi quel mot pourrait remplacer " simplement » le terme de
" lame » dans " Son onde est une lame aussi bien que le glaive » 5 ?Pourtant, quand on définit la métaphore comme écart par rapport au langage littéral, on ne dit
normale » (" n se serait éloigné »), ce qui reviendrait à une conception substitutive - phorique elle-même ne signifie pas littéralementun lecteur littéraliste. Littéralement, " Son onde est une lame aussi bien que le glaive »
ce que le e, avec en elle le sentiment de contradictions problématiques.Littéralement, " Achille est un lion
un homme : la compréhension littérale ne pose aucun problème ici, elle est simplement
fausse, mais pourrait être vraie dans une situation de fiction redoublée (fictive par rapport à la
fiction reçue) où le héros achéen aurait été changé en lion ; seul le contexte oblige à dépasser
le sens littéral. Il est capital de maintenir la distinction entre signification littérale et signifi-
seconde. La notion de sens figuré e ce " sens » et le sens littéral ou propre si on les conçoit tous deux comme un contenu conceptuel analytiquement dégageable et exposable parler de signification métaphorique, le suffixe de signification définir, est un sens premier sur lui, passe à travers lui, et a donc besoin de lui comme préexistant au moins logiquement.substitutive aux anciens penseurs de la métaphore, rhétoriciens antiques, classiques et néo-
classiques. Jean Molino, Françoise Soublin et Joëlle Tamine écrivent dans " Problèmes de la
métaphore une conception purement ornementale de la métaphore », associée à " une5 Jacques Dürrenmatt, La Métaphore, Paris, Honoré Champion, " Unichamp-Essentiel », 2002, p. 10-12. " Son
onde est une lame aussi bien que le glaive » Au peuple » des Châtiments, VI, 9, Massin VIII, p. 721. 10 », " triomph[e] à Rome [autrement dit chez Cicéron et Quintilien] et y règn[e] sans partage6 Institution oratoire de
Quintilien, les choses paraissent plus complexes. Certes Quintilien écrit : " un trope est le sion [verbi vel sermonis mutatio] de sa signification propreà une autre [a propria significatione in aliam], avec avantage [cum virtute]7 ». Mais il
remarque un peu plus loin que "[significationis gratia], certains pour leur beauté [decoris]8 » : pour lui, donc, tous les tropes
ne sont pas purement ornementaux. La même idée revient à propos de la métaphore en
particulier (tralatio en latin) :on transfère un nom ou un mot du contexte où il est propre à un contexte où soit le terme
propre manque, soit le terme transféré est meilleur que le terme propre. Nous le faisons soit par nécessité [quia necesse est], soit pour plus de signification [quia significantius estté [quia decentius]9.Exemple : "
pour mieux signifier choses que ces termes empruntés10 ». Si la formulation métaphorique peut servir à mieux
littérale équivalente. Mais alors comment expliquer la première citation, celle qui fait du trope
une mutatio a propria significatione in aliam ? Comme ceci : quand Quintilien dit que le significatio propriadénote plus purement et simplement c : Achille est un lion ne veut pas signification que sa dénotation littérale ce qui ne veut pas dire que cette signification est on nouvelle. On peut sauver de la même manière les développements de Dumarsais au XVIII e siècle. " La métaphore est une figure par6 Jean Molino, Françoise Soublin, Joëlle Tamine, " Présentation : Problèmes de la métaphore », article introduc-
teur du numéro 54 de la revue Langages, spécialement consacré à la métaphore, 1979, p. 10.
7 Quintilien, Institution oratoire, VIII, VI, 1. Je traduis. 8 Quintilien, Institution oratoire, VIII, VI, 2. Je traduis. 9 Quintilien, Institution oratoire, VIII, VI, 5-6. Je traduis. 10 Quintilien, Institution oratoire, VIII, VI, 7. Je traduis. 1111 ».
Mettons que cette première citation est pour le moment incompréhensible - ? Dumarsais continue : " Un mot pris dans un sens métaphorique perd sa signification propre et en prend une nouvelle qui ne se ». Dumarsais semble ici pris en flagrant délit de conception substitutive.Mais il ajoute plus loin : "
sommeil12 ». " Dit plus » : on littéraleéquivalente. Mais alors, les deux premières citations ? Eh bien, Dumarsais nous paraît faire de
son mieux pour cerner le phénomène métaphorique avec une langue conceptuelle pauvre quine dispose, au lieu du couple sens (ou signifié) / dénotation (ou référent), que du terme
signification (ou sens utilisé comme synonyme). Dans la deuxième citation, Dumarsais veut certainement dire : un terme métaphorique perd sa dénotation propre et en prend unequotesdbs_dbs47.pdfusesText_47[PDF] méditations métaphysiques objections et réponses pdf
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