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23 janv. 2012 improbables (exemple : séparation physique des portes fusibles (ou borniers) ... plutôt que d'utiliser des câbles blindés entre champ.
Guerre de 1939-1945. Archives du Comité dhistoire de la Deuxième
Réunions des correspondants congrès et journées d'étude Deux fascicules des carnets de guerre de P.-H. Rix
les associations danciens combattants et lAlgérie française (1942
10 mars 2015 Ainsi les associations se considèrent comme les porte-paroles du « ... 42 Rapport du 1/09/1943 sur la réunion d'anciens combattants du ...
La prévention du risque électrique. Textes règlementaires relevant
ou indirect : changements par rapport à l'ancien décret de 1988 et renvoi aux normes d'installation Cet article porte sur la protection contre les.
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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES
réunions. Prévoir de la redondance pour les locaux techniques compris les ossatures de cloisons menuiseries les portes et blocs portes
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UFR 09
Master Histoire des sociétés occidentales contemporainesLes anciens combattants dans l :
Algérie française
(1942 -1962)Mémoire de Master 2 recherche
Présenté par M. Samuel André
-Bercovici Sous la direction de Mme Sylvie Thénault Année 2014 2Yu'il me soit permis de remercier ici, Sylǀie ThĠnault pour sa disponibilitĠ, ses conseils et sa patience
pendant toute une année. archives.Enfin mes remerciements vont aussi à mes proches qui tous, à leur façon, ont contribué à
m'encourager. 3Sommaire
Introduction ......................................................................................................................................... 6
Première partie ͗ Les associations refondĠes aprğs la LibĠration, outils d'assimilation ? .................... 21
Chapitre I : Organiser les anciens combattants ................................................................................. 23
I/ Solder l'hĠritage de Vichy et de la LĠgion franĕaise des combattants ...................................... 23
II/ Une seule association pour représenter tous les anciens combattants ? ................................ 33
Iͬ Une inĠgale distribution des associations ă l'Ġchelle de l'AlgĠrie ............................................. 56
IIͬ Les responsables d'associations d'anciens combattants personnage-clés de la vie associative
....................................................................................................................................................... 65
Chapitre III ͗ Les reǀendications et l'action associatiǀe. Un moyen pour combattre les inĠgalitĠs
entre anciens combattants? .............................................................................................................. 80
I/ La situation des anciens combattants algériens, un sujet marginal dans le milieu anciencombattant .................................................................................................................................... 80
IIͬ Les associations d'anciens combattants franco-musulmans : un moyen de porter desrevendications spécifiques ? ......................................................................................................... 94
Deuxième partie : Les autorités coloniales face aux anciens combattants ͗ l'enjeu des droits et du
statut des vétérans algériens .............................................................................................................. 104
Chapitre IV : Les autorités coloniales face aux anciens combattants algériens : quels droits et
quelles politiques envers cette population ? .................................................................................. 106
IͬL'ĠgalitĠ des pensions entre anciens combattants algĠriens et franĕais d'AlgĠrie, premier
aspect de la politique des autorités françaises en faveur des vétérans ..................................... 107
..................................................................................................................................................... 112
Chapitre V ͗ Les AmitiĠs africaines, une association relais de l'administration auprğs des anciens
combattants musulmans ................................................................................................................. 126
Iͬ Toucher un madžimum d'anciens combattants algĠriens : les objectifs du partenariat avec les
Amitiés africaines ........................................................................................................................ 126
IIͬ Les AmitiĠs africaines, un outil d'encadrement des anciens combattants algĠriens ............. 133
IIIͬ Un domaine inǀesti par l'armĠe pendant la guerre d'AlgĠrie ............................................... 138
4 Troisième partie : Mutation de la politisation du monde ancien combattant dans le contexte de laguerre d'AlgĠrie : ................................................................................................................................. 147
combattants. ................................................................................................................................... 149
I/ De nouvelles structures associatives pour de nouveaux types de mobilisation ..................... 149
II/ Un milieu associatif diǀisĠ par l'action du CEAC et soumis ă une politisation accrue par la
poursuite de la guerre ................................................................................................................. 165
Chapitre VII : Le rôle des associations dans la politique militaire et le dispositif répressif en Algérie
......................................................................................................................................................... 179
I/ Le dispositif de protection urbaine et les unités territoriales, deux dispositifs militaires qui
associent le milieu ancien combattant ........................................................................................ 179
..................................................................................................................................................... 183
Chapitre VIII ͗ Les Ġǀolutions de l'engagement en politique : vers une structuration partisane et ses
limites .............................................................................................................................................. 191
Iͬ Le 13 mai 1958 et l'entrĠe en politique des anciens combattants .......................................... 191
II/Polarisation du monde ancien combattant autour de la politique gaullienne en Algérie ...... 200
IIIͬ Le milieu ancien combattant face au processus d'indĠpendance ......................................... 210
Conclusion ....................................................................................................................................... 218
Table des abréviations : ................................................................................................................... 222
Annexes ........................................................................................................................................... 223
Annexe 1 ͗ Ordonnance du 2 septembre 1943 portant rĠorganisation des Associations d'ancienscombattants et victimes de guerre ............................................................................................. 223
Annexe 2 ͗ Liste des associations d'anciens combattants en AlgĠrie ......................................... 225
Annexe 3 ͗ constitution d'une base de donnĠes des responsables associatifs ancienscombattants en Algérie ............................................................................................................... 229
Annexe 4 ͗ Le rĠseau associatif ancien combattant dans les dĠpartements d'Oran et Constantine
..................................................................................................................................................... 233
Annexe 5 : Lieux de résidence des responsables associatifs anciens combattants .................... 234
Annexe 6 : Catégories socioprofessionnelles des responsables associatifs anciens combattantsen fonction du lieu de résidence. ................................................................................................ 235
5 Annexe 7 ͗ RĠpartition des responsables des principales associations d'anciens combattants parclasse d'ąge .................................................................................................................................. 236
Annexe 8 ͗ Nombre d'engagements associatifs des responsables anciens combattants enfonction du lieu de résidence ...................................................................................................... 236
Annexe 9 : Les espaces de la vie associative des anciens combattants à Alger (vers 1955) ....... 237
Algérie.......................................................................................................................................... 238
Annexe 11 : Implantation des diar-el-askri (en 1957) ................................................................. 244
Fonds d'archiǀes .............................................................................................................................. 245
Bibliographie.................................................................................................................................... 248
6Introduction
alors en charge du démontage et du transport en France de plusieurs dizaines de statues, de stèles et de
monuments aux morts2ncipal était ministère des Anciens Combattants. Pour celui-monuments, et il justifie cette distinction. Ces derniers constituent, à ses yeux, des biens publics
menacés de destruction, et doivent être protégés par un déménagement. Les drapeaux, au contraire,
sort de ces drapeaux. Cet argumentaire est complété par une remarque sur la situation des associations,
indépendante3. En outre, le ministère ajoute que les associations continuent à exister dans les faits, et
Cette réponse du ministère des Anciens Combattants, fondée sur les accords passés avec le FLN,
combattants continuent à exister en droit et en fait, ne traduit pas la réalité de la situation. Depuis le
; enfin, le 8novembre, anniversaire des 20 ans du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord ne fait
évènement est rebaptisée par le nouveau pouvoir " avenue du 1er novembre », en souvenir de
comme la majorité de cet1 Courrier du 9/08/1962 du ministère des Armées au ministère des Anciens Combattants -Mer
(ANOM) 81-F-1678.1950, Munich, Oldenburg Verlag, 2013, 543 p. ; p.1.
3 Courrier du ministre des Anciens Combattants au ministre des Armées, s.d. [août 1962], au sujet des drapeaux des
; ANOM 81-F-1678. 7 guerre. Demeurer adhérent de celles-isans de la France -uns restés actifs dans les associations, il paraît bien entendu pendant 8 ans par sa lutte sans merci contre les maquis et réseaux du FLN.partie de leurs anciens membres deviennent des citoyens algériens, entérinant ainsi, de fait le combat
exprimant ainsi un refus du changement de souveraineté, ou une crainte pour leur avenir dans cenouveau pays. Les associations connaissent alors un véritable éclatement provoqué par ces choix
algérienne amène à négliger les enseignements que les derniers moments de ces associations peuvent
rie coloniale. En effet, on peut également aborder et leurs yeux, leurs associations étaient bien vouées à dsoi pour ces responsables, qui sont félicités, deux ans plus tard, par leurs camarades, pour avoir su
sauvegarder une partie des biens des adhérents4. Or, ces sommes déplacées en France étaient en partie
constituées pourtant, pendant les années de ses adhérents : " rouvent4 Compte rendu du XVIe congrès de la Fédération nationales des combattants prisonniers de guerre [FNCPG], discours
», à Breteuil-sur-Noye, le 19/06/1966 ; Archives privées de la FNCPG, numérotation provisoire, dossier XVIe Congrès National 1966. 8France »5. Pourtant, un an plus tard, à la disparition de son association, Gustave Dubus estime que cet
argent, tel un héritage, revient aux anciens cà ceux devenus des citoyens algériens. Cette somme sert même à intégrer les anciens prisonniers de
est finalement reversée.ces associations, et récupèrent, lorsque cela est possible, leur héritage. Ce constat conduit à
uels -ils ainsi dans e public algérien ? Le problème ens de ces associations en 1962 amène t-t-elles à des commémorations où les anciens combattants se réunissent derrière un drapeau, ou bien développent- à côté de ces hommages rendus à leurs camarades décédésprisonniers de guerre laisse présager que certaines associations disposent de fonds qui leur permettent
-il le cas de tous ces groupements ? Existe-t-il, au ociatif ? Mais cet examen de ladécolonisation, comment cette épreuve affecte-t-elle le fonctionnement, ou les orientations, de ces
associations ? De façon plus large, en faisant remonter la chronologie avant 1954, de quelles façons
réagissent- ? Le sentiment -il ressenti avant cet effacement de 1962 et, dans ce cas,comment les structures associatives réagissent-elles à cette évolution de la situation coloniale ?
du monde associatif et des liens entretenus entre Algériens et monde du contact » pourétudier ces groupements6. Ces associations fournissent-elles un espace dans lequel étaient établies des
relations dépassant la frontière coloniale ? Comment les rapports sociaux entre anciens combattants
- -elle les transformer ?5 Editorial de Gustave Dubus, , n° spécial, mai 1961 ; ANOM Oran--5223-1.
6 Sylvie Thénault, Emmanuel Blanchard, " Quel monde du contact
coloniale », Le mouvement social, 03/2011, n°236, p.3-7. 9On peut légitimement supposer que ces diverses pistes permettent de mieux comprendre la société de
public. Les deux guerres mondiales, auxquelles on peut ajouter les conflits coloniaux, entrainèrent
également de nombreux militaires de carrière qui ont, eux aussi, participé à un ou plusieurs conflits.
Enfin ce milieu des anciens combattants ne peut être dissocié des victimes indirectes de la guerre. En
des orphelins qui rejoignent souvent leurs anciens camarades au sein de cette vie associative.Dans ce calendrier, les armistices de 1918 et 1945 et le 14 juillet occupent les premières places.
8 novembre 1942, les batailles du Monte-Cassino et du Garigliano en mai 1944 ou le débarquement de
Provence, le 15 ao
pas combattus" vieux soldat », reprise à la fois par les autorités et par les associations, les anciens combattants sont
mondiale, elle évoque très imparfaitement ceux qui ont combattu entre 1939 et 1945, voire dans les
guerres de décolonisation. On constate, ainsi, que derrière cet ensemble des anciens combattants se
dessinent des différences entre " générations du feuune génération, celle des soldats de 1914-1918, qui partagent la même expérience de guerre, cette
qui se battirent de 1943 à 1945 en Italie, en Provence et enfin en Allemagne peuvent ainsi être
considérés comme une deuxième " génération du feu ». Il faut remarquer que cette formule fut alors
peut employée, ces hommes préférant eux-mêmes se désigner comme des " jeunes combattants » ou
" jeunes anciens combattants »8. Cette logique de dénomination par génération est, par ailleurs,
7 Bruno Cabanes, " Génération du feu », Revue historique, 01/2007, n°641 ; p.139-150.
8 Marie Dumont, " », Guerres mondiales et conflits contemporains,
02/2002, n°206 ; p.59-85.
10" troisième génération du feu » les soldats des conflits de décolonisation, à commencer par ceux
9. Au- la loi de française et sont donc nt , en1870, par le décret Crémieux et donc soumis, en tant que citoyens, aux mêmes obligations militaires.
à appliquer une incorporation intégrale des conscrits dès 191610. ants pour cette ministration française qui leur sont consacrés peinent, en effet, à en établir un compte précis. De nombreux anciens soldats, une fois quittée celle-ci ou avec les services sont donc réduits à estimer le nombre de ces individus. En 1948, le gouverneur g Marcel-Edmond Naegelen, avance un chiffre total de 800 000 anciens combattants11. Parmi ceux-ci,600 000 seraient des Algériens, mais, pour ces derniers, les estimations sont plus fluctuantes12. Ainsi
en 1953, Yves Barthélémy, élève énarque en stage en Algérie minore légèrement ce chiffre. En
is entre 500 000 et 600 000 individus13.9 Raphaëlle Branche, " La dernière génération du feu ? Jalons pour une étude des anciens combattants français de la guerre
», Histoire@Politique, 11/2007, n°3.
10 Gilbert Meynier, a Guerre de 14-18 et le premier quart du XXe siècle, Droz, Paris, 1981, 793p. ; p.398-
399. Voir également : Gilbert Meynier, " Les Algériens et la guerre de 1914-1918 », in A. Bouchène, J-P. Peyroulou, O.
Siari Tengour, S. Thénault (dir.), Histérie à la période coloniale, Alger/Paris, Barzakh/La Découverte, 2012, p.
229-234 ; p.230.
11 Courrier du 26/07/1948 du gouverneur général Marcel-Edmond Naegelen au ministre des Anciens Combattants et
Victimes de Guerre ; ANOM 81-F-1675.
12 Courrier du 24/07/1948 du gouverneur général Marcel-Edmond Naegelen au ministre des Anciens Combattants et
Victimes de Guerre ; ANOM 81-F-1675.
13 S. Barthélémy, "
119 500 000 personnes environ14. Le poids démographique des anciens combattants peut, par ailleurs,
peu près à 2 800 000 personnes en 195415. Entre un tiers et un quart des hommes adultes dans
ils ne sont pas nécessairement actifs dans la vie sociale et associative de ce milieu. En effet,
pratiquement aucun des différents groupements constitués en Algérie ne dépasse la dizaine de milliers
de membres. Aussi - -à-vis des itrès large des vétérans mais, en animant cette vie associative, ils se placent en représentants de tous les
anciens combattants. Ainsi, les associations se considèrent comme les porte-paroles du " monde
ancien combattantassociatif des anciens combattants pour désigner ceux qui, en rejoignant un groupement, cherchent à
14 ,
Délégation Générale du Gouvernement en Algérie, Secrétariat adjoint pour les affaires économiques, Alger, 1957, impr.
Baconnier frères, 38p. ; p.XLIII.
15 Kamel Kateb, Européens, " indigènes » et Juifs en Algérie (1830-1962), représentations et réalités des populations, Paris,
INED-PUF, 386 p. ; p 280.
12à une association, il convient de noter des attitudes différentes, en fonction du groupement choisi. En
membres. Ces variations correspondent à des groupements de genres différents. On peut ici irer de la typologie avancée par Antoine Prost16 qui, en se développant, forment un regroupementcrée en 1943, correspond assez bien au premier cas, tandis que la Fédération des anciens combattants
accord entre plusieurs associations de taille modeste.Toutefois, ce partage entre mouvements et regroupements décrit très imparfaitement la réalité de ce
qui cmouvements les trois associations départementales des anciens combattants et victimes de la guerre
prisonniers de guerre (ACPG). Ces mouvemenbase de celles-ci se situent les sections, correspondant à une ville, voire un quartier. Au dessus de
celles-entière. Enfin, elles sont rattachées à des organisations nationales, dont la direction est située à Paris.
A côté de ces structures imposantes se développent également plusieurs dizaines de petits
taires qui rassemblent des anciens e Division Blindée (2eMais ces associations de taille modeste peuvent aussi être le fait de blessés ou amputés de guerre, ou
16 Antoine Prost, Les anciens combattants et la société française, t.2 : Sociologie, Paris, FNSP, 1977, 261 p., p.76.
13Cette descript
organisation immuable tout au long du XXecombattants se créent dans le sillage de la Première Guerre mondiale, ils ne figent pas définitivement
les structures de ce milieu. La Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy viennent, en effet,profondément remodeler ces associations en imposant une organisation unique. Ce régime est
reconfiguration profonde de ce monde associatif. Des continuités peuvent néanmoins être esquissées
sseaux personnalités qui animent ces groupements. En outre, des associations disparaissent à un moment
Fédération des anciens militaires et anciens combattants franco-musulmans, fondée en 1948, prend,
par exemple, la suite de la F- guerre.au niveau des structures générales du monde associatif : les associations créées au début de cette
période perdurent, en effet, pour la plupart, pendant ces vingt années. Ce choix ne doit toutefois pas
nous pousser à négliger les héritages des expériences associatives antérieures, qui peuvent venir
éclairer des conflits, -guerre, ou compléter des parcours de cadres de ces associations. On peut retracer rapidement les grandes dynamiques qui animent ce monde associatif des ancienscombattants au cours des vingt années qui courent de 1942 à 1962. Du débarquement anglo-américain
-guerre, on voit apparaître, de nouvelles structures qui se développent rapidement etque représentent les anciens combattants au cours de ces années reste, par ailleurs, à peu près
constante. Avec la Seconde Guerre mondiale, et la victoire des Alliés, des dizaines de milliers de
" jeunes combattantsmais le nombre de ces derniers est modeste face à celui de leurs aînés, et leur émergence ne modifie
: des mouvements tels les Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) émergent, des 14 est déclenchée par le FLN en 1954. Les assoAlgérie qui implique tous les acteurs de la société algérienne, au-delà des partis et milieux de militants
politiques.17. Pendant
dans plusieurs ouvrages, deleur rôle le 6 février 1956 à la semaine des barricades en passant par le 13 mai 195818. Cependant ces
associations ne sont évoquées que comme des acteurs ponctuels sans que leur action sur un temps plus
long ne soit abordée. De même, leur composition et leur représentativité ne sont pas toujours
questionnées.19. Celui-ci
française depuis deux ans ». Il national et du maintien de la souveraineté française sur ces pays colonisés. Lesconcentre sur les associations en France métropolitaine de 1914 à 1939 et omet celles des anciens
17 Jean-Pierre Peyroulou, Guelma, 1945 , Paris, La Découverte, 2009, 404
p. Voir également : Jean-Louis Planche, Sétif 1945, Hi, Paris, Perrin, 2006, 422 p.18 Sylvie Thénault, , Paris, Champs-Flammarion, 2012, 374 p., p.135-137 et
p.180-184. Voir également : Anne-Marie Duranton-Crabol, , Bruxelles, Complexe, 1995, 319 p. et Marie
Dumont, " », op.cit.
19 René Rémond, " Les anciens combattants et la politique ». In: Revue française de science politique, 5e année, n°2, 1955.
pp. 267-290.20 Antoine Prost, Les anciens combattants et la société française (1914-1939), Paris, FNSP, 1977, 3 vol., 237, 261 et 268 p.
15organisation, à leurs adhérents ou aux choix des cadres placés à leur tête, Antoine Prost propose des
analyses qui dépassent le cadre spatio-temporel de son travail. deux-guerres. Ce sont les Croix-de-interrogés sur le développement massif de mouvements nationalistes et patriotiques radicaux, voire
, dans cette période. Mais, là encore, sa dimension coloniale, et plus précisément algériecombattants en France, de la période de Vichy marquée par la Légion française des combattants
(LFC). Jean-Paul Cointet a consacré à cette dernière un ample travail en démontrant la place que le
régime de Pétain accordait aux anciens combattants dans sa Révolution nationale22. Cependant ce
travail, lui aussi, néglige un peu la place des trois départements algériens dans ce mouvement, qui y
connaît pourtant un grand s -guerre23. Plus récemment, Pierre Darmon consacre également une partie de son ouvrage sur 24.ntifie comme les deux -deux-guerres -ci après 1945. Christophe Lewin a,
certes, consacré un travail à la Fédération des anciens combattants prisonniers de guerre, mais en ne
s25. Néanmoins, son ouvrage fournit un certain nombre nisation des structures associatives des anciens combattants après la Seconde Guerre mondiale.21 Samuel Kalman, French colonial fascism, the extreme right in Algeria, 1919-1939, New York, Macmilan-Palgrave, 2013,
286p.22 Jean-Paul Cointet, La Légion Française des Combattants : la tentation du fascisme, Paris, Albin Michel, 1995, 458 p.
23 Jacques Cantier, , Paris, Odile Jacob, 2002, 418 p.
24 Pierre Darmon, nnes ont la parole (septembre 1939-novembre 1942), Paris,
Perrin, 2014, 456 p.
25 Christophe Lewin, Le retour des prisonniers de guerre français, naissance et développement de la FNPG, 1944-1952),
Paris, Publications de la Sorbonne, 1986, 335 p.
16pourtant amélioré la connaissance des troupes levées, au XXe siècle, par les puissances coloniales
européennes dans les territoires soumis à leur pouvoir, mais très peu se sont intéressés au devenir de
ces hommes une fois rau sujet des troupes coloniales dans la Grande Guerre, une seule intervention sur deux jours
26.Certains travaux se sont tout de même penchés sur les anciens combattants dans les colonies
françaises. Gregory Mann a, par exemple, consacré une étude aux anciens tirailleurs sénégalais au
Mali, en se concentrant sur leurs rapports avec la France sur le temps long, depuis les mobilisations
27. Plus proche de
DeGeorge dans lequel il embrasse toute la durée du protectorat français. Cependant ces deux historiens
-delà de leurs organisations et de leurs activités associatives28. travail effectué par Jan Jansen : endes monuments érigés après 1918 ainsi que des hommages rendus aux morts pour la France et aux
anciens combattants. Cette étude est particulièrement intéressante pour notre sujet car elle aborde en
détail les pratiques commémoratives et les choix de représentations pour les statues des monuments. Il
démontre ainsi comment les discriminations de la société coloniale se nichent dans ces politiques qui
Jansen est riche en enseignements, il prend surtout en considération les politiques mémorielles
officielles, dans lesquelles publics. Enfin, il convient de mentionner les recherches menées par Donàl Hassett qui26 " Les troupes coloniales et la Grande Guerre
27 Gregory Mann, Native Sons, West African veterans and France in the Twentieth Century, Durham-London, Duke
University Press, 2006, 333 p.
28 Thomas DeGeorges, A Bitter Homecoming : Tunisian Veterans of the First and Second World Wars, thèse sous la direction
de Roger Owen, soutenue le 16/4/2006, Havard University.29 Donàl Hassett, " Ils ont des droits sur nous
History, Cardiff University, 30 juin 2 juillet 2013. Voir également : " Indigenous Veterans and the Emergence of
17Celles-
composition de ces mouvemenprincipe aux survivants de la guerre. Il décrit également les divisions nées des débats autour du projet
Blum-Viollette. Si une partie des adhérents des associations, notamment des Algériens, prennent alors
position en faveur de ce projet, la majorité des membres et les responsables de ces organisations se
montrent, en revanche, plus timides. Ils se refusent, en effet, à apporter un soutien, au projet Blum-
pistes explorées par Donàl Hassett -deux-guerres. Ilspermettent alors de nous fournir des informations sur les débats qui traversent ce milieu, sur des
-delà de cette période. En revanche, les associatioétudie disparaissent en 1940. C
nous étudierons ici. groupements de ce genre,préfectures reçoivent les déclarations de dépôt des associations à leur création, et communiquent
sur ces groupements : les renseignements généraux, voire de simples policiers dans des centres urbains
modestes, rédigent régulièrement des rapports sur la situation au sein des associations. Ces rapports
-mer (ANOM) à Aix-en- ex-ci traversent une crise interne, ouplusieurs cartons issus des services du Gouvernement général, à Alger, où un service était consacré
diversFrance.
Developmentalism in Interwar Algeria », communication lors de la conférence " Ideologies of Empire », Institut
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