PARISIAN GREEN SPACES IN THE WORK OF GUY DE
green spaces in selected works by Maupassant from the short stories “Les Dimanches d'un bourgeois de Paris”
La peur la folie
version de
CINQUANTE-DEUX ENTRETIENS AVEC GUY DE MAUPASSANT
17 mars 2020 Vous racontez souvent des parties de chasse (La Bécasse Un coq chanta). Vous-même
Guy de Maupassant - Contes de la bécasse
Onufre-Césaire Omont avec Céleste-Adélaïde Malandain. 100. Page 101. La rempailleuse. À Léon Hennique.
Les Contes de Guy de Maupassant Texte établi pour Maupassantiana
L?une des principales raisons de ce projet d?une édition complète des contes de Maupassant est que d?autres versions des contes téléchargeables sur Internet
Le lecteur des contes de Maupassant
collectif qui contient cette nouvelle1 Maupassant conteur
Durham E-Theses
entre dans la sphere litteraire par la porte du Gaulois Maupassant par le portillon de De meme
La nouvelle en classe de FLE en Turquie
FLE apprentissage du vocabulaire
Contes de la bécasse
Maupassant contes de la bécasse. TEXTE INTÉGRAL Menuet (1882) . ... Armand Lanoux préface
Une vie de Maupassant ou `` lécriture du vide
8 juil. 2010 On peut y lire tous les romans de Maupassant y compris les deux restés ... d'ailleurs
Soeur-des-Pauvres
, Librio n o 1234La Parure
, Librio n o 1104Claude Gueux
, Librio n o 1039La Vénus d'Ille
, Librio n o 236Pierre et Jean
, Librio n o 151La Dimension fantastique - 1
, Librio n o 150Une vie
, Librio n o 109Le Dernier Jour d'un condamné
, Librio n o 70Un coeur simple
, Librio n o 45La Mort d'Olivier Bécaille
, Librio n o 42Une partie de campagne
, Librio n o 29Lettres de mon moulin
, Librio n o 12Le Horla
, Librio n o 1TEXTE INTÉGRAL
© E.J.L., 2018, pour le supplément pédagogique Couverture de Kim Roselier © Éditions J´ai luEAN 9782290171882
SOMMAIRE
La Bécasse
(1882) ........................................... 7Ce cochon de Morin
(1882) ................................ 11La Folle
(1882) .............................................. 25Pierrot
(1882) ................................................ 31Menuet
(1882) ............................................... 39La Peur
(1882) .............................................. 45Farce normande
(1882) ..................................... 53Les Sabots
(1883) ........................................... 59La Rempailleuse
(1882) .................................... 67En mer
(1883) ............................................... 77Un Normand
(1882) ........................................ 85Le Testament
(1882) ......................................... 95Aux champs
(1882) ......................................... 101Un coq chanta
(1882) ....................................... 109Un fils
(1882) ................................................ 115Saint-Antoine
(1883) ....................................... 127L'Aventure de Walter Schnaffs
(1883) .................... 137Dossier Librio +
............................................ 149 12 tout cela presque à portée de la main, sans qu'on ose ou qu'on puisse y toucher. C'est à peine si on goûte, une fois ou deux, à quelques mets inférieurs. Et l'on s'en va le coeur encore tout secoué, l'âme émoustillée, avec une espèce de démangeaison de baisers qui vous chatouillent les lèvres. Morin se trouvait dans cet état, quand il prit son billet pour La Rochelle par l'express de 8 h 40 du soir, et il se promenait plein de regrets et de trouble dans la grande salle commune du chemin de fer d'Orléans, quand il s'arrêta net devant une jeune femme qui embrassait une vieille dame. Elle avait relevé sa voilette, et Morin, ravi, murmura : " Bigre, la belle personne ! » Quand elle eut fait ses adieux à la vieille, elle entra dans la salle d'attente, et Morin la suivit ; puis elle passa sur le quai, etMorin la suivit encore
; puis elle monta dans un wagon vide, et Morin la suivit toujours. Il y avait peu de voyageurs pour l'express. La locomotive siffla ; le train partit. Ils étaient seuls. Morin la dévorait des yeux. Elle semblait avoir dix-neuf à vingt ans ; elle était blonde, grande, d'allure hardie. Elle roula autour de ses jambes une couverture de voyage, et s'étendit sur les banquettes pour dormir.Morin se demandait
: " Qui est-ce ? » Et mille suppositions, mille projets lui traversaient l'esprit. Il se disait : " On raconte tant d'aventures de chemin de fer. C'en est une peut-être qui se pré- sente pour moi. Qui sait ? une bonne fortune est si vite arrivée. Il me suffirait peut-être d'être audacieux. N'est-ce pas Danton qui disait : "De l'audace, de l'audace, et toujours de l'audace" ? Si ce n'est pas Danton, c'est Mirabeau. Enfin, qu'importe. Oui, mais je manque d'audace, voilà le hic. Oh ! Si on savait, si on pouvaitCe cochon de Morin 13
lire dans les âmes ! Je parie qu'on passe tous les jours, sans s'en douter, à côté d'occasions magnifiques. Il lui suffirait d'un geste pourtant pour m'indiquer qu'elle ne demande pas mieux... » Alors, il supposa des combinaisons qui le conduisaient au triomphe. Il imaginait une entrée en rapport chevaleresque ; des petits services qu'il lui rendait ; une conversation vive, galante, finissant par une déclaration qui finissait par... par ce que tu penses. La nuit cependant s'écoulait et la belle enfant dormait toujours, tandis que Morin méditait sa chute. Le jour parut, et bientôt le soleil lança son premier rayon, un long rayon clair venu de l'horizon, sur le doux visage de la dormeuse. Elle s'éveilla, s'assit, regarda la campagne, regarda Morin et sourit. Elle sourit en femme heureuse, d'un air engageant et gai. Morin tressaillit. Pas de doute, c'était pour lui ce sourire-là, c'était bien une invitation discrète, le signal rêvé qu'il attendait. Il voulait dire, ce sourire : " Êtes-vous bête, êtes-vous niais, êtes-vous jobard, d'être resté là, comme un pieu, sur votre siège depuis hier soir. " Voyons, regardez-moi, ne suis-je pas charmante ? Et vous demeurez comme ça toute une nuit en tête à tête avec une jolie femme sans rien oser, grand sot. » Elle souriait toujours en le regardant ; elle commençait même à rire ; et il perdait la tête, cherchant un mot de circons- tance, un compliment, quelque chose à dire enfin, n'importe quoi. Mais il ne trouvait rien, rien. Alors, saisi d'une audace de poltron, il pensa : " Tant pis, je risque tout » ; et brusquement, sans crier " gare », il s'avança, les mains tendues, les lèvres gour- mandes, et, la saisissant à pleins bras, il l'embrassa.D'un bond elle fut debout, criant
: " Au secours », hurlant 14 d'épouvante. Et elle ouvrit la portière ; elle agita ses bras dehors, folle de peur, essayant de sauter, tandis que Morin éperdu, persuadé qu'elle allait se précipiter sur la voie, la rete- nait par sa jupe en bégayant : " Madame... oh !... madame. » Le train ralentit sa marche, s'arrêta. Deux employés se précipitèrent aux signaux désespérés de la jeune femme qui tomba dans leurs bras en balbutiant : " Cet homme a voulu... a voulu... me... me...» Et elle s'évanouit.
On était en gare de Mauzé. Le gendarme présent arrêta Morin. Quand la victime de sa brutalité eut repris connaissance, elle fit sa déclaration. L'autorité verbalisa. Et le pauvre mercier ne put regagner son domicile que le soir, sous le coup d'une poursuite judiciaire pour outrage aux bonnes moeurs dans un lieu public. IIJ'étais alors rédacteur en chef du
Fanal des Charentes, et je
voyais Morin, chaque soir, au café du Commerce. Dès le lendemain de son aventure, il vint me trouver, ne sachant que faire. Je ne lui cachai pas mon opinion : " Tu n'es qu'un cochon. On ne se conduit pas comme ça. Il pleurait ; sa femme l'avait battu ; et il voyait son commerce ruiné, son nom dans la boue, déshonoré, ses amis, indignés, ne le saluant plus. Il finit par me faire pitié, et j'appelai mon collaborateur Rivet, un petit homme goguenard et de bon conseil, pour prendre ses avis. Il m'engagea à voir le procureur impérial, qui était de mes amis. Je renvoyai Morin chez lui et je me rendis chez ce magistrat.Ce cochon de Morin 15
J'appris que la femme outragée était une jeune fille, Mlle Hen- riette Bonnel, qui venait de prendre à Paris ses brevets d'insti- tutrice et qui, n'ayant plus ni père ni mère, passait ses vacances chez son oncle et sa tante, braves petits bourgeois de Mauzé. Ce qui rendait grave la situation de Morin, c'est que l'oncle avait porté plainte. Le ministère public consentait à laisser tomber l'affaire si cette plainte était retirée. Voilà ce qu'il fallait obtenir. Je retournai chez Morin. Je le trouvai dans son lit, malade d'émotion et de chagrin. Sa femme, une grande gaillarde osseuse et barbue, le maltraitait sans repos. Elle m'introduisit dans la chambre en me criant par la figure : " Vous venez voir ce cochon de Morin ? Tenez, le voilà, le coco ! » Et elle se planta devant le lit, les poings sur les hanches. J'exposai la situation ; et il me supplia d'aller trouver la famille. La mission était délicate ; cependant je l'acceptai. Le pauvre diable ne cessait de répéter : " Je t'assure que je ne l'ai pas même embrassée, non, pas même. Je te le jure ! »Je répondis
: " C'est égal, tu n'es qu'un cochon. » Et je pris mille francs qu'il m'abandonna pour les employer comme je le jugerais convenable. Mais comme je ne tenais pas à m'aventurer seul dans la mai- son des parents, je priai Rivet de m'accompagner. Il y consentit, à la condition qu'on partirait immédiatement, car il avait, le lendemain dans l'après-midi, une affaire urgente à La Rochelle. Et, deux heures plus tard, nous sonnions à la porte d'une jolie maison de campagne. Une belle jeune fille vint nous ouvrir. C'était elle assurément. Je dis tout bas à Rivet : " Sacre- bleu, je commence à comprendre Morin. »L'oncle, M.
Tonnelet, était justement un abonné du Fanal, 157relevez les passages qui proposent une description pathé- tique ou sordide de la misère sociale. b. Quelles réflexions traduisent l'existence de barrières entre classes sociales ? Relevez les marques de mépris dans certaines interjections ou apostrophes. c. " J'aimerais mieux n'être point né que d'être c' que j' suis. » (p. 108) En quoi cette remarque de Charlot donne-t-elle une couleur tragique à la fin de la nouvelle
Aux champs
3.Prolongement : l'écriture d'invention
" J'aimerais mieux n'être point né que d'être c' que j' suis. » (p. 108) Inspirez-vous de cette remarque pour imaginer l'acte d'accusa- tion qu'un personnage adresse à ses parents ou à la société, à la première personne du singulier. Vous pouvez adopter un registre pathétique, tragique ou comique.Fiche 5 : L'écriture de la guerre
(La Folle, p. 25-29, Saint-Antoine, p. 127-136
et L'Aventure de Walter Schnaffs, p. 137- 147)1. Variations sur la guerre
a. Quel est le registre dominant dans La Folle ? Et dans les deux autres nouvelles ? b. Dans chacune de ces nouvelles, à quel moment le rapport de force entre Prussiens et Français vous semble-t -il le plus critique c. Dans Saint-Antoine, le personnage principal vous paraît-il mériter l'adjectif qui le caractérise ? Cette nouvelle est-elle plus caricaturale dans la peinture du Français ou du Prussien ? d. Selon vous, la vision de Maupassant quant à la guerre est-elle franchement nationaliste ou plus nuancée ? Com- mentez l'importance des thèmes de la peur et de la lâcheté dansSaint-Antoine
et dansL'Aventure de Walter Schnaffs
2. " L'humanimalité 1 a. Comment les personnages sont-ils animalisés dans Saint-Antoine
et dansL'Aventure de Walter Schnaffs ? Quelles
connotations accompagnent la métaphore filée du cochon ? b. En quoi la bêtise, la gloutonnerie, l'ivresse et la violence des personnages contribuent-elles à les assimiler à des bêtes sauvages ? c. Dans ces trois nouvelles, réfléchissez au type de justice qui triomphe finalement. Ces décisions de guerre vous semblent-elles justes ? d. Dans l'ensemble des Contes de la bécasse, vous semble-t-il pertinent de parler d'une " humanimalité », d'une humanité qui n'est jamais très loin de l'animalité ? Qu'en déduisez-vous de la vision de l'homme selon Maupassant ? 3.Prolongement : écrire un texte argumentatif
À la fin de
La Folle
, l'auteur écrit : " Et je fais des voeux pour que nos fils ne voient plus jamais de guerre. » (p. 29) Rédigez un texte argumentatif qui dénonce les dangers de la guerre. Vous utiliserez notamment des propositions subordonnées circons- tancielles de temps, de cause et de comparaison.1. Armand Lanoux, préface, Contes et nouvelles, Maupassant, Gallimard, " Biblio-
thèque de la Pléiade », 1974.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47[PDF] mer d'aral 2016
[PDF] mer d'aral 2017
[PDF] mer d'aral aujourd'hui
[PDF] mer d'aral avant après
[PDF] mer d'aral barrage
[PDF] mer d'aral carte
[PDF] mer d'aral photos
[PDF] mer d'aral poisson
[PDF] mer d'aral renaissance
[PDF] mercatique bac
[PDF] mercatique cours
[PDF] mercatique debouché
[PDF] mercatique krampouz
[PDF] Mercatique Question de gestion