[PDF] Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la





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LEÇONS + EXERCICES

Eugène Labiche La Cagnotte



Femme lesbienne

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Le traducteur professionnel face aux textes techniques et à la

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Lexploitation de lart pour un meilleur apprentissage de loral du

Merci également à tous ceux qui m'ont aidé de près ou de loin à la réalisation théâtrale à partir d'une œuvre dramatique dont la mise en scène ...



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21?/09?/2007 Merci également aux stagiaires et doctorants de l'équipe METAH : ... such as forces accelerations



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scène de l'évanouissement ; vous ferez bien de jolies toilettes de bal des bouquets



La pratique des séries télévisées: une sociologie de lactivité

16?/10?/2013 Un grand merci aux doctorants et postdocs du CSI qui m'ont ... direct à n'importe quelle scène souhaitée du film les multiples bonus et ...



UNIVERSITE DU QUEBEC Á CHiCOUTMI en association avec

psychologie de l'UQAC un immense merci pour avoir animé ma soutenance



Etude des pratiques de ressources humaines des moyennes

02?/10?/2014 Merci à Radia BENMALEK pour avoir accepté la lourde tâche de lire ... Sur la scène politique le débat s'est également accentué sur des ...



UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MEMOIRE PRÉSENTÉ À LUNIVERSITÉ

Merci encore aux évaluateurs ainsi qu'à tous ceux et celles qui m'ont aidée

Mines ParisTech

Centre de Sociologie de l'Innovation

60 Boulevard Saint Michel, 75006 Paris, France

École doctorale n° 396 : Economie, Organisations, Société - 2 -

À la mémoire de Marcelle qui,

chaque matin installée devant son poste, regardait "Amour, Gloire et Beauté" - 3 -

Remerciements

Éminemment solitaire, l'expérience de la thèse est aussi paradoxalement très collective. Le

temps des remerciements est là pour rappeler que l'on ne pense jamais seul, mais toujours avec

d'autres et grâce à d'autres. Il rappelle encore que l'épreuve que constitue une thèse ne peut

être menée à bien que parce que l'on est épaulé, soutenu et parfois même rattrapé par d'autres.

La liste est longue des personnes auxquelles je pense alors que j'écris ces lignes, des personnes

qui ont, de près ou loin, sans toujours le savoir, contribué à l'accomplissement de cette thèse.

Je pense en premier lieu à celles et ceux, amateurs de séries télé, que j'ai rencontrés, qui ont

non seulement accepté de se prêter au jeu de l'entretien mais aussi, parfois, toléré que

j'inspecte jusqu'au disque dur de leur ordinateur. Ils n'en ont probablement pas conscience mais à travers leur voix et leurs mots, ils m'ont accompagné pendant toutes ces années. Je remercie Cécile Méadel qui a activement et patiemment dirigé ce travail. Je la remercie

pour sa grande disponibilité et son exigence, pour les centaines de pages qu'elle a lues,

corrigées et discutées avec moi des heures durant. Je la remercie pour ses conseils et remarques

avisés... dont la pertinence bien souvent ne m'apparaissait clairement que plusieurs mois après.

Je la remercie enfin d'avoir su trouver le temps et les mots dans les moments de doute.

Je suis aussi particulièrement reconnaissant à Fabien Granjon qui a contribué à ce que cette

thèse existe en acceptant de m'encadrer à Orange Labs. Je le remercie pour le soutien qu'il

m'a toujours apporté, pour sa disponibilité, pour sa présence bienveillante et amicale. Auprès

de lui et au gré des recherches que nous avons menées ensemble, j'ai énormément appris du

métier de sociologue. Je le remercie enfin d'avoir bien voulu faire partie de mon jury. Josiane Jouët, Jean-Pierre Esquenazi, Hervé Glevarec et Antoine Hennion ont accepté de lire

et discuter ce travail. C'est un honneur qu'ils me font de faire partie de mon jury de

soutenance et je les en remercie. Je remercie l'ensemble des membres du Centre de Sociologie de l'Innovation de l'École des Mines. À commencer par Antoine Hennion, vers qui je me suis tourné il y a de ça plusieurs

années alors que je travaillais sur la musique. Il a répondu présent à mes nombreuses

sollicitations, avec exigence et enthousiasme. Avec Madeleine Akrich, ils m'ont offert

d'intégrer le CSI, lequel a représenté à bien des égards un environnement de travail

exceptionnel. Ma thèse est chargée de l'esprit de ce laboratoire, des nombreux échanges

formels et informels avec ses membres, notamment au cours des ateliers doctoraux animés par Antoine Hennion, Dominique Linhardt puis Fabien Muniesa et Alexandre Mallard. Merci aussi à Michel Callon, Vololona Rabeharisoa, David Pontille, Yannick Barthe et Catherine Rémy, sans oublier Florence Javoy, Annalivia Lacoste, Florence Paterson et Frédéric Vergnaud. Je remercie Catherine Lucas dont l'efficacité et la bonne humeur m'ont permis de traverser sans trop de difficulté les épreuves administratives. Un grand merci aux doctorants et postdocs du CSI qui m'ont accompagné durant ces années aussi bien professionnellement qu'amicalement : Francesca Musiani, Liliana Doganova, Morgan Meyer, Brice Laurent, Benjamin Lemoine, Cyrille Bertin, Alaric Bourgoin, Guillaume Yon, Pierre-André Juven, Basak Sarac, Alvaro Pina-Stranger, Kathleen Zoonekindt et les autres.

Sans oublier évidemment les camarades du J002 : Véra " fidèle-au-poste » Ehrenstein,

Julien " parti-trop-tôt » Gauthey, Julien " le bleu » Merlin et Martin " en-libre-service » Tironi.

- 4 - Cette thèse n'aurait pas pu voir le jour sans le soutien d'Orange Labs, et en particulier de Yohann Couvreur et de Frédérique Legrand, respectivement directeurs de l'OR Content Distribution et du laboratoire SENSE qui m'a accueilli. À l'instar du CSI - et comme si un ne suffisait pas -, SENSE a été un cadre intellectuel et relationnel formidable et m'a offert des

conditions idéales pour réaliser ma thèse. Je tiens à remercier l'ensemble de ses membres pour

leur disponibilité et leur prévenance, les retours et les conseils innombrables qu'ils ont pu me

prodiguer, au cours des séminaires ou entre deux portes. Une pensée particulière pour Jean- Pierre Bacot, Thomas Beauvisage, Jean-Samuel Beuscart, Dominique Cardon, Fabienne Gire, Emmanuel Kessous, Benoît Lelong, Kévin Mellet, Jean-Marc Raibaud, Mathieu Sannié, Marie Trespeuch, Julia Velkovska et Moustafa Zouinar ; Maryse Piart pour sa disponibilité et son efficacité ; Sandrine Ville-Eber, la " Rennaise », avec qui j'ai eu la chance de mener deux

études ; Armelle Bergé qui m'a autorisé à utiliser le fruit de son labeur. Je salue amicalement

mes compagnons " éphémères » : ceux des premiers jours Martin Aranguren, Caroline Jullien

et Julien Mésangeau ; les collègues de bureau Talayeh Aledavood, Franck Bessis et Fabrice Clochard ; et les autres : Marjorie Bied, Julie Fen-Chong, Émile Gayoso, Silsey Maillard, Alina Mihaela Stocia, Alan Ouakrat, Elodie Raymond, Virginie Sonet et Bruno Vettel. Cette thèse a une dette importante envers Pierre Le Quéau, pour son enthousiasme et sa

confiance envers le jeune étudiant que j'étais. Il n'a pas compté son temps et m'a communiqué

le goût de la sociologie. Il m'a permis de faire mes premières armes de jeune chercheur. Avec lui, je remercie l'ensemble des enseignants du département de sociologie de l'UPMF de Grenoble, et en particulier Barbara Michel, sa directrice de l'époque. Je remercie enfin la fine équipe de CEnS, les amis et complices Laurence Creton-Cazanave,

Martin Julier, Olivier Gratacap et Émilie Vialatte ; l'une des plus belles expériences

professionnelles, intellectuelles et amicales que j'ai eu à vivre. Merci pour tous les moments et toutes les épreuves partagés, pour les envolées lyriques, merci enfin pour votre soutien et votre présence, et pour tout le reste. Merci aussi aux autres amis et partenaires intellectuels grenoblois et chambériens : à Julien Grange, Marie-Laure Guilland, Julien Joanny et Aude Nessi, à Caroline Touraut, Nastassia Martin et Matthieu Rech. Un grand merci aux (autres) amis, pour leur présence et leur compréhension : Arthur, Claire, Jean-Luc, Julien, Loïc, Magali, Mélanie, Nono, Romain, Thomas, Ulysse, Vincent et les autres.

J'ai hâte de rattraper tout ce temps " perdu », passé loin de vous, affairé sur cette thèse si

envahissante. Une pensée pour la famille Dubois, et notamment Elisabeth, Jean-Daniel et Chloé, pour leur accueil et leur générosité. Merci à ma famille, à mes parents, pour leur confiance et leur soutien indéfectible. Je remercie enfin Natacha Dubois, pour sa présence et sa grande patience, pour ses conseils et ses encouragements, pour avoir toujours su trouver les mots, notamment dans les moments de doutes. Ces mêmes mots me manquent aujourd'hui pour dire ma gratitude. - 5 -

SOMMAIRE

Remerciements ........................................................................................... 3

TABLE DES ILLUSTRATIONS .......................................................................................... 9

INTRODUCTION ....................................................................................................... 11

Préambule ............................................................................................... 11

Des séries en vue : un " âge d'or » venu d'Amérique ........................................... 15

Les séries sous le regard de la recherche française ................................................ 20

De la réception aux pratiques de consommation ................................................. 26

De la série programme télévisuel à la série contenu audiovisuel : la progressive

autonomisation des séries vis-à-vis de la télévision ............................................ 29

Vers une pragmatique de l'attachement sériel .................................................... 36

L'attention aux pratiques des sériphiles : méthodologie et matériaux empiriques ...... 41

Organisation de la réflexion .......................................................................... 45

CHAPITRE 1 - LES SERIES TELEVISEES AU PRISME DE LA SOCIOLOGIE : UN ETAT DE L'ART ... 49

1.1 - La série télévisée : un (mauvais) objet sociologique ? .................................... 51

1.1.1 - De quoi parle-t-on ? ....................................................................... 51

1.2.2 - La série comme mauvais genre culturel ? .............................................. 55

1.2.3 - La série à la croisée des mondes ......................................................... 57

1.2.4 - Prédominance des théories de la légitimité culturelle ............................... 58

1.2 - L'émergence d'un nouveau paradigme : les Reception Studies ........................... 60

1.2.1 - Un triple héritage .......................................................................... 61

1.2.2 - En résumé ................................................................................... 64

1.3 - Les ressorts du plaisir sériel ................................................................... 65

1.3.1 - Le plaisir de se faire " avoir » : entre implication et distanciation ................ 69

1.3.2 - De l'impression de réalisme à l'effet de réel .......................................... 72

1.4 - Regarder une série : entre activité individuelle et pratique collective ................. 76

1.4. 1 - La série comme forme contemporaine du récit populaire séculaire ............. 78

1.5 - Séries et études de fans ........................................................................ 80

1.5.1 - Vers une prise au sérieux du fan : du fanatisme au fandomisme ................... 80

1.5.2 - Fandomisme et travail identitaire ...................................................... 84

1.6 - Sites, blogs et forums internet : les nouveaux espaces du plaisir sériel ................ 88

1.6.1 - Le Web 2.0. et la reconfiguration des rapports producteurs/publics ............ 91

1.7 - La sériphilie : nouvelle forme passionnelle ? ............................................... 95

Conclusion du chapitre 1 ............................................................................. 99

CHAPITRE 2 - DE L'ELABORATION DE LA FORME SERIELLE ........................................... 101

2.1 - Du roman-feuilleton au feuilleton radiophonique, ou l'avènement de la fiction

sérialisée ................................................................................................ 103

2.1.1 - De la rubrique au genre : l'essor de la sérialité dans la presse française ......... 105

2.1.2 - Les premiers pas du cinématographe et du serial ................................... 108

- 6 -

2.1.3 - Le feuilleton radiophonique ............................................................ 111

2.2 - Les ressorts de la narration sérielle ........................................................ 114

2.2.1 - De l'élaboration des genres sériels .................................................... 114

Du genre à la formule ...................................................................................... 116

2.2.2 - Structure narrative rhizomique contre formula show ................................ 119

D'un récit l'autre : le spin off ou la transfictionnalité .............................................. 122

2.2.3 - Entre retour du même et innovation .................................................. 126

2.3 - La figure du héros romanesque ............................................................. 130

2.3.1 - Les visages multiples du héros roman feuilletonnesque ............................ 132

2.3.2 - Du héros de roman-feuilleton au héros téléfictionnel .............................. 134

2.3.3 - Le héros sériel : une personne comme une autre ? ................................. 140

Conclusion du chapitre 2 ............................................................................ 144

CHAPITRE 3 - VISIONNER : LES SERIES COMME ART DU TEMPS ..................................... 147

3.1 - Du rendez-vous télévisuel à la télévision à la carte, et retour .......................... 149

3.1.1 - Réflexion préalable sur le concept williamsien de " flux » télévisuel ........... 149

3.1.2 - Avoir rendez-vous avec des programmes : se ranger au tempo du flux télévisuel

........................................................................................................ 153

3.1.3 - Aménager ses rendez-vous sériels selon ses propres temporalités et envies ... 157

3.1.4 - Le maintien d'un effet d'agenda télévisuel .......................................... 161

Des sériphiles au diapason de l'agenda télévisuel étatsunien : la préservation de la logique du

rendez-vous .................................................................................................. 163

3.1.5 - Visionner en accéléré et " ramasser » l'horizon temporel sériel ................. 168

Écho aux formes et pratiques filmiques .................................................................. 170

3.1.6 - Laisser le temps faire son office ....................................................... 173

3.1.7 - En guise de synthèse : être (trop) attaché, se détacher, ou le fragile équilibre du

plaisir sériel ......................................................................................... 177

3.3 - Les styles de relation aux séries ............................................................. 180

3.3.1 - La spectature sérielle : un plaisir intime et délassant .............................. 182

3.3.2 - De l'écoute flottante à l'attention focalisée ......................................... 186

Multi-activité et attention flottante ..................................................................... 186

L'attention focalisée peu ou prou techniquement assistée ............................................ 188

De l'importance de la version : la montée de la VOST .............................................. 193

3.3.3 - La série " addictive » : .................................................................. 197

Une formule rhétorique... ................................................................................ 197

...et un trait caractéristique du genre .................................................................. 200

Conclusion du chapitre 3 ............................................................................ 204

CHAPITRE 4 - DECOUVRIR ET S'INFORMER : LES RELAIS MEDIATIQUES DU GOUT SERIEL . 207

4.1 - Actualiser ses connaissances avec la télévision ............................................ 208

4.1.1 - Forcer le hasard : les stratégies éditoriales des chaînes télévisées ............... 210

4.1.2 - L'évolution du traitement des séries par la télévision ............................. 216

4.2 - Le réveil tardif de la presse imprimée ...................................................... 224

4.2.1 - Les journaux de programmes .......................................................... 224

4.2.2 - Les années 1990 et l'essor de la presse thématique ................................ 229

4.3 - Le passage de relais (médiatique) à Internet .............................................. 233

- 7 -

4.3.1 - L'effervescence en ligne : entre webzines professionnels et initiatives amateurs

........................................................................................................ 234

4.3.2 - Les démarches informationnelles sur le Web ....................................... 243

De la veille informationnelle à la sérendipité .......................................................... 245

4.4 - Les systèmes de recommandation sur Internet ........................................... 247

4.4.1 - La recommandation éditoriale ......................................................... 247

4.4.2 - La recommandation sociale ............................................................ 251

Du produit recommandé... ............................................................................... 251

...à l'internaute qui recommande : affinité et réputation ......................................... 256

4.4.3 - La recommandation contextuelle ..................................................... 262

4.4.4 - La recommandation personnalisée .................................................... 267

Conclusion du chapitre 4 ............................................................................ 270

CHAPITRE 5 - S'APPROVISIONNER ET CONSERVER DES SERIES ....................................... 273

5.1 - L'essor des supports et services vidéo : de la cassette VHS au Blu-ray en passant par

le replay TV ............................................................................................ 275

5.1.1 - Les enseignes de distribution culturelle .............................................. 275

5.1.2 - Le développement timide des services de VOD et de replay TV ................ 277

L'offre VOD de séries ....................................................................................... 277

L'offre de séries par la télévision de rattrapage ........................................................ 282

5.2 - Téléchargement et streaming : débordements sur Internet ............................ 285

5.2.1 - Différents modes d'approvisionnement en ligne ................................... 287

Les réseaux pair-à-pair .................................................................................... 287

Le téléchargement direct ................................................................................... 294

5.2.2 - Les pratiques sériphiles de téléchargement et streaming .......................... 301

Le téléchargement comme arrangement éthico-pratique .............................................. 301

Entre logique de rattrapage et logique de suivi ........................................................ 304

5.3 - Vers la fin des supports physiques ? ......................................................... 308

5.4 - Au-delà de la consommation : disposer et collectionner des séries ................... 312

5.4.1 - Consommer n'est pas conserver ....................................................... 313

5.4.2 - Conserver des séries pour en disposer ................................................ 315

5.4.3 - Conserver des séries, élaborer sa collection ......................................... 319

5.5 - De la DVDthèque à la vidéothèque numérique ........................................... 324

5.5.1 - L'ordonnancement et le classement de sa DVDthèque ............................ 324

5.5.2 - Des DivX dans la DVDthèque .......................................................... 326

5.5.3 - L'essor de la vidéothèque numérique ................................................. 328

Conclusion du chapitre 5 : des modes de disponibilité des séries ............................. 331

CHAPITRE 6 - PARTAGER : ENTRE PLAISIR INTIME ET ACTIVITE COLLECTIVE .................. 333

6.1 - Partager l'expérience de visionnage ........................................................ 336

6.2 - Partager son attachement : échanges et conversations .................................. 338

6.1.1 - Partager ses informations et émotions ............................................... 342

6.2.2 - Partager ses appréciations et interprétations ........................................ 344

6.2.3 - Partager ses créations : focus sur le fansubbing ...................................... 349

Le fansubbing, ou la création et le partage de sous-titres ............................................ 350

6.2.4 - Partager ses compétences .............................................................. 355

6.3 - La spectature sérielle et son horizon de communication ................................ 359

- 8 -

6.3.1 - Un rapport aux séries renouvelé au contact des autres fans ...................... 359

6.3.2 - Visionnage et partage : deux activités entrelacées .................................. 362

6.3.3 - La pratique des séries au risque des spoilers .......................................... 364

Conclusion du chapitre 6 ............................................................................ 372

CONCLUSION ......................................................................................................... 375

La pratique des séries ................................................................................. 375

Figures de la sériphilie : esquisse de typologie ................................................... 380

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................... 391

ANNEXE LISTE DES ENTRETIENS ................................................................................ 413

Mines ParisTech

Centre de Sociologie de l'Innovation

60 Boulevard Saint Michel, 75006 Paris, France

Table des

illustrations

Figure 0.1 - Répartition des recherches doctorales sur les séries selon les disciplines ........ 22

Figure 3.2 - Un écran de projection associé à un vidéoprojecteur, disposé en face du canapé

du salon. Lorsqu'il n'est pas utilisé, il est enroulé sur lui-même et " disparaît ». ...... 191

Figure 3.3 - Femme visionnant un épisode de Grey's Anatomy sur son smartphone dans le métro

parisien (novembre 2012) ........................................................................ 191

Figure 4.4 - Captures d'écran de bandes-annonces : TF1, France2, Arte, Canal+, M6 ..... 213

Figure 4.5 - Spots promotionnels consacrés à la série Dr House précédant la diffusion télévisée

du 21 février 2012 sur TF1 ...................................................................... 214

Figure 4.6 - Spots promotionnels consacrés aux séries Une Femme d'honneur (gauche) et

Urgences (droite) précédant leur première diffusion télévisée : le 21 novembre 1996 sur

TF1 pour Une Femme d'honneur ; le 27 juin 1996 sur France 2 pour Urgences ............ 220

Figure 4.7 - Spots promotionnels consacrés à la série Nicolas Le Floch précédant sa première

diffusion télévisée le 28 octobre 2008 sur France 2 .......................................... 221

Figure 4.8 - Spots promotionnels consacrés à la série Le Mentalist précédant sa première

diffusion télévisée le 6 janvier 2010 sur TF1 .................................................. 221

Figure 4.9 - Campagnes d'affichage dans le métro parisien: Canal+ (2009) et Arte (2012) 222 Figure 4.10 - Campagnes d'affichages de Showtime pour la saison 3 de Dexter (sept. 2008 - Los Angeles) et de HBO pour Boardwalk Empire (févr. 2011 - New York) .............. 222 Figure 4.11 - Un zombie à Manhattan pour la saison 2 de The Walking dead ; une rame de

métro " relookée » façon Boardwalk Empire (sept. 2011 - New York) .................... 223

Figure 4.12 - Couvertures consacrées aux séries de six journaux de programmes français . 227

Figure 4.13 - Couvertures de six magazines thématiques français ............................... 232

Figure 4.14 - Dernières actualités de la rubrique "séries" de Télé-Loisirs.fr ..................... 235

Figure 4.15 - Fiche de Cold Case sur le site Télé Magazine .......................................... 236

Figure 4.16 - Pages d'accueil des sites SeriesAddict (amateur) et SeriesLive (professionnel). Sous une barre d'onglets horizontale, à gauche un encart réservé aux actualités en Une, à droite l'annonce des diffusions TV à venir. Dessous, un fil d'actualité. Les parties inférieures hors-champ dévoilent divers liens vers des articles critiques, des galeries de

photos, des fiches séries... ....................................................................... 239

Figure 4.17 - Hauts des pages d'accueil de Scrubs et Californication sur le réseau Hypnoweb 241

Figure 4.18 - Exemple de recommandation éditoriale : la page d'accueil d'Allociné-séries 249

Figure 4.19 - Différents classements des séries proposés sur Allociné-série ................... 250

Figure 4.20 - Trois dispositifs de mise en exergue de séries en page d'accueil: Dpstream .. 250

Figure 4.21 - Système d'évaluation de séries sur Allociné ........................................ 252

Figure 4.22 - Fiche de Breaking Bad sur Spin-off ................................................... 253

Figure 4.23 - Audiences télévisées et notes attribuées par les membres de Spin-off à la

saison 4 de Breaking Bad ........................................................................... 254

Figure 4.24 - Dispositif d'évaluation sur le site Forom.com ...................................... 254

- 10 -

Figure 4.25 - Extrait du profil d'un membre de SeriesLive ....................................... 258

Figure 4.26 - Espace dédié aux évaluations sur Allociné .......................................... 259

Figure 4.27 - Sociologie des votes pour Breaking Bad sur IMDb .................................. 260 Figure 4.28 - Exemple de recommandation contextuelle sur Amazon.fr ...................... 263 Figure 4.29 - Exemple de recommandation contextuelle sur la Fnac.com ..................... 263

Figure 4.30 - Nuage de tags associé à Dr House sur Allociné-series .............................. 265

Figure 4.31 - Nuage réalisé à partir des requêtes effectuées par les internautes dans le moteur

de recherche du site Serietele.com ............................................................. 266

Figure 4.32 - Nuage réalisé à partir des tags les plus récurrents du blog Les Critikeurs ..... 266

Figure 4.33 - Exemple de recommandation personnalisée sur Amazon.fr ..................... 268 Figure 4.34 - Les recommandations du jour sur Amazon.fr ...................................... 268 Figure 5.35 - "Hier aux USA, aujourd'hui sur TF1 Vision": publicité sur le site de VOD de TF1 pour le lancement du service (novembre 2009) ........................................ 278 Figure 5.36 - Opération en cours pour la location d'un épisode de House sur MyTF1VOD 279 Figure 5.37 - Un visionnage en cours de la série Hawaii 5-0 sur le site M6replay.fr ......... 284

Figure 5.38 - Capture d'écran du logiciel P2P eMule ............................................. 289

Figure 5.39 - Recherche sur le traqueur KickassTorrents ......................................... 291

Figure 5.40 - Dénominations des fichiers de séries définies par la " scene rules » : extrait de la

publication de 2012 intitulée " The SD x264 TV Releasing Standards 2012 » .......... 292

Figure 5.41 - Interface du logiciel µTorrent ......................................................... 294

Figure 5.42 - Les différentes formules d'abonnement proposées par Megaupload (2011) .. 296

Figure 5.43 - Page d'accueil de Streamania.org ..................................................... 298

Figure 5.44 - Système de recommandation éditorial et social sur Lookiz.ws .................. 298

Figure 5.45 - Dpstream.net : un épisode de Doctor Who est en cours de visionnage streaming

sur le lecteur PureVID ............................................................................ 299

Figure 5.46 - Intégrales en coffret DVD limité des séries (de gauche à droite et de haut en

bas) Chapeau melon et bottes de cuir, Sex & the City, La Planète des singes et Six Feet Under . 311

Figure 5.47 - Le sitcom Friends en VHS et DVD ................................................... 316

Figure 5.48 - Extraits des contenus mis en favoris par un membre du site Dpstream.net ... 318 Figure 5.49 - Annonce de fermeture du site de référencement Streamania.org .............. 319 Figure 5.50 - Sérithèque d'un amateur - en haut, les DVD et coffrets commerciaux ; en bas, les DVD et DivX gravés rangés dans des boitiers ou empilés sur des colonnes ......... 326 Figure 5.51 - Exemple de dossier "Séries" et de son arborescence dans l'ordinateur (Mac)

d'un enquêté ........................................................................................ 330

Figure 6.52 - Note explicative mise entre parenthèse - ici pour expliquer le jeu de mot fait à

partir du mot " tale » .............................................................................. 353

Figure 6.53 - Exemple de note insérée en de l'écran .............................................. 353

Figure 6.54 - À gauche les crédits du sous-titrage de l'épisode (générique de fin) ; à droite

une remarque des sous-titreurs au terme du dernier épisode de la saison 3 de Deadwood -

la série sera effectivement annulée et ne connaîtra pas de quatrième saison ............. 354

Figure 6.55 - En-tête d'un article publié par SeriesLive concernant des épisodes de Smallville

en cours de diffusion aux États-Unis ............................................................ 366

Figure 6.56 - Un bouton d'affichage " spoiler » inséré dans un commentaire ................ 366

Figure 6.57 - Balise " spoiler » détournée ........................................................... 366

Figure 6.58 - Message tiré d'une conversation sur un forum dédié à Kaamelott .............. 368

Figure 6.59 - Le même message une fois les spoilers affichés .................................... 368

Figure 6.60 - En-tête du billet sur le blog " Le Monde des séries », une fois l'avertissement

ajouté. ............................................................................................... 371

- 11 -

Introduction

Préambule

La scène se passe en mai 2009, à Grenoble. Je sors un peu groggy d'un entretien de

près de quatre heures avec une passionnée de séries télévisées. Je repense

nonchalamment à cette rencontre ; une idée soudaine emporte mon enthousiasme. Dans cette rue inondée de lumière printanière, au milieu des immeubles débordés par les montagnes environnantes, je viens de trouver l'objet de ma thèse. J'ai quitté Grenoble quelques mois plus tôt pour rejoindre Paris après avoir obtenu une bourse doctorale. Il s'agit plus précisément d'un contrat CIFRE signé avec Orange Labs et son laboratoire de socio-économie (SENSE), en partenariat avec le centre de sociologie de l'innovation (CSI - École des Mines de Paris). Mais, cette année-là, les occasions de revenir dans la capitale des Alpes ne manquent pas : quelques cours à dispenser à l'Université Pierre Mendès France ainsi que des répétitions pour divers projets musicaux (je suis guitariste). Engagé à cette époque dans une enquête pour Orange, je profite de ces intervalles grenoblois pour faire du terrain. Menée entre mai et octobre 2009 avec Sandrine Ville-Eber (chercheuse à Orange

Labs), cette enquête vise à explorer les sociabilités audiovisuelles, et notamment

celles ayant cours sur le Web. Elle est commanditée par un groupe industriel plus largement en attente de données de cadrage sur les pratiques et usages audiovisuels. La question est brûlante à Orange, qui a récemment décidé de s'engager dans le secteur audiovisuel. Les derniers accords avec Warner, Gaumont, la chaîne HBO ou encore avec la Ligue de Football Professionnelle, la création de la TV d'Orange et du bouquet de chaînes Orange Cinéma Séries, la naissance de la société de production cinématographique " Studio 37 », etc., tout cela témoigne à l'époque d'un investissement important dans la diffusion de produits audiovisuels diversifiés et la volonté de faire du groupe un acteur majeur du domaine. Je fais ainsi partie de l'assemblée de personnels mobilisée alors pour cette nouvelle orientation stratégique. Comme stipulé dans mon contrat, me revient plus précisément la tâche d'étudier les " nouvelles modalités de consommation audiovisuelle sous le régime des technologies et des contenus numériques ».

INTRODUCTION

- 12 -

Ma première étude au sein d'Orange, centrée sur la question du multi-écrans et

réalisée avec Fabien Granjon et Sandrine Ville-Eber, avait déjà révélé l'importance des

séries dans les pratiques de consommation audiovisuelle. Et lorsque, pour la recherche suivante, il s'est agi de choisir un type de contenu sur lequel nous concentrer

(émissions de télé-réalité, football, séries... ?), Sandrine Ville-Eber et moi-même

nous sommes naturellement tournés vers ces dernières. Nous avons découvert à cette occasion une culture et un univers de pratiques tout à fait passionnant, qui m'ont notamment été dévoilés par la jeune femme que je viens d'interviewer ce jour de mai 2009. Hélène1 a tout du " bon client », comme on dit dans les médias. Blogueuse renommée au sein de la communauté d'amateurs de séries, l'étudiante grenobloise fait montre d'une érudition étonnante doublée d'une grande éloquence, le tout couronné d'une remarquable patience face au régiment de questions, souvent naïves, que je lui pose. Sept heures et deux interviews durant (nous n'avions pas pu venir à bout de mes questions au terme du premier entretien), elle me raconte avec force détails sa passion et sa pratique des séries, m'explique ce qui caractérise ces dernières ainsi que leur fonctionnement, et me dépeint grossièrement les systèmes institutionnels et économiques dont elles dépendent. Débordant allègrement le cadre de mon enquête (et celui de mon guide d'entretien), Hélène initie en quelque sorte le profane que je suis à cet univers passionnel singulier. S'il est des entretiens décisifs dans le cours d'une recherche, celui-ci en est un assurément. Cet univers ne m'était pourtant pas totalement étranger. Comme beaucoup de

Français de ma génération, j'ai été nourri au sein de séries, américaines notamment,

regardées à la télévision le plus souvent les fins d'après-midis et les week-ends :

Columbo, Maigret, Starsky & Hutch, 21 Jump Street, P.J., Code Quantum, Hartley Coeurs à vifs, X-Files, et bien d'autres. Je les suivais avec plus ou moins d'assiduité

selon mes disponibilités et l'intérêt que je leur portais. J'allais parfois jusqu'à

enregistrer avec le magnétoscope familial un épisode d'une série très appréciée (Mac

Gyver, Code Quantum) si je devais en manquer la diffusion télévisée. Des enregistrements que je ne conservais pas ensuite, contrairement à certains films que j'ajoutais volontiers à ma vidéothèque. Parti du domicile parental, mes années d'études ne rimèrent guère avec télévision. Les séries comme les autres programmes télévisés ont ainsi un temps quasiment disparu de mon champ de pratiques, sans que cela m'inspire une quelconque frustration. J'entretenais en revanche ma culture cinématographique en allant régulièrement au cinéma ou en visionnant des films en

DVD ou DivX sur mon ordinateur.

En 2004, sur la recommandation d'un ami, je débute " pour voir » une série

américaine dont il m'avait prêté les six saisons en DivX : Six Feet Under. Très

agréablement surpris, je viens à bout des 63 épisodes que compte la série en quelques

1 Par souci d'anonymat, et ce, bien qu'il ne s'agisse pas là de questions fondamentalement sensibles,

les prénoms des personnes interrogées et citées au long de cette thèse ont été modifiés.

- 13 - semaines, et poursuit l'aventure avec d'autres fictions (Les Sopranos, Oz, Lost...) que l'on me prête ou que je télécharge moi-même. Ce faisant, je découvre des fictions d'une toute autre qualité que les séries de ma jeunesse. Dotées de scénarios et des réalisations léchés, de photographies soignées, d'acteurs convaincants... ces téléfictions dites " de qualité » n'ont souvent rien à envier aux bonnes productions cinématographiques. À leur contact, j'appréhende aussi mieux l'organisation en saisons et l'intérêt de suivre les épisodes dans l'ordre chronologique. Je constate enfin qu'il est désormais aisé, muni d'un ordinateur connecté, de regarder des séries sans même posséder de télévision. Si, comme beaucoup, j'avais pressenti les signes d'une évolution du genre et de sa réception, la rencontre avec Hélène a fini de m'en faire prendre conscience. Il se passait bel et bien quelque chose du côté des séries qui vaille la peine d'y consacrer

une thèse. Je constaterai bientôt que je n'étais pas le seul universitaire à être rendu à

pareille conclusion.

Les " séries télé » semblent avoir endossé ces dernières années un statut nouveau.

Fréquemment programmées aux heures de grande écoute des chaînes télévisées, elles

comptent parmi les taux d'audience les plus élevés. De plus en plus (favorablement) considérées par les commentateurs médiatiques, y compris parmi les médias dits sérieux ou élitistes, elles deviennent aussi un objet d'attention à part entière pour la recherche académique, comme en témoignent les colloques et ouvrages qui leur sont

aujourd'hui régulièrement consacrés. De récentes études font en outre état de l'attrait

des Français pour le genre : si 93 % se déclarent peu ou prou intéressés par les séries,

28 % expriment " beaucoup d'intérêt » à leur égard2. Par ailleurs, selon l'étude

décennale menée par le Département des études, de la prospective et des statistiques du ministère de la Culture et de la Communication, près d'un Français sur deux affirme suivre ou avoir suivi régulièrement trois séries au moins (trois-quarts des

Français au moins une série)3. Enfin, élément remarquable attestant selon Hervé

Glevarec de leur reconnaissance sociale4, les téléfictions sont au centre

d'investissements passionnels inédits de la part des catégories supérieures et diplômées.

Tout ceci ne doit cependant pas faire oublier que séries et feuilletons sont aussi anciens que la télévision et que cette dernière leur a traditionnellement accordé une

2 SENSE (2009), Consommation de contenus cross media, étude statistique, Issy-les-

Moulineaux. L'échantillon est fondé sur 1053 personnes équipées d'un téléphone mobile, d'une

connexion internet et d'une télévision à leur domicile.

3 Donnat, Olivier (2009), Les Pratiques culturelles des Français à l'ère du numérique, enquête 2008, Paris,

Ministère de la culture et de la communication, DEPS/La découverte.

4 Glevarec, Hervé (2012), La Sériephilie. Sociologie d'un attachement culturel, Paris, Ellipses.

INTRODUCTION

- 14 - place de choix. Plus encore, le format sériel a régulièrement constitué un produit

" phare » des mass-médias antérieurs : apparu dès le XIXe siècle et tour à tour façonné

depuis par la presse quotidienne (roman-feuilleton), le cinéma naissant (serial) et la

radio (fiction radiophonique), le genre a été transposé à la télévision dès son origine.

La concernant, l'attractivité de la fiction plurielle a relevé et relève encore de diverses configurations d'intérêts afférentes au coût de production, aux taux d'audience escomptés, à l'image du diffuseur ou encore à une politique culturelle nationale. À un bout, ce peut être la fidélisation à moindre coût qu'offrent par exemple les soap operas de journée (feuilletons à faible budget) ou, à l'inverse, le projet de démocratisation culturelle symbolisée par les dramatiques françaises des années 1950-1960, adaptées d'oeuvres du patrimoine littéraire et théâtral. L'image de marque de la chaîne peut aussi conduire au choix d'élaboration ou de maintien de fictions particulièrement dispendieuses et/ou à l'audience décevante. Quelques décennies plus tard, ces programmes font toujours recette, et ont pris même une dimension nouvelle. Au point de bousculer quelques habitudes télévisuelles, comme la substitution de la soirée cinéma dominicale de TF1 par un prime time dédié aux Experts ou encore le pari de France 3 de diffuser quotidiennement le feuilleton français Plus Belle la Vie à 20h10 pendant les journaux

télévisés de TF1 et France 2. Ainsi programmées aux heures de grande écoute,

sujettes à de vastes campagnes promotionnelles, distribuées en DVD et vidéo à la demande (VOD), certaines séries comme Dr House, 24 heures chrono ou Dexter drainent-elles des millions de spectateurs. À ces titres phares s'ajoutent des dizaines d'autres séries que la télévision hexagonale ne relaie pas, ou mal (chaînes du câble, horaires inadaptés), mais qui en revanche semblent trouver leur public via Internet. En

effet, le réseau des réseaux, et, plus généralement, les technologies et services

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