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Alphabétisation pour immigrants adultes en français langue

12 nov. 2021 MÉTHODOLOGIE dans la présente introduction. Les Niveaux de compétence en alphabétisation pour immigrants adultes peuvent aussi s'avérer ...



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(Le français pour adultes) Une méthode rapide d'alphabétisation pour adultes. ... Une application gratuite pour « apprendre le français à l'âge adulte ...



Méthode dalphabétisation des adultes employée dans le Nord-Est

de l'organisation et du déroulement de la méthode. dans la méthode d'éducation de base de Paulo Freire. ... LA METHODE D'ALPHABETISATION DES ADULTES.



Fiches pédagogiques

L'apprentissage de ces compétences linguistiques premières est extrêmement exigeant pour des adultes et nécessite une méthodologie et des outils adaptés.



Méthodologie de lalphabétisation : deux types idéaux contrastés : la

tisation des adultes avcc ce qu'obtient l'enseignement primaire c'est pour mettre en exergue la notion de "niveau" : dans cette perspective on postule.



« Accompagner lapprentissage de la lecture et de lécriture chez l

28 mars 2013 Méthode de français 1 Sophie. Etienne



Répertoire doutils pédagogiques pour la formation linguistique d

Méthode d'alphabétisation pour adultes. Français langue étrangère maternelle et seconde. Auteur : M.Barthe et B.Chovelon. PUG - 2706111550.



Méthode rapide dalphabétisation pour adultes

13 sept. 2017 L'auteure Marion Aguilar



LINTÉGRATION LANGAGIÈRE DES ADULTES MIGRANTS

de l'alphabétisation qui concerne



biblio alphabétisation

Guide méthodologique et pratique pour l'apprentissage de la lecture-écriture chez les adultes en situation d'illettrisme. Il présente comment la Méthode 

Janvier 1983

PL~~T~~ODDLOGI~ Ih I; ALPHABZTISATIOIT

Deux kypes ia6aux contrast&:

La logique de l'&oie et la logique

de la fonctionnalité I

Abidjan

TYPE IDW DE LA FORhIATION SCOMRE ,

Comne nous 1'avons déjiì souligné dans une de nos publications (1) , la spécificité d'une méthode fonctionnelle n'est Gisre intelligible si on ne la rapporte pas

3 ce qui la précsde et dont%elle se demarque : la logique du

modèle scolaire. Quels sont les présuppos& essentiels qui arientent les choix effectués dans les cadres didactiques traditionnels ? Nous en proposons deux i l'un plus général, qui consiste à poser qu'il est nécéssaire et souhaitable de partir de l'organisation hiérarchique des savoirs pour effectuer et contr8ler leur transmission; l'autre caractéristique de l'école "moderne", reposant sur la science et la technique, par essence ìmprsonnelle, il importe de conférer le maximum d'universali té aux procédures d'enseignement. On peut remarquer que les choix qu'inspire la référence à fll'écolef' sont avant todt guidés par l'id6e que les savoirs qu'on peut acquérir ont une valeur inégale, et qu'il convient donc de définir l'ordre dans lequel les apprendre. Lorsque mention est faite de l'iri6vitable comparaison de l'alphabé- tisation des adultes avcc ce qu'obtient l'enseignement primaire, c'est pour mettre en exergue la notion de "niveau" : dans cette perspective on postule généralement l'existence de paliers successifs de formation, tels que le suivant dépasse en valeur (c'est à dire en complexité, ou en "maturité", ou en dignité, ou tout cela à la fois) le préce'clent. (1) Cf l'alphabétisation fonctionnelle de l'UNESCO : origine et évolution du concept d'alphabétisation fonctionnelle. Octobre

1978. ORSTOM u. 12.

Dans cet article, nous avions déjà tenté d'étudier les caractéristiques i¡ : 1; formation. '1 prenons pour schéma d'analyse de réfiken&, la démarche "idéal -typique" '1 :! 1. d'une manière relativement sommaire; i1 s'agit ici de proposer une approche beaucoup plus exhaustive des différents 'aspects de ces deux modèles de .I1 convient de signaler à l'attention de nos lecteurs que pour dégager le sens et les potentialités d'une logi'que fonctionnelle, nous issue de Max ideber (cf. la publication que nous venons de citer .I I p. 11-12). i i : 1 f i I I I. i,! $' : ,, t Cette valeur n'est pas sculement le fondement de la ''progression" ;.i nature des contrôles : les excamens sont faits pour attester le niveau atteint? E I! 1. j

I .( ,1

t ;; i a appris. L, t I' .I le fond la manière dont ce "noml" e;t institué et accepté (1). I P I1 convient néanmoins de souligner que la technique et la science à travers leur développement ont sp6cifi6 cette logique de transmission ordonnée de savoirs hiérarchisés ,Jans dèux krections essentielles : ment, et, d'autre part, contribuer à 1 'impersonnalité de la relation enseignant 1:;' 1 enseign6 (autrement dit, en termes wébériens , 2 sa bureaucratisation).

La science fournit

, ne serait-ce qu en apparence, des critères '1, 'i universels de ce qui est élémentaire par rapport iì ce qui est complexe. Dès le :I (I ~ XVIIème siècle, Descartes en tirait ce principe méthodologique qu',il fallait commencer "par les objets les plus simples et les plus ais& à connaître pour monter ensuite, comme par degré jusques à la connaissance des plus composés"(1) ,\\ 2 $1: Mais ce principe entraîne d'autres conséquenceS essentielles : on ne :i i i ' peut l'appliquer qu'en opérant une distinction stricte entre les domaines des disciplines spckialisées; de là, dérive un thème fondamental : l'exercice d'une activité technique, même simple en apparence, est exclu des niveaux élémentaires ,I :E de la progression. Eh effet, toute pratique fait référence à des savoirs ou connaissances que la science distribue dans différentes sp&ialités, dorit chacune détient ses principes propres de cwrmlati.on de savoirs. Ceci 'est particulièrement frappant lorsqu'on prend en compte les activités agricoles qui impliquent tout un &entail de notions théoriques (biologigues, elles- f I I 1 I I I mêmes diversifiees en physiologie végétale et animale, botanique, biqchimie, zoologie, etc. . .) . Le modèle scolaire a tendance à conférer deux statuts très éloignés : ou marginal et inférieur (enseigeraux paysans les règles qu'ils doivent suivre fi sans comprendre.. .) ou complexes et supérieurs (former des agrononies à

1 'écologie.. .) . I

i I i 1 en question des dvidences jusqu'à celles qui étaient fondér+ur l'universa- 1 .. I tandis que l'Europe ne l'abordait qu'au niveau de l'enseignexnent secondaire. 4 (1) Remarquons que, depuis, les Gtudes anthropologiques ont étendu la remise lit6 des matIidmatiques : un changenient de base numériqlie est depuis longtemps, dans beaucoup de cultures africaines, une opgration élémentaire, 1 !i 11 . k' 4 4

LE "YIJE IDEAT, D'UNE FORN!lTION FONCTIONNELLE

1) Un programnie fonctionnel doit être d'abord organis6 ten vue d'un

objectif 6conomique &/ou social, dont il tend 2 être l'instrument direct;

2) Le milieu socio-culturel concerné par 'les opérations ainsi

pr6parées doit participer à l'élaboration et à la réalisation du progranune;

3) L'acquisition de la lecture, de l'écriture et du calcul doit

Stre conçue comme moyen

de realisation de l'objectif et de participation du milieu.

Quelles sont

les implications de ces trois logiques dont on peut dire, sch6matiqLiement, que la première est pragmatique, la seconde psycho- . socizle, et la troisième proprement "pgdagogique" ? 1: I 1' Précisons, auparavant, que la premisre logique est dominante, si on considère qu'elle trace les conditions nécessaires dont les deux autres doivent tenir compte. Mais cela ne signifie pas qu'elle soit suffisante: Nous proposerons d' appeler "instrumentale" et non "fonctionnelle" un programme ,de ' formation qui ne se subordonne qu'à la recherche d'un objectif. Le pur et simple pra,gmatisme, dans de nombreux contextes socio-économiques, ne suffit pas par exemple à réaliser l'animation (participation) du milieu. . l i

1) C'est l'identification des objectifs et l'organisation des

prograrmnes en vue de les atteindre, qui constituent le moyen opératoire de s'6loigner des normes scolaires (1). Si l'on se propose de viser sans détours une 'réalisation concrète, on est amené, en effet, à mener de front, en 6troite liaison, formation pratiqu e. et formation théorique. Cette dernière perd donq' cette dans optique, son statut de. préséance,

5 la fois en termes de valeur et d'antériorité.

FLant donné que la plupart des pratiques, qu'elles soient économiques i et socidles, doivent mobiliser des savoirs ou connaissances qui rel.èvent de 2 disciplines différentes, elles doivent être prgparées globalement. (1) La notion Il d'enseignement par objectif", telle qu'elle s'est dQveloppée I dans les expérience; mcnGes dans les universités ou les écoles, garde souvent une. signification formelle par rapport à La notion d'objectif (savoir s'exprimer, savoir classer, savoir se documenter., .> . Dans le cadre d'une formation de type fonctionnel, il s'agit d'objectifsmat6riel- lement ddfinis (ameliorer la production du riz, inaugurer une coopérative I etc.. .>. .I U' 4 1' Se reglcr sur un objectif, c'est donc organiser la prcgressioii Cie enseigneinents SUI- les étapes mGmes de l'action, avant de prendre en considé-. ratim la'logique interne de chaque discipline.

L'intensit6

du rythme. de formation est nkessaire et donc souhaitable pour pouvoir s ' ajuster au développemalt du projet où elle s insère. Cettebcondition indispensable

21 un recours B la pratique qui ne soit pas purement formel va

de pair avec un souci d'harmonisation : les cours de formation pour adultes gagneraient à se dérouler pendant les p6riodes où. le travail n'absorbe as le temps et les énergies à part entière, pour que les savoir-faire soient acquis . en'temps opportun. L'emploi du temp5 ne relève pas - uniquement - d'une dkisio administrative : il s'insère - avant tout - dans une structure sociale et economique d 'un milieu donné. I1 est nécessaire de divlser la progression en s@uences, et le programme en thèmes successifs. Mais. ce 'n'est pas pour retrouver l'él6ment abstrait : nombre, notion physique ou biologique.. . C'est en opérations, ou en tâches que se dkompose une action, c'est en fonction d'elles qu'il convien centrer les thèmes spécialisés

à introduire (linguistiques, scientifiques,

tediniques (1 ) . Si un thème est retenu, c'est qu'il contribue à la r6alisation de Le même systsme de conditions s'impose a fortiori pour une s6lection l'objectif. C'est une affaire d'option et non d'obligation (2). des instructeurs et des é&res. Les premiers sont désignés, non par un statut professionnel, mais par les compétences qu'ils peuvent transmettre pour la r6alisation des objectifs visés; les seconds ne peuvent être recrut6s que si :i i !tÌ I leur rôle est d'y contribuer. tation et le rythme de la progression, ses contenus, le choix des instructeurs et des élèves, est à Etablìr à partir .d'une analyse de milicu où devra se . I1 apparaît que l'ensemble des critères qui devront regler l'orien- i I I l J . * !i . i! (.I3 Cela ne signifie pas, bien entendu, qhe l'on puisse violer les enchaînements i strictement rationne1.s que peut comporter une discipline dans.son dGploiement i inbfnsèque. I1 y a là un problème technique qui, dans une telle orientation, ! peut se rgsoudre en promouvant, entre autres, l'usage de modules isolables et permutables, comportant chacun son articulation interne. (2) On peut esti'mer que si cette logique commandée uniqwment par l'objectif prgvalait de façon exciusive, c'est l'usage même de la lecture, ou de f .i i\ l'écriture, ou de l'arithmétique qui 'pourrait devenir facultatif. I 6' développer le projet 5 r6aliser. Les propositions précédentes permettent d' Enoiicer les dorm& .principales qu il convient de recueillir. iì cette fin. a) L'objectif doit être identifié de façon suffisamment précise pour permettre d'établir un inventaire des opérations essentielles qu'il . requiert. Celles-ci, à leur tour, peuvent servir à définir des objectifs subordonnés, les savoirs et savoir-faire indispensables à leur bonne exécution. calendrier des enseignements, fondé;

à la fois sur le pl& d'exécution et la

disponibilité des exécutants. b) L'objectif doit inspirer de façon très stricte un ordre et un c) Ceux-ci doivent faire l'objet d'investigations portant à la fois sur le rôle qu'on attend d'eux, et la façon dont ils y sont préparés, aussi bien du point de vue cognitif que du point de vue des motivations. Seront-ils bien les acteurs du projet ? Leurs savoirs et savoir-faire antérieurs ,sont-ils favorables ou défavorables à la bonne exécution des opérations ? Leurs attitudes et intérêts sont-ils suffisamment positifs

à l'égard de l'objectif ?

Ce n'est qu'au terme d'une telle enquête que l'on pourra classer les acquisitions antérieures sur lesquelles on pourra s'appuyer, les erreurs et les préjugés qu'on devra rectifier, les ignorances qu'il faut pallier. naturel et, surtout, social doit présider

à la construction du programe, elle

sera, a fortiori, le moyen de réglernet d'évaluer son exécution. La logique qui inspire des examens destinés

à attester qu'on a atteint un niveau standar-

disé par rapport au cursus scolaire n'est plus ici de mise. La détermination de

1 'objectif et des visges pédagogiques qui y sont subordonnées permettent

de g&Graliser le recours systématique aux rétroactions ("feed-back") . Si la redierclie de la façon dont le projet s'insère dans un milieu L' écart &entuel entre les performances obtenues et celles qu'on tendait à préparer doit inspirer aussi bien la révision du programme d'ensemblequotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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