NOM Prénom Fonction/Poste Établissement/Organisation
Direction/Présidence d'un établissement de l'enseignement supérieur Prof EPS et Directrice du Centre des Sports. INSA Lyon. BETHOUX. Lauren. Etudiant.
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1 mai 2009 pas commode » de ces deux livres la maison de Bernard Wallet et Yves Pagès
La villa Laurens dAgde
Elle est à l'origine de très nombreux pro- jets artistiques au cœur de l'espace public et dans des monuments historiques depuis une trentaine d'année. Toutefois
Décision n° 2021 – 824 DC - Loi relative à gestion de la crise
5 août 2021 Avant de rentrer dans le cœur du débat il convient de rappeler ... n'est pas parce que plus d'un milliard de doses de ces vaccins ont déjà ...
6 7 et 8 juin 2018
8 jui. 2018 Merci encore d'être venu si nombreux de France mais aussi de plus en plus du reste de ... Le patient au cœur de la prévention des ISO.
Ce document est le fruit dun long travail approuvé par le jury de
ans le coeur donna les premiers signes de faiblesse; au lieu d'écrire. Musset buvait. En 1846 survint un événement qui ne manqua pas de.
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La théorie des jeux nous place au cœur d'un intéressant paradoxe : pour favoriser la coopération il faut clairement penser la divergence d'intérêt et le
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23 avr. 2021 démontre pourtant qu'il n'est pas aussi futile qu'on le pense. ... té est impossible en raison d'une ... Laurence et Bernard Alibert.
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14 mar. 2018 Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de ... Professeur Adrien DUPREZ – Professeur Jean-Bernard DUREUX.
La Jaune et la Rouge,
re?ue me?suelle de la Société amicale des a?cie?s élè?es de l'École polytech?i?ue
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fset PlusCommission paritaire n° 65 147
ISSN 0021-5554
Tirage :11 400 exemplaires
N° 548 - OCTOBRE 1999
Le management ou l'art
deprofiter des vents favorables.PHOTOMICHÈLELACROIX
LAJAUNEETLAROUGE
R EVUE MENSUELLE DE LA SOCIÉTÉ AMICALE DES ANCIENS ÉLÈVES DE L"ÉCOLE POLYTECHNIQUE81 Les livres
84 Bridge, Récréations scientifiques par M.D.INDJOUDJIAN(41) ;
Poésie par Henri Cuny (26)
85 Discographie par Jean SALMONA (56); Oenologie par Laurens DELPECH
87 Solutions des mots croisés de GeorgesJASKULKÉ (55)
81ARTS, LETTRES ET SCIENCES
88 Cérémonie au Monument aux Morts du Boncourt,
110e Bal de l"X à l"Opéra Garnier le samedi 23 octobre 1999,
Groupes X
89IFRI, L"entrée dans le XXI
e siècle : les enjeux de la mondialisation 90GPX91Carnet polytechnicien
VIE DE L"ASSOCIATION
8892X-Entrepreneur
93Bureau des Carrières
96Autres annonces
ANNONCES
929LE CONSEIL EN MANAGEMENT
63LIBRES PROPOS
63Éloge d"Auguste Comte (3
e partie) par Bruno GENTIL(55)9De l"usage de la théorie des jeux dans le fonctionnementdes organisations par
Ivan GAVRILOFF (81)et BrunoJARROSSON
13La théorie des jeux : école d"humilité et de rigueur intelle
ctuellepar S orbas von COESTER(88)et Antoine BOULIN(76)19Le wargame: mieux qu"un jeu, un outil de transformation des entreprises
parGeorges CHÉHADÉ(91)et Philippe MAUGAIN (85)
25L"enjeu de l"intégration de système: une appr oche unifiée des prestations
par F rancis BEUGNIET29Les nouveaux enjeux de l"intégration de systèmespar
Pierre-Yves SIMONOT(73)
33Neuf mois pour réorganiser un opérateur de télécommunication
parMichel BARTH(79) et Roland de LABROSSE
37Création de valeur et organisation : quel rôle pour le Corporate?
La convergence des modèles de management de 12 groupes françaisà vocation internationale par
Michel GAUTHIER(72),
Henri TCHENG(86)et Frédéric WISCART(92)
41Le retour de la stratégie par Jean ESTIN
45Marketez vos projets! par Georges LE GALL(72)
49Que penser du coaching? par François DELIVRÉ(67)
57L"évolution des frontières entre cabinets de Conseil: conver gence ou
différenciation? parAlain VOURCH(86)et Jacques GARAìALDE(76)
Ce numéro comprend un encart jeté des ÉDITIONS LAVAUZELLEde deux pages.LA JAUNE ET LA ROUGEOCTOBRE 1999
L'orateur se prése?te de?a?t le
groupe. Il pose sur la table u? billet de deuxce?ts fra?cs et trois pièces de dix fra?cs. Puis il propose au public le pari sui?a?t :Je parie trente francs
qu"à celui qui me donne cent francs je donne deux cents francs. Cette proposi- tion est valable pour trente secondes.Immédiateme?t, u?e perso??e se pré-
cipite et do??e à l'orateur u? billet de ce?t fra?cs. L'orateur pre?d le billet et déclare à la perso??e:Je vous remer- cie. J"ai perdu mon pari. Voilà vos trente francs.Il do??e à la perso??e les trois pièces de dix fra?cs et garde le billet dece?t fra?cs.La théorie des jeux, i?itiée par le
mathématicie? Joh? ?o? Neuma??, s'efforce de formaliser les décisio?s e? utilisa?t la logi?ue et les mathéma- ti?ues, ceci da?s des situatio?s do?t les règles so?t claires.So? i?térêt pri?cipal est d'e??isa- ger de faço? froide et objecti?e les di?erge?ces d'i?térêts. Da?s u? jeu, o? cherche e? gé?éral à gag?er au détrime?t de l'autre. La théorie des jeux éclaire de faço? i?téressa?te les di?erge?ces d'i?térêts. Da?s so? li?reStratégie du conflit,Thomas Schelli?g
e? tire ?uel?ues leço?s ?ui re??erse?t les idées commu?es sur les situatio?s de décisio? et la ?égociatio?.Un bon négociateur ne
dispose pas forcément de marge de manoeuvreU? bo? moye? de gag?er u?e ?égo-
ciatio? co?siste à se mettre e? situa- tio? de ?e pas pou?oir céder. Quel?ues exemples illustre?t ce procédé.Lors d'u? co?flit du tra?ail, sup-
poso?s ?ue le sy?dicat ait é?alué à500 F l'augme?tatio? réclamée, alors
?ue les employeurs, de leur côté, esti-me?t ?e pou?oir e? accorder plus de300. Les représe?ta?ts du sy?dicatpeu?e?t juger opportu? de persua-der le perso??el ?ue la directio? este? mesure de four?ir l'effort ?ui lui estdema?dé et ?u'eux, les représe?ta?tsdu sy?dicat, ?e seraie?t pas à la hau-teur s'ils ?'obte?aie?t pas satisfactio?.L'objectif de cette ma?oeu?re est dedémo?trer aux employeurs ?u'e? ?'ob-
te?a?t pas les 500 F dema?dés, les représe?ta?ts perde?t leur crédibi- lité. Ce faisa?t, les sy?dicalistes rédui- se?t délibéréme?t leur marge de ma?oeu?re et place?t la directio? faceàu? ris?ue de grè?e ?u'ils ?e seraie?t
plus e? mesure d'écarter mais ?e résulte pourta?t ?ue de leur propre attitude.Autre exemple : au Japo?, les che
mi?ots gré?istes s'asseye?t sur les ?oies da?s la gare pour imposer le blocage des trai?s. La co?tre-mesure appropriée est la sui?a?te : le co?duc- teur de la motrice la met e? marche a?a?t le?te, ?uitte le trai?, tra?erse la gare à pied et remo?te à bord ?ua?d elle repasse à sa hauteur. Ai?si, le gré- ?iste sait dès le départ ?ue la loco- moti?e ?e s'arrêtera pas pour é?iter de l'écraser.Ta?t ?ue le co?ducteur reste aux
comma?des, la faiblesse de sa posi- tio? réside da?s le fait ?u'il est e? mesure de s'arrêter plus ?ite ?ue les ma?ifesta?ts ?e peu?e?t ?uitter la ?oie et ?ue ceux-ci le sa?e?t. E? ?uit- ta?t la locomoti?e, le co?ducteur sup-De l"usage de la théorie des jeux
dans le fonctionnement des organisationsI?a? Ga?riloff (81)*,
président-directeur général de Kaos,Bru?o Jarrosso?**,
directeur associé de NeurofianceLE CONSEIL EN MANAGEMENT
9 Il est à peu près clair pour chacun que la coopération entre les individus est davantage créatrice de valeur que le conflit. Il s'agit d'ailleurs d'une application du principe de division du travail dont Adam Smith fait la cause principale de la richesse des nations. La montée en complexité des économies développées rend cette coopération chaque jour plus productrice de valeur. La théorie des jeux nous place au coeur d'un intéressant para doxe : pour favoriser la coopération, il faut clairement penser la divergenc e d'intérêt et le conflit. Pari tenu.Un placement à 70%
sur trente secondes prime sa marge de manoeuvre; il ne p eut plus céder. Les grévistes sont o bligés de se retirer de la voie. I l leur est cependant possible d"adop- ter une contre contre-mesure : s"en- chaîner à la voie et jeter les clés du cadenas, à la condition toutefois d"en aviser le conducteur à temps, c"est-à- dire avant qu"il ait lui-même quitté sa machine. Le conducteur aura évi- demment intérêt à ne pas s"en aviser.Chacun sait que ce sont les riches
plutôt que les pauvres qui sont sou- mis à des chantages et à des enlève- ments. Ceci parce qu"ils disposent d"une marge de manoeuvre Ð la pos- sibilité de payer Ð qui les met en posi- tion de faiblesse.Si votre adversaire dans la négo-
ciation pense que vous n"êtes pas acces- sible à certains arguments, il renon- cera à faire valoir ces arguments, même s"il les juge valables. Au contraire, si vous êtes perçu comme un individu rationnel, on pourra plus facilement prévoir vos réactions et vos attitudes, ce qui constitue un désavantage. Telleétait la théorie de Henry Kissinger qui
pensait que pour obtenir davantage des Soviétiques, il fallait se montrer capable de comportements irration- nels, imprévisibles voire même irres- ponsables. Se montrer inapte à com- prendre les arguments revient à réduire sa marge de manoeuvre.Un homme se présente à votre porte
et menace de se tuer si vous ne lui donnez pas quelque argent. Ses chances d"obtenir gain de cause sont bien meilleures si ses yeux sont injectés de sang que s"il paraît raisonnable et maître de soi. D"un autre côté, il est inutile de proférer une menace de destruc- tion mutuelle à l"encontre d"un inter- locuteur incapable d"en saisir la por- tée ou d"en faire valoir les conséquences auprès de ceux qu"il représente. Dans cet esprit, les personnes jugées irres- ponsables par le corps médical échap- pent aux sanctions de justice.Le ?égociateur doit
ma?ier la casuisti?ueLorsque l"un des négociateurs par-
vient à un point où certaines conces- sions doivent être envisagées, il luifaut prendre en compte que touteconcession de sa part rapproche saposition de celle de l"adversaire et
d onne l"impression qu"il est de moins e n moins résolu à se défendre. Une concession peut être interprétée comme un début de capitulation et peut faire croire à l"adversaire que la position précédente avait pour but de le trom- per, augmentant ainsi son scepticisme face aux propositions à venir. Il est donc indispensable de trouver une "bonne raison" pour justifier chaque concession, éventuellement à l"aide d"une réinterprétation rationnelle, et suffisamment convaincante aux yeux de l"adversaire, de l"engagement pré- cédent.Il n"est pas inutile d"avoir recours
dans ce but aux ressources de la casuis- tique, par exemple pour relever l"ad- versaire d"un engagement antérieur. Ce sera le cas si l"on parvient à démon- trer à l"adversaire qu"il n"est pas réel- lement lié par cet engagement ou qu"il a été induit en erreur par une appré- ciation erronée de la situation. Un engagement peut, au demeurant, être rendu suffisamment imprécis pour que les contractants et les observa- teurs extérieurs éventuels ne puissentétablir avec certitude si les clauses ont
été respectées ou pas. (Ce résultat
peut être obtenu en démontrant l"am- biguté et le manque de clarté des notions utilisées comme condition, par exemple la "productivité" prô- née par la direction d"une société, en sorte que l"engagement initial se trouve sensiblement atténué, voire dénoué de facto.)Dans le cas que nous venons d"évo-
quer, il n"est pas nécessairement avan- tageux pour l"adversaire d"être relevé de ses engagements antérieurs.Cependant, lorsque l"adversaire semble
sur le point de consentir une conces- sion modérée, il devient possible de l"aider à prendre sa décision en fai- sant valoir à ses yeux que cette conces- sion n"est pas en contradiction avec sa position initiale et ne remet pas en question les principes qu"il a pu évo- quer précédemment. En d"autres termes, la situation doit lui être pré- sentée rationnellement sous une forme qui minimise le bénéfice que l"on reti- rera soi-même de sa concession, sous peine de le voir y renoncer.Des promesses,
toujours des promesses C ontrairement aux apparences, une promesse peut renforcer la position de celui qui promet et donc affaiblir celle de celui qui reçoit la promesse. Ce qui implique qu"il peut être astucieux de ne pas recevoir de promesse.Considérons deux associations C
et D, ayant le même objet, qui s"ap- prêtent à présenter chacune une demande de subvention à un minis- tère. La situation se présente de la façon suivante : • si ni C ni D ne présentent pas de demande de subvention, C ne rece- vra rien et D recevra 20 000 F; • si C ne présente pas de demande mais que D en présente une, C recevra10 000 F et D 100 000 F;
• inversement, si D ne présente pas de demande mais que C en présente une, C recevra 100 000 F et D seule- ment 10 000 F; • si C et D présentent l"une et l"autre des demandes de subventions, on prévoit que ces deux demandes se nuiront. C recevra 20 000 F et D rien du tout.À première vue, la situation est
défavorable à l"association D. En effet, l"intérêt de C est de présenter une demande. Quelle que soit la décision de D, C recueille plus d"argent s"il demande une subvention que s"il n"en demande pas (si D demande une sub- vention, C gagne alors 20 000 au lieu de 10 000 et si D n"en demande pas,C gagne 100 000 au lieu de zéro). C
décide donc de demander une sub- vention. L"intérêt de D est alors de ne pas en demander (pour gagner 10 000 F plutôt que rien).C gagne alors 100 000 F et D seu-
lement 10 000 F.Toutefois, D peut renverser la situa-
tion en faisant à C la promessesui- vante :Si je gagne 100
000F, je vous en
donne 20 000.D décide ensuite de
demander une subvention. Si C en demande une aussi, il n"obtiendra que 20000 F. S"il n"en demande pas, il
obtiendra 10 000 F du ministère et20000 F de D soit en tout 30 000 F.
L"intérêt de C, dans ce cas, est donc
de ne pas demander de subvention.D gagne alors 100 000 F moins 20000 F
OCTOBRE 1999 LA JAUNE ET LA ROUGE10
soit 80 000 F et D 30 000 F. Grâce à s a promesse, D a réussi à gagner 70 000 F aux dépens de C. Il est bien
vident que C n"a aucun intérêt à lais- ser D contracter un tel engagement.Le principe de la promesse ayant
un objet détourné est à la base de l"ar- ticle 26 du traité de paix des États-Unis avec le Japon. Cet article stipule
que le Japon devrait concéder certains territoires aux États-Unis si une situa- tion le conduisait à faire des concessionsà un autre pays. Alors qu"en 1956 le
Japon faisait l"objet de pressions sovié-
tiques, John Foster Dulles, alorsSecrétaire d"État américain, mentionna
au cours d"une conférence de presse qu"il avait dû rappeler récemme?t auxJapo?ais l'existe?ce de cette clause.
Le but évident de la démarche du Secrétaire d"État était de renforcer la position desJaponais. En "
rappelant" ainsi l"exis- tence de cet article, Dulles leur per- mettait de déclarer à leur tour auxSoviétiques :
Si ?ous le faiso?s pour ?ous,
il ?ous faudra le faire pour les autres.L"erreur de Nikita
Krouchtchev, afin
que nul n"en ignoreLe 14 octobre 1962, la CIA décèle
la présence à Cuba de fusées nucléaires et de leurs rampes de lancement. Ces fusées sont de portée suffisante pour atteindre en quelques minutes le ter- ritoire des États-Unis, ce qui consti- tue, du point de vue américain, une menace inacceptable. Le temps presse car selon la CIA, les missiles seront opérationnels le 24 octobre.L"objectif des États-Unis est de
contraindre les Soviétiques à retirer leurs missiles. Deux solutions retien- nent l"attention du comité de crise : • un blocus naval destiné à empê- cher l"arrivée de nouvelles fusées et à gêner Cuba. Le blocus sera éventuel- lement suivi d"une action plus vio- lente; • un bombardement immédiat de tous les sites de missiles, accompa- gné éventuellement d"un débarque- ment sur l"île.Mais cette façon de voir est incom-
plète car le risque de guerre nucléaireest réel et on peut penser que, des deuxcôtés, on est prêt à davantage de sub-tilité pour éviter la montée aux extrêmes.
A près examen plus approfondi de la s ituation, le comité de crise envisage quatre scénarios qu"il tente d"évaluer : • un blocus américain suivi du retrait des missiles par les Soviétiques. Cette solution représente un succès incon- testable pour les Américains (4 points) et un compromis honorable pour les Soviétiques (3 points); • un blocus américain suivi du main- tien des missiles par les Soviétiques et de l"acceptation de cet état de fait par les États-Unis. Il s"agit naturellement de la meilleure solution pour l"URSS (4 points) et de la pire pour les États-Unis (1 point);
• un bombardement américain au moment où les Soviétiques retirent leurs missiles. Dans ce cas, l"URSS enregistre un échec, mais les Améri- cains aussi car l"opinion internationale juge sévèrement leur action : les bombes étaient inutiles puisque lesSoviétiques étaient en train de déman-
teler leurs missiles. Finalement, l"URSS parvient à se faire passer pour une victime, ce qui tempère sonéchec. Deux points pour chacun des
protagonistes; • un bombardement américain faisant suite au maintien des missiles par lesSoviétiques. Cette fois les États-Unis
n"encourent plus les foudres de l"opi-quotesdbs_dbs25.pdfusesText_31[PDF] BERNARD LOISIR 14 C.V. TRACTEUR NO. DE MODÉL - Pièces Automobiles
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