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1 Journée “verbes modaux” 01/02/2002

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Obligation et inférence en anglais en français et en arabe

31 août 2015 de l'anglais en français et en l'arabe et qu'on souhaite éviter les ... 2 composés modaux possibles + pronom relatif que + verbe au passe ...



Les auxiliaires modaux et linversion du sujet nominal en français et

1 sept. 2014 Dans les inversions à sujet nominal en anglais la configuration auxiliaire modal + infinitif passé est une contrainte absolue. (Chen



CHAPITRE I LES TEMPS

Pour rendre compte d'une action ou d'un état en anglais



Chapitre II : LA MODALITÉ

Il ne parlait pas anglais avant d'aller en Angleterre. prétérit modal ou un participe passé de plu-perfect. II.2.b. HAD BETTER.



Lirréel et le potentiel : formes verbales de langlais Paul Larreya

modaux anglais : valeur temporelle et valeur hypothétique” d'une façon très peu rigoureuse



LA MODALITÉ ÉPISTÉMIQUE EN ANGLAIS

Parcours « Littératures cultures et linguistique étrangères (anglais) ». Arras



Dans May must

il a été



Les Modaux et la négation en anglais contemporain

30 janv. 2017 l'ensemble des cas qui correspondent aux modaux de l'anglais. ... subjectif : on passe alors du « souhaitable / non-souhaitable » au ...



Jai besoin de faire exprimer des probabilités 1. Quel besoin pour le

j'ai remarqué des erreurs dans la grammaire des modaux lors de l'émission l'emploi des modaux avec l'infinitif passé relève d'un niveau d'anglais avancé ...

Modèles linguistiques

71 | 2015

Modalités

et modes de discours (I) interpréter ettraduire Obligation et inférence en anglais, en français et en arabe Obligation and Inference in English, French and Arabic

Yousra

Sabra

Traducteur

Marjorie

Sabbatorsi

Édition

électronique

URL : https://journals.openedition.org/ml/2349

DOI : 10.4000/ml.2349

ISSN : 2274-0511

Éditeur

Association Modèles linguistiques

Édition

imprimée

Date de publication : 31 août 2015

Pagination : 77-92

Référence

électronique

Yousra Sabra, "

Obligation et inférence en anglais, en français et en arabe

Modèles linguistiques

[En ligne], 71

2015, document 4, mis en ligne le 07 septembre 2017, consulté le 01 juillet 2021. URL

http://journals.openedition.org/ml/2349 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ml.2349

© Modèles Linguistiques

4 Obligation et inférence en anglais, en français et en arabe

Yousra Sabra

Introduction

L'étude de la modalité dans une langue donnée présuppose une certaine connaissance de l'existence d'un système bien défini d'unités modales lexicales dont les emplois sont régis par des règles syntaxiques, sémantiques et pragmatiques. Mais, chaque langue possède son propre système et rares sont les correspondances d'une langue à l'autre - même lorsque les langues comparées sont typologiquement proches, comme c'est le cas pour l'anglais et le français, d'où la complexité de l'étude de la modalité et de sa traduction. Quelle que soit la langue examinée, la modalité concerne moins l'événement lui-même que, d'une part, la certitude, la probabilité, ou la possibilité de son occurrence réelle et, d'autre part, le point de vue du locuteur-scripteur, exprimé en anglais et en français en termes de nécessité et d'obligation. Ainsi, dans certains cas, la modalité renvoie à l'attitude subjective du locuteur vis-à-vis de la certitude, de la probabilité, ou de la possibilité d'un événement et, dans d'autres cas, elle comprend les expressions d'obligation et de nécessité. Du point de vue lexical, la modalité s'exprime par le truchement d'un certain nombre de mots et de locutions périphrastiques comprenant verbes, adjectifs, adverbes et noms. Du point de vue grammatical, il existe un ensemble restreint de verbes formellement identifiables comme verbes ou auxiliaires modaux en français : savoir, pouvoir, devoir, etc., en anglais may, might, can could, etc. Ainsi, lorsqu'on traduit la modalité d'obligation de l'anglais en français et en l'arabe, et qu'on souhaite éviter les écueils de traduction, il est indispensable de tenir compte de l'expression de ces notions dans les langues d'arrivée. Si l'on compare l'anglais et le français, on remarque que, contrairement à l'anglais, le français ne possède aucun système 78
correspondant aux auxiliaires modaux. Pour ce qui est de la conjugaison, le français n'opère aucune distinction morphologique entre l'ensemble des verbes non-modaux et les verbes exprimant la modalité, comme pouvoir, savoir et devoir. Autrement dit, alors qu'en anglais la modalité est grammaticalisée, en français elle ne l'est que partiellement, tandis que, comme on va le voir, l'arabe l'exprime lexicalement. Cette différence, ou l'absence d'équivalence entre l'anglais, le français et l'arabe, est la source de difficultés sémantiques et syntaxiques pour les traducteurs. D'où la nécessité d'examiner la modalité, sa caractérisation et son fonctionnement dans les trois langues. Dans le présent article, l'étude de la modalité est réduite à l'éventail des significations exprimées par l'auxiliaire modal must et ses équivalents en français et en arabe. Seront d'abord examinées les diverses fonctions de must, puis celles des formes équivalentes dans les deux autres langues. Enfin seront étudiés les modifications lexicales et grammaticales d'une langue à l'autre.

Définition : un dilemme

Les linguistes définissent la modalité selon différents niveaux et points de vue. Par exemple, Halliday (1970 : 189-213) distingue modalité ("it may rain - perhaps / it will rain - in all likelihood") et modulation ("may I sit down? / might I sit down?"). Il explique que la modalité est liée à l'évaluation que fait le locuteur de la probabilité des événements désignés par les verbes, alors que la modulation concerne la formulation du propos. De leur côté, Jespersen (1924 : 313) et Lyons (1977 :

452) opèrent la distinction entre modalité et proposition. Cette

distinction est très proche de la différence que fait Austin (1955) entre acte locutoire et acte illocutoire - entre le dire et le faire. D'après Quirk et coll. (1985 : 219), la modalité constitue " la manière dont la signification d'une proposition est qualifiée de façon à refléter le jugement du locuteur concernant la véracité probable de la proposition ». Dans le même ordre d'idées, Palmer (1986) la définit comme " l'attitude du locuteur vis-à-vis de ce qu'il dit ». Quant aux linguistes arabisants, Mitchell et al- Hassan (1994 : 7), ils voient dans la modalité la somme des " positions psychologiques » du locuteur eu égard aux propositions et aux événements ». 79
Cette convergence nous amène à constater que la modalité traite fondamentalement de toutes les manifestations de la subjectivité du sujet parlant. L'emploi de termes et d'expressions modaux conduit à l'actualisation de situations hypothétiques, indépendamment du fait qu'elles pourront fort bien ne jamais être réalisées.

Classification de la modalité

Lyons (1977 : 793) considère les modalités " épistémique » et " déontique » comme principales. Huddleston (1984 : 166-176) reprend cette distinction en ajoutant un troisième type : (i) " épistémique », à savoir l'évaluation du sujet parlant des possibilités de réalisation de l'événement ("she may come") (ii) " déontique », à savoir l'évaluation de l'événement par rapport à la nécessité de sa réalisation ("she must come") ; et (iii) " dynamique », qui renvoie à la capacité de faire quelque chose dans des circonstances empiriques ("she can speak English"). Palmer (1986) propose une liste exhaustive des divers types de modalités, à partir d'exemples empruntés à différentes langues. En plus des trois catégories présentées par Huddleston, il existerait également les modalités aléthique, boulomaïque, évidentielle, temporelle, volitive, existentielle, etc. D'un point de vue plus généraliste, B. Pottier (1992), laissant tomber le déontique, considère que " les catégories universelles se laissent expliciter par des notions représentatives : /être/ pour l'existentiel, /savoir/ pour l'épistémique, /vouloir, pouvoir, devoir/ pour le factuel, et /valoir/ pour l'axiologique (1992). Dans le présent article, sera seule retenue l'opposition épistémique/déontique. Pour justifier ce choix, il convient de rappeler que les emplois les plus courants de must se font généralement par rapport à ces deux types de modalité. Plus simplement, les expressions déontiques renvoient aux modaux d'action impliquant la nécessité et l'obligation, et la modalité épistémique trouve son expression à travers les modaux de croyance, en rapport avec le doute et la certitude. La présente étude part du modal must et de ses différents emplois et tente de trouver son équivalent en français et en arabe.

La valeur épistémique de must

Rappelons que le terme épistémique vient du grec epistemè signifiant " connaissance ». Cette modalité est donc du ressort 80
de la connaissance, de la croyance, et de l'opinion. Elle exprime la prise de position du locuteur concernant le degré de certitude de son énoncé. Coates (1983) propose la définition suivante de must à valeur épistémique : Epistemic must conveys the speaker's confidence in the truth of what he is saying, based on a deduction from facts known to him : 41) Dans ce sens, l'auxiliaire must à valeur épistémique est utilisé pour dire ce qui est épistémiquement certain ou pour exprimer une forte prédiction. Dans certains cas, il est employé pour dénoter l'inférence logique.

Dans l'exemple [1]

1, le recours à must indique la quasi-

certitude ou prédiction, fondée sur l'inférence logique : les femmes musulmanes portent généralement le voile, et la femme dont on parle en porte un, donc il y a toutes les chances qu'elle soit musulmane. En français, le verbe devoir semble être l'équivalent sémantique de must. Dans les deux langues, les verbes lexicaux sont à l'infinitif (en l'occurrence be et devoir). Néanmoins, contrairement à must, qui est invariable, devoir est conjugué, et porte la marque sémiologique de la troisième personne, ainsi que le nombre (singulier) et le temps (présent). Notons que doit est au présent. En arabe, pour obtenir une équivalence sémantique, il faut [Ɂaghlaba ðan] it is certain that (du dictum : she is a muslim). Ainsi, l'intention du locuteur s'exprime par l'intermédiaire de la qualification (selon le terme de Rescher, 1968), I am certain,

1. Dans les exemples arabes, la première ligne renvoie à la traduction arabe ;

la seconde ligne indique la prononciation de cette même traduction ; la troisième ligne explique, d'un point de vue grammatical, les composants de la traduction ; enfin, la quatrième ligne est la traduction anglaise de la traduction arabe. [1] Anglais : She must be a Muslim (she wears a scarf). Français : Elle doit être musulmane, elle porte un foulard. Arabe -Ɂaðunnu - Ɂaghlabu-ð ðanni Ɂannaha muslimatun

2 composés modaux possibles + elle (pas de copule) + musulmane

- Je suis certaine qu'elle est musulmane. Dans l'exemple [1], le recours à must indique la quasi-ce 81
articulant la proposition qui suit, she is Muslim. La copule disparaît en arabe, en raison des caractéristiques idiosyncratiques de la langue. Ces expressions contiennent des parties du discours qui sont utilisées pour qualifier la d'un nom annexe, ﻦﻈﻟا anglais). أظن sujet, I, inhérent au verbe think. Ces deux expressions dépendent de la proposition en termes de signification et d'inflexion. muslimatun] ; il s'agit d'un verbe transitif au présent ayant besoin d'un complément. Dans son étude de la modalité en arabe littéraire, Zayed (1983), évoque ces expressions linguistiques en termes de " verbes de soutien n'ayant aucune existence propre » dans la phrase. L'auxiliaire must n'a aucune forme au passé. C'est la proposition, et non la modalité, qui est au passé (Palmer 1986 :

60). En fait, les auxiliaires modaux sont toujours contemporains

de l'acte de langage. Comme le remarque Leech (1971 : 190), can, may et must " neutralisent le contraste entre le présent et le futur ». La structure " must + have + verbe au participe passé » indique un jugement épistémique présent concernant des faits passés. Cela ne concerne que la modalité épistémique (en aucun cas la modalité déontique). Soit l'exemple suivant : Dans cet exemple, l'action de "ne pas avoir pris son stylo avec soi" se situe dans le passé. Il s'agit d'une proposition factuelle. Ici, la modalité indique le pourcentage de certitude (degré élevé) déterminé par le locuteur concernant la raison de l'absence du stylo, présumant que la personne en question a [2] Anglais : He must have forgotten his pen.

French : Il doit avoir oublié son stylo.

Il a dû oublier son stylo.

/Ɂaðun'nu - Ɂaghlabu ðanni Ɂan'ahu nasija qalamahu/

2 composés modaux possibles + pronom relatif que + verbe au passe indiquant le

genre masculin + objet avec un pronom de troisième personne post-clitique indiquant le genre masculin - Il est certain qu'il a oublié son stylo. 82
oublié celui-ci et ne l'a ni perdu ni donné. Le jugement se fait simultanément à l'instant de parole, au sujet d'une action déjà accomplie. En français, il existe deux façons de traduire la phrase anglaise d'origine. Dans le premier cas, on insiste sur le locuteur et sur l'instant de parole. Le locuteur revient sur l'événement appartenant au passé (avoir oublié son stylo). Dans cette traduction, il y a presque une équivalence lexicale entre l'anglais et le français (cf. figure 1, ci-après). En ce qui concerne le groupe verbal, have/avoir, suivi de must/doit, constitue l'infinitif précédant le participe passé forgotten/oublié. Doit est au présent et s'accorde avec le sujet Il. Figure 1. Équivalence lexicale et structurale, les structures anglaise et française Dans le second cas, on insiste sur l'événement et sur la troisième personne, celle qui a probablement oublié le stylo (a dû). La probabilité renvoie au moment où l'action d'oublier s'est produite. La traduction du français vers l'anglais considère l'action d'avoir oublié le stylo comme un fait plutôt que comme une hypothèse. Même si les trois composants du groupe verbal must have forgotten / a dû oublier sont présents dans les deux langues, grammaticalement, le groupe verbal français a dû oublier est conjugué afin d'exprimer la modalité (cf. Fig. 2). Le passé composé " a dû », est complété par l'infinitif oublier. Figure 2. Analyse du syntagme verbal en français Dans d'autres cas, la traduction de must + have + verbe au participe passé ne permet qu'une seule possibilité. Soit l'exemple suivant : must! have!forgotten aux. mod infinitif part. passé doit! avoir! oublié! vb. conj. infinitif part. passé a! dû!!oublier vb. conj. part. passé!infinitif avoir/have devoir/must forget 83
[3] He must have arrived yesterday.

Il a dû arriver hier.

L'explication réside dans la nature de l'événement exprimé par le verbe principal arrive ; l'action déjà accomplie est "son arrivée". L'auxiliaire de modalité must exprime l'absence de certitude concernant la réalisation de cet événement 2. La traduction de l'exemple [2] en arabe est digne d'intérêt. Cet exemple illustre, en effet, la différence que font certains linguistes (Lyons, par exemple) entre proposition (modus) et qualification. (dictum). L'exemple peut être scindé en deux : (i) la qualification, qui correspond au modus (ii) la proposition, qui correspond au dictum (cf. figure 3). Pour utiliser la terminologie guillaumienne, la qualification fonctionne comme idée regardante par rapport à la proposition qui fonctionne comme idée regardée. Le pronom relatif أن avec le contenu dictal (proposition) lorsqu'il est accompagné d'un pronom post-clitique qui renvoie à l'agent de la proposition ﻲﺴﻧ forgot est au passé). D'un point de vue sémantique, le degré de certitude concernant la perte du stylo est très élevé.

Figure 3. Analyse de la phrase modale en arabe

2. De façon fort intéressante, la traduction de l'autre forme au passé

(l'imparfait) modifie le sens de la phrase : il devait arriver hier implique qu'il n'est en fait pas encore arrivé (He should have arrived /was supposed to arrive yesterday).

3. أن

et qui change leur situation. L'inchoatif devient son sujet dans le cas accusatif et le prédicat dans le cas nominatif. Un annulaire est soit un verbe incomplet, ou un verbe d'imminence, soit une particule. 84
En anglais, la forme négative de must à valeur épistémique s'exprime à travers l'emploi de can't : "he can't have forgotten his pen"/ " il ne peut pas avoir oublié son stylo ». C'est l'ajout de not à must (mustn't) qui le rend déontique : "he mustn't forget his pen" / " il ne faut pas qu'il oublie son stylo ». Notons la non correspondance lexicale (must / can't). Il y a deux façons de traduire en français la forme négative de must à valeur épistémique : En [4], must be / doit être exprime une forte probabilité, alors que can't be / ne peut pas être exclut toute possibilité ; dans la variante (b), la phrase est réorganisée syntaxiquement. C'est le verbe être dans le subordonnée qui exprime la modalité. signifie je rejette l'idée que. D'un point de vue sémantique, le degré de certitude en relation avec la présence du sujet dans le bureau est très faible. On a recours à la même structure mentionnée dans les exemples déjà cités ([1] et [2]) : composé suivi d'une préposition, composée de ن

présent comportant un sujet inhérent, il, et le prédicat ﮫﺒﺘﻜﻣ ﻲﻓ,

dans son bureau. La traduction littérale de can't en arabe est ﻻ suit (avec ﺲﻨﺠﻠﻟ ﺔﯿﻓﺎﻨﻟا du genre) et supprime donc la modalité. La phrase devient une affirmation dépourvue de toute modalité. En conséquence, la signification induite en anglais est modifiée. [4] Anglais : He must be in his office (très probable) He can't be in his office (pratiquement impossible) Français : Il doit être dans son bureau (il est fort probable) (a) Il est impossible qu'il soit dans son bureau (b) Il ne peut pas être dans son bureau

Arabe :

/minl mustab'adi - Ɂastab'idu Ɂan jakuna fi maktabihi/

2 composés modaux possibles + pronom relatif that + copule est au présent

indiquant le genre masculin + préposition dans + nom avec un pronom de troisième personne post-clitique indiquant le genre masculin, son bureau - Je rejette l'idée qu'/Il est improbable qu'il soit dans son bureau. 85
En résumé, must à valeur épistémique exprime l'avis du sujetquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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