[PDF] Timidité souffrance de mon enfance

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Haissama Ahmed

Timidité, souffrance de mon enfance

Témoignage

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Haissama Ahmed

Timidité, souffrance de mon enfance

personnalité, notamment les raisons de mon asociabilité , en fait ! fidèlement témoigner de ma profonde souffrance. mon premier essai avec ma plume.

Les amis

moments passés ensemble. Ils se remémorent les fêtes organisées dans la bonne humeur, de tel ou tel ie pas un professeur sympathique). Je suis de nature peu discussions avec minutie. lorsque les élèves se montraient dérangeants et bavards, que le seul timid il tenait à ce que les élèves répondent en même temps à la 3 devinette : " qui est le plus timide et sérieux de la classe ur faire chorus avec amusement et enthousiasme. Peut-être mon enseignant, selon la circonstance dans laquelle il parlait de mon nnaissait le règlement et qui savait également se tenir correctement pour ne pas commettre des bêtises et choses honteuses. Toutefois, si je veux avaient tous les yeux rivés sur moi dès que mon nom un groupe tant que les autres ne parlent pas de lui, i on de mon esprit une grande partie des scènes ridicules et vécu difficilement et , parfois. quartier, de mes cousins et cousines de chez moi. Ils restais toujours taciturne partout où je me trouvais. 4 durant la journée. Rien ne me divertissait de cette préoccupation lancinante et lassante, même la pause de

15 minutes pour la

ait dans la pendant ce petit moment de détente. Eux, parcouraient aient, se prenaient par la main et discutaient ensemble dans une bonne ambiance. Pendant ce temps, j toilettes à la direction pour que cette récréation finisse au désagréable par rapport aux autres, de prise de conscience de ma timidité maladive qui me privait de libère à la fin des cours. Aussitôt la fin des cours, je enfin, un moment détente pour moi. Le soir au lit, je était de même au réveil, sans espoir, très préoccupé. À la hâte et surtout sans appétit, je finissais mon petit déjeuner n tel souci survenue de peur que la nouvelle soit encore plus pénible e rien de ce que je 5 scrupuleux, une garantie que la suivante serait idem. Je me retrouver dans un triste embarras. chercher des craies, des outils p moins aller lui chercher des boissons dans la boutique demandait sans être en proie à une extrême peur mêlée dicible qui me faisait trembler de tous saisissais plus rien de ce qui se passait autour de moi. Pour éviter cet embarras, je prenais la précaution de scruter attentivement chaque geste du maître dont je redoutais la demande de faire une quelconque tâche. Le pas pouvoir retenir mes larmes, par peur et honte, dans certains cas. Franchement, je passais ma journée à être préoccupé, vigilant au regard du maître sur moi, pensif et inquiet en sachant les effets de ma timidité. À vrai dire cela evant mes dans la salle, tous les autres étaient heureux, tranquilles 6 vraiment bizarre de se mettre dans une telle situation insupportable alors que mon intention était justement de mon côté, me garder de dire ou faire des choses Fréquemment et malgré moi, je gardais en silence la réponse que je savais regards, et chaque fois, je me promettais de ne pas recommencer. très agité lorsque le maî il fallait dire " présent » ait son nom. hésitais à le dire me disant que mieux vaut passer pour un absent que crier " présent » seul mot que je prononçais durant la journée. Mon stress redoublait alors et je me précipitais de sorte que je levais mon doigt pour dire " présent » avant que mon nom soit cité. Le pilorsqu le nom e fille. À cette occasion, lse privait pas pour me demander : " tu es une fille ? Pourquoi dis- le appelé ? ». Les rires des élèves pour ce genre de répliques insensées, et vraiment pas drôles, ma toujours contrarié : peur du regard des élèves, peur de la parole du profpeur qui me dictait toutes choses et actions. La sérénité, que je croyais avoir, était ébranlée mais, 7 précautions. Ma timidité était la cause de ma mauvaise -t-il pas dit Naguib empêche de vivre !» ? Lorsque je soupçonnais que le maître en manque de quelque chose, le servir, , je faisais semblant de ramasser quelque chose sous la table et je restais ainsi apparemment, étaient tous volontaires et semblaient souvent par cette attitude à me garder de ce que je détestais le plus : me présenter au tableau, être choisi par P devoirs à la maison ou oublier mes affaires de peur r la première place (car ma un bonjour au maître parce que je ne le disais pas ; ni encore par crainte de louper le début de la leçon puisque je voulais minutieux, attentif avant tout pour ne pas avoir de répinterrogations, dont démesurée. Je ne trouvais rien à répondre devant mes 8 me contraignait de me montrer sérieux, docile comme si à la maison me réjouissaient. En vérité dans la salle, loin de convoiter les éloges, et sans me faire remarquer pour entre des inconnus. Je voulais que personne ne de ma présence et pour que cela soit ainsi, je fixais du ve

à répondre et ne rien

demander. demandait quoi que ce soit. Que ferais- demandait de me présenter au tableau ? Le jour où je venais en retard de 5 petites minutes, je ne pouvais pas pensée de ce que je dirais, comment cela allait se passer et quelle excuse ou alibi pourrais-je présenter, quel mot de passe utiliser ? Je ne trouvais rien de mieux que de trop penser devant la porte et que, de toute façon, arriverais certainement pas. pour un petit moment et nous laissait surveillés par cousue. Je me couchais même sur la table sans que 9 personne ne me le demande. Je jugeais cela très rassurant pour ne pas me trouver dans la liste des perturbateurs, des bavards qui seraient forcés de se de l'enseignant. Le jour où le maître me confiait la comment pouvoir surveiller les élèves qui me voyaient comme timide par conséquent pauvre et faible élève ; peut-être ne me voyaient-ils pas dans la salle !?? très compliqué : je ne pouvais pas continuaient de bavarder je les dénoncerais au prof sans les prévenir car je savais que cela entraînerait trop de complications à vouloir expliquer tout cela à enseignant ais rien au maître par crainte de représailles. Lorsque je voulais aller aux toilettes, je demandais à pensais pas classe, mais il y avait une fille que je connaissais très bien et qui habitait le même quartier que moi. Un jour, à elle ne se retourna pas. Me prenait-elle pour un soupirant hautain ? Elle cria : " fiche-moi la paix » ! En fait, elle voulait se camoufler du regard des autres. Je 10 ole, assise, son visage dans ses mains. Compatissant et consterné, je me suis penché vers elle. Je lui ai pour assister à la scène et se sont mis à rigoler bêtement et méchamment. Quel honte ! Certes ces élèves ont déjà oublié ce jour-là, mais il reste ancré dans ma mémoire et dans celui de cette fille. souffert que chacun de ces souvenirs, croyez- moi, sont tellement présents dans ma mémoire que je ne peux les occulter et je les décrits sans gêne débarrasser.

Dans le quartier

Timidité, combien de fois, dans combien de situations de faits peu aimables, de dires incontrôlés, de conduites

À cause de cette

de savoir- 11 est commun à toutes les personnes timides. En effet, je détestais la compagnie des autres dans toute situation. À quoi b moi-même je me reprochais sans cesse ma conduite- taines personnes osaient faire un constat ou portaient une sorte de jugement sur moi. Ils disaient " la personne qui se tait, qui ne dit mot, qui est taciturne est la plus malveillante, malintentionnée envers et contre tout le monde ». On se connaît à peine soi-même alors comment pourrions bien connaître autrui ? En tout cas, leur jugement est complètement faux à mon égard. Ce sans trêve à se faire de bonnes relations et se lier aux autres, de sortir de son mutisme, de ne point avoir honte, peur et gêne. Elle se fait des reproches après fois avec peur, honte, stress et quand la timidité parce que ce dernier, dans sa solitude, passe tout son personne. Si sa timidité, sa solitude vous font dire et timidité et vous le t 12 contre vous, qui hait les autres, qui nourrit dans son Je me souviens très bien du jour où je me suis disputé llait ; sa cousine est demande la cause de notre querelle ? La faute était à qui beaucoup indigné, chagriné et navré. Me taire était mon uniq, mais je les choses, montrer que la -je le courage de persuader quiconque dans une telle situation pas, sans écouter un seul de mes mots. Lorsque dans un désarroi inimaginable. Dans de telles circonstances le trouble, le stress, la peine et la admettre au gens. Dans Ce que je raconte ici à propos de ma timidité, je crois bien que certains vont le lire avec le sourire aux lèvres, 13 conf comprendre grand-chose et qui approuveront peut- être quelques passages par un hochement de tête. Malheureusement, je ne suis pas du tout éloquent. À le, à la maison, dans le quartier, partout un timide ne trouve personne qui puisse le comprendre pour laisser passer sa gêne. À te prennent gueilleux bosser seul. À la maison on te voit comme inactif et insouciant. Dans le tain, de sournois, misanthrope, je ne sais quoi encore, simplement pour avoir pas dit souvent salut au passage, pour avoir pas fréquenté les jeunes du

Durant mon enfance, anxieux du

manque de soutien et de réconfort que ma situation profondément. Cela témoignage pour que partout la personne timide soit traitée avec soins et tendresse comprenne, elle pour

être la meilleure personne aux yeux de tous.

En fait, je crois bien que ma

intelligent. ne me mêlais pas des histoires des autres et que je ne fréquentais que des bonne personnes sages dont la compagnie ne me faisait craindre aucun mal. Je prenais soin de mes affaires, prudent dans toute situation. Faire preuve de 14 toutes ces qualités est en vérité difficile quand on est très jeune. mal à faire connaissance avec lui. Je passais plus de temps à la maison car dans la rue ou me demandait , sans pouvoir le regarder dans les yeux, sans pouvoir dire au moins " et vous ». Les larmes inondaient immédiatement mes yeux. Et très souvent je ne saisissais pas . Dès que au loin une personne que je connaissais et qui ne passerait pas sans me parler, je changeais de pouvais certaines personnes, situations, actions pour ne pas me trouver dans le désarroi et pointé du doigt mal dans ma peau et je ne supportais pas ma place, en ma faveur. Depuis que je suis étudiant, fort heureusement, je suis plus serein, beaucoup plus bavard des amis !

24/10/2017

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