Verlaine « Mon rêve familier » La poésie lyrique
« Mon rêve familier » est un sonnetde Verlaine composé d'alexandrins. On peut noter la diérèse du dernier vers qui met en valeur la chute du poème. On remarque
verlaine-mon-reve-familier.pdf
Son regard est pareil au regard des statues. Et
Mon Rêve Familier - Poèmes saturniens (1866)
Mon Rêve Familier. Poèmes saturniens (1866). Paul Verlaine. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. D'une femme inconnue et que j'aime
Janvier 2013 Nom: Français 3e secondaire Groupe: ______ Mon
1 janv. 2013 Dans son poème Mon rêve familier Paul Verlaine utilise beaucoup de mots courts (une ou deux syllabes
1er travail poursuite du cours Séance 4 : lecture analytique du
3 avr. 2020 Mon rêve familier est un sonnet de Paul Verlaine célèbre poète du XIXè siècle. Il évoque dans ce poème une femme dont il rêve très souvent.
Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Dune
11) Relisez le poème : quel est le seul détail « physique » qui est donné de la femme ? En quoi cela nous éclaire-t-il sur la vision que Verlaine a de la poésie
Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier» Poèmes saturniens
Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier» Poèmes saturniens
1er travail poursuite du cours Séance 4 : lecture analytique du
3 avr. 2020 Séance 4 : lecture analytique du poème Mon rêve familierde Verlaine et ... Paul Verlaine Poèmes saturniens
Poèmes saturniens de Paul VERLAINE : étude dune œuvre
26 févr. 2017 « Mon rêve familier » est un sonnet composé de deux quatrains et de deux tercets aux rimes embrassées. Verlaine fait le choix de l'alexandrin.
MON REVE FAMILIER
Et pour sa voix
Français 3e secondaire Groupe: ______ Mon rêve familier Je fais
1 janv. 2013 De Paul Verlaine Poèmes saturniens. 1- Dans le poème Mon rêve familier
Mon Rêve Familier - Poèmes saturniens (1866)
Mon Rêve Familier. Poèmes saturniens (1866). Paul Verlaine. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. D'une femme inconnue et que j'aime
Verlaine « Mon rêve familier » La poésie lyrique
Pour elle seule et les moiteurs de mon front blême
1er travail poursuite du cours Séance 4 : lecture analytique du
3 avr. 2020 familier? de Verlaine) puis ?réponds? aux questions ... Mon rêve familier ?est un sonnet de Paul Verlaine célèbre poète du XIXè siècle.
Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Dune
Mon rêve familier. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. D'une femme inconnue et que j'aime et qui m 'aime Paul Verlaine · poèmes saturniens.
Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier» Poèmes saturniens
Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier» Poèmes saturniens
Poèmes saturniens de Paul VERLAINE : étude dune œuvre
26 févr. 2017 « Mon rêve familier » est un sonnet composé de deux quatrains et de deux tercets aux rimes embrassées. Verlaine fait le choix de l'alexandrin.
Roy Tardieu
Chedid
Séance 3 Comment commenter un texte ? Première approche
Mon rêve familier » de Paul Verlaine. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. D'une femme inconnue et que j'aime
MON RÊVE FAMILIER Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
Son regard est pareil au regard des statues. Et
Supports :
- "Mon rêve familier" - " M. Prudhomme" - "La ballade des ingénues" - "La mort de Philippe II" (extrait)Textes complémentaires :
- Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, chapitre sur la Sylphide. - Gérard de Nerval, "Fantaisie" - Charles Baudelaire, "La vie antérieure", Fleurs du Mal. - Flaubert, Bouvard et Pécuchet - Stendhal, Le Rouge et le Noir - Verlaine, "Art Poétique"Ces textes complémentaires permettent d'approfondir la notion d'intertextualité abordée tout
au long de la séquence, Verlaine ne cessant d'enrichir ses poèmes avec des références à des
Etude de l'image fixe :
- caricatures de M. Prudhomme - Goya, Aquellos polvos trajeron estos lodos ("Ces poussières apportèrent des boues"), 1799.Musée du Prado. Gravure numéro 23.
Langue et culture de l'Antiquité :
Le mythe de l'androgyne (Platon, Le Banquet)
Méthode suivie :
Les poèmes sont abordés le plus souvent de façon linéaire avec les élèves, ce qui permet :
- de voir immédiatement quels contresens ils peuvent faire- de chercher ensemble (en utilisant le Trésor de la Langue Française Ȃ TLF en ligne) la
signification de certains mots - de dégager les mouvements du poème - de construire ensemble le sens du poèmeUne fois l'analyse faite, nous cherchons les questions qui peuvent éventuellement être posées
lors de l'EAF et construisons les plans. Dans le déroulé de séquence ci-dessous, vous voyez les
analyses, questions, plans, tels qu'ils ont été faits en classe. Seul le commentaire littéraire de
"La mort de Philippe II" ne correspond pas à une lecture analytique.INTRODUCTION
Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-ProvenceRecherches sur :
- Verlaine - Structure du recueil ( Mélancholia, eaux-fortes, paysages tristes, caprices) - Le Parnasse, le romantisme, le symbolismeL'un des objectifs de la séquence consiste à re-préciser ce qu'est le saturnisme en l'associant en
plus de la mélancolie à l'ironie. Le mal-être du poète le conduit à porter un regard ironique sur
le monde, regard que l'on peut voir notamment dans les trois derniers poèmes étudiés. Lecture analytique 1 : "Mon rêve familier", Verlaine Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? Ȅ
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle aVerlaine a écrit un "Art poétique" dans lequel il dit : " De la musique avant toute chose ! » Il
ici de la figure de la Sylphide mise en scène par Chateaubriand aussi bien dans Les Mémoires antérieure. " Mon rêve familier » est un sonnet composé de deux quatrains et de deux tercets aux rimes femme.Mouvements du poème
1er mouvement (2 quatrains) :
v.1-2 : Le locuteur utilise du présent de vérité générale, " je fais » et un adverbe de temps,
" souvent » pour dire la fréquence du rêve. Le mot " rêve » est mis en relief derrière le
déictique " ce » et à la césure. Le rêve envoute le poète < musicalité due au retour de " an »
Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-Provence " étrange », " pénétrant ».qualifiée à la césure " d 'inconnue ». Ce 1er hémistiche du vers 2 entre en contradiction avec le
du verbe " aimer » et de la conjonction de coordination " et ».v.3-4 : On pénètre dans un univers mystérieux, mystique : la figure féminine est mouvante. Elle
variations, comme le montrent les négations : " ni tout à fait la même / ni tout à fait une
quatrain se termine par le verbe " comprendre » en relief à la rime. On pense alors que le poète
2ème quatrain
quatrains. Le poète répète " elle me comprend » et met cette proposition en relief dans le 1er
v.6-7 ǣ ǯ"" Ǽ pour elle seule » insiste sur la singularité de la femme. A la césure du vers 6,
on trouve une interjection, " hélas ! » Le poète souffre car cette femme est " inconnue » au sens
strophes renforce cette idée.II/ 2ème mouvement : la vie antérieure
1er tercet
V.10-11 : seconde question " Son nom ? » Le souvenir est flou. Le poète a été marqué par la
femme, " doux et sonore ».Le vers 11 nous fait pénétrer dans un autre monde, celui de la mort, désignée avec la
Thanatos.
2ème tercet
v.12 la répétition du mot " regard » renforce la musicalité. Le regard de la femme est comparé à
celui des statues. Verlaine publie Poèmes saturniens en 1866. Il fait une référence dans ce texte
à " La Beauté » de Baudelaire ( 1857) : " Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre. » Le
regard de la statue est celui de la Beauté. Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-Provencevoix qui parviendrait du fond de la tombe. Le contre-rejet " elle a » laisse en suspens la
qui associera la voix aux voix des morts désignés avec la périphrase " voix chères qui se sont
tues ». Le poème se termine par le silence de la femme qǯ"- "--être connue le poète dans
une vie antérieure.Conclusion :
Questions possibles :
En quoi ce poème justifie-t-il son titre ?
Quelles images de la femme propose ce poème ?
Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-ProvenceTextes complémentaires :
Texte 1 : Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, "la sylphide"Texte 2 : Nerval, "Fantaisie"
Texte 3 : Baudelaire, "La vie antérieure"
Ce délire dura deux années entières, pendant lesquelles les facultés de mon âme arrivèrent au
plus haut point d'exaltation. Je parlais peu, je ne parlai plus ; j'étudiais encore, je jetai là les
livres ; mon goût pour là solitude redoubla. J'avais tous les symptômes d'une passion violente ;
mes yeux se creusaient ; je maigrissais ; je ne dormais plus ; j'étais distrait, triste, ardent,farouche. Mes jours s'écoulaient d'une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleins
de délices.Au nord du château s'étendait une lande semée de pierres druidiques ; j'allais m'asseoir sur
une de ces pierres au soleil couchant. La cime dorée des bois, la splendeur de la terre, l'étoile
du soir scintillant à travers les nuages de rose, me ramenaient à mes songes : j'aurais voulujouir de ce spectacle avec l'idéal objet de mes désirs. Je suivais en pensée l'astre du jour, je lui
donnais ma beauté à conduire afin qu'il la présentât radieuse avec lui aux hommages de
l'univers. Le vent du soir qui brisait les réseaux tendus par l'insecte sur la pointe des herbes,l'alouette de bruyère qui se posait sur un caillou, me rappelaient à la réalité : je reprenais le
chemin du manoir, le ...à" serré, le visage abattu. Les jours d'orage en été, je montais au haut de la grosse tour de l'ouest. Le roulement du tonnerre sous les combles du château, les torrents de pluie qui tombaient en grondant sur letoit pyramidal des tours, l'éclair qui sillonnait la nue et marquait d'une flamme électrique les
girouettes d'airain, excitaient mon enthousiasme : comme Ismen sur les remparts de Jérusalem, j'appelais la foudre ; j'espérais qu'elle m'apporterait Armide.Le ciel était-il serein ? je traversais le grand Mail, autour duquel étaient des prairies divisées
par des haies plantées de saules. J'avais établi un siège, comme un nid, dans un de ces saules : là
isolé entre le ciel et la terre, je passais des heures avec les fauvettes ; ma nymphe était à mes
côtés. J'associais également son image à la beauté de ces nuits de printemps toutes remplies de
la fraîcheur de la rosée, des soupirs du rossignol et du murmure des brises. D'autres fois, je suivais un chemin abandonné, une onde ornée de ses plantes rivulaires ;j'écoutais les bruits qui sortent des lieux infréquentés ; je prêtais l'oreille à chaque arbre. Je
croyais entendre la clarté de la lune chanter dans les bois : je voulais redire ces plaisirs et les
paroles expiraient sur mes lèvres. Je ne sais comment je retrouvais encore ma déesse dans lesaccents d'une voix, dans les frémissements d'une harpe, dans les sons veloutés ou liquides d'un
cor ou d'un harmonica. Il serait trop long de raconter les beaux voyages que je faisais avec mafleur d'amour ; comment main en main nous visitions les ruines célèbres, Venise, Rome,
Athènes Jérusalem, Memphis, Carthage ; comment nous franchissions les mers ; comment nous demandions le bonheur aux palmiers d'Otahiti, aux bosquets embaumés d'Amboine et de Tidor. Comment au sommet de l'Himalaya nous allions réveiller l'aurore ; comment nous descendions les fleuves saints dont les vagues épandues entourent les pagodes aux boules d'or ; comment nous dormions aux rives du Gange, tandis que le bengali, perché sur le mât d'une nacelle de bambou, chantait sa barcarolle indienne. La terre et le ciel ne m'étaient plus rien ; j'oubliais surtout le dernier : mais si je ne lui souffrances prient. Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-ProvenceTexte 2 : " Fantaisie » de Nerval
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très-vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.
Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit :
C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendreUn coteau vert, que le couchant jaunit,
Puis un château de brique à coins de pierre,Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;
Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue... et dont je me souviens !
Texte 3 : Baudelaire, " La vie antérieure »
La vie antérieure
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux, Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux. C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs, Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-Provence Lecture analytique 2 : "La chanson des Ingénues", VerlaineNous sommes les Ingénues
Aux bandeaux plats, à l'oeil bleu,
Qui vivons, presque inconnues,
Dans les romans qu'on lit peu.
Nous allons entrelacées,
Et le jour n'est pas plus pur
Que le fond de nos pensées,
Et nos rêves sont d'azur ;
Et nous courons par les prés
Et rions et babillons
Des aubes jusqu'aux vesprées,
Et chassons aux papillons ;
Et des chapeaux de bergères
Défendent notre fraîcheur
Et nos robes - si légères -
Sont d'une extrême blancheur ;
Les Richelieux, les Caussades
Et les chevaliers Faublas
Nous prodiguent les oeillades,
Les saluts et les "hélas !"
Mais en vain, et leurs mimiques
Se viennent casser le nez
Devant les plis ironiques
De nos jupons détournés ;
Et notre candeur se raille
Des imaginations
De ces raseurs de muraille,
Bien que parfois nous sentions
Battre nos coeurs sous nos mantes
À des pensers clandestins,
En nous sachant les amantes
Futures des libertins.
Dans le recueil de jeunesse Poèmes saturniens, le jeune Paul Verlaine se cherche et s'inspire deceux qu'il considère comme ses maîtres, Nerval - pour "mon rêve familier" -, Hugo - pour "la
concernent plus seulement des poètes mais d'autres grandes figures de la littérature, commeStendhal. En effet, la littérature fourmille de figures d'ingénues, ces jeunes femmes innocentes
et naïves qui parfois arrivent à se jouer de ces hommes prédateurs qui les guettent. Verlaine
reprend ici le genre de la chanson : pour donner plus de légèreté à son poème, il utilise un
vers impair, l'heptasyllabe ( 7 syllabes). En effet, comme il le dira plus tard dans son "Art poétique "De la musique avant toute chose / Et pour cela préfère l'impair." Le vers impair Mme Aurélie RENAULT, Lycée Emile ZOLA, Aix-en-Provenceest davantage source de musicalité pour Verlaine que le vers pair. Cette "chanson des
ingénues" comporte huit quatrains aux rimes croisées. Problématique : Comment Verlaine montre-t-il son amusement face à la figure de l'Ingénue? I/ L'innocence des Ingénues ( 1er quatrain au 4ème quatrain)1. Des personnages de fiction
1er quatrain
Les Ingénues prennent directement la parole avec le pronom personnel "nous". Elles sedéfinissent comme "ingénues" et ajoutent à ce substantif (nom commun) deux épithètes
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