[PDF] m h 1000 La Mort d'Hercule (1716).





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Le mythe dHéraclès (ou Hercule)

Fils de Zeus et d'Alcmène Héraclès



5ème corrigé Hercule

3° Quelle déesse souhaite particulièrement sa mort dès sa naissance ? Pourquoi ? Héra (Junon) la femme de Zeus (Jupiter)



Hercule-livret.pdf

A la mort d'Hercule Zeus son père lui accorde l'apothéose : il est accueilli parmi les dieux dans l'Olympe. Ce fut le seul héros à bénéficier de.



Hercule héros

Ce buste d'Hercule drapé dans la peau du lion de Némée nouée sur l'épaule gauche figure au d'Héraclès mort ; tous deux sacrifièrent à Zeus Sauveur.



HERCULE MOURANT TRAGÉDIE

Ces monstres dont ma main a délivré ces lieux



LES TRAVAUX DHERCULE

Les reliefs des Travaux d'Hercule formaient un ensemble monumental dont la disposition originale le lion fut mort Hercule l'écorcha et resta longtemps.



Actes à cause de mort chez les tragiques grecs: idéologie et éthique

d'Eschyle par exemple se sachant au bord de la mort



LA MORT (d)AGRIPPINE

LA MORT (d') AGRIPPINE. De HERCULE SAVINIEN DE CYRANO DE BERGERAC. Adaptation et Mise en scène DANIEL MESGUICH. Avec. Mesdemoiselles :.



Untitled

Jessica Chastain. "Le Crime de l'Orient-Epxress" 2006. Michael Fassbender. "Les Indiscrétions d'Hercule Poirot"



m h 1000

La Mort d'Hercule (1716). Cantate IVe du troisième livre à voix seule et simphonie. Orphée (1728). Cantate IIIe du premier livre.

HMA

1901329

m h 68'05
1000

LOUIS-NICOLAS CLERAMBAULT

(1676-1749)

Cantates

Pyrame

et Tisbé (1713) Cantate IVe du deuxième livre de cantates françaises voix seule et simphonie La Muse de l'opéra ou les Caractères Lyriques (1716)

Cantate à voix seule et simphonie

La Mort d'Hercule (1716)

Cantate IVe du troisième livre

voix seule et simphonie

Orphée (1728)

Cantate

IIIe du premier livre

pour soprano, deux violons et basse continue

NOÉMI RIME, soprano

JEAN-PAUL FOUCHÉCOURT, ténor

NICOLAS RIVENQ, basse

Ryo Terakado, Hiro Kurosaki, violons

Marc Hantaï, flûte. Eric Bellocq, théorbe Elisabeth Matiffa, basse de viole. Bruno Croscet, basse de violon

LES ARTS FLORISSANTS

WILLIAM CHRISTIE

clavecin et direction

LOUIS-NICOLAS CLERAMBAULT

(1676-1749)

Cantates

Pyrame et Tisbé(1713)

Jean-Paul FOUCHÉCOURT, ténor

|T| Prélude. "Pirame, pour Tisbé, dès la plus tendre enfance". Simphonie 4'49 [21 "Tisbé, pour résister à l'ardeur de ses voeux" 2'35 [3] Simphonie. Air : "Vole, vole, dit-elle avec amour" 1 ' 16 [41 "Elle cherchoit l'Amant qui la tient asservie". Plainte 3'47 [5] Prélude : "Venez Monstres affreux" 2'33 [61 Air : "Amour, qui voudra désormais" 2'41

La Muse de l'opéra

ou les Caractères Lyriques (1716)

Noémi RIME, soprano

[T] "Mortels, pour contenter vos désirs curieux" 5 ' 18 [8] Tempeste : "Mais quel bruit interrompt ces doux amu- sements" 1 '35 {9} "Non, les Dieux attendris" 2'59 2 [TC) Sommeil : "Vos concerts heureux oyseaux" \1% Air : "Ce n'est qu'une belle chimère"

La Mort d'Hercule (1716)

Nicolas RIVENQ, BASSE

[TJ "Au pied du mont Eta" [l4| "Voy périr ce vainqueur" "Au seul nom de l'Amour" [161 "Il dit, et se livrant au transport qui l'anime"

Orphée (1728)

Noémi RIME, SOPRANO

[Il "Le fameux Chantre de la Thrace" [Î8| "Mais que sert à mon désespoir" [Ej "Allez Orphée" [2Q "Cependant le héros arrive" [21] "Pluton surpris d'entendre des accords" 2'18 2'43 2'42 4'13 2'21 2'51 4'56 3'06 l'20 3'02 7'28 3'08 Louis-Nicolas Clérambault, né à Paris en 1676, est le fils d'un violoniste au service du roi. Elève de Jean-Baptiste Moreau et de l'organiste André Raison, il succédera à celui-ci à la tribune des Jacobins de la rue Saint-Jacques. En

1715, il remplace Nivers à l'orgue de Saint-Sulpice, ainsi qu'à la maison roya-

le de Saint-Cyr - ce dernier poste l'amènera à composer beaucoup d'oeuvres religieuses pour voix de femmes. Plus connu aujourd'hui pour sa musique d'orgue, Clérambault passait de son temps pour le maître de la cantate. Entre 1710 et 1726, il publie cinq livres de cantates auxquels s'ajoutent quelques cantates isolées telles qu'Abraham (1714) - la seule qu'il écrivit sur un sujet religieux - ou La Muse de l'Opéra (1716). Depuis les débuts de la Renaissance, la mythologie gréco-romaine constitue l'une des principales sources d'inspiration pour la poésie et le théâtre. Et si Vopera buffa italien et l'opéra-ballet français s'en démarquent dès leur nais- sance, la cantate, elle, y restera assez fidèle. C'est pourquoi trois des quatre cantates réunies dans ce disque font référence à quelques-uns des plus grands thèmes antiques. Bien que l'histoire d'Orphée soit une de celles qui ont le plus inspiré les poètes de tous les temps, elle semble avoir assez peu touché les musiciens français des XVII e et XVIIIe siècles. La cantate de Clérambault (tirée du premier livre de

1710) en constitue donc une exception d'autant plus remarquable. Le récit qui

en est fait ici débute sur les plaintes d'Orphée, après la mort d'Euridice. Rendu dans le séjour infernal, celui qui est ici décrit comme le "fameux chantre de la Thrace" essaye de séduire Pluton par son art et de l'émouvoir par ses larmes ("Laissez-vous toucher par mes pleurs"), lui rappelant au passage qu'il fut lui aussi sensible à l'amour. Oubliant la fin tragique de la légende, la cantate se termine sur un air léger, chantant le triomphe du héros. Cette cantate, qui compte parmi les plus belles de cet auteur, connut un vif succès de son temps même et fut plusieurs fois exécutée au Concert Spirituel. Dans La Mort d'Hercule, cantate extraite du troisième livre (1716), le recours à un sujet mythologique n'est cette fois-ci que le prétexte à un long dévelop- pement sur le thème des tourments amoureux. Au moment de périr, empoisonné par la jalouse Déjanire, le célèbre héros antique se révolte contre l'Amour, seul monstre qu'il n'a pas réussi à vaincre. Les airs gracieux, mélancoliques et emportés alternent pour en montrer toutes les facettes. La légende de Pyrame et Tisbé (Second Livre, 1713) est tirée du Livre IV des Métamorphoses d'Ovide. Préfigurant celle de Roméo et Juliette, elle conte le destin tragique de deux amants, séparés par la haine de leurs familles. Résolus s'unir malgré tout, les deux jeunes gens s'enfuient séparément, se donnant rendez-vous près des tombeaux, en dehors de la ville. Une méprise affreuse, provoquée par la présence d'une lionne, amènera leur double suicide. Un seul chanteur doit tenir à la fois le rôle du récitant, celui de Tisbé, amante craintive, effrayée par la nuit (air "Vole, vole, dit-elle amour"), et celui de Pyrame, tour à tour brûlant d'espoir (air "Si votre tendresse est extrême") et accablé de dou- leur (la très belle plainte "Quoi, Tisbé, tu n'es plus ?"). La Muse de l'Opéra, quant à elle, présente un sujet très original dans l'histoire de la cantate, montrant bien les rapports que celle-ci entretenait avec son grand rival qu'était l'opéra. Aucune intrigue à proprement parler, mais plutôt une succession d'airs et de morceaux de bravoure dans lesquels on retrouve les principaux ingrédients des drames lyriques : tempête, sommeil et invocations infernales. Les instruments tiennent là un rôle exceptionnellement important pour illustrer le propos de la chanteuse.

ANNE PICHARD

The son of a violinist in the service of the king, Louis-Nicolas Clerambault was born in Paris in 1676. He was a pupil of Jean-Baptiste Moreau and of the organist, Andre Raison whom he succeeded as organist of the church of the Jacobins on Rue Saint Jacques. In 1715 he replaced Nivers at the organ of Saint Sulpice and at the royal institute at Saint Cyr, a post that led to the composition of numerous religious works for female voices. Better known today for his organ music, during his lifetime Clerambault was considered as a master of the cantata. Between 1710 and 1726 he published five books of cantatas in addition to several miscellaneous cantatas, such as Abraham (1714) - the only one on a religious subject - and La Muse de I'Opera (1716). From the beginning of the Renaissance Greek and Roman mythology became one of the principal sources of inspiration in poetry and the drama. If the Ital- ian opera buffa and the French opera-ballet eluded this influence from the start, the cantata generally remained faithful to it. For this reason three of the four cantatas on this record are ones based on some of the greatest themes of antiquity. Although the story of Orpheus has been one of the most inspiring subjects to poets throughout the ages, it seems to have had little appeal to 17th and 18th century French composers. Clerambault's cantata (from the first book of 1710) is, therefore, an all the more remarkable exception. The story as told here begins with the lament of Orpheus after the death of Eurydice. Having descend- ed to the infernal abodes, he, described here as the "famous singer of Thrace", attempts to charm Pluto with his art and to move him with his tears ("Laissez- vous toucher par mes pleurs"), reminding him that he, too, was once affected by love. Disregarding the tragic outcome of the legend, the cantata ends with a light air singing of the hero's triumph. This cantata, one of the composer's most beautiful, enjoyed great success at the time and was performed on several occasions at the Concert Spirituel. In La Mort d'Hercule from the third book of 1716, the mythological subject is little more than a pretext for a long development on the theme of love's tor- ments. As he is dying, poisoned by the jealous Deianeira, the celebrated hero of antiquity rebels against love, the only monster he never succeeded in sub- duing. Graceful, melancholy and enraptured airs alternate in depicting all the facets of the subject. The legend of Pyramus and Thisbe (second book, 1713) is taken from Book IV of Ovid's Metamorphoses. Prefiguring that of Romeo and Juliet, it relates the tragic fate of two lovers separated by their feuding families. Resolved to join one another in spite of everything, they flee separately, deciding to meet near a tomb outside the town. A terrible mistake, provoked by the presence of a lioness, leads to their double suicide. A single singer takes the roles of the narrator, of the timid Thisbe, afraid of the dark (the air, "Vole, vole, dit-elle, Amour"), and of Pyramus, in turn burning with hope (the air, "Si votre tendresse est extreme") and overcome with grief (the very beautiful lament, "Quoi, Tisbe, tu n'es plus"). La Muse de I'Opera presents a very original subject in the history of the cantata, clearly showing its relationship with its rival, the opera. There is, properly speaking, no real plot, but rather a succession of airs and bravura pieces in which we find the principal ingredients of the drame lyrique : storms, sleep and infernal invocations. The instruments play an exceptionally important part in illustrating the words of the singer.

Translation J.O. Wootton

Louis-Nicolas Clérambault, 1676 in Paris geboren, war der Sohn eines Violi- Organisten André Raison, wurde er des letzteren Nachfolger auf der Empore der Jacobins - zu Deutsch Dominikaner - in der Straße Saint-Jacques. 1715 übernahm er Nivers' Posten an der Orgel von Saint-Sulpice sowie an jener der weibliche Stimmen zu komponieren. Ist Clérambault heute mehr für seine Orgelmusik bekannt, so galt er zu seiner Zeit als der Meister der Kantate. Zwischen 1710 und 1726 hat er fünf Bücher

La Muse de l'Opera (1716).

eine der Hauptquellen der Inspiration für Dichtung und Theater dargestellt. auch seit ihrem Ursprung davon lossagten, so blieb ihr die Kantate weitgehend treu. So haben denn auch drei der vier auf dieser Platte zusammengestellten XVII. und XVIII. Jahrhunderts recht wenig berührt zu haben. Clérambaults Kantate (dem ersten Buch von 1710 entnommen) stellt somit eine um so Orpheus' Klagen nach Euridikes Tod. In der Unterwelt versucht er, der hier als die Kantate mit einer munteren Arie, die den Triumph des Helden besingt. Zeit außerordentlich erfolgreich, und wurde mehrmals im Concert Spirituel aufgeführt. Im Tod des Herkules, einer dem dritten Buch (1716) entnommenen Kantate, ist der mythologische Bezug nur ein Vorwand für eine ausführliche Behandlung Deianira vergiftet - dahinscheidet, rebelliert der gefeierte Held gegen Amor als dem einzigen Ungeheuer, das er nicht zu besiegen vermochte. Die Arien

Aspekte des Geschehens aufschimmern zu lassen.

Die Sage von Pyramus und Thisbe (zweites Buch, 1713), enstammt dem IV. Buch der Ovid'schen Metamorphosen. Sie nimmt die von Romeo und Julia Haß ihrer Eltern getrennt sind. Entschlossen, sich dennoch zu vereinen, fliehen sie, jeder allein, um sich an einem Grabmal außerhalb der Stadt zu treffen. Ein

Thisbe, du bist nicht mehr ?").

dern vielmehr eine Folge von Arien und Bravourstücken, in denen man die

Übersetzung Liesel B. Sayre

PIRAME ET TISBÉ

Cantate IVe du deuxième livre de

cantates françaises (1713)

à voix seule, et simphonie

Prélude (gravement)

Récitatif

Pirame, pour Tisbé, dès la plus tendre

enfance,

Du Dieu qui fait aimer éprouva le pou-

voir ;

L'himen alloit enfin couronner leur

constance,

Quand les auteurs de leur naissance

Leur deffendirent tout espoir.

Quoi, je vous pers ? dit l'amoureux

Pirame,

Je verrois vos beaux yeux pour la der-

nière fois ?

Ah ! si vous partagez mes transports et

ma flâme

Fuions, dérobons-nous à de si dures loix.

(Simphonie. Air, gracieusement et louré)

Si votre tendresse est extrême

R'assûrez un ridelle Amant ;

Doit-on reconnoître en aimant

D'autres loix que de l'Amour même ?

En un bonheur rempli d'apas

Changez le trouble qui me presse ;

Le tendre Amour vous rend maitresse

De ma vie et de mon trépas.

Récitatif

Tisbé, pour résister à l'ardeur de ses voeux,

Opose en vain son devoir et ses larmes

La raison a de faibles armes

Contre un Amant aimé, fidelle et

mal'heureux,

Elle promet enfin d'acompagner sa

fuitte ; PYRAMUS AND THISBE

Cantata IV from the second book of

French Cantatas (1713)

for solo voice and symphony

Prelude (solemnly)

Recitative

Pyramus to Thisbe, since most tender

childhood,

Had been in thrall through the power of

the God of love ;

Marriage was at length to crown their

constancy,

When the authors of their birth

Forbade them all hope.

What, am I to lose you ? says the amor-

ous Pyramus,

Am I to see your fair eyes for the last

time ?

Ah! If you share my passion and my fire,

Let us flee, let us steal away from such

harsh decrees. (Symphony. Air, gracefully and smoothly)

If your love be most true,

Reassure a faithful Lover ;

(Symphony)

When one loves must one obey

Other laws than those of Love ?

Into happiness filled with joy

Change the anguish that oppresses me ;

Gentle Love will make you mistress

Of my life and of my death.

Recitative

Thisbe, resisting the ardour of his desires,

In vain urges her duty and her tears ;

Reason has but puny arms

Against a Lover who is loved, faithful

and unhappy.

She promises at last to accompany his

flight.

De notre sort, dit-il, laissez-moi la

conduitte.

Aux pieds de ces tombeaux sacrés,

Qui par les Thebains révérés,

Conservent de nos Rois les cendres

immortelles,

Quand la nuit calmera nos allarmes

cruelles

Venez dans ces augustes lieux

Confirmer nos serments à la face des

Dieux.

Récitatif

Bientôt au gré de leur impatience

La nuit couvre le jour de ses voiles

épais ;

Tisbé dans l'ombre des forests

Est conduite par l'espérance.

(Simphonie. Gracieusement et gai) Air

Vole, vole, dit-elle amour,

Vien dans l'obscurité guider mes pas

timides ;

Tes feux sont pour les coeurs de plus

fidelles guides

Que les feux du flambeau du jour.

Récitatif

Elle cherchoit l'Amant qui la tient as-

servie,

Quand d'une Lionne en furie

Les fiers rugissements la remplissent

d'horreur ;

Elle fuit tremblante et craintive,

Son voile tombé sur la rive

Du Monstre assouvi la fureur,

L'infortuné Pirame en relève les restes,

Grands Dieux ! dit-il à ces marques fu-

nestes. Puis-je douter de mon malheur. Leave me, he says, the guidance of our fate.

To the foot of those holy tombs

Which, venerated by the Thebans,

Enshrine the immortal ashes of our

Kings,

When night has allayed our cruel alarm,

Come, and in that august place

To confirm our vows in the presence of

the Gods.

Recitative

Soon, in accord with their impatience,

Night covers the day with her heavy

veils;

Thisbe into the shadows of the forest

Is led by hope.

Air

Fly, fly, she says, love,

Come to guide my fearful steps in the

dark;

Your light is a more trusty guide to

loving hearts

Than the light of day's torches.

Recitative

While seeking the Lover who has enslav-

ed her

The fearsome roars

Of an enraged lioness fill her with

horror.

She flees trembling and terrified.

Her mantle, fallen to the ground,

Quells the Monster's fury.

The hapless Pyramus finds its remains.

Great Gods ! he says at these direful signs,

Can I doubt my misfortune !

Plainte (lentement)

Quoi ? Tisbé tu n'es plus ? et ma douleur

mortelle

Me laisse respirer dans ce moment af-

freux ?

Quel Amant fut plus mal'heureux ?

La Parque inflexible et cruelle

Précipite tes pas dans la nuit étemelle

Quand l'Amour t'accorde à mes voeux.

(Prélude .fortvite)

Venez Monstres affreux, ma douleur lé-

gitime

Ose braver votre couroux.

Aimable et cher objet ton trépas est mon

crime ;

Ah ! quand tu meurs pour moi, mon coeur

serait jaloux.

Qu'une autre main t'immolât ta victime.

A ces mots, de son dard il se perce le

coeur.

Quel spectacle pour une Amante

Qui vient lui prouver son ardeur !

De Pirame mourant elle connoit l'erreur,

Elle tombe sans voix éperdue et trem-

blante,

Et relevant le fer qui lui perça le sein,

Pour s'unir à son sort termine son destin.

Air (gracieusement et gai)

Amour, qui voudra désormais s'empres-

ser à porter tes chaînes ?

Si tu fais ressentir tes plus cruelles peines

Aux plus zélés de tes sujets.

Tu refuses tes récompences

Aux plus fidelles coeurs que tes trais ont

soumis ;

A qui n'en connoît pas le prix,

En aveugle tu les dispences. Lament (slowly)

What ? Thisbe, you are no more ? And my

mortal pain

Lets me breathe at this frightful moment ?

What Lover was ever more unfortunate ?

Inflexible and cruel Fate,

Hasten my steps into eternal night,

If Love permits you to hearken to my

wishes. (Prelude ; very fast)

Come ye dreadful Monsters, my justified

pain

Dares brave your rage.

Gentle and beloved one, your death is my

fault;

Ah ! Since you died for me, my heart

should be jealous

That another hand should slay your victim

At these words with his dagger he

pierces his heart.

What a sight for a loving maiden

Who comes to prove her love for him !

She realizes the dying Pyramus's mistake,

Falls speechless, distraught and trembl-

ing,

And, raising the dagger that had pierced

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