[PDF] Elfique et humain 12 janv. 2013 La plus





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Dictionnaire Quenya-Français Français-Quenya

Et vous trouverez cette liste de mots en version française en libre Elfique. Quendya forme originale du mot Quenya quenta nom récit histoire.



Méthodes et modèles de lapprentissage des langues anciennes

Mots-clés : J.R.R. Tolkien langues elfiques



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Présente son dictionnaire Elfique. Sindarin - Français l'étymologie référez-vous à la liste des mots Sindarin de Helge Fauskanger :.



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langues elfiques) parlée par tous les habitants de la Terre du Milieu : le sôval mots lui soient encore affiliés comme nous le verrons par la suite.





Écrire le français avec les tengwar

26 janv. 2014 L'alphabet elfique tengwar inventé par Fëanor avant l'aube du Premier Âge

Le haut elfique pour les débutants

d'Édouard J. Kloczko : notes de lecture par David Giraudeau version 1.1 à jour au 12 janvier 2013 http://lambenore.free.fr

Table des Matières

1. Abréviations employées........................................................................ ............................................... 3 2. 3.

Couverture et quatrième de couverture........................................................................

...................... 4 4. 5. 6. 7. Les grandes dates........................................................................ ...................................................... 18 8. Le choix des mots........................................................................ ...................................................... 19 9.

La graphie et la prononciation........................................................................

................................. 22 10. Abréviations et signes ........................................................................ ............................................... 22 11.

Petit glossaire français-quenya........................................................................

................................ 23 12. Parlez-vous elfique ?........................................................................ ................................................. 25 13. Salutations et Remerciements........................................................................ ................................... 26 14.

Notions d'écriture elfique........................................................................

......................................... 26 15.

Liste des abréviations des oeuvres........................................................................

............................. 27 16.

Dictionnaire quenya-français........................................................................

................................... 27 17. Droits d'auteur........................................................................ 18. Bibliographie commentée........................................................................ ......................................... 39 19. Annexe I : errata........................................................................ 2

1. Abréviations employées

IX The History of Middle-earth, volume 9, Sauron Defeated, éditions HarperCollins XI The History of Middle-earth, volume 11, The War of the Jewels, éditions HarperCollins XII The History of Middle-earth, volume 12, The Peoples of Middle-earth, éditions

HarperCollins

angl. anglais cf. lat. confer " voir aussi » AItE An Introduction to Elvish, Other Tongues, Proper Names and Writing Systems of the Third Age of the Western Lands of Middle-Earth as Set Forth in the Published Writings of Professor John Ronald Reuel Tolkien, Bran's Head Books

CLI Les Contes & Légendes Inachevés, édition compacte comprenant également Le Silmarillion,

éditions Bourgois. La pagination de l'édition ne contenant que Les Contes & Légendes

Inachevés

peut être obtenue en retranchant 363 à la pagination indiquée

DA Deuxième Âge

DLE1 Dictionnaire des langues elfiques, volume 1, éditions TAMISE EdE L'encyclopédie des Elfes, éditions Le Pré aux Clercs ETM1 L'Encyclopédie de la Terre du Milieu, volume 1, éditions TAMISE ETM4 L'Encyclopédie de la Terre du Milieu, volume 4, éditions ARDA Ety chapitre The Etymologies issu du volume V de The History of Middle-earth, intitulé The Lost

Road and Other Writings (p. 339-400)

fr. français HED Le Haut elfique pour les débutants, éditions Fetjaine L The letters of J.R.R. Tolkien, editions HarperCollins

LVF lettres, éditions Christian Bourgois

LCP Le livre des contes perdus, éditions Christian Bourgois ndt note du traducteur nold. noldorin p. page/pages

PE Parma Eldalamberon

1 pl. pluriel q. quenya s. sindarin SdA Le Seigneur des Anneaux, éditions Christian Bourgois

TA Troisième Âge

VT Vinyar Tengwar

2 1 http://www.eldalamberon.com/index1.html. 2 http://www.elvish.org/VT/. 3

Les traductions sont celles des éditions françaises, à moins que cela ne soit explicitement précisé.

Les citations sont encadrées par trois couleurs différentes :

Bleu pour l'ouvrage d'Édouard J. Kloczko

Rouge foncé pour les textes de J.R.R. Tolkien

Vert pour les autres interventions

Dans ces citations, sauf indications contraires, mes interventions se feront toujours entre crochets :

[texte].

2. Présentation

Quatre ans après son précédent ouvrage (L'Encyclopédie des Elfes 3 ), Édouard Kloczko nous

propose Le haut elfique pour les débutants dont le but avoué est de mettre le haut elfique, ou quenya, à

la portée des débutants.

Dans les notes qui suivent, j'ai rassemblé la plupart des observations qui me paraissent utiles sur la

manière dont Édouard Kloczko a abordé l'univers de J.R.R. Tolkien et ses langues dans cet ouvrage.

3. Couverture et quatrième de couverture

L'ouvrage possède une belle couverture. Son format et son épaisseur le rendent facile à la prise en

main et aisément transportable. Avec humilité, l'auteur nous indique en couverture qu'il s'agit d'un ouvrage : Contenant tout ce qui est nécessaire pour comprendre la langue quenya de J.R.R. Tolkien

HED, couverture

On notera que l'auteur a à nouveau changé de maison d'éditions 4 (son ancien ouvrage étant paru chez le Pré aux Clercs). 3 A son sujet, cf. mes notes de lecture : http://lambenore.free.fr/telechargements/encyclo_EJK.pdf. 4 Soit 4 maisons d'éditions pour ses 5 derniers ouvrages. 4

La quatrième de couverture est très intéressante. Tout comme en couverture, l'auteur ne tarit pas

d'éloge sur son propre travail : La plus noble [des langues elfiques] est le Quenya, ou haut-elfique, dont ce livre donne ici la plus complète et fidèle des initiations.

HED, 4

ème

de couverture Concernant les usages que peuvent avoir l'ouvrage :

Un livre qui pourra tout aussi bien

vous aider à discuter de sujets très sérieux en haut-elfique - comme

du " libre-arbitre », le léle - ou lancer à une horde hurlante d'Orques qui vous pourchasserait Á nore

annórië pupsoli ! " Courez plus vite, bande de grosses mouches ! »

HED, 4

ème

de couverture Ce genre d'expression est à remettre dans le contexte d'un retour aux premières amours

d'Édouard : l'univers des jeux de rôle et des grandeurs nature. Il semble en effet convaincu que la

diffusion des langues de Tolkien se fera en premier lieu par ce biais.

Aujourd'hui, il est le seul linguiste à étudier les langues construites par J.R.R. Tolkien à l'université

d'Aix-en-Provence.

HED, 4

ème

de couverture

La phrase pourrait être vraie si elle ne contenait pas " l'université d' ». J'ai contacté l'université

d'Aix-en-Provence qui m'a certifié qu'absolument personne du nom de " Kloczko » n'étudie ou ne

travaille chez eux. Sachant que plusieurs années auparavant, Édouard avait évoqué (notamment sur le forum

Tolkiendil

) son travail au CNRS en région PACA, j'ai poussé la curiosité jusqu'à contacter le

Laboratoire Parole et Langage

5 du CNRS, là encore, aucune trace d'Édouard. Cependant, comme le souligne Didier Willis dans un message sur le forum de JRRVF 6 , sur le site du laboratoire on trouve des traces d'Édouard comme membre 7 , ou comme doctorant 8 5 http://www.lpl.univ-aix.fr. 6 http://www.jrrvf.com/forum/noncgi/Forum8/HTML/000688.html, message du 27/09/12 à 22:10. 7 http://lpl-aix.fr/person/kloczko. 8 5

Il est le spécialiste attitré des langues elfiques de la plus grande association américaine des fans de

Tolkien, la Mythopoeic Society.

HED, 4

ème

de couverture

Sur ce point, Vivien Stocker

9 initia un fuseau dans la liste de diffusion Mythsoc 10 . Il en ressort

qu'Édouard n'est nullement " le spécialiste » de la Mythopoeic Society, encore moins " le spécialiste

attitré », puisque cette association ne lui a donné aucune autorisation officielle. Il est un auteur d'articles

parmi d'autres, la seule différence étant que ses articles ont une teneur linguistique et que jusqu'à

présent, il est le seul à avoir publié des articles dans ce domaine dans le mensuel de la société,

Mythprint.

Tout ceci est d'ailleurs fort bien résumé par un message 11 du vice-président de la société 12 , Jason

Fisher, également rédacteur en chef de

Mythprint (la traduction est mienne) :

Vivien a écrit :

Merci d'avoir clarifié certains points Jason. Avec EJK [Édouard J. Kloczko], le principal problème

c'est qu'il considère que les membres de l'E.L.F. [Elvish Linguistic Fellowship] sont des " amateurs »

(selon ses propres mots). Eh bien je pense que sur ce point nous sommes unanimement d'accord pour le désapprouver !

Vivien a écrit :

Je ne remets pas en cause le fait qu'il intervienne dans Mythprint au sujet des langues, mais comme

vous me l'avez indiqué, il existe d'autres personnes passionnées de linguistique capables d'écrire dans

Mythprint. Mais les termes qu'il emploie suggèrent qu'il est le seul responsable ou tout du moins qu'

il peut décider qui contribue.

Tout d'abord, il n'est bien entendu pas la seule personne qui peut proposer des articles à ce sujet dans

Mythprint. De plus, Édouard n'a absolument aucun contrôle sur les intervenants ou les articles qui

paraissent dans le périodique. Il n'y a même pas accès. Ces décisions sont de mon seul ressort. Je me

permets à présent d'insister sur un point : les propositions d'articles sur les langues de Tolkien pour

Mythprint sont toutes les bienvenues ! Je serais très heureux que quiconque propose une idée d'article

court.

Liste de diffusion

Mythsoc, message n°23308

9 Responsable de la section Essais de l'association Tolkiendil, http://www.tolkiendil.com/auteurs. 10 http://groups.yahoo.com/group/mythsoc/. 11 12 http://www.mythsoc.org/leadership/. 6 Pour mémoire, les articles d'Édouard publiés dans Mythprint sont les suivants : - Revue : Parma Eldalamberon 18, Mythprint 343, février 2011, - Revue : Parma Eldalamberon 19, Mythprint 343, février 2011, - Article : Lothlórien : The Long Story of a Short Name 13

Mythprint

345, avril 2011,

- Article : The Mysterious "Book of Mazarbul" Reveals More 14

Mythprint 347, juin 2011,

- Article : An External History of the Elvish Languages - Part One 15 , Mythprint 350, septembre 2011,
- Article : The Status of the Khuzdul Tongue in Middle-earth 16

Mythprint 352, novembre 2011.

- Revue : The Art of The Hobbit, Mythprint 359/360, juin/juillet 2012.

On observe donc une activité concentrée sur les années 2011 et 2012, qui ont précédées la parution

de Le haut-elfique pour les débutants. A noter qu'Édouard n'apparaît pas dans le répertoire 2012-2013 des membres de la Mythopoeic

Society.

Ses ouvrages de Tolkien ont été traduits en huit langues.

HED, 4

ème

de couverture

Hormis les ouvrages en français, on trouve

notamment deux ouvrages en italien :

Lingue elfiche, Quenya e Lindarin

Lingue degli Hobbit dei Nani degli Orchi, Enciclopedia illustrata della Terra di mezzo 13

Une forme plus développée et traduite en anglais d'un article publié sur son compte Facebook le 8 août 2010.

14

Un article publié dans le périodique

Tyalië Tyelelliéva n°13 p. 27 à 29 (3 décembre 1998). 15

Un article qui concrétise la réécriture de la première version de l'introduction de son dictionnaire des langues elfiques

(ETM1 p. 120 à 122, publié en 1995). 16 Un article originellement publié dans ETM4 p. 31 à 36 (publié en 2002). 7 On trouve également un livre pour enfants (Le Monde magique de Tolkien, 30 pages, où il fait

également la promotion de sa " théorie globale » du légendaire de Tolkien) traduit dans sept

langues (respectivement en slovaque, anglais, espagnol, grec, japonais, géorgien, ukrainien) : 8 Enfin, ou peut sans doute ajouter quelques articles traduits occasionnellement, comme Las

Lenguas Elficas

, traduction espagnole de l'article Les langues de la Terre du Milieu de J.R.R. Tolkien. Autrement dit effectivement un total de huit langues, dont la traduction dans sept langues d'un livre pour enfants. Bien entendu, je ne prétends pas fournir ici une liste exhaustive et toute information complémentaire à ce sujet sera la bienvenue.

Voire également ce site Internet

17 qui indique que " ses livres sont traduits dans plus de dix langues ».

Finalement, il est intéressant de constater que les seuls travaux récents d'Édouard disponibles en

anglais sont des textes consensuels n'exposant plus sa théorie globale des langues ou de l'univers de

J.R.R. Tolkien (hormis quelques détails de The Magical World of Tolkien qui sont de bons exemples de

la " théorie globale » d'Édouard) 18

4. Épigraphe

Chez les Eldar, il y a quantité de fines oreilles et d'esprits subtils pour ouïr et estimer les inventions du

langage elfique, [...] la confection de leur langue est le plus ancien et le plus aimé des Arts.

HED, p. 5

Cette citation n'est pas anodine. Selon Édouard, il s'agit d'un texte justifiant sa théorie globale ce

qui est, à mon sens, une erreur. Pour plus d'informations sur ce point, je vous invite à lire le début du

chapitre " Les fondements » de mon étude de sa théorie globale (p. 5 et 6) 19

5. Préface

On pense que Tolkien fut un linguiste, alors qu'il était un philologue, c'est-à-dire un médiéviste, ce qui

n'est pas tout à fait la même chose.

HED, p. 8

17 18

Alors qu'a contrario il a proposé, par exemple, Lingue elfiche, Quenya e Lindarin en italien en 2002.

19 9

Le philologue est un spécialiste qui étudie une langue, ou une famille de langues, en se basant sur

l'analyse critique de textes. Le médiéviste quant à lui est un spécialiste du Moyen Âge dont il étudie et

connaît différents aspects (tels que sa littérature ou son histoire). On pardonnera à Édouard son erreur, en se rappelant que J.R.R. Tolkien était philologue et médiéviste.

1. [tolkiendili] est un mot elfique que j'ai imaginé en 1996 et qui semble avoir plu, puisqu'il a été repris

sur des sites d'Internet et dans la presse.

HED, p. 8, note de bas de page

Là encore, Édouard tire une conclu

sion quelque peu hâtive. On ne peut pas lui nier le fait que, dès

1996, il ait fait usage du terme Tolkiendil, pl. Tolkiendili. Pour autant, il n'en est nullement l'inventeur,

et ce terme circulait déjà avant 1996 sur Internet, comme en témoigne par exemple ce message

d'Edmund Grimley-Evans posté dans la liste de diffusion sci.lang le 2 mars 1995 20 et qui cite un précédent message (la traduction est mienne) :

Toutefois, lorsque je poste sur sci.lang, je sais faire abstraction des affirmations auxquelles, en tant que

Tolkiendil, je souscris en d'autres circonstances.

Il est lamentable de constater que certains espérantistes ne semblent pas capables d'en faire autant.

Le terme apparaît également dans un message d'Ivan A. Derzhanski posté dans la liste de diffusion

Tolklang le 17 août 1995

21
et dont voici un extrait (la traduction est mienne) :

Je ne suis pas sûr de bien comprendre si tu compares le loglan ou le quenya avec le coca light sans

caféine, mais dans la mesure où je suis lojbaniste et Tolkiendil, je ne peux être d'accord avec toi.

Liste de diffusion

Tolklang, message n°14.04

Au-delà de ces messages, on imagine sans peine que ce néologisme fut inventé bien plus tôt, par

exemple à la suite de la parution de The Letters of J.R.R. Tolkien (publié pour la première fois en 1981),

dans lequel on découvre notamment une note sur le suffixe -(n)dil et -(n)dur, ce qui suggère une datation

au début des années 80 (dont il serait difficile d'avoir des preuves sur Internet, les Tolkiendili échangeant à l'époque par voie postale). Tout témoignage à ce sujet sera le bienvenu. 20 21
10 On sera également amusé de constater que sur la page d'accueil 22
du site Internet de la F.é.e. 23
créé le 16 juin 1997, il est indiqué que :

Tolkiendili est un mot imaginé par E. J. Kloczko il y a une dizaine d'années, qui est composé de

" Tolkien » et du suffixe quenya " -ndili » (ami(e)s de, comme dans Elendili).

Espérons que dans une quinzaine d'années de plus, Édouard ne nous déclarera pas à nouveau la

même chose !

En revanche, le nom botanique athelas est elfique et non pas vieil anglais comme on peut le lire souvent.

HED, p. 9

Le terme est effectivement elfique. Pour autant, on ne peut s'empêcher de penser que d'un point de

vue externe à l'univers de Tolkien, le terme vieil anglais aeðele " noble, aristocratique, éminent,

excellent » a sans doute influencé la création de ce terme elfique, surtout lorsque l'on se rappelle qu'il

s'agit de " l'herbe des rois ».

En fait, les auteurs de An Introduction to Elvish avaient à leur disposition une masse importante de

textes inédits (et de la correspondance), achetés par l'université de Marquette, d'où leurs déductions si

ingénieuses. Ils cachèrent ces faits aux lecteurs.

HED, p. 10

Au sujet de la contrevérité de la dernière phrase, une simple citation de l'avant-propos de An

Introduction to Elvish suffira (la traduction est mienne) :

Un examen des anciens brouillons du Seigneur des Anneaux conservés aux archives de l'université de

Marquette à Milwaukee nous révèle qu'à l'origine, Tolkien faisait plus souvent usage du k que du c pour

le son [k] dans les noms et mots elfiques ...

Finalement, je tiens ici à remercier personnellement le Dr. Peter Gratke pour sa grande hospitalité à

l'occasion de ma visite à la collection de manuscrits de Tolkien à Marquette à l'automne 1975.

AItE, p. xv et xvj

22
23
Ou

Faculté des études elfiques

, association créée par Edouard qui cessa toute activité au milieu des années 90. 11 Au sujet des dialogues dans les films de Peter Jackson :

En fait, on constate, dans ces dialogues imaginés par David Salo une influence des langues elfiques.

HED, p. 11

Les dialogues conçus par David Salo peuvent être sujet à débat mais il faut noter qu'il n'y a pas

qu'une simple " influence », mais plutôt la réutilisation de mots et de structures grammaticales associées

à des hypothèses et des inventions de David Salo.

En effet, malgré tout nos efforts, entrepris depuis de longues années, il est toujours impossible d'étudier

les textes de Tolkien et tout particulièrement les langues elfiques en utilisant les livres publiés en langue

française à cause des centaines d'erreurs qui émaillent les publications. Les rafistolages effectués ces

dernières années n'y changent rien

HED, p. 12

Les termes " entrepris depuis de longues années » sont faux dans la mesure où Édouard n'a plus

aucun contact avec les Editions Bourgois depuis environ une quinzaine d'années. Il faudrait donc lire

plus exactement " entrepris il y a de nombreuses années ». Quant aux " efforts » en question, M. Christian Bourgois a eu l'occasion de raconter comment, 20

ans auparavant, des échanges avec Édouard avaient rapidement démontré qu'aucune collaboration

n'était envisageable - et il n'y en eu aucune par la suite.

Mon espoir est de voir, dans un avenir pas trop lointain, quand la totalité des écrits linguistiques de

J.R.R. Tolkien sera publiée, fleurir les langues elfiques pour devenir un patrimoine vivant de l'Humanité

et servir de langue de communication et d'échange.

HED, p. 12

Cet objectif de faire usage des langues elfiques comme de langues de " communication et

d'échange » est de plus en plus prégnant dans la démarche d'Édouard. A l'occasion de ses différentes

interventions, il explique souvent de manière plus ou moins explicite qu'il est le seul à pouvoir atteindre

cet objectif. On se rappellera que Tolkien lui-même ne souhaitait pas faire un tel usage de ses langues. 12

6. Introduction

Les Quendi ne sont pas des mollassons et leurs vo

cabulaires comportent des mots grossiers comme :

Múco ! Merde !

HED, p. 18

Édouard fait ici usage d'un terme issu du Qenya Lexicon (PE12 p. 63) : mnjko dung, stercus.

Le terme anglais dung se traduit par " crotte, crottin, bouse, fumier ». Le terme latin stercus peut

être traduit par " excrément, fiente, fumier ». Il apparaît également dans le corpus latin comme une

injure : " fumier ! ordure ! ». On imagine sans doute que c'est cet usage qui aura frappé Édouard.

Quoiqu'il en soit, ce terme n'est jamais employé pour signifier " merde ! » en quenya. D'autre part, dans

le Qenya Lexicon, lorsque Tolkien fait usage d'un terme sous une forme exclamative, il le fait explicitement. Voici la liste exhaustive des exemples : ala! behold, look. [PE12:29] alayambo hurrah! etc. [ibid.] avande! get hence! [PE12:33]

áye! hail! or o! [PE12:34]

ail oh! ha! etc. [ibid.] ene! look (at what you have)! [ibid.] iki! look! [PE12:41]

Faire usage du terme

múko pour signifier " merde ! » est à peu près aussi lexicalement incorrect

que de faire usage du terme simp(in)a " fifre, flûte à bec, flûte » (PE12:84) pour signifier

" flûte ! zut ! ».

Édouard n'hésite par à parler de " mots grossiers » au pluriel, je serais curieux de les connaître.

Enfin, on se rappellera tout simplement que les Elfes, s'ils ne sont certes pas des " mollassons »,

n'ont pas besoin de mots grossiers pour le prouver. 13 Il faut avoir une formation en linguistique pour comprendre les explications techniques de Tolkien.

HED, p. 19

Édouard est ici légèrement plus mesuré dans ses propos qu'il ne l'est dans sa vidéo sur Youtube

24

où il déclare que : " [i]l faut avoir une formation de linguiste pour comprendre les écrits de Tolkien », ce

qui est faux, bien entendu. Aussi, le manque de connaissance de la langue anglaise est un obstacle pour les tolkienomanes francophones.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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