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FRACTIONS PUISSANCES

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Racine carrée - Exercices corrigés

Remplaçons dans l'expression A



3ème : Chapitre11 : Les racines carrées.

La racine carrée de a est le nombre positif dont le carré est a. La racine carré de a se 3N205 Multiplier / diviser des radicaux (valeurs numériques).



Racines carrées multiplicatives sur FPGA Résumé 1 Introduction

pour calculer des racines carrées dans les micro- La seconde famille utilise des multiplications et ... du matériel pour la multiplication. On y trouve.



Racines carrées multiplicatives sur FPGA

26 mai 2009 pour calculer des racines carrées dans les micro- ... cul de la racine carrée. La seconde famille utilise des multiplications et.



Racines carrées

Opérations et racines carrées. 3.1) Racine carrée et multiplication. Propriété 2. Soient a et b deux nombres positifs. Alors la racine carrée du produit.



Regles de priorite.pdf

règles de priorité » suivantes dans l'ordre décroissant de priorité : 1. l'élévation à une puissance et la racine carrée. 2. la multiplication et la 



Le cours des parties calculatoires au TAGE MAGE

au TAGE MAGE seulement pour les « racines carrées » et . La multiplication de deux termes a et b se note a×b et se lit « a fois b » ou « a multiplié à.



Racines carrées: conceptions et mises en situations délèves de

29 mai 2018 - il a une calculette avec des nombres et les quatre opérations : addition soustraction

Racines carrées multiplicatives sur FPGA

Rapport de Recherche du LIP RR2009-19

Florent de Dinechin, Mioara Joldes, Bogdan Pasca, Guillaume Revy

LIP (CNRS/INRIA/ENS-Lyon/UCBL)

École Normale Supérieure de Lyon — Université de Lyon

Résumé

Les implantations actuelles de la racine carrée dans des bibliothèques d"opérateurs pour FPGA utilisent presque toutes une récurrence à base d"ad- ditions. Ce choix est particulièrement bien adapté à la structure des blocs logiques élémentaires d"un FPGA. Toutefois, il peut être remis en question à présent que la plupart des FPGA haute-performance incluent un grand nombre de blocs multiplieurs et de blocs mémoires. Cet article discute l"implanta- tion d"une racine carrée compatible IEEE-754 en util- isant ces nouvelles ressources, et compare les perfor- mances obtenues avec l"approche classique.

1 Introduction

1.1 Extraire des racines carrées flottantes

Il y a deux grandes familles d"algorithmes pour

évaluer la racine carrée en matériel.

La première regroupe des récurrences qui don- nent un chiffre (souvent un bit) du résultat à chaque itération, chaque itération elle-même construite au- tour d"une addition [5]. Cette famille a été utilisée pour calculer des racines carrées dans les micro- processeurs qui ne disposaient pas encore de mul- tiplieurs. La plupart des implantations pour FPGA disponibles dans les outils ou publiées [9, 8, 4] utilisent aussi cette approche, qui s"est imposée à l"époque où les FPGAs avaient une architecture uni- forme à base de cellules reconfigurables à grain très fin. C"est sans doute cette approche qui minimise la complexité en termes d"opérations logiques du cal- cul de la racine carrée. La seconde famille utilise des multiplications, et est pertinente pour les processeurs qui possédent du matériel pour la multiplication. On y trouve

les récurrences quadratiques dérivées de l"itéra-tion de Newton-Raphson, utilisées dans les pro-cesseurs IA32 d"AMD à partir du K5 [12] et dansles processeurs dont l"unité flottante est centrée au-tour d"un multiplieur-additionneur fusionné (FMA),comme les familles Power/PowerPC et Itanium [10,1]. On y trouve aussi des approches à base d"ap-proximation polynomiale par morceaux [13, 6] ouun mélange des deux [11]. Alors que l"approchepar récurrence de chiffres cherche à construire unmatériel minimal, l"approche multiplicative chercheà utiliser au mieux des ressources données : deuxFMA dans Power et Itanium, deux multiplieurs 32bits dans le ST200 utilisés dans [6].

À présent que tous les FPGA haut-de-gamme in- tègrent de petits multiplieurs (jusqu"à 2000 mul- tiplieurs typiquement capables de multiplier deux entiers signés de 18 bits), il convient d"explorer la pertinence de cette seconde famille d"algorithmes pour implémenter la racine carrée dans les FPGA [7]. Dans cet article, on étudie essentiellement l"ap- proche polynomiale par morceaux, qui est originale dans ce contexte. C"est une première contribution de cet article. Une version simple précision IEEE-754 (8 bits d"exposant et 23 bits de fraction) est complète- ment implémentée en plusieurs variantes, et une version double-précision est étudiée en détail.

Une autre contribution est de comparer quan-

titativement ces différentes approches : récurrence dechiffre, approche polynomiale,Newton-Raphson.

On verra que, pour la simple précision, l"ap-

proche polynomiale est de loin la meilleure des ap- proches multiplicatives publiées jusque là, et of- fre un compromis ressources/fréquence/latence in- téressant comparée à l"approche par récurrence de chiffres. On verra aussi que, pour la double pré- cision, aucune des approches multiplicatives exis- tantes, y compris celle introduite par cet article, ne présente un avantage clair sur l"approche historique. C"est un résultat inattendu considérant la puissance de calcul introduite par les multiplieurs des FPGA. 1 L"objectif à terme de ces travaux est d"implanter les meilleurs algorithmes pour la racine carrée dans le projet FloPoCo

1, un générateur libre de coeurs

arithmétiques [2] pour le calcul haute performance sur FPGAs. FloPoCo intègre déjà l"algorithme par récurrence de chiffres dans sa version la plus sim- ple (base 2), qui est celui utilisé par la plupart des bibliothèques. Il offre aussi la version polynomiale, mais uniquement en simple précision.

1.2 Travaux précédents

À notre connaissance, la seule architecture pour la racine carrée à base de multiplieurs actuellement disponible pour FPGA est celle de Wang, Braganza et Leeser dans le projet VFLOAT [13]. Leur algo- rithme n"est pas une approximation polynomiale par morceaux, mais une réduction d"argument à base de tables suivi d"une approximation polynomi- ale pour l"argument réduit. En pratique les deux ap- proches se ressemblent beaucoup.

L"utilisation d"outils récents d"approximation

polynomiale permet des améliorations significatives par rapport à [13] : - Qualitativement, nous offrons un choix entre arrondi correct compatible IEEE-754 et un ar- rondi fidèle bien spécifié (l"opérateur est précis au dernier bit). La racine carrée de VFLOAT est bien moins précise (au moins 2.39 fois d"après [13]). - Quantitativement, une approche par évaluation polynomiale par morceaux est plus flexible, et permet d"utiliser les ressources du FPGA au plus juste. Elle permet également un compro- mis entre plus de multiplieurs ou plus de mé- moires - nous choisissons d"équilibrer les deux. Au final, elle s"avèrera plus économe, comme le montrera la section 5. Un exposé de M. Langhammer à RSSI"08 [7] sug- gère qu"Altera développe des coeurs arithmétiques centrés sur les multiplieurs. Cet article mentionne un opérateur de racine carrée inverse (il s"agit donc d"une itération de Newton-Raphson). Ses perfor- mances seront reprises dans la comparaison de la section 5. Enfin, ce travail s"est beaucoup inspiré de la racine carrée du projet FLIP [6], une bibliothèque logicielle d"opérateurs flottants pour processeurs sans unité flottante.

FloPoCo/

1.3 Adéquation des algorithmes à base

de multiplieurs aux architectures de

FPGA modernes

Voici les caractéristiques des FPGA ciblés qui nous intéressent. - Les multiplieurs sont capables de multiplica- tion en virgule fixe 18x18 bits signés, ou 17x17 non signée

2, et retournent tous les bits du pro-

duit. On peut construire des multiplieurs plus grands en assemblant ces multiplieurs [3], mais les tailles optimales sont très discrètes :17i×17j pourietjentiers. En fait, les multiplieurs sont intégrés au sein de blocs plus complexes in- cluant également des additionneurs et des reg- istres spécifiques, mais c"est d"une importance secondaire ici - on laisse aux outils de synthèse logique le soin d"exploiter ces ressources. - Les mémoires ont une capacité de 9Kbit (Altera) ou 18Kbit (Xilinx) et sont configurables en ter- mes de tailles d"adresse et tailles de données, par exemple de2

16×1à à29×36pour le Virtex-

4. - Un FPGA donné contient grosso modo autant de mémoires que de multiplieurs, et il paraît raisonnable de chercher à équilibrer le nombre de mémoires et le nombre de multiplieurs con- sommés par un opérateur donné.

2 La racine carrée par approxima-

tion polynomiale par morceaux Soit à calculer la racine carrée d"un nombre flot- tant normalxdans un format IEEE-754 : x=2 e×1,f oùeest un exposant entier relatif

3etfest la par-

tie fractionnaire de la mantisse, écrite en binaire sur w Fbitsf-1f-2···f-wF(les indices des bits dénotent leur poids).

Il y a classiquement deux cas à considérer.

Sieest pair,la racine carrée s"écrit

(x) =2e/2×⎷1,f

2Chez Altera ils sont légèrement meilleurs, puisqu"ils sont de

plus configurables pour une multiplication 18x18 non signée.

3L"exposant est codé par un entier positif dewEbits auquel il

faut soustraire le biais normalisé2 wE-1-1, mais ceci est sans importance ici 2

Sieest impair,la racine carrée s"écrit

(x) =2(e-1)/2×⎷2×1,f Dans les deux cas, le calcul de l"exposant du résultat s"obtient par un simple décalage dee(et la gestion du biais) et nous n"y reviendrons pas. Le problème se ramène donc à calculer⎷ zpour z?[1,4[.

2.1 Approximation polynomiale par

morceaux

On va couper l"intervalle[1,4[en morceaux et

utiliser sur chaque morceau un polynôme dont les coefficients seront lus dansune table. On utilise pour de l"outil Sollya 4. Une première idée est d"utiliser, pour adresser cette table, les bits de poids fort dez. Toutefois, comme l"intervalle[1,4[est de longueur3, cela lais- sera un quart de la table inutilisé. Par ailleurs, pour un degré de polynôme donné et une taille de morceau donnée, les polynômes utilisés sur la gauche de l"intervalle[1,4[sont moins précis que ceux utilisés sur la droite (la fonction⎷ zy varie plus). Pour résoudre ces deux problèmes, on choisit de distinguer à nouveau les cas d"exposant pair et impair : l"intervalle[1,2](cas pair) sera coupé en deux fois plus de morceaux (deux fois plus petits) que l"intervalle[2,4]. Voici les détails de l"algorithme ainsi obtenu. Soit kun paramètre entier qui va déterminer le nombre de morceaux (2 ken tout). La table des coefficients des polynômes aura donc2 kentrées. La détermina- tion de la valeur à donner à ce paramètre sera dis- cutée en 2.2, en fonction des caractéristiques des FP-

GAs survolées en 1.3.

Sieest pair,soitτ

pair(x) =⎷1+x, pourx?[0,1).

C"estτ

pairdont on va calculer une approxi- mation polynomiale par morceaux. L"intervalle [0,1[est découpé en2 k-1intervalles de la forme i

2k-1,i+1

2k-1[pouriallant de0à2k-1-1.

L"indice de polynômeiest constitué des bits

f -1f-2···f-k+1de la mantisse dex. Sur cha- cun de ces intervalles, on approcheτ pair(1+ i

2k-1+y)par un polynome de degréd:pi(y) =

c

0,i+c1,iy+···+cd,iyd. Le degrédest choisi

pour que chacun de ces polynômes donne un

4http://sollya.gforge.inria.fr/

résultat précis au moins àwFbits, avec de la marge pour les arrondis du calcul, c"est à dire : pair(1+i y?[0,1/2 k-1[. Comme le degréddétermine le nombre de multiplieurs employés, il sera égale- ment discuté en 2.2.

Sieest impair,on doit calculer⎷

2×1,f. Soit

impair(x) =⎷2+xpourx?[0,2[. L"intervalle [0,2[est coupé également en2 k-1intervalles, qui sont à présent de la forme[ j

2k-2,j+1

2k-2[ pourjallant de0à2 k-1-1. Le lecteur peut vérifier que l"indice de polynômejest consti- tué des mêmes bitsf -1f-2···f-k+1que dans le cas pair. Sur chacun de ces intervalles on cherche un approximant polynomialq jde de- gréd(le même que pour le cas pair, car on veut naturellement partager le matériel d"éval- uation polynomiale), avec la même précision : impair(1+j touty?[0,1/2 k-2[.

On obtient bien2

kpolynômes dont les coefficients seront stockés dans une ROM à2 kentrées adressée parA=e

0f-1f-2···f-k+1(on a ajouté, aux bits

déterminantiouj, le bite

0de poids faible de l"ex-

posant qui détermine les cas pair/impair). Reste àquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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