[PDF] GPS Garmin 705 Openrunner et un modèle





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comment importer un fichier gpx (trace gps ou waypoints)

Jan 2 2022 à partir d'un récepteur GPS pour les visualiser et les éditer dans ... fond de carte à l'écran le parcours et les waypoints tirés du GPS ;.



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UTILISATION D'UN COMPTEUR GPS POUR SUIVRE UN CIRCUIT. 1 Disposer d'un GPS du mois précédent avec détail en PDF fichiers GPX et carte OpenRunner.



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Le Rider 420 vous propose 5 façons de créer des pistes : 1. Planifier un parcours via l'application Bryton Active 2. Importer des trajets (.GPX) de plateformes 



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Garmin se réserve le droit de modifier ou d'améliorer ses produits et d'apporter Vous pouvez envoyer un parcours depuis votre compte Garmin Connect vers ...



GPS Garmin 705

Openrunner et un modèle d'ordinateur de vélo incluant un récepteur GPS de transférer un parcours enregistré



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La précision des données de vitesse et de distance augmente après quelques parcours effectués en extérieur à l'aide du GPS. 1 Sélectionnez . 2 Sélectionnez une 



(20) - Maîtriser SityTrail - Tome 2 - Lappli mobile

télécharger sur le site du CDRP 64 rubrique GPS. La procédure d'identification n'est à faire qu'une seule fois sur un smartphone donné.



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du GPS vers la bibliothèque de Tracés de CartoExploreur 3D®. Deux procédures sont possibles pour importer des traces depuis son GPS. 7.1. IMPORT D'UNE TRACE 

GPS Garmin 705 1

Vélo de route et GPS :

tracer pour naviguer

Toute navigation est incertaine ;

prends pitié du malheureux qui a fait naufrage. Φωκυλίδης (Phocylide de Milet)

1) Introduction

Après avoir connu et observé chez beaucoup d'utilisateurs de fréquents déboires, et déçu par les

documentations des constructeurs, honteusement bâclées ou mal traduites, l'auteur a pourtant fini

par maîtriser l'usage du récepteur GPS, en tant que guide sur un itinéraire tracé au préalable pour

un vélo de route. C'est le cas des randonnées proposées par des clubs : rallyes, brevets, flèches.., ou

élaborées pour soi-même et des amis, comme des diagonales, des cyclo-découvertes, des raids, etc...

1.1 Objectif

Est laissé de côté l'usage courant du GPS, qui lui donne carte blanche pour conduire à une adresse,

comme le ferait un GPS de voiture. C'est une bonne solution de dépannage, mais pas plus. Pour les

outils additionnels destinés à améliorer les entraînements : capteur de cadence, cardio-

fréquencemètre ou mesureur de puissance, il n'est pas apparu nécessaire d'en dire plus que les

manuels utilisateurs. Disons qu'ils sont aussi hors-sujet.

Cette orientation, typée randonnée cyclo longue distance, est un choix que partagent beaucoup de

randonneurs formés à l'ancienne école de la carte Michelin, qui privilégient une navigation sûre et

fiable, au prix d'un temps parfois long mais passionné de préparation. Ainsi le lecteur constatera que

la partie traçage est aussi fournie que la partie guidage, ou comment "on récolte ce que l'on a semé».

Les acquis de terrain, appris au fil de la pratique, ne visent pas à remplacer les aides en ligne ou sur

papier, mais à les compléter. Aussi le rôle de chaque onglet et de chaque bouton n'est-il pas

systématiquement décrit ; se reporter à la documentation concernée pour les bases théoriques et les

premiers pas. 2

1.2 Éléments de langage

Les conseils sont généraux mais les exemples sont détaillés. Ils concernent un logiciel de traçage,

Openrunner et un modèle d'ordinateur de vélo incluant un récepteur GPS, le Garmin Edge 705. Né

en 2008, il était " à la pointe » jusqu'en 2011 comme le sous-entend peut-être le mot " Edge », mais

n'est plus commercialisé. Ce choix décalé écarte tout soupçon de favoriser la vente de tel ou tel

produit. Le 705 demeure l'un des meilleurs récepteurs portables qui aient été produits. Il est

remplacé chez Garmin par les Edge 810 et 1000, eux aussi " à la pointe ». En dehors de l'interface

tactile dont ne disposait pas le 705 - et qui n'est pas à l'évidence un progrès - d'un écran un peu plus

grand, d'un thermomètre intégré et d'une meilleure connectivité, bien des fonctionnalités sont

inchangées, et surtout la philosophie du GPS est la même. Toutefois le dialogue homme-machine,

quelques limitations de taille de fichiers ou les noms des répertoires peuvent légèrement différer.

De même les règles de fonctionnement d'Openrunner ne sont pas toujours transposables à d'autres

logiciels de traçage, bien qu'étant souvent voisines. Noter aussi qu'on utilisera, par abus de langage

et comme l'habitude s'est maintenant établie, le terme de GPS (Global Positioning System) pour ne parler en fait que du récepteur GPS placé sur le vélo.

Un autre point de langage qu'il importe de

préciser tout de suite, parce qu'il est source de confusion, est l'usage du mot " route ». En français le mot a un double sens ; on dit qu'il est un polysème. En effet il signifie aussi bien un cap qu'un trait de couleur sur une carte. La preuve en est qu'un marin ou un aviateur parlera de route maritime ou aérienne, pour désigner en fait un long segment entre deux points, alors que le cycliste ou l'automobiliste désignera une construction de travaux publics classée en nationale, départementale, etc...

Sur ce point la langue anglaise est plus précise qui utilise deux mots différents : " route » pour le cap

et " road » pour le ruban d'asphalte. Dans le monde du GPS ce n'est toutefois pas " road » qui est le

terme d'usage, mais " track », c'est-à-dire l'équivalent français de " trace » ou de " piste ». Il

convient en effet à plus de cas de figure et ouvre le champ aux chemins et aux sentiers.

Pour un marin, le GPS qui lui assure de suivre une " route », c'est-à-dire un cap entre deux points,

répond au besoin. Pour un cycliste, c'est différent et il demande surtout à son GPS qu'il utilise la

" route » trop imprécise pour lui proposer une " road » bien réelle, celle qu'il est habitué à suivre sur

les cartes routières classiques (" road map » en anglais). On peut donc dire, en conclusion de cette

longue parenthèse linguistique, que la route est la voie droite et idéale pour aller d'un point A à un

point B, mais que les contraintes comme le relief, le réseau routier ou les ouvrages de travaux publics, obligent à emprunter un tracé bien différent.

Ne souhaitant pas être envahi de mots anglais, on conservera le mot français " route » malgré son

risque de double signification et le mot " trace » qui est lui moins ambigu. Toutefois on gardera deux

3

termes anglais pour désigner les points constitutifs du parcours. Ils correspondent en gros à leur

origine, créés par l'utilisateur ou calculés par l'informatique :

- les waypoints : points d'appui qui donnent le cap. Ils permettent la construction fine d'un

itinéraire, à l'aide d'un logiciel d'ordinateur ou d'un GPS et ont été positionnés par l'utilisateur. Peu

nombreux. La suite des waypoints s'appelle une route.

- les trackpoints : points qui définissent finement le parcours. Ils constituent la trace de l'itinéraire

et ont été calculés avant le départ par un logiciel d'ordinateur, ou relevés sur le terrain par un GPS.

Très nombreux. La suite des trackpoints s'appelle une trace.

Route, trace, mais aussi indifféremment, parcours, circuit, course ou itinéraire, désigneront toujours

une suite ordonnée de points. L'ordre est bien sûr celui de leur franchissement, du départ à l'arrivée,

et il est essentiel. C'est pourquoi une route ou une trace est plus qu'un ensemble, au sens

mathématique du terme. Il contient toujours une relation d'ordre entre ses éléments.

1.3 Historique

Un préalable est de s'assurer que les dernières mises à jour ont bien été effectuées sur le GPS.

Garmin met à disposition une application gratuite WebUpdater qui vérifie que l'appareil est bien à

jour et sinon effectue les mises à niveau. Il suffit de la télécharger sur le PC, de connecter le GPS et de

suivre le mode opératoire. Pour connaître son état actuel en termes de version active, on peut aussi

aller directement dans le Menu du GPS : "Paramètres» → "Système» → "A propos de Edge».

Par exemple, le Edge 705, qui n'évolue plus, doit être ainsi configuré : Version 3.30 pour le logiciel et

Version 2.10 pour le GPS.

Pour qui voudrait écrire l'histoire du GPS, il est instructif de parcourir le forum des passionnés de GPS

au sujet de l'Edge 705 : Ouvert le 01/04/2008, le forum est muet depuis le 26/08/2015, après 143 pages d'échanges. La

naissance prématurée du bébé Edge et toutes ses maladies infantiles y défilent. Malgré les espoirs

déçus des utilisateurs, les notices bien insuffisantes, le SAV Garmin souvent dépassé, les bugs trop

nombreux, force est de reconnaître que l'Edge 705, qui fut le premier GPS spécifiquement dédié au

vélo, a fini par plutôt bien fonctionner. La preuve : il est toujours parfaitement opérationnel et

conserve une bonne cote à l'occasion. Son avenir de GPS mythique est tout tracé.

1.4 Plan

On verra que l'on passe souvent d'Openrunner au GPS, par une fonction d'exportation de fichier, et

du GPS à Openrunner, par une fonction d'importation de fichier, sans qu'il soit besoin de télécharger

tel ou tel logiciel, ni de passer par des sites intermédiaires comme ceux que Garmin a développés à

profusion. La non-dépendance de l'utilisateur vis-à-vis de softs propriétaires est un atout important

de pérennité. Openrunner n'est clairement pas un produit Garmin, mais ce sont deux outils, le

français et l'américain, qui s'articulent bien, encore faut-il en connaître quelques subtilités.

Le plan sera intuitif, c'est à dire chronologique, disons de la préparation du voyage à son compte-

rendu, avec quelques exercices de révision, compléments techniques et un bref débat pour/contre.

4 PLAN

1) Introduction page 1

1.1 Objectif

1.2 Éléments de langage

1.3 Historique

1.4 Plan

2) Tracer le parcours

page 5

2.1 Les points

2.2 Le parcours

3) Charger le parcours dans le GPS

page 10

3.1 Exporter un parcours

3.2 Renommer un parcours

3.3 Supprimer un parcours

4) Charger une cartographie

page 13

4.1 Le support physique

4.2 Les cartes OpenStreetMap

4.3 Principes des cartes vectorielles

4.4 Ajouter des POI

5) Paramétrer le GPS

page 18

6) Être guidé sur le terrain page 21

6.1 Préalables

6.2 Le calcul

6.3 Le guidage

7) Autonomie électrique

page 26

7.1 Alimentation externe

7.2 Optimiser la consommation électrique

8) Visualiser un parcours suivi

page 29

8.1 Enregistrement

8.2 Consultation

8.3 Modification

9) Trois exercices de révision

page 32

9.1 Visualiser les trackpoints

9.2 Autre méthode de traçage

9.3 Taille des fichiers et précision des données

10) Mode dégradé et dysfonctionnements

page 37

10.1 Guidage en mode dégradé

10.2 Dysfonctionnements

11) Pour ou contre

page 40

11.1 Pour

11.2 Contre

11.3 " No road map »: test grandeur nature

12) Pour conclure

page 46 5

2) Tracer le parcours

La taille d'écran du GPS serait de toute façon un obstacle au traçage d'un parcours sur celui-ci directement. Ce n'est pas son rôle et il est bien plus pratique d'utiliser un logiciel de traçage sur l'ordinateur et, une fois satisfait du résultat, de l'exporter vers le GPS. Il existe plusieurs sites Internet de traçage d'itinéraires comme Calculitineraires ou Garmin Connect, également pratiques, mais le plus répandu en France est actuellement Openrunner, à l'adresse : http://www.openrunner.com/. L'éditeur ne communiquant pas la référence précise des versions, on peut juste dire que c'est celle de septembre 2016 qui servira de support.

Openrunner est français (créateur Éric Thouvenin), date de 2006 et s'est peu à peu imposé aux

organisateurs de randonnées qui l'utilisent presque systématiquement pour rendre leurs parcours

téléchargeables sur tout GPS, quelle qu'en soit la marque. Sa documentation pédagogique, bien que

trop succincte, est la base indispensable à connaître avant tout démarrage. C'est un produit fiable et

gratuit, qui mérite bien une contribution financière.

2.1 Les points

Avant de le tracer sous Openrunner en plaçant des points de route qu'on appelle des waypoints, définir grossièrement le parcours sur des cartes au 1/200 000

ème qui permettent une meilleure vue

d'ensemble. Dans Openrunner choisir une cartographie de visualisation du tracé, en cliquant sur le

logo d'une pile de cartes dans le coin supérieur droit. En pratique "Plan» de Google suffit, mais on

peut adopter aussi " OpenStreetMap » ou " IGN ScanExpress » ou des cartes plus orientées vélo. Ce

n'est pas important, chacune a ses qualités et ses défauts, et on pourra en changer à tout moment

du traçage.

Aller ensuite dans le menu " Planifier un parcours », puis sélectionner le moteur " Google Maps » et

choisir un mode parmi les trois qui sont proposés : Voiture, Cycliste ou Piéton. Pour le vélo de route

on aura tout intérêt à choisir Voiture. Pourquoi ce choix a priori surprenant ? Il faut savoir que Cycliste est surtout pensé pour les VTT, aussi le calculateur proposera-t-il toujours des sentiers de préférence à des routes revêtues. Si l'on veut pourtant rester sur la route, il faudra placer beaucoup de waypoints pour l'y contraindre. Il est donc bien préférable de choisir Voiture qui ne présente pas ce risque de quitter l'asphalte et permet d'utiliser toute la puissance du calculateur en posant peu de waypoints. Il faudra juste veiller à bien les placer pour éviter des routes interdites aux vélos. Cependant s'il existe des pistes cyclables goudronnées et écartées de la route principale,

elles ne seront plus accessibles au calculateur. C'est un des rares cas où il sera préférable de choisir le

mode Cycliste. 6

Bien noter qu'à la différence de la carte qu'on peut changer à sa guise, le mode dans lequel le

moteur " Google Maps » travaillera est attaché à l'ensemble du parcours ; il n'est pas possible de

choisir un mode pour un tronçon et un mode différent pour le reste du parcours.

2.1.1 Placer les points

Le principe est bien sûr de placer le gros rond vert de départ, puis les waypoints suivants, jusqu'au gros rond rouge d'arrivée. Rester toujours en mode " Suivre automatiquement la route en utilisant un calculateur d'itinéraire », et non en mode " vol d'oiseau » qui en est la version désactivée. Pourquoi ? En mode activé le calculateur de géocodage Google Maps, auquel Openrunner envoie toutes les requêtes de construction de route, calcule les coordonnées (longitude, latitude, élévation) des waypoints que l'utilisateur a placés, mais surtout il les complète par celles de milliers de points invisibles que l'on nomme des trackpoints et qui les joignent par une succession de milliers de petits segments épousant la route au plus près. Sinon, en mode "vol d'oiseau» c'est-à-dire sans activer le calculateur, le géocodage ne calcule et ne stocke que

les waypoints, ceux-ci étant joints directement l'un à l'autre par de longs segments. Pour tracer un

parcours sans jamais recourir au calculateur, qui soit utilisable et ne coupe pas les virages, il faudrait

placer, un à un, tant de waypoints que c'en serait extrêmement fastidieux. On notera que dans les deux cas le parcours tracé n'est toujours qu'une succession de segments de

droite, le fond de carte donnant seulement l'illusion qu'ils sont placés sur une route cartographiée.

Entre deux points c'est finalement toujours du " vol d'oiseau ».

2.1.2 Erreurs à éviter

Un défaut fréquent est de placer les waypoints rouges à des carrefours ou à des endroits

stratégiques. C'est une erreur, il vaut mieux les placer sur des bouts droits, et faire travailler le

calculateur d'itinéraires pour les joindre. De même on les posera avant ou après une ville et non dans

une ville, sauf si l'on veut absolument passer par telle ou telle rue. Bien les placer sur la route et non

légèrement en dehors. Un point placé loin de toute route provoquera un message d'erreur Google

Maps " ZERO_RESULTS », alors qu'un point placé presque sur la route ne provoquera pas de message

mais le risque d'une erreur de traçage, ce qui est pire. Inutile d'en placer beaucoup, puisque le calculateur d'itinéraires fera le travail pour les joindre. Le maximum théorique de 120 est bien suffisant. Toujours vérifier que le parcours le plus court proposé par le calculateur, après chaque ajout d'un nouveau point, est bien celui que l'on souhaite. Sinon effacer le dernier point et recommencer, en le plaçant mieux ou plus près du précédent. S'il résiste encore, il peut se faire qu'il ait raison et qu'un sens interdit, par exemple, bloque

le passage là où on le désirait. Pour le vérifier on pourra basculer sur Google Street View

en cliquant sur son icône, le bonhomme jaune Pegman, qui attend au-dessus de la barre de zoom. 7

2.2 Le parcours

Ne pas créer des parcours trop longs (maximum théorique de 1500 km) sous peine d'affichage du

message Google Maps de saturation du nombre de requêtes " OVER_QUERY_LIMIT ». Il se déclenche

en mode " Calculateur d'itinéraire » au-delà de 2500 requêtes de géocodage par jour et par adresse

IP ou au-delà de 10 requêtes par seconde. Comme le tracé est recalculé à chaque point ajouté ou

bougé, il n'est pas exceptionnel d'atteindre le seuil de saturation. Si cela arrive on ne disposera plus

que du tracé "vol d'oiseau». Dans ce cas laisser reposer quelque temps (une heure, par exemple) et

ça se débloque parfois. Sinon, c'est-à-dire si le parcours est vraiment trop long, il faut le fractionner

en plusieurs étapes (de 100 à 300 km environ) qui se recouvrent partiellement quand on passe de

l'une à l'autre.

2.2.1 Fractionner un parcours

Pour fractionner un trop long parcours, créer autant de sauvegardes du parcours entier, renommées

(1), (2), (3)... que l'on souhaite réaliser de tronçons. Ensuite charger le premier, demander l'affichage

des waypoints et se mettre en mode " supprimer un point quelconque du parcours » en cliquant sur le septième onglet du bandeau. Se positionner sur

chaque waypoint n'appartenant pas au tronçon que l'on veut créer, y compris le départ et l'arrivée,

et le supprimer par un clic gauche. À la fin des suppressions, activer le calculateur d'itinéraire pour

recréer un itinéraire limité au tronçon. Sauvegarder et continuer de même avec les autres tronçons.

En plus d'éviter des soucis de troncature lorsque l'on basculera dans le GPS un parcours trop long, le

découpage en étapes courtes permet d'avoir une élévation calculée plus précise, car lissée sur des

points plus rapprochés. On notera que le Garmin possède un altimètre barométrique qui enregistrera

en roulant les variations d'altitude et qu'en conséquence il n'est pas étonnant que les deux séries de

valeurs, celles calculées sur la carte et celles relevées sur le terrain, diffèrent.

2.2.2 Vérifier un parcours

Il est conseillé de vérifier, en zoomant fort, qu'il n'y a pas des boucles intempestives sur la trace, dues

à une portion de route manquante, par exemple, ou des allers-retours inutiles pouvant être générés

par un waypoint placé à tort très légèrement en dehors de la route. Si un point est à peine à côté de

la route, mais que de cet endroit part un chemin vicinal, le parcours ira l'explorer quitte à revenir sur

ses pas. Pour corriger on fera glisser le point rouge mal placé (" clic gauche » maintenu) pour le

remettre exactement sur la route. S'il y en a plusieurs à déplacer, respecter leur ordre. Autre

solution : insérer un point supplémentaire pour ramener la trace sur la bonne route. Pour cela " clic » sur le sixième onglet du bandeau " Insérer

des points entre deux points existants », puis " clic gauche » sur le dernier waypoint avant l'insertion

qui devient bleu et placement du point additionnel. Éteindre ensuite l'onglet d'insertion ce qui

rougira de nouveau le point pivot. Rester toujours en mode " Suivre automatiquement la route en utilisant un calculateur d'itinéraire ». L'erreur de trace sera effacée. 8

Ces outils sont bien sûr utilisables tant à la création d'un nouveau parcours qu'à la correction d'un

parcours ancien. Si lors d'une création de parcours, l'ordre dans lequel les waypoints sont à franchir

pour progresser du départ à l'arrivée est évident, il peut en être différemment lors d'une

modification, lorsqu'une partie du parcours est commune à l'aller et au retour. En effet rien dans ce

cas ne permet à l'oeil de distinguer les waypoints de l'aller de ceux du retour. Insérer un nouveau

point peut alors conduire à des mauvaises surprises, si le point précédant l'insertion n'est pas celui

que l'on pensait. Attention donc sur ces tronçons communs qui sont un piège aux corrections.

2.2.3 Densité des points

Lorsque l'on demande à visualiser les points, il arrive que leur densité soit telle qu'avec le zoom choisi, l'affichage de tous soit impossible. Dans ce cas, il apparaît seulement quelques points portant des nombres en caractères gras. Chacun indique combien de points n'ont pu figurer sur la portion de tracé qui le suit. En zoomant suffisamment, les nombres disparaissent et tous les points s'affichent

à leur place.

À noter que lorsqu'on est en mode "Suivre automatiquement la route en utilisant un calculateur d'itinéraire», le nombre de waypoints à placer sera suffisamment faible pour que ce phénomène de saturation ne se produise pas, du moins à une échelle courante. En revanche il se produira fréquemment lorsque l'on affichera des trackpoints, ainsi qu'on le constatera plus loin en visualisant un parcours relevé sur le terrain.

Astuce : en dézoomant au plus faible niveau possible, on provoquera systématiquement la

saturation, ce qui permettra de connaître par simple lecture le nombre total de points.

2.2.4 Forcer le passage

Il peut arriver qu'une portion de route soit refusée par Openrunner, alors que l'on sait pertinemment

qu'elle est praticable en vélo. C'est par exemple le cas d'une rue avec un sens interdit autorisé aux

vélos à contre-sens ou d'un pont réservé aux piétons. Dans ce cas forcer le passage en demandant un

tracé direct sur cette courte portion. Pour cela " clic droit » sur le point qui précède la jonction

directe - il passe de rouge à jaune - et poursuivre normalement. Toujours conserver le mode " Suivre

automatiquement la route en utilisant un calculateur d'itinéraire ». Cette technique est aussi utile si

l'on prévoit un demi-tour, par exemple au sommet d'un col. En effet il est fréquent que le calculateur

prolonge inutilement la trace au-delà du point souhaité. Pour forcer avec exactitude le demi-tour,

jaunir le point de l'endroit voulu, puis ajouter un premier point pour initialiser le début du retour.

9

S'il y a une discordance entre la carte affichée et le calcul de l'itinéraire, c'est parce que le calculateur

d'itinéraire repose exclusivement sur les données de Google Maps et qu'il est indépendant du fond

de carte affiché. Ceci justifie le choix implicite en fond de tracé de la carte intitulée " Plan » qui est

aussi un produit Google, quitte à la remplacer, lorsque plus de détails sont requis, par une carte IGN.

Enfin si le parcours est une boucle, et pour être sûr de bien revenir exactement au point de départ, on dispose d'un onglet (troisième à droite) " Joindre directement le point de départ » qui permet de finir proprement.

2.2.5 Paramétrer le graphisme

C'est un détail mais pourquoi s'en priver ? Openrunner offre une palette de couleurs pour

matérialiser le parcours sur le fond de carte. La sélection se fait par l'ascenseur qui encadre le

nuancier. En même temps s'affichent les valeurs de la couleur dans le système RGB (Red, Green,

Blue), soit rouge, vert, bleu, et dans le système HSB (Hue, Saturation, Brightness), soit teinte,

saturation, luminosité. Les valeurs RGB sont également exprimées par trois chiffres hexadécimaux

(#). Une fois choisie la couleur, reste à sélectionner l'opacité et l'épaisseur. Ce jeu de coloriage est

surtout utile, si l'on affiche pour les comparer plusieurs parcours, par exemple le parcours prévu et le

parcours réalisé. Pour ajouter ou supprimer un parcours : onglets "+» et "-», à droite de la barre du

gestionnaire de parcours. À chaque instant seul le parcours courant, celui dont l'onglet de distance

est surligné, est modifiable.

Dernier détail du décor : les bornes kilométriques. Leur espacement est paramétré selon huit valeurs

possibles : 0, 1, 2, 5, 10, 25, 50 et 100. Toutes ne sont pas offertes ; elles sont proposées en fonction

de la longueur du parcours. Par exemple au-dessus de 100 km, pas d'espacement à 1 ou 2 km, même

avec un zoom important.

Tous ces conseils peuvent paraître exagérément perfectionnistes pour un usage promenade du GPS,

pourtant un tracé propre est capital. Tout est là ! Le reste est de la technique manipulatoire du GPS

qui s'apprend facilement. En revanche tracer un chemin, dont le suivi ne se transformera pas en

jardinage à travers champs ou en hésitation à chaque embranchement, est un vrai investissement,

bien qu'il puisse être long, un peu fastidieux et réclamer beaucoup de minutie, puisqu'il faudra

souvent inspecter à la loupe la trace en construction. Soignez vos tracés ; ils méritent d'être 100% fiables !

Une fois le parcours tracé il faut le sauvegarder. Pour cela il est nécessaire de s'être créé un compte

Openrunner, défini par un identifiant et un mot de passe. Ce compte permet d'enregistrer le

parcours créé, soit en mode public et il est alors visible par tous mais modifiable seulement par son

créateur, soit en mode privé et il n'est visible que par son créateur. 10

3) Charger le parcours dans le GPS

Dans le Garmin 705 se trouvent deux supports physiques de stockage des données : un disque dur

fixe de 1 Go et un disque dur amovible qui est une carte micro SD, non fournie à l'achat. Le disque

fixe contiendra généralement les parcours enregistrés et le disque amovible recevra la cartographie.

3.1 Exporter un parcours

Pour charger un parcours à partir

d'Openrunner, que ce soit un parcours que l'on a créé soi-même ou un parcours public mis à disposition de tous, ne pas utiliser la fonction de Transfert direct dans le Garmin, mais préférer la fonction " Export GPS», en mode GPX-TRACK. Plus frustre, ne demandant le chargement d'aucun plugin, indépendante du navigateur Web et de tout site propriétaire, la fonction " Export GPS» est aussi plus sûre.

Pour info, en mode GPX-TRACK c'est la totalité des trackpoints qui seront exportés. Si l'on choisissait

le mode GPX-ROUTE, Openrunner exporterait uniquement le départ, l'arrivée et 49 points

intermédiaires correspondant à des changements de cap, soit 50 segments en vol d'oiseau. On

constate ici qu'il s'agit bien du mot anglais " route » et non du terme français. Dans une exportation

en mode " ROUTE » c'est ensuite le GPS, utilisant son propre calculateur d'itinéraires, qui tracerait

un parcours de point en point. Calé sur sa cartographie, il pourrait différer du tracé sous Openrunner.

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