La Ville du PLESSIS-ROBINSON (Hauts-de-Seine) Située dans le
Située dans le sud du département des Hauts-de-Seine à 6 km de Paris le Plessis-. Robinson est une ville d'environ 30 000 habitants en plein développement
La Ville du PLESSIS-ROBINSON (Hauts-de-Seine) Située dans le
Située dans le sud du département des Hauts-de-Seine à 6 km de Paris le Plessis-. Robinson est une ville d'environ 30 000 habitants en plein développement
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Située dans le sud du département des Hauts-de-Seine à 6 km de Paris le. Plessis-Robinson est une ville d'environ 30 000 habitants en plein développement
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Située dans le sud du département des Hauts-de-Seine à 6 km de Paris le Plessis-. Robinson est une ville d'environ 30 000 habitants en plein développement
La Ville du PLESSIS-ROBINSON (Hauts-de-Seine) Située dans le
Recrute par le biais de l'accès par la voie du détachement à un corps ou cadre d'emplois de niveau supérieur ou de catégorie supérieure instituées en faveur
La Ville du PLESSIS-ROBINSON (Hauts-de-Seine) Située dans le
Située dans le sud du département des Hauts-de-Seine à 6 km de Paris le Plessis-. Robinson est une ville d'environ 30 000 habitants en plein développement
-I- Etat des lieux besoins et perspectives
Découvrir la forme urbaine le paysage urbain
LE DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE
26 oct. 2018 LA VILLE DU PLESSIS-ROBINSON. HAUTS-DE-SEINE. RECHERCHE. Un candidat pour l'exploitation d'un Chalet destiné à la vente de denrées.
Conseil Municipal du mardi 19 décembre 2017
14 - Urbanisme - Requalification du quartier Ledoux - Signature du protocole foncier à intervenir entre la Ville du Plessis-Robinson HAUTS-DE-SEINE HABITAT
Ordre du jour Conseil Municipal du 21 septembre 2021
21 sept. 2021 avec la CAF des Hauts-de-Seine – Approbation et autorisation de signer. En 2010 la ville du Plessis Robinson a approuvé un nouveau contrat ...
Etat des lieux, besoins et
perspectives1.1.- Exposé du diagnostic
1.2.- Analyse de l"état initial de l"environnement
1.3.- Prévisions et besoins répertoriés
PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 21.1.- Exposé du diagnostic
1.1.1.- INTRODUCTION
L"élaboration du diagnostic est la première étape du Plan Local d"Urbanisme (P.L.U.).D"une façon générale, le diagnostic du rapport de présentation ne doit pas être une
compilation d"études thématiques mais un document synthétique qui présente un état des
lieux, en tire une analyse et en dégage des enjeux. Les documents constituant le diagnostic ne sont pas de simples éléments d"information surl"état de la ville. Il ne s"agit pas de documents " statiques », ce sont des supports de
communication, boucle d"échanges entre les habitants, les élus et les bureaux d"études en charge du Plan Local d"Urbanisme. Le caractère " dynamique » du diagnostic permet d"aborder de façon largement concertée les orientations d"aménagement envisageables pour la commune.C"est donc une première phase d"étude très importante pour la réalisation du Projet
d"Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.).Elle comprend trois parties :
· Une approche socio-économique, consistant à réaliser une analyse de données sur l"évolution démographique, sur l"emploi, la population active et le parc de logements de la commune. · Une approche urbaine avec compilation de données et analyse sélective conduisant à la définition de cibles d"actions possibles.· Une synthèse qui définit les axes stratégiques et orientations envisageables pour
l"élaboration du Projet d"Aménagement et de Développement Durable.Compte tenu de la complexité et de la diversité des différents paramètres nécessaires au
développement urbain, il est nécessaire pour aborder ce genre d"étude d"avoir une démarche
et une méthode spécifiques. PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 31.- La démarche
Découvrir la forme urbaine, le paysage urbain, le caractère de la ville. Enregistrer la
première image reçue de la commune et la perception de la mise en scène urbaine. N"avoir aucun a priori sur les aménagements extérieurs.Observer les habitudes (les livraisons aux heures de pointe bloquant la vie locale), les
usages (les liaisons de transit). Prendre constamment du recul en tirant parti de " l"oeil extérieur ».Ecouter, les habitants, les groupes de travail, les comités de quartier, les différents services.
Analyser toutes les données recueillies au cours de tous ces échanges. Synthétiser en établissant un diagnostic urbain et socio-économique.2.- La méthode
Il ne s"agit pas d"une recette, mais simplement d"un raisonnement urbain qui constitue un guide pour élaborer, pas à pas, un diagnostic. En fait que recherche-t-on ? Tout simplement une meilleure qualité de vie. Aussi, la méthodeproposée consiste à considérer les ingrédients qui participent à cet objectif en ayant une
approche sélective sur trois thèmes essentiels :- La centralité : c"est le lieu, le repère urbain qui cristallise le sentiment d"appartenance à
un quartier. C"est un point focal de valorisation urbaine. Etre fier d"habiter " son »
quartier, participe à la qualité de vie.- La mixité : c"est une mixité " élargie » qui prend en compte les différentes formes
d"occupation du sol, mais aussi les différentes fonctions à l"échelle d"un quartier, les lieux
animés. La qualité de vie urbaine passe également par la présence de différents
services à proximité, commerces, équipements publics, mais aussi par la variété du
paysage urbain, l"équilibre entre le bâti et les espaces verts. - L"échange : c"est la faculté de se déplacer librement et facilement, sans entrave. Peut-on être bien dans un quartier complètement enclavé ? Cela touche évidemment au
réseau viaire, à sa hiérarchie, mais aussi, d"une manière générale, aux déplacements, à
la circulation automobile, aux circulations douces, à l"offre de transport en commun. Cela touche aussi au problème de la domanialité car de grandes emprises foncières peuventêtre perçues comme des coupures urbaines.
Ces trois constantes, centralité, mixité, échange, ont une particularité : elles interagissent
entre elles. Ainsi, si l"une d"elles est défaillante, les autres sont à sur-développer pour
compenser. Ainsi un quartier strictement mono-fonctionnel d"habitat peut tout à fait être très
agréable à vivre s"il offre un paysage urbain de qualité et s"il est bien desservi.Chaque thème est étudié séparément. Ainsi, pour chacun d"entre eux, sont prises en compte
les " contraintes », les difficultés inhérentes au thème en question, puis les" potentialités », les atouts. Cette approche permet de déceler des cibles d"actions
envisageables. PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 4 L"étude des trois thèmes permet donc de déceler des cibles d"interventions qui constituentles germes du futur projet de ville. Si ces constantes sont nécessaires, elles ne sont
cependant pas suffisantes pour asseoir une corrélation solide entre développement urbain etqualité de vie, d"autres paramètres entrent en jeu, qui d"ailleurs soutiennent l"esprit de la loi
Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU). Ils constituent le lien général de cette méthode
et nécessitent une double approche :Le diagnostic peut être complété tout au long de l"étude conduisant au Plan Local
d"Urbanisme en fonction des réflexions menées. A partir des apports des groupes de travail et des comités de quartier, des synthèses sontréalisées et un arbitrage permet de les hiérarchiser. Ils peuvent alors être intégrés au
diagnostic et figurer au Projet d"Aménagement et de Développement Durable. Une approche économique, pour avoir une adéquation entre les scénarios d"aménagement envisageables et les réalités économiques de la commune. Une approche environnementale, fil directeur du développement durable, avec tout sonéventail d"objectifs induit.
Pour préserver l"environnement il faut réduire les pollutions donc limiter les dépenses
d"énergie en réduisant l"usage de la voiture, limiter les déplacements donc favoriser la mixité
urbaine, ce qui conduit à favoriser la ville dense.3.- Les études antérieures
L"étude pour l"élaboration du PLU du Plessis-Robinson ne fait pas table rase des études antérieures, elle en assure la continuité.Il y a eu tout d"abord une première analyse urbaine réalisée entre 1971 et 1978. En effet, le
Plan d"Occupation des Sols (P.O.S.), sur l"ensemble du territoire communal, a été prescrit,par arrêté préfectoral le 21 mai 1971 et a été approuvé le 26 juin 1978. Il fut mis en révision
le 27 avril 1982 par arrêtés préfectoraux. Le Conseil Municipal a approuvé la révision du
P.O.S. partiel n°1, hors Cités-Jardins, par une délibération du 28 mars 1985. Il a ensuite
approuvé le P.O.S. partiel n°2 qui couvre les Cités-Jardins Haute et Basse, le 22 octobre1988. Le Conseil Municipal a mis à jour le P.O.S. n°1 par délibération du 16 mars 1989. Le
P.O.S. n°1 a ensuite été révisé en 1991 et approuvé le 02 juillet 1991. Ce P.O.S. a ensuite
fait l"objet d"une annulation par jugement du Tribunal Administratif de Paris le 09 juillet 1992. En conséquence, en l"absence du Plan d"Occupation des Sols n°1, c"est le Règlement National d"Urbanisme (R.N.U.) qui s"est appliqué dans son périmètre (territoire communal hors Cité-Jardins Haute et Basse, ZAC du Collège et ZAC du Coeur de Ville). LeP.O.S. n°2 a également été mis en révision pour permettre la rénovation de la Cité-Jardins
Haute. Cette révision a été approuvée par le Conseil Municipal le 08 juillet 1992. Il est à
nouveau mis en révision le 24 février 1993 afin de tirer le bilan des premières tranches derénovation des immeubles collectifs et d"améliorer les possibilités d"extension des pavillons.
Par délibérations du 24 février 1993, le Conseil Municipal a décidé d"engager l"élaboration
PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 5 d"un nouveau Plan d"Occupation des Sols n°1 et de mettre en révision le Plan d"Occupationdes Sols n°2. Par ailleurs, le territoire communal est également couvert par d"autres
documents d"urbanisme : Le P.A.Z. (Plan d"Aménagement de Zone) de la Z.A.C. (Zone d"Aménagement Concerté) du Collège approuvé par arrêté préfectoral du 19 juin 1995 ; Le P.A.Z. de la Z.A.C. du Coeur de Ville approuvé le 02 juillet 1991 et validé par le Conseild"Etat le 26 juillet 1996. Le P.A.Z. a été modifié par arrêté préfectoral du 20 août 1998 et
révisé en juin 2003. La carte ci-dessous, met en évidence la multiplicité des documents d"urbanisme qui s"appliquaient sur le territoire communal, jusqu"à l"élaboration du Plan Local d"Urbanisme approuvé en juin 2004.L"élaboration du POS n°1 a été engagée en 1998. Un projet de POS a été arrêté par
Délibération du Conseil Municipal en 1999. L"application de la loi SRU du 13 décembre 2000a avorté la procédure en cours puisque la loi a rénové le cadre juridique des politiques
urbaines et à réformer l"ensemble des documents d"urbanisme existants, en substituant le PLU au POS. La notion de PLU " partiel » sur une partie du territoire n"existe plus. La Ville du Plessis-Robinson a donc engagé des études visant à élaborer un Plan Locald"Urbanisme portant sur l"ensemble du territoire communal ; lequel a été approuvé lors de la
Délibération du Conseil Municipal du 24 juin 2004. Ce document d"urbanisme couvre aujourd"hui l"ensemble du territoire communal, supprimantle P.O.S. partiel et le P.O.S. n°2 (spécifique à la Cité-Jardins). Il a également permis
d"intégrer les Zones d"Aménagement Concerté (les Z.A.C. du Collège, du Coeur de Ville) ainsi que la Z.A.C. de la Cité-Jardins Haute.Cite-Jardins Basse
C ite-Jardins Haute Réglement de la Zone d"Aménagement ConcertéCoeur de Ville (Z.A.C.)
Réglement de l"ancienne Zone d"Aménagement
Concerté du Collège
Règlement National d"Urbanisme (R.N.U.)
Plan d"Occupation des Sols n°2 (P.O.S.)
PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 6 Le Plan Local d"Urbanisme de 2004 a assuré la continuité des projets antérieurs, dans ladéfinition de son projet de ville, lequel est précisé dans le Projet d"Aménagement et de
Développement Durable et dont les objectifs étaient pour mémoire : ❖ En matière d"aménagement : · Poursuivre le nouvel élan démographique - Créer de nouveaux logements dans la cité-Jardins, le Coeur de Ville et le diffus ; - Achever la restructuration des équipements publics dans le Coeur de Ville : mairie annexe, groupe scolaire Anatole France ; - Délocaliser certains équipements publics du Coeur de Ville vers d"autres quartiers d"habitat : Salle des fêtes.· Assurer la mixité urbaine
- A l"échelle des quartiers : Volonté de créer une mixité sociale dans la Cité-Jardins Souhait de réaliser au Coeur de Ville, des logements en accession à la propriété et des logements sociaux Volonté de diversifier les projets de logements en terme de typologie et de financement - A l"échelle de la ville : Nécessité d"achever la ZAC Coeur de Ville qui comprend de nombreux logements en accession à la propriété, permettant ainsi de rompre le déséquilibre qui existait dans la commune en faveur des logements sociaux· Structurer la ville
- Créer un centre ville animé, Coeur de ville, grâce à la diversité des programmes, ce quartier sera le trait d"union entre le Plateau et le bas du Plessis-Robinson· Favoriser le développement économique
- Modifier l"image du Parc d"Activités Plessis-Clamart (PAPC) ex. ZIPEC par une politique de tertiairisation maîtrisée et progressive des entreprises - Augmenter et restructurer l"offre commerciale· Améliorer le cadre de vie
- Rénover la Cité-Jardins Haute - Préserver des quartiers pavillonnaires - Favoriser les opérations de réhabilitation / rénovation dans le parc de logements anciens et encourager les initiatives privées ❖ En matière de déplacement :· Renforcer les liaisons inter-quartiers
· Requalifier les artères traversantes
· Revaloriser les entrées de ville
· Donner la priorité au développement du réseau des circulations douces · Raccorder l"autoroute A.86 à la commune par un échangeur complet · Améliorer les fréquences et dessertes des transports en communs PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 7 ❖ En matière d"environnement :· Valoriser les espaces naturels et boisés
· Préserver les perspectives et points de vues sur les paysages du Plessis-Robinson
· Développer les liaisons piétonnes entre le parc Henri Sellier et le parc de laVallée aux Loups
· Développer le circuit vert et les liaisons entre les forêts de Verrières et deMeudon
Les objectifs de la révision du PLU de 2006
Par délibération en date du 15 décembre 2005, le Conseil municipal de la Commune du Plessis-Robinson a prescrit la révision de son Plan Local d"Urbanisme (PLU) et définit lesmodalités de concertation auprès des habitants, des associations et de l"ensemble des
personnes concernées.Cette révision vise à intégrer certains projets nécessitant des études complémentaires et qui
n"ont pu être pris en compte dans le PLU actuellement en vigueur approuvé le 29 juin 2004. Ainsi, la présente révision du P.L.U. intègre de nouveaux projets : - le déplacement du lycée Montesquieu à proximité du bois de la Solitude, - la restructuration de l"îlot Mansart dans la Cité-Jardins, - la requalification du parc d"activités Plessis-Clamart, Cette révision permet également de prendre en compte l"aménagement de certainscarrefours. Plusieurs d"entre eux, définis au PLU ont été dores et déjà réalisés. D"autres
doivent être ajustés aux projets et, certains doivent être créés. Cette révision permet également d"adapter l"offre en équipements publics comme la restructuration complète du groupe scolaire Louis Hachette, la création d"un pôle culturel complétant le centre Gérard Philippe, l"extension de la Maison de Musique et de la Danse Jean-Pierre Monteil, la restructuration du groupe scolaire Henri Wallon après la délocalisation du lycée. Cette révision permet aussi d"apporter quelques modifications et simplifications au règlement du P.L.U., avec pour principal souci de le rendre plus lisible par tous. PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 81.1.2.- APPROCHE SOCIO-ECONOMIQUE
L"analyse socio-économique de la commune du Plessis-Robinson réalisée dans le cadre du présent diagnostic prend volontairement comme secteur de référence l"ensemble du département des Hauts de Seine. En effet, la Communauté d"Agglomération des Hauts-de-Bièvre a en effet été créée par arrêté préfectoral le 23 octobre 2002 et a pris effet le 1
erjanvier 2003. La " Communauté d"Agglomération des Hauts-de-Bièvre » ainsi créée
rassemble, outre la commune du Plessis Robinson, les communes d"Antony, de Châtenay- Malabry, de Bourg-la-Reine, de Sceaux, de Wissous, et de Verrières le Buisson.1.- Evolution démographique
a.- Evolution de la population sans doubles comptes D"après les résultats du recensement général de la population de mars 1999 publiés au Journal Officiel, la commune du Plessis-Robinson compte une "population sans doubles comptes" de 21 614 habitants, soit une densité d"environ 6 303 habitants/km². Croissance de la population du Plessis-Robinson depuis 1962 184212255722197
212392125721618
17000182001940020600218002300024200
1962 1968 1975 1982 1990 1999
Le Plessis-Robinson
La population est en légère hausse par rapport au recensement précédent (+1,7%). Au cours
de la dernière période intercensitaire, la commune du Plessis-Robinson a gagné 361
habitants. Toutefois, en 25 ans, c"est-à-dire depuis 1975, la population a diminué de 579 habitants.1975 1982 1990 1999
Commune 22 197 21 239 21 257 21 614
du - 958 + 18 + 361Plessis-Robinson - 4,3 % + 0,0 % + 1,7 %
Département 1 438 930 1 387 039 1 391 658 1 428 881 des - 51 891 + 4 619 + 37 223Hauts-de-Seine - 3,6 % + 0,3 % + 2,7 %
Source : INSEE - RGP 1975, 1982, 1990 et 1999 (population sans doubles compte PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 9 En effet, la commune du Plessis-Robinson a connu une croissance exceptionnelle desa population du début du siècle jusqu"à la fin des années 60, évolution liée au
développement urbain de la commune, et notamment à la construction des logements H.L.M.. Puis, peu à peu, la Ville a perdu des habitants, un peu plus de 1 300 entre les deux recensements de 1968 et 1982. Cette baisse, d"environ 6 %, est liée à plusieurs paramètres caractéristiques des communes proches de Paris : - fin des programmes de construction des grands ensembles, - baisse du taux de natalité, - diminution de la taille moyenne des ménages. Dans les années 80, la construction de logements sociaux au Bois Brûlé et avenue de la Résistance, ainsi que la réalisation des îlots-tests de la Cité-Jardins, avenues Gabriel Péri et Pierre Brossolette, ont eu seulement pour effet de maintenir en 1990 le niveau de la population à celui qui était le sien en 1982. Evolution de la population par période intercensitaire depuis 1975 Commune du Plessis-Robinson 1975/1982 1982/1990 1990/1999 Variation absolue de population - 958 + 18 + 361 - Solde naturel + 1 476 + 1 553 + 1 695 - Solde migratoire - 2 434 - 1 535 - 1 298 Taux de variation annuelle global - 0,63 % + 0,01 % + 0,19 % - Taux de variation annuelle du solde naturel + 0,96 % + 0,91 % + 0,88 % - Taux de variation annuelle du solde migratoire - 1,59 % - 0,90 % - 0,69 % Département des Hauts-de-Seine 1975/1982 1982/1990 1990/1999 Variation absolue de population - 51 891 + 4 619 + 37 223 - Solde naturel + 61 422 + 78 870 + 105 847 - Solde migratoire - 113 313 - 74 251 - 68 624 Taux de variation annuelle global - 0,52 % + 0,04 % + 0,29 % - Taux de variation annuelle du solde naturel + 0,62 % + 0,71 % + 0,83 % - Taux de variation annuelle du solde migratoire - 1,14 % - 0,67 % - 0,54 %Source : INSEE RGP 1975, 1982, 1990 et 1999
La croissance de la population observée pour la période 1990-1999 s"explique principalement par son dynamisme naturel. En effet, ont été enregistrés durant cettepériode, 2 867 naissances et 1 172 décès dans la commune, d"où un excédent
naturel de 1 695 personnes. Cependant, les mouvements de population enregistrés lors de cette période (arrivées ou départs de la commune), même s"ils se résument toujours à un solde migratoire négatif (imputable notamment aux programmes de démolition prévues dans les Phases III et IV de la Cité-Jardins), ont également contribué, dans leur évolution parrapport aux périodes précédentes, à l"accroissement de la population au Plessis-
Robinson.
PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 10 En effet, on peut constater que le déficit de ce solde migratoire a pratiquement été divisé par deux par rapport à la période 1975/1982, alors que le solde naturel n"a que peu évolué depuis cette même période. En 1999, et malgré le lancement de différents programmes ambitieux de construction sur le territoire de la commune, la population du Plessis-Robinson est en léger repli par rapport à 1975 (- 579 habitants soit - 2,6 %).L"estimation démographique au 1
er janvier 2005 réalisée par l"INSEE, issue des 3 dernières enquêtes annuelles de recensement 2004, 2005, 2006 indique que le territoire aurait continué à gagner de la population avec une estimation de l"ordre de 23 300 habitants. Cette hausse de population constatée entre 1999 et 2004 d"environ 1680 habitants (soit une croissance de l"ordre de 7,2%) est due principalement à la dynamique de construction neuve issue des nombreuses opérations de renouvellement urbain recensées (ZAC et zones UPM) sur le territoire de la commune. Le principal moteur de la croissance serait l"arrivée de nouveaux ménages, notamment des jeunes couples, qui s"observe au travers de l"augmentation des effectifs de certaines écoles. b.- La commune dans son environnement L"évolution mesurée de la population au Plessis-Robinson lors de la dernière période intercensitaire est comparable à celle observée pour la population de l"arrondissement et du département dans lesquels la commune est rattachée sur le plan administratif. En effet, l"arrondissement d"Antony enregistre une hausse de + 1,9 % de sa population entre 1990 et 1999 et le département des Hauts-de-Seine voit sa population augmenter de + 2,7 %. PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 11 Le découpage infra-communal IRIS réalisé par l"INSEE (cf. illustration graphique page précédente) permet d"obtenir l"ensemble des données statistiques issues du recensement de 1999 pour chacun des quartiers composant la commune (cedécoupage, qui prend en compte certains critères particuliers, est spécifique à
l"INSEE et est différent du découpage communal). En matière de population, le découpage IRIS révèle que trois quartiers (Wallon, Peatrick et Hachette) sur les neufs que compte la commune du Plessis-Robinson concentrent près de la moitié de la population totaleQuartier
Population % du total
Pergaud 1815 8,40
Anatole France 2563 11,86
Jean Jaurès 2539 11,75
Peatrick 3437 15,90
Wallon 3722 17,22
Joliot 1878 8,69
Architecte 1517 7,02
A. Thomas Marche 1283 5,94
Hachette 2860 13,23
TOTAL 21614 100
Source : INSEE Recensement 1999 (exploitation principale), découpage IRIS c.- Structure par âge de la populationLe Plessis-Robinson Hauts-de-Seine
1990 1999 1990 1999
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
0 - 19 ans 5 627 26,5 5 587 25,8 328 138 23,6 337 053 23,6
20 - 39 ans 7 117 33,5 6 884 31,8 465 847 33,5 463 920 32,5
40 - 59 ans 5 317 25,0 5 561 25,7 347 409 24,9 367 601 25,7
60 - 74 ans 2 189 10,3 2 481 11,5 161 318 11,6 164 540 11,5
75 ans et + 1 014 4,8 1 101 5,1 88 834 6,4 95 564 6,7
Total 21 264 100 21 614 100 1 391 546 100 1 428 678 100Source : INSEE RGP 1990 et 1999
PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 12Structure par âge de la population en 1999
au Plessis-Robinson et dans le département des Hauts-de-Seine26,5%33,5%25,0%
10,3%4,8%25,8%31,8%25,7%
11,5% 5,1%0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
1990 1999Le Plessis-Robinson
75 ans et +
60-74 ans
40-59 ans
20-39 ans
0-19 ans
23,6%33,5%24,9%
11,6%6,4%23,6%32,5%25,7%
11,5% 6,7%0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
1990 1999
Hauts-de-Seine
75 ans et +
60-74 ans
40-59 ans
20-39 ans
0-19 ans
L"analyse de l"évolution de la population en fonction de sa répartition par catégories d"âges pour les recensements de 1990 et 1999 traduit un léger vieillissement de la population. En effet : - d"une part, la population des personnes de 60 ans et plus est passée de 15,1% à16,6 %. Cela s"explique notamment par la baisse du taux de mortalité observée
durant cette période (de 6,59 ‰ à 6,07 ‰). Cette classe d"âge bénéficie par
ailleurs du bon niveau d"équipement de la commune (trois résidences pour personnes âgées), - d"autre part, celle des moins de 40 ans est passée de 60 % à 57,6 %. Si l"on compare avec les chiffres des Hauts-de-Seine, on peut remarquer que la commune du Plessis-Robinson possède une structure de population globalement plus jeune grâce à deux indicateurs en particulier : - la part des moins de 20 ans atteint 25,8 % pour la commune contre 23,6 % pour le département.) - la part des 75 ans et plus ne représentent que 5,1 % de la population, alors que cette proportion est de 6,7 % dans le département. PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 13 d.- Taille des ménagesLe Plessis Robinson Hauts-de-Seine
1990 1999 1990 1999
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
1 personne 2 380 28,3 2 869 31,9 207 681 35,1 237 659 38,0
2 personnes 2 384 28,3 2 622 29,1 172 676 29,2 178 295 28,5
3 personnes 1 596 19,0 1 565 17,4 96 563 16,3 92 737 14,8
4 personnes 1 388 16,5 1 313 14,6 74 660 12,6 75 228 12,0
5 personnes 466 5,5 467 5,2 25 614 4,3 27 870 4,5
+ de 5 personnes 201 2,4 171 1,9 13 752 2,3 13 137 2,1 Total 8 415 100 9 007 100 590 946 100 624 926 100Source : INSEE RGP 1990 et 1999
Sachant qu"entre 1990 et 1999 le nombre total de ménages s"est accru à un rythme plus important que celui de la population totale (+ 7,0 % contre + 1,7 %), la taille moyenne des ménages a diminué, passant de 2,51 personnes en 1990 à 2,39 en1999. Elle demeure néanmoins toujours supérieure à celle du département (2,24).
Evolution de la taille des ménages entre 1990 et 1999 au Plessis-Robinson et dans le département des Hauts-de-Seine28,3%28,3%19,0%16,5%
5,5%2,4%31,9%29,1%
17,4%14,6%5,2%1,9%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
1990 1999Le Plessis-Robinson
+ de 5 pers.5 pers.
4 pers.
3 pers.
2 pers.
1 pers.
35,1%29,2%
16,3%12,6%4,3%2,3%38,0%28,5%
14,8%12,0%4,5%2,1%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
1990 1999Hauts-de-Seine
+ de 5 pers.5 pers.
4 pers.
3 pers.
2 pers.
1 pers.
Cette diminution de la taille moyenne des ménages, que l"on observe égalemententre autres à l"échelle départementale et nationale, est appelée communément
"desserrement" de population. PLU du Plessis-Robinson- Rapport de présentation 14 Ce "desserrement" exprime généralement la diminution de la taille moyenne des ménages par la progression du nombre des personnes célibataires liée au vieillissement de population, à l"accroissement du nombre des divorces et des séparations ou au mariage de plus en plus tardif, ou bien encore par le développement de la décohabitation des jeunes (départs des enfants du foyer). A l"image du département, les "petits" ménages (composés de 1 ou 2 personnes) représentent plus de la moitié du nombre total des ménages de la commune (61,0 % contre 56,5 % pour les Hauts-de-Seine). Au Plessis-Robinson, depuis 1990, cette catégorie de ménages est en forte progression (+ 20,5 % pour les ménages d"une seule personne et + 10,0 % pour les ménages de 2 personnes). A l"opposé, et en dehors des ménages de 5 personnes pour lesquels on observe une stabilisation de leurs effectifs, les autres catégories ont tendance à diminuer (-1,9 % pour les ménages de 3 personnes, - 5,4 % pour les ménages de 4 personnes, et - 14,9 % pour les ménages de plus de 5 personnes). Dans le contexte de croissance de la population observée lors de la dernière période intercensitaire (même si celle-ci s"avère mesurée) la diminution de la taille moyennequotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] OPIIEC, le 5 mars 2010 Secteur de l Ingénierie. Observatoire Paritaire des métiers de l Informatique, de l Ingénierie, des Etudes et du Conseil
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