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NCIC Code Manual as of March 31 2021

Jan 1 2019 Article Brand Name (BRA) Field Codes. March 31



Le cas Patrick Henry

Oct 10 2002 1



FRIENDS NEWSLETTER No. 37 December 2004

Dec 9 2004 1. EDITORIAL. The 85th Anniversary Reunion of Former Officials ... few months later I joined the “Anciens” and started with other colleagues ...



2019 updated Audit trail of OSPAR EACs and other assessment

l'Atlantique du Nord?Est dite Convention OSPAR



Les évolutions de lindustrie automobile qui ont une incidence sur

Jun 7 2004 connexes a été d'organiser une Réunion tripartite sur l'évolution de ... exemple Mercedes-Benz



Rapport Annuel Solvay 2008

Oct 6 2018 1 099. 1 192. 965. 1 343. REBIT sur chiffre d'affaires ... réunion stratégique périodique sous ... carburant de la nouvelle BMW série.





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4.2.1. Réunions trilatérales bilatérales et autres contacts . même nom depuis des décennies



BNP

Oct 6 2021 3 FL; Portugal CON.

LeMondeJob: WMQ0710--0001-0 WAS LMQ0710-1 Op.: XX Rev.: 06-10-99 T.: 11:10 S.: 111,06-Cmp.:06,11, Base : LMQPAG 36Fap: 100 N

o : 0446 Lcp: 700 CMYK 55
e

ANNÉE ± N

o

17012 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIJEUDI 7 OCTOBRE 1999

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

www.lemonde.fr

EN ŠLE-DE-FRANCE

aDans " aden » : tout le cinéma et une sélection de sorties

International............. 2

France.......................... 6

R•gions........................13

Carnet...........................14

Horizons......................15

Entreprises .................18

Communication........ 22Tableau de bord........ 23

Aujourd'hui................ 26

M•t•orologie, jeux.. 30

Culture ......................... 31

Guide culturel............ 33

Abonnements............ 34

Kiosque........................ 34

Radio-T•l•vision....... 35

Scientofolie, la religion du spectacle

ON CROITparfois r-ver, mais

non, on est bien r•veill•, on en- tend et on lit de plus en plus des •normit•s qui n'ont l'air d'•tonner personne. Ainsi, dans les plaidoi- ries r•centes des avocats de l'Eglise de scientologie, les propos suivants : attaquer cette puissante organisation internationale et ®- nanci˜re serait un retour “ l'"In-quisition », la " r•p•tition de la

Shoah », la " continuation de la

propagande noire contre les protes- tants et les francs-maØons ». Qui ose donc se conduire ainsi, dans les coulisses de la R•publique ?

Un lobby menaØant, sans doute,

m•lange d'int•grisme et d'hitl•- risme ? Les scientologues, ces braves gens qui ne demandentqu'“ croire “ leurs •lucubrations inoffensives et vaguement •lectro- chimiques, seraient les " m•t˜ques de la France jud•o-chr•tienne », l'objet d'" un proc˜s politique into- l•rable », d'un d•ferlement de " propagande m•diatique »men•e au nom du " religieusement cor- rect ». Vous n'aimez pas la Scien- tologie ? Eh bien, vous -tes un fa-natique, un Pie XII complice d'Himmler, un Torquemada vou- lant couvrir le monde de nouveaux bžchers, un dragonneur, un j•suite de l'ombre, un vichyste larv•, un

Staline en puissance, un totalitaire

chinois opprimant le dala'-lama ou les silencieux adeptes gymnas- tiques de la secte Fanlungong, bref un dangereux obscurantiste. " Que dira l'Histoire de votre d•- cision ? », demande, menaØant, un des avocats de la nouvelle Eglise “ la pr•sidente interloqu•e du tribu- nal, laquelle ne se doutait pas que l'Histoire elle-m-me la surveillait depuis le plafond. Voil“ d'ailleurs un tableau qui m•riterait d'-tre peint, dans le style tr˜s kitsch qu'affectionne la Scientologie dans sa publicit• mondiale. Un peintre pompier ne ferait pas mieux. Mais, comme l'a dit quel- qu'un, plus c'est gros, plus Øa marche.

Ecoutons encore l'avocat de

l'Eglise : " Aujourd'hui, il r˜gne un •pouvantable crit˜re de normalit•.

On s'est invent• la bonne conscience

du rejet. C'est d•sormais au nom de la libert• que l'on rejette l'autre. Cet autre qui fait peur parce qu'il est nouveau, comme “ l'•poque oŸ les

Romains parlaient de secte “ propos

des chr•tiens. »

Philippe Sollers

pour 0123

Lire la suite page 17

BERLIN

de notre correspondant " Il n'a ni suf®samment le sens de l'Europe ni celui du monde. »C'est en ces termes qu'Os- kar Lafontaine quali®e la politique étrangère France. Dans son livre Le cúur bat à gauche, à paraître le 13 octobre, l'ancien président du

Parti social-démocrate et ministre des ®-

nances qui a claqué la porte du gouverne- ment allemand le 11mars 1999, rappelle : "En tant que Sarrois, j'ai appris de l'Histoire que la réconciliation entre la France et l'Allemagne est aussi le fondement de l'uni®cation euro- péenne. »Or, note-t-il, " j'observe avec inquié- tude que le ministre des affaires étrangères

Joschka Fischer s'appuie plutôt sur Madeleine

manifeste toujours sa sympathie pour Tony

Blair ». Selon M. Lafontaine, c'est la France

qu'il fallait soigner. D'ailleurs, af®rme l'an- cien ministre, " après mon départ du gouver- nement, la collaboration entre Dominique

Strauss-Kahn et Hans Eichel [successeur d'Os-

kar Lafontaine au ministère des ®nances] a laissé à désirer. Les Français ont eu le sentiment

que des positions défendant une politique del'offre néolibérale et sans esprit critique étaient

de nouveau adoptées et que Hans Tietmeyer [ancien président de la Bundesbank] avait de nouveau la parole ». Et d'énumérer tous les " ratés » de Ger- participer aux cérémonies du 11novembre

1998 aux côtés de Jacques Chirac est quali®é

de" manque d'instinct ». " Au sommet de

Potsdam[30 novembre-1

er décembre 1998], vanés comme deux jeunes mariés en se don- nant du ªcher Gérardºet du ªLieber vu que, pendant la cohabitation, le président gaulliste et le premier ministre socialiste de- vaient être courtisés de la même manière. » Les

Verts sont aussi accusés. Le ministre de l'en-

vironnement, Jürgen Trittin, " a fait déborder le vase »en voulant, au début de 1999, résilier les contrats de retraitement de déchets nu- cléaire à La Hague sans payer de dommages et intérêts.

Oskar Lafontaine dénonce la manière dont

le chancelier allemand a voulu obtenir une réduction de la contribution nette de l'Alle- magne au budget européen, lors du sommetde Berlin (24-25 mars). " Il avait omis de trou- ver à temps un compromis avec la France qui aurait pu emporter la majorité au niveau euro- péen... La note est arrivée : le résultat obtenu était plutôt maigre au regard des annonces fra- cassantes qui avaient été faites. C'était un

échec. »

" Que l'on donne sa préférence à la culture anglo-saxonne ou à la française n'a pas d'inté- rêt, ajoute Oskar Lafontaine.En politique étrangère, ce qui compte, ce sont les estima- tions ré¯échies et la dé®nition claire de ses inté- rêts. Aucun pays n'est aussi dépendant des pro- grès de l'uni®cation européenne que l'Allemagne. Nous ne pouvons faire aller de l'avant l'uni®cation européenne qu'en coopé- ration avec la France. La Grande-Bretagne ne jouera encore à horizon prévisible qu'un rôle marginal. »Il estime en®n, pour couronner le tout, que " la publication du papier commun élections européennes [manifeste de juin sur la modernisation de la social-démocratie, que n'avait guère apprécié Lionel Jospin] a été une faute grave vis à vis de la France ».

Arnaud Leparmentier

EXPOSITION

Une passionphotographique

L'ancien directeur de Paris Match, Ro-

ger Thérond, expose pour la première fois, à la Maison européenne de la photographie (MEP), une petite partie de son imposante collection de photo- graphies, l'une des premières du monde. Elle se concentre sur les débuts de cet art, 1850-1870, et sur les années 1920-1950. Sous le titre " Une passion française », cette expo- sition propose une sorte de voyage photographique et secrètement auto- biographique. p. 31

VOYAGES

Menacessur les Dogons

Découverte par Marcel Griaule et Mi-

chel Leiris en 1931, la fascinante civili- sation dogon est aujourd'hui menacée.

Pauvreté, exode, islamisation, tourisme

et ethnologie abusive minent cette so- ciété fondée sur la spiritualité. Réunie au Chili, la 13 e assemblée générale de l'Organisation mondiale du tourisme a adopté un code d'éthique qui ®xe les règles de conduite pour le respect des peuples et des sites. p. 28 et 29

Madame

Europe

NICOLE FONTAINE

PR...SIDENTE du Parlement eu-

rop•en, Nicole Fontaine souligne, dans un entretien au Monde, qu'elle entend utiliser la pl•nitude de ses pouvoirs, notamment en exerØant un " contrþle politique »sur la

Commission europ•enne. S'agis-

sant de l'•quilibre entre les institu- tions de l'Union, " une ˜re nou- velle »a commenc•, af®rme-t-elle.

Lire page 3

STYLES

Prêt-à-porter

Le Japonais Junya Watanabe (photo)

et ses surprenants tissus étanches pré- sentés sous un orage arti®ciel, l'An- versois Dries Van Noten et ses beautés latines sur une bande-son tirée de

®lms d'Almodovar, Jean Colonna et

ses lacérations pleines d'énergie, John

Galliano (pour la maison Dior) et ses

écuyères à cravache ont marqué la

journée parisienne des dé®lés de prêt-

à-porter. p. 27

Le palmarès

européen des sicav a

L'AM...LIORATION de la si-

tuation •conomique mon- diale avive les craintes de hausses des taux. Mardi 5 octobre, la R•- serve f•d•rale am•ricaine a menac• de resserrer sa politique mon•taire au cours des prochains mois, pro- voquant une forte baisse des mar- ch•s obligataires. En Europe, plu- sieurs hauts dirigeants de l'institut d'•mission ont durci le ton ces der- niers jours. Les analystes n'ex- cluent plus une hausse prochaine des taux de la Banque centrale eu- rop•enne (BCE), peut--tre m-me d˜s sa r•union du jeudi 7 octobre.

Le Monde, associ• “ sept autres

grands journaux europ•ens, publie pour la quatri˜me fois un palmar˜s europ•en, sans •quivalent, des si- cav et autres Fonds communs.

Lire pages18 et 19

et notre cahier spécial La France s"enrichit, les inégalités augmentent bPatrimoine : les inégalités entre Français ne cessent d'augmenter bRevenus : les écarts ont cessé de se réduire depuis 1990 bDes stock-options pour tous : un entretien avec

François Hollande

bSMIC : la réforme bute sur des dif®cultés juridiques liées aux 35 heures budg•taire, l'Insee a publi•, mer- credi 6 octobre, une •tude sur le patrimoine et les revenus des Fran-

Øais qui risque de relancer les

controverses ®scales au sein de la majorit•. Selon ce rapport, les ren- dements courants du patrimoine ont, certes, baiss• au cours de la d•- cennie, compte tenu du recul des taux d'int•r-t, mais l'envol•e de la

Bourse a cr•• de substantielles

plus-values. Au total, la " perfor- mance » du patrimoine, de ®n 1995

“ ®n 1998, est de " plus de 10 % en

moyenne »par an, contre seule- ment 4 % en moyenne de ®n 1990 “

®n 1995. Pour la seule ann•e 1998,

le rendement du patrimoine a •t• de 13 %. L'institut sugg˜re donc que les in•galit•s de fortune se creusent fortement, m-me si les mesures ®s- cales du gouvernement freinent cette •volution. L'institut rel˜ve aussi que les in•galit•s de revenus se sont att•nu•es dans les an- n•es 70 et 80, mais que la p•riode1990-1996 a •t• marqu•e par "la ®n progressive du mouvement de baisse des in•galit•s ». Dans un entretien au Monde, FranØois Hollande se prononce en faveur d'un " m•ca- nisme permettant aux salari•s de d•- tenir collectivement une part du ca- pital de leur soci•t• ». Le premier secr•taire du PS pr•conise aussi " une remise en question » des avan- tages ®scaux accord•s aux stock- options et une " extension » de ce syst˜me de r•mun•ration " “ l'en- semble du personnel ».

Alors que les d•put•s d•battent,

depuis mardi, du second projet de loi sur les 35 heures, le dossier du

SMIC pr•occupe les socialistes.

Martine Aubry a alert• Lionel Jos-

pin sur le fait que le compromis •la- bor• pour •viter une hausse forte du salaire minimum risque de buter sur une dif®cult• juridique.

Lire pages 6 à 8, le portrait de

Martine Aubry page 15, le point

de vue de Sami Naïr page 16 M. TABARD/COLL. ROGER TH...RONDLINGFEIJ. AZEL/AURORA/COSMOS

Paris : deux

témoignages sur la fraude

électorale

du RPR en 1989

DEUX T...MOINS, interrog•s dans

le cadre de l'instruction sur les faux •lecteurs du 3 e arrondissement de

Paris, ont d•crit sur proc˜s-verbal un

syst˜me de fraude organis•, avant les •lections municipales de 1989, par des cadres RPR de l'Hþtel de ville.

Selon ces deux anciens employ•s de

la municipalit•, Guy Legris, alors res- ponsable des militants RPR “ la mai- rie, aurait organis• les inscriptions d'•lecteurs, non r•sidents mais ac- quis au parti gaulliste, a®n d'assurer le " grand chelem »obtenu “ l'•poque par Jacques Chirac dans les vingt arrondissements de la capitale.

Yves Contassot, porte-parole des

Verts “ Paris et partie civile dans le

dossier judiciaire, demande les audi- tions comme t•moins de Jean Tiberi et de son pr•d•cesseur, M. Chirac.

Lire page 36

LeMondeJob: WMQ0710--0002-0 WAS LMQ0710-2 Op.: XX Rev.: 06-10-99 T.: 11:03 S.: 111,06-Cmp.:06,11, Base : LMQPAG 36Fap: 100 N

o : 0447 Lcp: 700 CMYK 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / JEUDI 7 OCTOBRE 1999

Les routiers réclament une harmonisation européenne des horaires

LA JOURN...E d'action des chauf-

feurs routiers europ•ens contre les projets de directive sur le temps de travail et sur la circulation des camions le week-end a vu se multi- plier, mardi 5 octobre, les barrages

®ltrants dans la plupart des pays

europ•ens (Le Monde du 6 octobre).

N•anmoins, comme lors des jour-

n•es d'action organis•es dans ce sec- teur en juin 1997 et en septembre

1998, ce sont les FranØais qui se sont

le plus mobilis•s. Les barrages ®l- trants ont •t• nombreux aux fron- ti˜res entre la France et les autres pays, en particulier au col du Perthus (Pyr•n•es-Orientales), au Pays basque, au pont de l'Europe entre Strasbourg et Kiel et “ la fronti˜rebelge. Au Royaume-Uni, un meeting syndical a r•uni “ Douvres (Sud)

300 chauffeurs de bus et de poids

lourds, selon le syndicat organisateur

TGWU, en pr•sence de repr•sen-

tants de la CFDT.

Au Portugal, le syndicat Festru

avait pr•vu “ Vilar Formoso, ville frontali˜re avec l'Espagne, " une action de protestation », et quelques ralentissements de poidslourds se sont fait sentir en cons•quence en

Espagne dans la r•gion de Sala-

manque.

En Italie, les syndicalistes du Haut-

Adige avaient pr•vu une distribution

de tracts. En Su˜de, des distributions de tracts •taient pr•vues sur 36 aires d'autoroute. En Finlande, les auto-bus d'Helsinki se sont arr-t•s cinq minutes, mardi matin, “ la m•moire des personnes " d•c•d•es dans un accident de la circulation caus• par la fatigue au volant ».

HARMONISATION " PAR LE HAUT »

Mercredi, plusieurs barrages

devaient •galement -tre mis en place au Luxembourg, “ l'occasion du conseil des ministres europ•ens et de la rencontre entre des leaders syndi- caux europ•ens et un repr•sentant de la pr•sidence ®nlandaise.

Il est peu probable que les

ministres de transports aboutissent “ un accord sur les projets de directive.

Le ministre franØais des transports,

Jean-Claude Gayssot, a indiqu•mardi qu'il allait d•fendre le principe d'une " harmonisation sociale » euro- p•enne qui doit se faire " par le haut ». " Il faut faire en sorte que l'Europe qui se construit soit une Europe du progr˜s social et non pas une Europe de la r•gression », a-t-il d•clar• lors des questions d'actualit• “ l'Assem- bl•e nationale.

Sur les interdictions de circulation

le week-end, le ministre a notam- ment af®rm• " qu'elles doivent -tre maintenues, que les acquis obtenus pour les transports routiers, salari•s et transporteurs, ne sauraient -tre remis en cause ».

Frédéric Lemaître (avec AFP)

Les trains allemands, publics, déraillent aussi Les chemins de fer allemands, publics, ont perdu une grande part de leur ®abilit•. En juin 1998, le d•raillement d'un train “ grande vitesse ICE “ Eschede, dans le nord de l'Allemagne, a fait 101 morts. La presse allemande avait alors vant• la rigidit• des rames des TGV franØais conØus par Alsthom. Depuis, d•raillements et incidents de s•curit• se sont multipli•s. Certains ont pour cause des actes de malveillance, d'autres la v•tust• du r•seau et du mat•riel. La Deutsche Bahn, transform•e en soci•t• anonyme au milieu des ann•es 90 mais dont les capitaux restent “ 100 % publics, souffre d'une image d•plorable (lenteur des trains, retards syst•matiques). Mi-septembre, le gouvernement allemand en a tir• les cons•- quences : le pr•sident de la Deutsche Bahn, Johannes Ludwig, proche de Helmut Kohl, devra quitter ses fonctions pr•matur•ment “ la ®n de l'ann•e, “ la plus grande satisfaction des syndicats. Il sera remplac• par un industriel, Hartmut Mehdorn. ± (AFP.)

TROIS QUESTIONS À...

JEAN-PIERRE ORFEUIL

1

Jean-Pierre Orfeuil, vous êtes

spécialiste des transports et professeur à l'université Paris-XII.

La recherche de rentabilité induite

par la libéralisation des transports conduit-elle fatalement à des acci- dents comme celui de Londres ?

Non, nous avons déjà vécu en

France de graves accidents ferro-

viaires dans un contexte très régle- menté. Dans le cas britannique, le chemin de fer était déjà désorga- nisé avant la privatisation. Il est dommage que l'image de la déré- gulation soit donnée par ce qui se passe en Grande-Bretagne, alors qu'à l'évidence nous avons un besoin de dérégulation : les coûts

élevés de la SNCF favorisent le

développement du transport rou- tier. 2

Le débat qui a lieu sur les

temps de travail dans le trans- port routier ne montre-t-il pas cependant les limites de la libérali- sation ?

Il sert de révélateur aux contra-

dictions de la politique de l'Union européenne en matière de trans- port : une partie de la Commission défend des positions très environ- nementalistes, ce qui se traduit parune avalanche de textes d'orienta- tion sur la complémentarité des modes de transport, l'intégration des coûts d'environnement, le transport combiné ; une autre par- tie a des positions très libérales. Ce tiraillement entre options opposées fait que nous n'avons pas su aller vers une harmonisation en matière de conditions de travail, de ®scalité sur le gazole, de limitation de la vitesse. Cela renvoie au double sta- tut des infrastructures de trans- port : d'un côté, il s'agit d'un bien public à usage multiple ± et qui relève d'une logique de subsidia- rité ± de l'autre, c'est un service aux entreprises et, à ce titre, un marché. 3

L'intégration des impératifs

environnemental et social n'entraînera-t-il pas une hausse du coût du transport ?

La tendance structurelle des prix

de ce secteur est à la baisse. Il y a donc une marge de manúuvre pour intégrer le respect de l'envi- ronnement et l'amélioration desquotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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