[PDF] 2 déc. 2019 Ritter-




Écrire un roman et se faire publier

Bob Mayer. Écrire un roman et se faire publier. © Groupe Eyrolles 2008 pour le texte de la présente édition. © Groupe Eyrolles



Comment Publier Un Livre Marketing Pour Auteurs [PDF] - m.central

Ecrire d'autres livres ou se frotter au marketing. Ce livre est ... Ecrire un roman et se faire publier Bob Mayer 2017-09-07 Avoir une idée de roman.



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omniscient » comme l'indiquent Bob Mayer (Écrire un roman et se faire publier Eyrolles Éditions



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14 sept. 2015 Tel est le cas de Robert Coulter (né en 1930) dont ... me vaudra le privilège



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Ce retournement préparé par la révolution culturelle de. 1968 et l'acculturation à la BD d'une nouvelle génération d'enseignants

cs: LLJ CL III0 ~cs: LLJ

LLJ-cccs:

LLJZ Printemps 1999 - N° 61

Publication trimestrielle

ISSN 1012-4012

Case postale 1827

CH 2002 Neuchâtel 2

Comité de rédaction:

Caroline Calame

rédactrice responsable

Maurice Evard

Jean-Bernard Grüring

Michel Schlup

Administration

Imprimerie Favre SA

9, allée du Quartz

2300 La Chaux-de-Fonds

Tél. 032/92604 74/75

Abonnement pour une année civile:

4 numéros: Fr. 40.-

Etranger: Fr.50.-

Abonnement de soutien dès Fr. 45.-

Sauf avis contraire, abonnement

renouvelé d'office

Prix de ce numéro: Fr. 20.-

Compte de chèques postaux: 20-61-6

(pour s'abonner, le versement au CCP suffit, avec adresse complète lisible)

Couverture:

Page 1:

Autoportrait, pastel

Page 4:

Carte Symbolique de l'Europe, 1914

Prochain numéro :

Histroire du Musée d' horlogerie

du Locle

William Ritter

(1867 - 1955) f< ')3v

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William Ritter

(1867 - 1955) au temps d'une autre Europe

Dictionnaire

à l'usage des curieux

de la vie et de l' oeuvre d'un Neuchâtelois hors du commun par Fernand Donzé avec la collaboration de

Caroline Calame et d'Edmond Charrière

La réalisation de cet important numéro a été rendue possible grâce à l'appui généreux de la Loterie romande et d'un donateur anonyme, et au fidèle sou- tien de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-

Fonds, des Fabriques de Tabac Réunies SA et de

Métalor Métaux Précieux SA. Qu'ils trouventICI l'expression de notre profonde gratitude.

Le Comité de laNouvelle Revue neuchâteloise

Nous adressons nos remerciements aux personnes

suivantes qui nous ont facilité la recherche de docu- ments:

MmeSylvie Béguelin et MmeMarie-Claude Liengme,

à la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds; M. Marius Michaud, à la Bibliothèque nationale suisse etM?"Maryse Schmidt-Surdez,àla Biblio- thèque publique et universitaire de Neuchâtel; aux institutions ci-après: Bibliothèque nationale suisse (Archives littéraires suisses), Berne;

Bibliothèque de la Ville, La Chaux-de-Fonds;

Bibliothèque publique et universitaire, Neuchâtel;

Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds.

Les auteurs

Avant-propos

De tous les Neuchâtelois véritablement

"hors norme», il est probablement le plus méconnu. Sans doute parce qu'il ne cor- respond à aucun des schémas habituels d'une vie de cette époque, à aucun des moules dans lesquels on a l'usage de cou- ler l'image de nos compatriotes. Comme le dit son fils adoptif: "William a assez bien ainsi réussi toute sa vie à mécontenter tout le monde, ayant toujours su recon- naître à ses ennemis des qualités et à ses amis des défauts. Et cela aussi doit s'ex- pier. Sans compter que les catholiques ne lui ont jamais pardonné de ne l'être plus, ni les protestants qu'il l'ait été. Encore moins ces bons Suisses son antimilitarisme et les communistes son patriotisme.»(*)Le portrait est sans doute correct, quoique incomplet. Le présent essai vise à restituer, par le texte et par l'image, quelques-unes des multiples facettes d'une personnalité exceptionnelle, indépendante des modes, d'une culture rare et fine, capable d'ou- trances, d'opinions contestables mais bien affirmées, d'antisémitisme borné mais aussi de compassion pour les humbles, éternel amoureux de jeunes gens - son homo- sexualité suscita certes des réserves, mais ne fit pourtant scandale ni dans sa famille ni dans la société neuchâteloise - critique d'une compétence largement reconnue, ami de Pierre Loti, de Le Corbusier, de

Gustave Mahler, pour ne citer que trois

noms parmi les grands qu'il a côtoyés. Ilfut aussi le premier des nôtres à décou- vrir l'Europe centrale (c'est-à-dire l'Empire austro-hongrois), infatigable voyageur habi- tué des trains, détestant l'automobile mais ne craignant pas d'utiliser l'avion dès

1921. Bref, à travers lui, c'est tout un

monde - toute l'Europe cultivée de 1890 à

1950 - qui nous est révélé.

Il eût été fastidieux de retracer cette

longue existence en suivant une chronolo- gie détaillée. Elle a été faite par Josef

Ritter-Tcherv, fils adoptif de William. Les

auteurs de cenumérode laNouvelle Revue neuchâteloiseont préféré la forme com- mode d'une chrono-biographie succinte appelant des développements thématiques ponctuels.

Ce numéro est le fruit d'une heureuse

collaboration: Caroline Calame (articles signés C.C.) a rédigé les articles concer- nant Bayreuth, Wagner, et l'oeuvre roma- nesque de Ritter; Edmond Charrière (articles signés E.C.) s'est attaché au cri- tique d'art et à l'artiste; Fernand Donzé en est le rédacteur principal: parties limi- naires et articles non signés. (*)Josef Ritter-Tcherv,William Ritter,tome III, p. 413 (manuscrit, sans cote, BPUN)

Abréviations:

BPUN : Bibliothèque publique et universitaire

de Neuchâtel

BVCF: Bibliothèque de la Ville

de La Chaux-de-Fonds 5

Etapes d'une vie

longue, riche, variée, curieuse, assumée Biographie établie essentiellement sur la base des documents suivants: Tcherv, Josef,William Ritter, enfance et jeunesse,1867-1869, Melide, Flèche d'or, 1959, 495 p. Tcherv, Josef,William Ritter, maturité,1890-1914, manuscrit BPUN non coté,

434 p. Tcherv, Josef,William Ritter, vieillesse,

1914-1955, manuscrit BPUN non coté, 494 p.

Ce récit détaillé, jusqu'au moindre événement, a été rédigé par Josef Ritter-Tcherv, son fils adoptif,à partir de 1948,àMelide, "sous les yeux de William» qui raconte ses souvenirs en s'appuyant souvent sur son journal.

A part cette information primordiale, d'autres

sources: livres publiés, articles de périodiques, manuscrits - dont beaucoup sont inédits - de William Ritter, ont servi aux auteurs de cette étude. Après la mort de William Ritter, en 1955, Josef Ritter-Tcherv dut se résoudreàse séparer de l'héri- tage de son père adoptif. Il fit appel à divers musées et bibliothèques: _ilsemble que la bibliothèque générale, encyclopé- dique, de William Ritter ait été dispersée, n'ayant pas trouvé d'acquéreur pour l'ensemble des quelque dizaines de milliers de titres qu'elle com- portait._ en 1956, la Bibliothèque nationale suisse acquiert, pour 8000 francs, "le fonds William Ritter, com- prenant 184 manuscrits, son Journal (1890-1955), soit 501 cahiers, et plusieurs milliers de lettres

émanant de personnalités connues.»

_ en 1960, Josef Ritter-Tcherv propose à la Biblio- thèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds (BVCF) pour 1000 francs, 50 dessins et épures de C~~les- Edouard Jeanneret, donnés en son temps William, _ en 1965, la BVCF acquiert un lot comprenant des dessins et manuscrits de Le Corbusier pour

3000 francs, en même temps qu'elle achète, pour

800 francs, les écrits personnels avec dédicaces

aux héritiers Janko et Isek (livres, articles, tirésà part, épreuves, soit près de 900 unités).

6- dès 1974, reconnaissant des appuis moraux et

financiers reçus, Josef offre dessins, aquarelles, peintures, manuscrits, aux bibliothèques des villes de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, ainsi qu'au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds et à la Bibliothèque nationale suisse. Dans le texte qui suit les mots en caractères gras renvoient aux articles du dictionnaire (seulement lors de leur première occurrence). 1867
William Ritter naîtàNeuchâtel (Vieux-Châtel) le

31 mai. Il est l'aîné d'une famille qui comprendra

onze enfants.

1869-1878

Enfance heureuse d'un petit catholique qui se

heurte fréquemment aux protestants neuchâtelois. Milieu aisé, atmosphère familiale agréable, enfant choyé et doué. Années partagées entre Vieux- Châtel, Monruz, Jolimont, Fribourg. Lecteur pré- coce.'ilapprend tôtàdessiner avec sa gouvernante, Mane Brugger, et s'ouvreàla musiqueàl'écoute de ses parents, excellents amateurs (mère pianiste, père violoniste, et l'on chante en famille).

1878-1881

Internat à Dole, chez les Jésuites du collège du ~ont~Roland. Discipline de fer difficilement accep- tee. Piano, orchestre du collège, promenades dans le Jura et fréquentes visites des parents font diversion.

1881-1885

Adolescence studieuse. Collège latin à Neuchâtel.

Rencontres enrichissantes d'amis, entre autres

Auguste Bachelin, grâce au père Guillaume Ritter, et les enseignants du Gymnase cantonal, Louis Favre directeur, Léo Bachelin (grec) et Alexandre Daguet (histoire et littérature). Au Musée des beaux-arts, découverte de Gustave Jeanneret et

Edouard Jeanrnaire. Premiers comptes rendus de

concerts dans laFeuille d'Avis de Neuchâtelet débuts dans l'aquarelle. Intérêt pour Wagner et Bayreuth. Académie dès 1885, faculté des lettres.

Entrée à Belles-Lettres.

1886-1888

Années décisives: en littérature, découverte de Péladan; en musique, premier voyage à Bayreuth, en art, fréquentation assidue d'Auguste Bachelin, Gustave Jeanneret, Edouard Jeanmaire. En 1887, fête des eaux à La Chaux-de-Fonds avec son père. En

1888, premier voyage à Paris, rencontre d'écrivains,

artistes et éditeurs. Deuxième voyage à Bayreuth. Rencontre du pianiste Emile Sauer, découverte de Bôcklin à Munich. Premier écrit auNational suisse.

1888-1890

En 1888, départ pour Prague. Déception. Vienne est préférée (pour l'allemand). Premier voyage au Monténégro, en 1889, avec arrêts chez les évêques Dulansky à Peës et Strossmayer à Diakovo. Au retour pèlerinage familial à Lourdes.

1890-1893

Invitation de Léo Bachelin à le rejoindre en

Roumanie. A Bucarest, rencontre de Pierre Loti,

Ion Nicolae Grigoresco, et de la famille de Marcel Montandon. Vacances à Monruz et Fribourg: décou- verte des vitraux de Mehoffer. Débuts de la liaison avec Marcel. A Paris, rencontre de Bojidar Karageorgevitch, d'écrivains et artistes, entre autres

Henry Bordeaux, Robert de Montesquiou, la com-

tesse Gyp, Jules Chéret, et retrouvailles avec Péladan et Léon Bloy. Troisième voyage à Bayreuth.

Parution des premiers romans: IEgyptiacque,

(1891), Ames blanches (1893). Deuxième voyage au Monténégro, avec Marcel et Bojidar.

1894-1899

De Vienne à Dürnstein. Rupture avec Bojidar. Publication de trois livres:Edmond de Pury, Arnold Boecklin,La Passante des quatre saisons. Retour à Prague pour l'Exposition nationale tchécoslovaque: tournant décisif, enthousiasme pour les minorités

tchèque et slovaque, Smetana en étant l'incarna-tion. Quatrième voyage à Bayreuth. Correspondance

avec Segantini. Rencontre à Genève de Ferdinand

Hodler. Mariage de Marcel Montandon. Sept mois

à Fiesole: rencontre de Mehoffer.

1900-1914

De Vienne à Munich: Stefan George, Mahler et les expositions. Parrain de Ferréol Montandon. A

Maloja chez les Segantini, Giovanni et Mario qui

épousera Joséphine, soeur de William. En 1903, ran- donnée dans les Tatras. A Myjava, rencontre déter- minante de Janko Cadra, de sa famille, des revendi- cations slovaques. Sortie de Fillette slovaque, Leurs lys et leurs roses, des Etudes d'art étranger (1904), duSmetana(1907) - qu'il considère comme le compositeur charnière de la musique tchèque, et de L'Entêtement slovaque (1910). Rencontre de Richard Strauss. Années assombries par des décès: Mahler et Pury en 1911, les parents Ritter en 1912.

1914-1922

La guerre oblige William et Janko à quitter Munich. Retour à Monruz, difficultés avec la famille et dépla- cement au Landeron. D'Autrefois (souvenirs d'en- fance) est édité à Neuchâtel. Rencontres fréquentes avec Charles-Edouard Jeanneret (Le Corbusier) Relations avec Fritz Zbinden, amateur de tableaux.

Exposition L'Eplattenier à La Chaux-de-Fonds.

Rencontre du jeune Henry, qui décide du déménage- ment aux Brenets pour quelques années. De là voyages tous azimuts en Valais, à Munich pour récupérer les biens abandonnés en 1914, dans la jeune république tchécoslovaque, à Aix-en- Provence, et plus près au Locle chez Biéler et à La Chaux-de- Fonds chez l'Eplattenier. Installation au

Tessin, à Bissone.

1923-1927

Nouvel éblouissement, à Prague, devant un jeune homme: Josef Cerv, qui est invité au Tessin et se joint au duo William-Janko, Voyage-surprise pour fêter l'événement en Italie, jusqu'en Sicile. lis sont quatre: William, Janko, Josef et Ferréol Montandon. Article sur l'Italie - à la demande de Marcel Godet- 7 pour leDictionnaire historique et biographique de la Suisse.Le sculpteur Henri Mariotti réalise un buste de William. Maladie et mort de Janko (7 octobre 1927) dont la dépouille est transférée à Myjava. Au retour par Prague rencontre de Janaëek,

Talich, Suk et Mucha.

1928-1933

Dernières fastes années, à Monruz, à Vienne, à Brno où il donne durant deux semestres un cours à l'Université sur Mérimée,àPrague, qu'il fait décou- vriràStravinsky et Ansermet. Découverte émer- veillée du peintre Martin Benka, à qui il consacre un volume non publié. Fréquents séjours aussià Strasbourg où sont établis les Montandon. Démé- nagement de BissoneàMelide, dernière demeure.

Adoption de Josef.

1935-1945

Années de pauvreté matérielle et de retraite intellec- tuelle. Nombreux écrits non publiés. Décès de

Marcel Montandon. Dernière flamme du vieillard

pour un jeune homme: Robert Novelli, bâlois. Visites réconfortantes chez Gonzague de Reynoldà Fribourg, chez Yolande, sa soeur,àChardonne, chez Philippe Zysset au Locle, chez L'EplattenieràLa

Chaux-de-Fonds et Colombier.

1945-1955

Les toutes dernières années, le grand âge. Les décès de L'Eplattenier et de Mehoffer sont lourds à porter. Ultime voyage à Prague, payé par un éditeur qui ne publiera pourtant pas les derniers écrits:Tchéquieet Slovaquie.Avec les communistes au pouvoir c'est la findes amours tchécoslovaques. L'aide du Conseil d'Etat neuchâtelois et de la Ville de La Chaux- de-Fonds est acceptée avec reconnaissance. Josef ressuscite la vie de son père adoptif, sous ses yeux. Seule la première partie (1867-1889) sera publiée. Une maladie prostatique entraîne la mort de William Ritter le 19 mars 1955. IncinérationàLugano.

8Mode d'emploi du dictionnaire

Dans le souci de céder la plumeàWilliam Ritter l,e'plus souven~ p~ssible et de la façon la plus évidente, les citations et extraits de ses textes ~pparaissent ~i-après en caractères gras, et les utres de ses livres et articlesen italique. Les entrées des personnes se font généralement au nom de famille (par exemple Jeanneret,

Gustav~) ou au pseudonyme (par exemple Le

Corbusier, Charles-Edouard Jeanneret dit) à

l'exception des proches (famille et amis), à savoir:

Bojidar (Karageorges itch)

Guillaume (Ritter)

Janko (Cadra)

Josef(Cerv)

Marcel (Montandon)

lEgyptiacque

Roman, Paris, Albert Savine, 1891,317 p.

Cycle:Rêves vécus et vies rêvées

Ecrit à Monruz, entre 1886 et 1888,IEgyptiacque est le premier roman publié de William Ritter, qui le dédicaça au Baron Barbo de Bellu, ancien ministre de Roumanie. PubliéàParis, il y fut apprécié, alors qu'il faisait scandaleàNeuchâtel. Le 15 janvier 1886 a lieuàNeuchâtel le second concert d'abonnement de la Société de musique.

Un jeune pianiste de grand talent, Hermann Thor,

joue le 5 econcerto d'Antoine Rubinstein. Mais cette oeuvre incroyable et stupéfiante dépasse le goût musical neuchâtelois, incapable de saisir quelque chose de plus corsé que Haydn ou Mendelssohn. Ritter décrit la société neuchâteloise en ces termes

énergiques:

La ville étant d'une honnêteté protestante, d'une pédanterie pédagogique, d'une morgue prus- sienne, d'une propreté hollandaise, d'une paix de catacombes et d'une bêtise pastorale, constituée et hiérarchisée en saint-synode de l'abrutisse- ment comme la Vénérable Classe. Seuls un pâle jeune homme et une étrangère longue, maigre, belle, les yeux fous, écoutent passionné- ment la musique. L'assistance n'a d'attention que pour la jeune fille, dont la toilette audacieuse et la hautaine indifférence attirent tous les regards. C'est la princesse JEgyptiacque Wessélitchko- Witerp ski, de haute noblesse polonaise - en réalité fille adulté- rine de Franz Liszt. Indépendante, très riche, elle se prend de passion pour le pianiste et le suitàtravers toute l'Europe, de concert en concert. Hermann, jeune prodige naïf, de modeste origine, voit avec émoi cette somptueuse apparition, qu'il ne tarde pas àaimer de tout son coeur. A Cracovie, au carnaval,quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24
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