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Montpellier III

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Thèse préparée au sein de l'unité de recherche UMR 951 In novation Thèse préparée au sein de l'unité de recherche UMR 951 In novation Et de l'Ecole Doctorale 60 - TTSD Et de l'Ecole Doctorale 60 - TTSD

Spécialité : Géographie et Aménagement de l'Espace Spécialité : Géographie et Aménagement de l'Espace

Présentée par Ophélie ROBINEAU

Présentée par Ophélie ROBINEAU

Vivredel'agriculturedanslaville

africaine

BoboͲDioulasso,BurkinaFaso

Soutenue le 3 décembre 2013 devant le jury composé de Soutenue le 3 décembre 2013 devant le jury composé de

Christine AUBRY, Ingénieur de Recherche HDR à l'INRA Christine AUBRY, Ingénieur de Recherche HDR à l'INRA ExaminateurExaminateur Eduardo CHIA, Directeur de Recherche à l'INRA Examinateur Julien CUSTOT, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, FAO Examinateur Lucette LAURENS, Professeur des Universités Directeur

Laurent PARROT, Chercheur au CIRAD Examinateur

Christophe-Toussaint SOULARD, Directeur d'unité à l'INRA Co-directeur Jean-Philippe TONNEAU, Directeur de Recherche au CIRAD Rapporteur

Alphonse YAPI-DIAHOU, Professeur des Universités Rapporteur tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013

Cette thèse a été co-encadrée par Christophe-Toussaint SOULARD (INRA),

Patrick DUGUE (CIRAD) et

Lucette LAURENS (UM3)

Elle a été co-financée par le CIRAD (Département ES, Envrionnements et Sociétés) et

l'INRA (Département SAD, Sciences pour l'Action et le Développement) Elle a été accueillie à Bobo-Dioulasso par le CIRDES dans le cadre du dispositif prioritaire de recherche en partenariat ASAP (Intensification Ecologique et Conception des innovations dans les Systèmes Agro-Sylvo-Pastoraux d'Afrique de l'Ouest) tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013 i Au plus beau et au plus fort du monde et des environs ;-) tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013 ii

Le pauvre n'est pas celui

qui n'a pas de chemise, c'est celui qui n'a pas d'amis Proverbe bambara tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013 iii R

ÉSUMÉ

Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-

Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s'intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en

ville en s'appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle

cherche à décrypter les facteurs d'intégration de l'ag riculture au système urbain. Cette intégration peut

être d'ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de

l'intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l'agriculture en ville : c'est la

thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l'évolution des liens entre la ville et

l'agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l'oeuvre dans la

ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits

agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont

favorisé le développement multiforme de l'agriculture urbaine : cette agriculture s'est développée,

transformée et adaptée et est aujourd'hui pratiquée par une multitude d'acteurs urbains. Dans un

deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre

acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d'autres acteurs, arrivent à maintenir

des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de

l'espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d'intrants,

accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. Les éleveurs de porcs quant à eux, ont

une logique de mobilité réduite : les arrangements se basent sur une mise en invisibilité de l'élevage à la

fois politique, spatiale et sociale, et les liens qu'ils développent pour accéder à des ressources externes

sont ancrés dans un voisinage proche. Enfin, cette thèse souligne le rôle qu'ont les acteurs et les projets

institutionnels dans l'aménagement ou l'ouverture d'espaces publics à l'agriculture. Les politiques urbaines

prennent inégalement en compte les différentes formes d'agriculture en présence. Les formes

officiellement promues le sont via des projets agricoles sur des espaces publics, mais l'étude du cas des

trames vertes met en évidence le décalage entre la conception du projet et l'utilisation effective de cet

espace par les citadins, combinant l'agriculture à d'autres usages. Cette thèse se conclut par une

discussion du rôle des arrangements informels dans l es trajectoires de maintien d'agriculteurs urbains à faibles ressources.

MOTS CLES : Agriculture urbaine - Afrique - intégration ville-agriculture - analyse systématique -

système agri-urbain - pratiques agricoles - mode d'habiter - informalité - politiques urbaines - ville

africaine - maraîchage - élevage urbain - trame verte - frange urbaine - fumure organique tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013

iv A

BSTRACT

This thesis analyzes the dynamics of urban agriculture development in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso. Through a systemic approach centered on the city-agriculture interactions, it aims to

understand how farmers succeed in living and cultivating within the city and the way urban agriculture

can be integrated into the urban system. This integration can be economic, socio-spatial, natural,

technical, and political. In each of these dimensions of integration, arrangements among actors are a

central factor of the permanence of agriculture in the city: it is the central hypothesis of this thesis. In the

first part, the thesis focuses on the evolution of the links between the city and the agriculture since the

founding of the city, and describes the diversity of agricultural dynamics taking place in the city and its

urban fringe. The development of Bobo-Dioulasso, a commercial hub for agricultural products, is strongly linked to the regional agricultural dynamism. Urban and regional dynamics have favored the

multifaceted development of urban agriculture. This agriculture developed, transformed and adapted to

urban dynamics and is now practiced by a multitude of urban actors. In a second step, this thesis studies

the agricultural practices and socio-spatial arrangements between actors. These urban farmers, through

arrangements, succeed in maintaining contrasted forms of urban agriculture in the city: on the one hand,

gardeners, through a logic of mobility within the urban space and arrangements with both institutional

actors and input suppliers, access to resources that are essential for them to keep on conducting their

activity. On the other hand, pig breeders base their activity on a reduced mobility : the arrangements they

develop are aimed to make the pigs politically, socially and spatially invisible in the city and to

keep resources accessible nearby. Finally, the thesis highlights the role institutional actors and projects

play in land planning and in the opening of public spaces for agriculture. Urban policies do not take into account in the same way the existing forms of agriculture. Some forms of agriculture are officially

promoted through agricultural projects in public spaces, but the study of greenways highlights the gap

between the project design and effective use of this space by citizens who combine farming with other

uses. This thesis concludes by highlighting the role that informal arrangements play in the maintaining of

urban farmers who lack resources. KEY WORDS: Urban agriculture - Africa - city-agriculture integration - systemic approach - agro-

urban system - agricultural practices - way of life - informality - urban policies - African city - market

garden - urban livestock keeping - greenway - urban fringe - organic manure tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013

v

REMERCIEMENTS

Lors de journées organisées pour les doctorants du département SAD (INRA), je me suis livrée à l'exercice du récit de parcours de thèse : raconter le cheminement, les " hauts » et les " bas » et ce qui avait importé tout au long de ces trois ans de recherche. A la fin de mon récit, l'animateur de l'atelier m'a dit : " Ophélie, tu ne nous as pas vraiment parlé de ta question de recherche en elle-même... pendant 40 minutes tu nous as parlé de toutes les interactions que tu as eu avec les gens pendant trois ans et qui ont importé pendant ta thèse. D'ailleurs, ta thèse elle-même traite d'interactions entre des personnes ! ». Et il avait totalement raison : cette thèse est le fruit d'un ensemble de rencontres, et ces rencontres m'ont guidée, encouragée et accompagnée dans la conduite de cette recherche. Sans ces rencontres, ma thèse n'aurait probablement pas pris la même tournure, et mon expérience de thèse en serait probablement très différente. Quand je revois ces trois ans de thèse, je n'y vois pas une suite d'épreuves insurmontables comme j'ai pu le craindre avant de la démarrer. Car bien sûr, j'avais eu droit au classique " je ne te conseille surtout pas de faire une thèse ! », cette fameuse mise en garde qui fait qu'on se lance pour trois ans en croisant les doigts de ne pas faire de dépression avant la fin ! Non, en revoyant ces trois ans, je repense à

l'ensemble des personnes qui ont participé à rendre cette expérience très positive, à la

fois pour la conduite de la recherche en elle-même que pour les indispensables " à côté ». Evidemment, mes premiers remerciements vont à mes deux co-encadrants de thèse, Christophe Soulard et Patrick Dugué (et bien sûr à Isabelle Michel qui m'a mise en lien avec eux). Ils m'ont fait confiance dès le départ et ont monté un projet de thèse sur-mesure par rapport à mes envies de chercheuse en devenir. Présents, chacun à leur manière, à la fois en France et sur le terrain, ils m'ont accompagnée pendant ces trois ans en veillant à faire en sorte que tout se déroule le mieux possible et m'ont accompagnée dans mes choix du début à la fin (même quand ceux-ci s'avéraient un peu farfelus à première vue !), tout en manifestant un grand intérêt pour mon travail. Merci à tous les deux et à Lucette Laurens pour les relectures et les commentaires avisés lors de la rédaction ! Mes remerciements vont aussi à l'ensemble des membres de mon comité de thèse Christophe, Patrick, Lucette, Christine Aubry, Isabelle Duvernoy, Alphonse Yapi-Diahou, Elodie Valette et Eduardo Chia), qui m'ont permis d'avancer dans les moments où je pensais reculer et qui m'ont fortement aidée dans les moments de " doutes scientifiques » ! Et merci à Pascale pour ses relectures de dernière minute et les discussions reliant Bobo à Montpellier aux pauses de midi : petites encartades françaises et réflexions enrichissantes au milieu des données bobolaises... Les protagonistes de ma thèse sont bien sûr les agriculteurs que j'ai rencontrés à Bobo-Dioulasso. Anitié Dogoni à tous pour leur accueil et leur patience ! Enumérer l'ensemble des personnes serait très (très) long mais mes pensées vont tout particulièrement vers Mamadou, Dramane, Souleymane, Noufou, le vieux Moussa, Abel, Michel et Nathalie avec qui j'ai passé des heures à discuter sous les manguiers ou dans les cours. J'étais toujours avide de poser plein de questions et eux toujours prêts à m'accorder des heures de leur temps. Très souvent je repartais avec des " sous et des fourchettes », des " salati », et mêmes parfois quelques amibes emportées via

un café fait à l'eau du puits ! (" mais les amibes là... c'est pas intéressant ! »). Les

milliers de kilomètres parcourus d'un site maraîcher à l'autre, d'un quartier à l'autre, et jusque dans les plus petits recoins de la ville ont à chaque fois débouché sur des rencontres étonnantes, enrichissantes, amusan tes et parfois très émouvantes. Des fous rires lors des entretiens sur la trame verte du secteur 25 à l'émotion de l'enquête avec Sibiri à Kua, je tiens à remercier l'ensemble des agriculteurs que j'ai rencontrés lors de cette thèse pour leur patience à répondre à mes innombrables questions, leur

sympathique " A ke ra tlé fla ! » et leur éternelle bonne humeur ! Nul besoin de dire tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013

vi

que leur accueil y a été pour beaucoup dans la facilité à découvrir et explorer " mon »

terrain de thèse et ma motivation à réaliser ce travail. Mais pas de discussions possibles avec tous les agriculteurs sans deux interprètes, Sébastien et Vincent, qui ont été bien plus que des interprètes pendant l'ensemble de mes séjours sur le terrain : des facilitateurs, des accompagnateurs, des amis, impliqués dans mon travail de thèse, doutant avec moi, s'émerveillant avec moi des rencontres, s'agaçant de situations malvenues, et me soutenant jusque dans les dispensaires de brousse pour soigner des blessures faites lors d'un accident de moto ! A propos de moto, un grand merci à Jean-Claude, super mécano, qui a veillé à faire en sorte qu'elle m'accompagne jusqu'au bout ! Faciliter mon terrain s'est aussi fait grâce aux rencontres non pas dans les champs mais dans les bureaux. De Ouaga à Bobo, des personnes étaient toujours prêtes à m'aider dans mes recherches et à me la isser les portes ouvertes pour accéder à des informations qui me semblaient a priori inaccessibles. J'ai été constamment surprise de l'ouverture de l'ensemble des personnes que j'ai rencontrées, et mes remerciements vont à l'ensemble d'entre elles car sans cela, mon terrain aurait avancé bien moins vite ! Là aussi la liste est longue mais je pense particulièrement à Soumaila Ndiaye et Hamidou Baguian pour l'intérêt qu'ils ont porté à mon travail, et à Monsieur Bonkongo pour avoir répondu à mes multiples sollicitations. Des agriculteurs, des interprètes, des agents... mais le terrain à Bobo-Dioulasso ne s'arrêtait pas là. Réaliser une recherche à B obo, c'était aussi y vivre, profiter de son ambiance, de ses spectacles et de ses fêtes. Que ce soit dans le cadre du travail ou en dehors, les séjours à Bobo-Dioulasso ont été de réelles b ouffées d'énergie dans ma thèse, couronnées par la folie de la CAN 2013, qui a joyeusement accompagné mon dernier terrain de thèse. Merci à l'ensemble de mes amis Burkinabé et " franco- Burkinabé » pour les innombrables chouettes moments qui ont rendu mes phases de

terrain tellement agréables ! Des soirées à se dextériser avec les colocs aux petits déj'

au dégué de Fatou et Marie-" Treize », des super brochettes du Samanké aux quotidiens " et la soirée ? » d'Abdouramne, des nuits à la rue du Hibou au lever du soleil sur les falaises, des concertations métaphysiques autour du design de statues en bronze aux après-midi atelier couture et essayage de perruques, des fanfares de NBM aux " matinées » de l'Océan Atlantique, des chants de mantra au coupé décalé du Jatropha, du " porc'o-four » aux piques-niques à la Guiguette, des après-midi barbecue en pleine brousse à l'euphorie devant les écrans géants lors des victoires des Etalons... les " à côté » de la thèse n'y ont pas été pour rien dans mon enthousiasme à conduire ce travail de recherche ! Voilàààà, merciiiii ! Côté français, la liste est longue aussi, de tous ces amis qui permettent de mettre de côté les petits tracas de la thèse. Sortir, rigoler, découvrir, randonner, escalader, danser, refaire le monde, déconnecter...Merci d'être là pour tout ça ! Et clin d'oeil aussi aux amis parapentistes : belle combinaison que la thèse et le parapente, que le travail au bureau et les envolées au cré puscule, que le rendu du manuscrit et le moment où je réalise mes premiers " 360 » engagés ;-) Dans cette suite de remerciements, il y a aussi tous les autres doctorants, sans qui chaque doctorant se croirait très certainement seul au monde ! Débattre, échanger, s'apitoyer sur nos sorts, rigoler, stresser, refaire le monde (enfin, au moins celui des thésards), lire les blogs de thésards et se dire qu'il y a toujours pire que nous... Les moments d'échanges en France (à l'UMR, au SAD) mais aussi au Burkina (clin d'oeil à Sarah !) ont été les bienvenus tout au long de ma thèse ! Le meilleur pour la fin, merci à ma petite Maman, toujours là pour appuyer mes projets et toujours enthousiaste pour venir me voir jusqu'au bout du monde, et bien sûr à Hugo pour son soutien à distance, mais soutien quand même ;-). Et une grosse pensée pour Papa... pour m'avoir fait découvrir l'Afrique dès petite et avoir ainsi planté dans mon coeur et dans ma tête la graine de l'éternelle envie de découvertes... Toutes ces personnes, toutes ces relations, sont au coeur de la conduite de ma thèse et ont contribué à en faire une expérience très positive, que je renouvellerais probablement sans hésiter si faire des thèses était un métier... tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013 vii

SOMMAIRE

R ESUME iii A

BSTRACT

iv R

EMERCIEMENTS v

I

NTRODUCTION GENERALE

Des origines de la thèse aux choix théoriques et méthodologiques 1 P

ARTIE I

Bobo-Dioulasso " ville agricole ». Dynamiques

spatio-temporelles de l'agriculture urbaine 42 Chapitre 1. Processus d'urbanisation et transformation des liens ville-agriculture 47
Chapitre 2. Comprendre la diversité des agriculteurs urbains 100

Conclusion de la Partie I

147
P

ARTIE II

Les agriculteurs urbains à Bobo-Dioulasso. Pratiques et arrangements entre acteurs 149
Chapitre 3. Les maraîchers de Kuinima : des arrangements fondés sur les mobilités 153

Chapitre 4. " S'arranger pour élever des porcs en ville » : mise en invisibilité et mobilité limitée

205

Conclusion de la Partie II 241

P

ARTIE III

L'agriculture urbaine à l'épreuve des politiques publiques 243
Chapitre 5. L'agriculture sur les trames vertes : une tentative d'intégration ville-agriculture 246

Conclusion de la Partie III

277
C

ONCLUSION GENERALE

Vers une vision systémique de l'intégration ville-agriculture 279
A

NNEXES 290

B

IBLIOGRAPHIE

335
T ABLES

353tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013

INTRODUCTION GENERALE

D

ES ORIGINES DE LA THESE AUX CHOIX

THEORIQUES ET METHODOLOGIQUES

1 tel-00917958, version 1 - 13 Dec 2013 2 " L'agriculture urbaine est opportuniste de nature. Ses praticiens ont évolué ; ils ont adapté des connaissances, des savoir-faire diversifiés afin de choisir, et d'élever toutes sortes d'animaux, de cultiver toutes sortes de plantes et d'arbres et de transformer et commercialiser les produits qu'ils en tirent. Ce qu'ils ont accompli au coeur même des grandes villes, ce qu'ils osent poursuivre malgré un soutien minim al et bien souvent en dépit de l'opposition officielle, témoigne de l'ingéniosité humaine » (Mougeot 2006, p.6). Bobo-Dioulasso est souvent qualifiée par ses agents municipaux et ses agents de développement de " ville agricole ». En effet, il suffit de se promener dans la ville pour y voir des jardins maraîchers le long du marigot Houet ; en s'enfonçant un peu plus dans les quartiers populaires, on croise des boeufs, des moutons et des chèvres dans la rue. Puis, les plus curieux iront jusqu'à découvrir des élevages de boeufs et de porcs dans les concessions familiales, dont l'odeur des déjections peut parfois traduire leur présence depuis la rue. Un passage près de l'abattoir, et ce sont des centaines de boeufs, de chèvres et de moutons que l'on voit quotidiennement amenés par leurs propriétaires pour être vendus au marché à bétail. Le marché de gros de fruits et de légumes déborde quotidiennement de paniers de choux, de tomates et autres légumes cultivés en ville ou dans la région. Devant l'usine de traitement du coton, des tas de résidus de fibre du coton attendent d'être vendus à des éleveurs bovins. Des hommes circulent à vélo avec des seaux de drêche qu'ils amènent à leurs porcs. A peine sort-on de la ville que l'on se retrouve au milieu de champs vivriers. Une " ville agricole » donc. Nul n'a besoin d'aller chercher au plus profond des quartiers pour s'en apercevoir. Pourtant, ces activités agricoles prennent place dans une ville en fortequotesdbs_dbs18.pdfusesText_24
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