OCT-ANGIOGRAPHIE PRATIQUE
maculaire liée à l'âge les néovaisseaux de type 1 et de type 2 donnent lieu à des une image en miroir des flux vasculaires rétiniens et du néovaisseau.
Néovaisseau du sujet jeune
Le contin- gent sous-rétinien l'infiltrat sous-rétinien et la rupture de l'ellipsoïde seraient en revanche des signes communs. Le traitement du NVC repose sur
LOCCLUSION VEINEUSE RÉTINIENNE
L'occlusion veineuse rétinienne (OVR) est une maladie fré- quente de la rétine qui peut survenir à une hémorragie du vitré : les néovaisseaux peuvent se.
Images in medicine
2 août 2014 vasculaire profond correspondant à des néovaisseaux sous rétiniens ... rétiniens avec effet fenêtre au niveau des histospots (C). Décrit.
DMLA - PANORAMA DES FORMES CLINIqUES
Imagerie multimodale de la DMLA. Fig. 4 : Hémorragie sous-rétinienne dans une DMLA compliquée de néovaisseaux de Type 2 avec des drusen adjacents.
Syndrome dIschémie Oculaire Révélant une Sténose Carotidienne
L'ischémie rétinienne a entrainé la formation de néo vaisseaux et par la suite le développement d'un glaucome. ABSTRACT. Carotid artery stenosis is the
LES FICHES EXPLICATIVES DU CENTRE POLE VISION Occlusion
rétine (on parle alors d'occlusion de branche veineuse rétinienne ou OBVR). Les néovaisseaux pré rétiniens peuvent être à l'origine de saignements et de ...
ATLAS OCT-ANGIOGRAPHIE_Ebook
pour l'identification des vaisseaux anormaux et des néovaisseaux rétiniens ou choroïdiens et des anomalies de perfusion éventuelles.
PLACE DU RANIBIZUMAB DANS LE TRAITEMENT DES
PLACE DU RANIBIZUMAB DANS LE TRAITEMENT DES NEOVAISSEAUX RETINIENS DE. DIFFERENTES ETIOLOGIES. Dib. S Ghroud. M N. Service d'Ophtalmologie
Prise en charge de la rétinopathie diabétique par lorthoptiste
1 déc. 2016 Cette anomalie traduit une rupture de la barrière hémato- rétinienne en présence de néovaisseaux pré-rétiniens ou choroïdiens. Par conséquent
Les vascularites rétiniennes : les reconnaître les explorer
>>> Les néovaisseaux secondaires aux vascularites occlusives ischémiques : ils doivent être traités en réalisant une photocoagulation au laser des zones d’ischémie rétinienne associée au trai- tement médical [Traitement Le traitement sera orienté en fonction de la pathologie causale
Qui peut participer à l’étude des néo-vaisseaux rétiniens ?
L’étude vient de démarrer et 40 patients doivent être inclus. « Tout patient diabétique, ayant des néo-vaisseaux rétiniens n’ayant jamais été traités, peut participer à cette étude. » Sept injections intravitréennes seront pratiquées pour un groupe de patients, l’autre groupe devant être traité par photocoagulation laser.
Quels sont les néovaisseaux superficiels ?
Enfin, les néovaisseaux superficiels sont situés au sein d’un pannus composé de vaisseaux et de tissu conjonctif issus de la conjonctive. Ils occupent la périphérie de la surface cornéenne. Ils sont associés à la plupart des altérations de l’épithélium de surface cornéen et de la conjonctive juxtalimbique.
Comment se développent les néovaisseaux ?
Les néovaisseaux se développent à partir des capillaires et des veinules du plexus vasculaire péricornéen situé au niveau du limbe [97]. La vascularisation limbique est de type terminale, issue de la division épisclérale des artères ciliaires, branches de l’artère ophtalmique.
Qu'est-ce que les occlusions veineuses rétiniennes ?
occlusions veineuses rétiniennes: Se produit lorsqu'une des veines qui transporte le sang de la rétine vers d'autres parties de l'œil est bloquée. La iInjections intravitréennes de médicaments anti-angiogéniques C'est un traitement efficace et sûr pour le traitement des complications dérivées.
Les Cahiers44n° 195 Décembre 2015
Le NVC apparaît généralement dans un contexte d"ano- malie de la membrane de Bruch. Les facteurs angio - géniques et l"inflammation sont également impliqués. La fréquence globale des NVC du sujet jeune n"est pas connue. Plusieurs dizaines d"affections compliquées par une néovascularisation ont été rapportées. Selon Cohen et coll. [1], les quatre principales causes représentant plus de 96% des cas de NVC du sujet jeune sont : la myo- pie forte (62%), le NVC idiopathique (17%), les choroï- dites multifocales (CMF) (12 %) et les stries angioïdes (5%). Le reste (4%) sont des étiologies variées repré- sentées dans le tableau I.La myopie forte
Elle représente la première cause de NVC chez le sujet jeune. Selon les études, 4 à 11% des myopes forts sont concernés par un NVC. Le risque de bilatéralisation est de 30% à 8 ans. Le néovaisseau du myope fort est souvent symptoma- tique (baisse d"acuité visuelle, métamorphopsies, sco- tome) et accompagné d"une hémorragie maculaire. Les signes exsudatifs en OCT sont généralement modestes, avec une diffusion modérée en angiographie à la fluo- rescéine (AF) (figure 1).L"association avec des ruptures de la membrane de
Bruch est de mauvais pronostic. Il est parfois difficile de faire le diagnostic différentiel entre un NVC et une rup- ture de la membrane de Bruch. Les clichés en lumière rouge et l"angiographie au vert d"indocyanine (ICG) peu- vent aider au diagnostic. L"évolution sans traitement est défavorable avec consti- tution d"une tache de Fuchs. Sans traitement, l"acuitéIdiopathiquesNVC idiopathique
Les affections
" dégénératives »MyopieStries angioïdesCRSC* chroniqueLes maladies
inflammatoires etinfectieusesCMF*, POHS*MEWDS*, AZOOR*SarcoïdoseChoroïdite serpigineuseVogt-Koyanagi-HaradaBirdshotToxoplasmoseTuberculose, endocardite, rubéole,syphilisHystoplasmose
Les dystrophies
choriorétiniennesMaladie de BestChoroïderémie
Maladie de Stargardt
Drusen dominants
Rétinopathie pigmentaire
Les tumeursOstéome choroïdienNaevusHamartome de l"épithélium pigmentaireMélanome choroïdien
Les anomalies
papillaires et choriorétiniennesDrusen papillairesFossette colobomateuseDysversion papillaireMorning glory syndrome
Colobome choriorétinien
TraumatismesRupture de la membrane de BruchPhototraumatismeCryothérapie, radiothérapie, photo -
coagulation* CRSC : choriorétinopathie séreuse centrale ; CMF : choroïdite multifocale ; POHS : presumed ocular histoplasmosis syndrome ; MEWDS : syndrome des taches blanches multiples évanescentes ; AZOOR : acute zonal occult outer retinopathy. Tableau I. Principales étiologies du néovaisseau choroïdien du sujet jeune.Néovaisseau du sujet jeune
Rodica Isaico
L e néovaisseau choroïdien (NVC) est une cause fréquente de baisse d"acuité visuelle. Ladégénérescence maculaire liée à l"âge est de loin la principale pathologie compliquée
par un NVC. Cependant, celui-ci peut également survenir chez des sujets jeunes ( <50 ans).Il s"agit d"un événement potentiellement cécitant, ayant des répercutions graves et ce d"au-
tant plus qu"il affecte des sujets menant une vie sociale et professionnelle active.Le NVC du sujet jeune peut avoir de multiples étiologies. Il peut être idiopathique ou secon-daire à une pathologie.
Chalon-sur-Saône
Dossier rétine
cdo195_P029-030_P032-_Dossier_REtine-v3b:CLINIQUE_cdo_146 14/12/15 16:30 Page 44Les Cahiers d"Ophtalmologie 2015;n¡195:44-7. Pagination pdf 1/4
Dossier rétine
n° 195 Décembre 2015Les Cahiers45 visuelle (AV) est inférieure à 1/10 dans 90% des cas des NVC rétro-et juxtafovéolaires. Le traitement de première intention repose à l"heure actuelle sur la réalisation d"in- jections intravitréennes (IVT) d"anti-VEGF. Il est suggéré d"effectuer une seule IVT suivie d"un traitement à la demande (PRN) [2].Néovaisseau choroïdien idiopathique
Il s"agit de la deuxième cause de NVC du sujet jeune. Il survient le plus souvent chez les femmes et générale- ment lors de la 2 e ou 3 e décennie. L"atteinte est unilaté- rale, souvent non récidivante. Par définition, l"étiologie est inconnue, mais plusieurs auteurs suggèrent une étiologie inflammatoire. En effet, de nombreux NVC idiopathiques compliquent une CMF passée inaperçue ou peuvent en constituer la première manifestation, les patients développant une CMF à long terme. D"autres auteurs ont mis en évidence un amin- cissement choroïdien et une hypoperfusion choroïdienne responsable probablement des phénomènes ischémiques et d"une augmentation des facteurs de croissance angio- géniques [3]. Les patients ont souvent un syndrome maculaire. Au fond il, la lésion néovasculaire est habituellement asso- ciée à une hémorragie. Il n"existe aucune autre anoma- lie ipsi- ou controlatérale favorisant l"apparition du NVC. L"OCT et l"AF retrouvent des aspects typiques de NVC de type 2 ( figure 2). L"évolution spontanée se fait rapidement vers une cica-trice fibro-atrophique. Comme pour tout NVC, le traite-ment doit être rapide. Le nombre moyen d"injections pourobtenir une cicatrisation est faible (1,7-2,9 selon diffé-rentes études). Une seule injection suivie d"un régimePRN est conseillée.
Choroïdite multifocale (CMF)
Elle représente la troisième cause de NVC du sujet jeune. Le terme de CMF entend un syndrome associant des taches blanches correspondant à des lésions cho- rïorétiniennes bilatérales du pôle postérieur et de la moyenne périphérie avec, souvent, des manifestations inflammatoires modérées. La CMF touche préférentiellement les femmes (80 %) de 30 à 50 ans, légèrement myopes. Les NVC seraient la complication la plus fréquente (24-40%) et la principale cause de baisse d"acuité visuelle (BAV)au cours de la CMF. Le diagnostic de NVC est posé devant les signes cliniques (BAV, décollement séreux rétinien - DSR, hémorragie au fond il), OCT et AF (NVC type 2) ( figure 3). Parfois, il est difficile de faire la distinction entre un NVC et l"apparition d"un nouveau foyer. Selon Amer [4] des signes en OCT plu- tôt en faveur de NVC seraient : le DSR et la rupture de la membrane de Bruch. Les signes en faveur d"un nouveau foyer inflammatoire seraient : l"hyperréflectivité choroï- dienne et surtout l"épaississement choroïdien. Le contin- gent sous-rétinien, l"infiltrat sous-rétinien et la rupture de l"ellipsoïde seraient en revanche des signes communs. Le traitement du NVC repose sur les IVT d"anti-VEGF. Une corticothérapie ou les immunosuppresseurs sont uti- lisés dans le traitement de l"inflammation liée à la CMF, mais leur rôle dans le contrôle des NVC est controversé. Figure 1.Néovaisseau choroïdien chez un myope fort. À noter la diffusion faible en angiographie (a, b) et l"exsudation modeste en OCT ( c ) (images CHU Dijon). Figure 2. Néovaisseau choroïdien idiopathique. Jeune homme de32 ans présentant une baisse d"acuité visuelle brutale, avec au fond
d"il à droite une lésion grisâtre accompagnée d"une hémorragie et un décollement séreux rétinien ( a). L"angiographie (b, c) et l"OCT d) sont en faveur d"un NVC type 2 juxtafovéolaire. La cicatrisation du NVC a été obtenue après trois IVT d"anti-VEGF avec disparition des signes exsudatifs à l"OCT (e) (images CHU Dijon). cdo195_P029-030_P032-_Dossier_REtine-v3b:CLINIQUE_cdo_146 14/12/15 16:30 Page 45Les Cahiers d"Ophtalmologie 2015;n¡195:44-7. Pagination pdf 2/4
Dossier rétine
Les Cahiers46n° 195 Décembre 2015
Stries angioïdes
Les stries angioïdes sont responsables d"environ 5% des NVC du sujet jeune. Ce sont des lignes de rupture de la membrane de Bruch anormale, fragile et cassante, dans le cadre d"affections générales comme le pseudoxanthome élastique, le syn- drome d"Ehlers-Danlos, la maladie de Paget ou la dré- panocytose. La complication néovasculaire dans le cadre des stries angioïdes est de l"ordre de 70 à 86 %, survenant en moyenne vers 40 ans. Le risque de bilatéralisation est compris entre 40 à 60 %. Le NVC est souvent révélateur des stries angioïdes car, en l"absence de complications, les patients sont asymptomatiques. En cas de NVC, le patient se plaint d"une BAV et de métamorphopsies. L"examen du FO met en évidence sou- vent un DSR grisâtre associé à une hémorragie. L"OCT et l"AF confirment le diagnostic. L"ICG est utile dans le cas où le NVC est masqué par une hémorragie. En OCT, on peut trouver des DSR plans très fins associés à des dépôts de matériel sous-rétinien qui ne doivent pas être confon- dus avec des signes exsudatifs dans le cadre d"un NVC figure 4). Les NVC compliquant les stries angioïdes sont plus sévères que les autres NVC du sujet jeune et nécessitent un traitement par trois IVT d"anti-VEGF d"emblé suivi d"un régime PRN [5].Autres causes
Les autres causes de NVC sont multiples mais moins fréquentes (4%). Elles ne doivent pourtant pas être mécon- nues ( figure 5). Le traitement repose là aussi sur les anti- VEGF en association avec un traitement de la pathologie causale si possible. Figure 4. Stries angioïdes. Jeune femme ayant des stries angioïdes au fond d"il (a) dans le cadre d"un pseudoxanthome élastique. Le décol - lement séreux rétinien plan à l"OCT (b) est à ne pas confondre avec des signes exsudatifs dans le cadre d"un NVC (images CHU Dijon). Figure 5. Néovaisseau choroïdien compliquant une maladie deBest. Le fond d"il (
a) et l"autofluorescence (b) montre du matériel rétrorétinien. L"angiographie (c) et l"OCT (d) sont en faveur d"un NVC type 2. Après un traitement par deux IVT d"anti-VEGF, l"OCT montre du matériel en fragmentation et la disparition des signes exsudatifs e ) (images : Inovu, Chalon-sur-Saône). Figure 3. Néovaisseau choroïdien compliquant une choroïdite multifocale. Cliché en couleur (a), coupe horizontale OCT (b), angiographie fluorescéine et ICG (c,d,e) : taches blanches inflam- matoires évoquant une choroïdite ponctuée interne compliquées d"un NVC rétrofovéolaire (images : hôpital Lariboisière, Paris). cdo195_P029-030_P032-_Dossier_REtine-v3b:CLINIQUE_cdo_146 14/12/15 16:30 Page 46Les Cahiers d"Ophtalmologie 2015;n¡195:44-7. Pagination pdf 3/4
Dossier rétine
n° 195 Décembre 2015Les Cahiers47Conclusion
Les principales étiologies de NVC du sujet jeune sont : la myopie forte, le NVC idiopathique, la CMF et le NVC dans le cadre de stries angioïdes. Le bilan initial doit être complet afin de faciliter le diag- nostic différentiel. Le pronostic dépend de l"étiologie, de la localisation, du délai de prise en charge et de l"activité du NVC. La prise en charge doit être rapide. Les injections d"anti-VEGF ont considérablement amélioré le pronostic, devenant le traitement de première intention. Un traite- ment par une IVT suivi d"un régime PRN est conseillé, à l"exception des NVC dans les stries angioïdes pour les- quels on recommande d"emblée trois IVT puis PRN. Au sein de cette population jeune, il faut garder à l"esprit le risque tératogène des anti-VEGF et s"assurer de l"absence de grossesse pendant le traitement chez les femmes.Bibliographie
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