Acidose métabolique : ce quil ne faut pas oublier
permet de connaître l'origine rénale ou non d'une fuite de bicarbonates. indépendantes que sont le Strong Ion Difference (SID) la PaCO2 et la.
Diagnostic et Prise en Charge de lAcidose Métabolique Diagnosis
24 jan. 2019 différence moyenne était de 441 mmHg [IC 95% 2
BILAN _MARTIAL_ CARENCE _ RAPPORT D EVALUATION-dv
Examens du métabolisme du fer dans les carences – Rapport d'évaluation La différence entre anémie par carence martiale et anémie inflammatoire est que ...
PHARMACOLOGIE GENERALE
l'origine de différences individuelles dans le métabolisme des médicaments. C'est ainsi par exemple
Lengraissement chez le poulet : aspects métaboliques et génétiques
L'origine des différences géné- tiques d'état d'engraissement n'est pas encore identifiée. Page 7. INRA Productions Animales octobre 1999. La lipogenèse chez
Anesthésiques halogénés
Stabilité dans la chaux sodée métabolisme et toxicité. 7. Dégradation. 7. Métabolisme à l'origine des différences interindividuelles ou celles liées au.
Item 265 - DÉSORDRES DE LÉQUILIBRE ACIDE-BASE
14 sept. 2018 y Savoir diagnostiquer et traiter : une acidose métabolique ... et Cl–
anémies.pdf
on parle d'anémie arégénérative d'origine centrale si elle est élevée il s'agit d'une anémie sur le métabolisme ce métal aura des répercussions sur ...
La phénylcétonurie
Figure 1 : Transformation (métabolisme) de la phénylalanine dans l'organisme phénylcétonurie qui peuvent être à l'origine d'une augmentation de la ...
Devoir n°1 – Spécialité SVT – 16 octobre 2015 - Les voies
pour origine les différences indiquées au niveau de leurs mitochondries. Doc 3 : comparaison de l'activité métabolique. - seules les souches G deviennent
Recommandations FormalisĠes d'Edžperts
RFE communes SRLF - SFMU
SociĠtĠ de RĠanimation de Langue Franĕaise SociĠtĠ Franĕaise de MĠdecine d'UrgenceDiagnosis and management of metabolic acidosis
Auteurs ͗ Boris Jung, Mikaģl Martinez, Yann-Erick Claessens, Michaģl Darmon, Kada Klouche,
Youri Yordanoǀ, Pierre-GĠraud Claret, NaŢke BigĠCoordonnateurs dΖedžperts
SRLF ͗ Boris Jung, DĠpartement de MĠdecine Intensiǀe et RĠanimation, INSERM U-1046 ͬ CNRS U-
9234 (PhyMedEdžp), UniǀersitĠ de Montpellier, CHU Montpellier, 34000 Montpellier, b-jungΛchu-
montpellier.fr mikael.martinezΛch-forez.frOrganisateurs
Paris, France ; naike.bigeΛaphp.fr
SFMU ͗ Pierre-GĠraud Claret, Serǀice d'Accueil des Urgences, CHU de NŠmes, 30029 NŠmes, France ;
pierre.geraud.claretΛgmail.comGroupe dΖedžperts de la SFMU ͗
Oberlin (Cahors), Damien Viglino (Grenoble), Youri Yordanoǀ (Paris) 2Groupe dΖedžperts de la SRLF ͗
Michaģl Darmon (Paris), Boris Jung (Montpellier), Kada Klouche (Montpellier), Aledžandre Lautrette
(Clermont-Ferrand), Eric Maury (Paris), Nicolas Terzi (Grenoble)Groupe de Lecture
Commission des RĠfĠrentiels et de lΖǀaluation de la SRLF ͗ Madž Guillot (Strasbourg), NaŢke BigĠ (Paris),
Laetitia Bodet-Contentin (Tours), RĠmi Bruyğre (Bourg-en-Bresse), Charles Cerf (Suresnes), Julien Duǀiǀier
(Draguignan), Henri Faure (Aulnay-sous-Bois), Sandrine Jean (Paris), Antoine Kimmoun (Vandoeuǀre-lğs-
Nancy), Erwan L'Her (Brest), ric Mariotte (Paris), Virginie Madžime (Garches), Chirine Mossadegh (Paris),
lie Zogheib (Amiens)Commission des RĠfĠrentiels de la SFMU ͗ Eric Cesareo (Lyon), Anthony Chauǀin (Paris), Pierre-GĠraud
Claret (NŠmes), Jean-Philippe Desclefs (Corbeil-Essonnes), BĠnĠdicte Douay (Amiens), CĠdric Gil-JardinĠ
(Bordeaudž), AurĠlie Gloaguen (Dijon), Philippe Le Conte (Nantes), Hugues Lefort (Metz), Mikaģl Martinez
(Montbrison), Mathieu Oberlin (Cahors), Djamila Rerbal (Lyon), Guillaume Valdenaire (Bordeaudž), Julien
Vaudž (CrĠteil), Damien Viglino (Grenoble), B. Villoing (Paris), Caroline Zanker (Leǀallois-Perret).
Tedžte ǀalidĠ par les conseils d'administration de la SRLF et de la SFMU le 21ͬ01ͬ2019.
3Introduction
infĠrieure ă 20 mmolͬL. L'association de ce trouble aǀec une diminution du pH est appelĠe ͨ
7,20.mĠdecins pour la caractĠriser, en dĠterminer l'Ġtiologie et aider ă l'orientation des patients. L'acidose
d'organes, en particulier respiratoire (augmentation de la demande ǀentilatoire) et cardioǀasculaire
ĠtĠ pour la grande majoritĠ suggĠrĠ par des Ġtudes edžpĠrimentales animales ou in ǀitro, peu d'Ġtudes
publiĠe par la SociĠtĠ de RĠanimation de Langue Franĕaise (SRLF) aǀec la participation de la SociĠtĠ
Franĕaise dΖAnesthĠsie et de RĠanimation (SFAR), la SociĠtĠ Francophone dΖUrgences MĠdicales
France, de la SociĠtĠ Franĕaise de Nutrition EntĠrale et ParentĠrale et de la SociĠtĠ de NĠphrologie,
date de 1999. Depuis, la biologie dĠlocalisĠe s'est dĠǀeloppĠe et permet audž cliniciens d'accĠder trğs
rapidement audž rĠsultats de la gazomĠtrie, y compris en prĠ-hospitalier. De plus, de nouǀelles
(SRLF) et la SociĠtĠ Franĕaise de MĠdecine d'Urgence (SFMU) proposent ces recommandations
formalisĠes d'edžperts intitulĠes ͨ Recommandations formalisĠes d'edžperts sur le diagnostic et la prise
4MĠthode
Ces recommandations sont le rĠsultat du traǀail d'un groupe de douze edžperts rĠunis par la SRLF et la
SFMU. L'agenda du groupe a ĠtĠǵ fidžĠ en amont. Dans un premier temps, le comitĠ d'organisation a
Comparison Outcome) aprğs une premiğre rĠunion du groupe d'edžperts. L'analyse de la littĠrature et
la formulation des recommandations ont ensuite ĠtĠ conduites selon la mĠthodologie GRADE (Grade
of Recommendation Assessment, Deǀelopment and Eǀaluation). Un niǀeau de preuǀe a ĠtĠ dĠfini
preuǀes ont ĠtĠ attribuĠs (Tableau 1) ͗- un niǀeau global de preuǀe ͨ fort ͩ permettait de formuler une recommandation ͨ forte ͩ ͗ ͨ il faut
- un niǀeau global de preuǀe modĠrĠ, faible ou trğs faible aboutissait ă l'Ġcriture d'une
Les propositions de recommandations Ġtaient prĠsentĠes et discutĠes une ă une. Le but n'Ġtait pas
propositions, mais de dĠgager les points de concordance et les points de diǀergence ou d'indĠcision.
indiǀiduelle ă l'aide d'une Ġchelle allant de 1 (dĠsaccord complet) ă 9 (accord complet). La cotation
collectiǀe Ġtait Ġtablie selon une mĠthodologie GRADE grid. Pour ǀalider une recommandation sur un
globalement dans la mġme direction. En l'absence d'accord fort, les recommandations Ġtaient
reformulĠes et, de nouǀeau, soumises ă cotation dans l'objectif d'aboutir ă un consensus. Seuls les
aǀis d'edžperts ayant obtenu un accord fort Ġtaient retenus. 5 Tableau 1. Recommandations selon la mĠthodologie GRADERecommandation selon la mĠthodologie GRADE
Niǀeau de preuǀe ĠleǀĠ Recommandation forte Niǀeau de preuǀe modĠrĠ Recommandation optionnelle Niǀeau de preuǀe insuffisant Recommandation sous forme d'aǀis d'edžperts Niǀeau de preuǀe modĠrĠ Recommandation optionnelle Niǀeau de preuǀe ĠleǀĠ Recommandation forteChamps des recommandations
ǀia PubMed et Cochrane. Pour ġtre retenues dans l'analyse, les publications deǀaient ġtre rĠdigĠes en
langue anglaise ou franĕaise. L'analyse a ĠtĠ centrĠe sur toutes les donnĠes de la littĠrature sans
limite de date, selon un ordre d'apprĠciation allant des mĠta-analyses, essais randomisĠs audž Ġtudes
obserǀationnelles. La taille des effectifs et la pertinence de la recherche ont ĠtĠ considĠrĠes au
Synthğse des rĠsultats
Le traǀail de synthğse des edžperts et l'application de la mĠthode GRADE ont abouti ă 29
recommandations formalisĠes. Parmi elles, 4 ont un niǀeau de preuǀe ĠleǀĠ (GRADE 1нͬ-) et 10 un
niǀeau de preuǀe faible (GRADE 2нͬ-). Pour 15 recommandations, la mĠthode GRADE ne pouǀait pas
pour l'ensemble des recommandations. 6Faut-il rĠaliser une gazomĠtrie artĠrielle chez les patients prĠsentant un taudž de bicarbonates
R1.1 - Les edžperts suggğrent de rĠaliser une gazomĠtrie artĠrielle chez les patients prĠsentant un
AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
sanguin dĠfinissant l'acidĠmie. Deudž mĠcanismes principaudž peuǀent en ġtre responsables ͗ une
rapport aǀec une accumulation d'acides d'origine non respiratoire, soit le fait d'une perte edžcessiǀe
de bicarbonates. Le pH peut ġtre maintenu normal grące ă la diminution de la PaCO2 obtenue par uneinsuffisante. La ǀaleur de la PaCO2 permettant de maintenir un pH normal, appelĠe PaCO2 attendue,
peut ġtre calculĠe par la formule suiǀante ͗ PaCO2 attendue с 1,5 dž HCO3- н 8 ц 2 mmHg 4, 5. La
rĠalisation d'une gazomĠtrie permet d'Ġǀaluer la compensation respiratoire et ainsi de dĠtecter une
acidĠmie d'origine midžte ͗ pHф7,38, HCO3-ф20 mmolͬL et PaCO2 mesurĠeхPaCO2 attendue.
de compensation d'une alcalose respiratoire 6, la rĠalisation d'une gazomĠtrie permettra d'Ġliminer
une alcalĠmie d'origine respiratoire ͗ pHх7,42 et PaCO2ф38 mmHg.La plupart des Ġtudes ayant mesurĠ la concordance et les limites d'agrĠment entre les rĠsultats des
comparant gazomĠtrie artĠrielle et ǀeineuse chez des patients consultant audž urgences retrouǀait
une edžcellente concordance entre les ǀaleurs artĠrielles et ǀeineuses du pH (diffĠrence moyenne -
0,033 IC 95й -0,039-0,027) 7. Une seule Ġtude rapportait l'impact des rĠsultats de la gazomĠtrie
artĠrielle sur la prise en charge des acidocĠtoses dans un serǀice d'urgence, et retrouǀait 3,7 й de
7modifications de prise en charge et une dĠcision d'hospitalisation non prĠǀue dans 1 й des cas 8.
mesures artĠrielles et ǀeineuses du dĠficit en bases Ġtait Ġgalement retrouǀĠe 9, 10. Dans des sĠries
en rĠanimation des rĠsultats similaires Ġtaient retrouǀĠs, aǀec une diffĠrence moyenne de pH de 0,03
IC 95й -0,02-0,08 11.
Cependant, la concordance entre la gazomĠtrie ǀeineuse et la gazomĠtrie artĠrielle est beaucoup
moins bonne pour la PaCO2. Dans une mĠta-analyse regroupant les donnĠes d'Ġtudes comparant les
ǀaleurs artĠrielles et ǀeineuses de la PaCO2 obtenues chez des patients consultant audž urgences, la
diffĠrence moyenne Ġtait de 4,41 mmHg IC 95й 2,55-6,27 aǀec des limites d'agrĠment s'Ġtendant
de -20,4 ă 25,8 mmHg 7. 8R1.2 - Il ne faut probablement pas priǀilĠgier la mesure du dĠficit de bases au taudž de bicarbonates
GRADE 2-, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
plasma pour normaliser le pH ă 7,40, aǀec une PaCO2 ă 40 mmHg et une tempĠrature ă 37ΣC. Il edžiste
plusieurs mĠthodes de calcul du BE, mais elles utilisent toutes comme principale composante le taudž
Edžcğs de base с (HCO3--24,4) н (2,3 dž Hb н 7,7) dž (pH-7,4) dž (1- 0,023 dž Hb) aǀec Hb en gͬdL
9 de bases ͍GRADE 2н, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
corrigĠΎΎ (TA) montrent soit l'absence de diffĠrence 15, 16 soit une supĠrioritĠ du TAc 17-19. Pour
comme c'est le cas pour les patients de rĠanimation ou les patients atteints de dĠnutrition, d'une
Ύ TAc с TA н (40 - albuminĠmie) y 0,25 aǀec albuminĠmie en gͬLΎΎ TA с Naн - (Cl- н HCO3-) с 12 ц 4 mmolͬL (ou TA с (Naн н Kн) - (Cl- н HCO3-) с 16 ц 4 mmolͬL)
10 secondaires audž anomalies de la natrĠmie et de la chlorĠmie et troubles compledžes.AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
l'accumulation d'un des composĠs suiǀants ͗ lactate, acĠto-acĠtate, hydrodžy-butyrate, odžalate,
non mesurĠs, essentiellement l'albuminate, et plus rarement le phosphate (Pi), soit normale. En effet,
l'edžistence d'une hypoalbuminĠmie entraŠne une diminution des anions indosĠs et ǀa diminuer
alors ġtre mĠconnue car le TA est faussement normal. La correction du TA par l'albumine (TAc)ΎΎ
PaCO2, le Strong Ion Difference (SID apparent (SID app) с Naн н Kн н Ca2н н Mg2н -Cl-) et la somme des
acides faibles non ǀolatils prĠsents sous forme dissociĠe ou non (Atot) dĠfinie par albumine dž (0,123
dž pH - 0,631) н Pi y (0,309 y pH - 0,469. On utilise le SID efficace ͗ SID eff с HCO3- н albuminate- н Pi-
calculer le Strong Ion Gap (SIG) Ġgal ă la diffĠrence SID app - SID eff. Un SIG positif signifie la prĠsence
11edžogğne ou de perte de bicarbonate 17, 20, 22, 25. Cependant, l'approche de Stewart permet
troubles compledžes (hyperlactatĠmie ă pH et BE normaudž) 30. Si la concentration totale des cations
deǀient infĠrieure ă celle des anions, l'Ġlectro-neutralitĠ deǀant ġtre respectĠe, les molĠcules d'eau
ǀont se dissocier, libĠrant des ions Hн. A l'inǀerse, une augmentation du SIG (par diminution des
anions ou augmentation des cations) produira une augmentation de la libĠration des ions OH-
entraŠnant une alcalose 31, 32.Ύ TA с Naн - (Cl- н HCO3-) с 12 ц 4 mmolͬL (ou TA с (Naн н Kн) - (Cl- н HCO3-) с 16 ц 4 mmolͬL)
ΎΎ TAc с TA н (40-albuminĠmie) y 0,25 aǀec albuminĠmie en gͬL 12AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
indispensable 33. En dehors des edžceptions citĠes ci-dessous, l'utilisation d'un algorithme pourrait
permettre dans un second temps d'inǀestiguer les tableaudž simples d'acidose 28. Cependant
solutĠs riches en chlore au cours d'une insuffisance circulatoire associĠe ă une hyperlactatĠmie
corriger la ǀaleur du pH au-delă de 7,40. 13 14AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
proposĠ afin d'estimer l'edžcrĠtion urinaire d'ammonium (NH4н) 39-41. Ce dernier pourrait, au cours
41.
cependant discutable. DΖune part, en dehors de la rĠanimation, la performance de cet indice n'est
semble corrĠlĠ aǀec l'edžcrĠtion de NH4н 28 mais la corrĠlation est faible, la ǀariabilitĠ rapportĠe
importante et aucune des Ġtudes disponibles n'ajuste sur les Ġǀentuels facteurs confondants ou ne
urgences ou en rĠanimation n'a pas ĠǀaluĠ ce paramğtre 22, 23, 27.Une seule Ġtude suggğre une prĠǀalence ĠleǀĠe d'acidose tubulaire en rĠanimation. Elle est de faible
15AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
16 diagnostic d'une hyperlactatĠmie ͍ hyperlactatĠmie.AVIS D'EyPERTS
R1.9 - Il faut probablement rĠaliser un dosage artĠriel du lactate pour confirmer l'hyperlactatĠmie
en cas d'augmentation de la ǀaleur du lactate ǀeineudž.GRADE 2н, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
Le dosage du lactate artĠriel est la mĠthode de rĠfĠrence d'Ġǀaluation de la lactatĠmie. Par rapport
au prĠlğǀement artĠriel, le prĠlğǀement ǀeineudž est plus facile ă rĠaliser et moins douloureudž pour le
patient. Plusieurs Ġtudes ont ĠǀaluĠ la concordance entre le dosage ǀeineudž et le dosage artĠriel de la
lactatĠmie. Une mĠta-analyse de 2014 reprend trois de ces traǀaudž 7. Il s'agit d'Ġtudes de cohortes
prospectiǀes ou rĠtrospectiǀes comportant des biais de sĠlection de patients (patients non
consĠcutifs). De plus, la lactatĠmie Ġtait rarement supĠrieure ă 4 mmolͬL. Enfin, les appareils de
mesure et les conditions de prĠlğǀement diffĠraient d'une Ġtude ă l'autre. Les rĠsultats edžprimĠs en
biais moyen ǀarient de -0,016 mmolͬL ă 1,06 mmolͬL. Les limites d'agrĠment de Bland-Altman
s'Ġtendaient de -1,51 mmolͬL ă 2,65 mmolͬL. Ces biais et limites, rapportĠs audž ǀaleurs habituelles de
la lactatĠmie, ne permettent pas de conclure ă une performance suffisante du dosage ǀeineudž pour le
diagnostic d'hyperlactatĠmie.incluant des patients traumatisĠs sĠǀğres, suspects de sepsis ou admis dans une structure d'urgence
ǀaleur de lactate ǀeineudž supĠrieure ă 4 mmolͬL Ġtait fortement associĠe ă une augmentation du
En conclusion, si la mesure du lactate ǀeineudž peut ġtre intĠressante pour l'Ġǀaluation du pronostic,
les donnĠes de la littĠrature ne permettent pas de proposer sa mesure pour faire le diagnostic d'une
hyperlactatĠmie. 17 le diagnostic d'une hyperlactatĠmie ͍ R1.10 - Il ne faut pas mesurer le taudž de lactate capillaire pour faire le diagnostic d'hyperlactatĠmie.GRADE 1-, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
prĠlğǀement artĠriel. Plusieurs Ġtudes de cohorte ont comparĠ ces deudž mĠthodes de mesure. Les
biais moyens ǀariaient de -0,99 mmolͬL ă 2,4 mmolͬL. Les limites d'agrĠment de Bland-Altman
s'Ġtendaient de -5,6 mmolͬL ă 5,4 mmolͬL 47-51. Ces rĠsultats sont difficilement analysables car
des appareils de mesure diffĠrents ont ĠtĠ utilisĠs et il edžiste des incohĠrences entre les rĠsultats
52. La performance du dosage lactate capillaire est donc insuffisante et ne permet pas d'Ġǀaluer
aǀec prĠcision la ǀaleur du lactate artĠriel.prĠlğǀement (ǀeineudž et capillaire). Peu de traǀaudž ont ĠtudiĠ le dosage du lactate capillaire seul
mesure lactate capillaire. 18 Tableau 2. Tableau des principales causes d'hyperlactatĠmies suggĠrĠ par les edžperts (AVIS d'EyPERTS)Traditionnellement, les causes d'hyperlactatĠmie ont ĠtĠ classĠes en deudž groupes ͗ associĠes ă une
hypodžie tissulaire (type A) et sans hypodžie tissulaire (type B) 55, 56. Cependant le mĠcanisme peut
ġtre midžte et une mġme Ġtiologie peut ġtre retrouǀĠe dans les deudž groupes 57.
19Type A
- Anémie sévère - Choc septique, hémorragique, cardiogénique - Intoxication au CO - Ischémie d'organes - Convulsions - Exercice physique intenseType B
Sous-type B1 - Maladies primitives sous-jacentes
- Insuffisance hépatique - Diabète décompensé - Cancers et hémopathies - Sepsis - Infection par le VIH - Accès palustre graveSous-type B2 - Médicaments et toxiques
- Acide nalidixique - Acide valproïque - Agonistes bêta-adrénergiques - Alcools - Analogues nucléosidiques de la réverse transcriptase - Metformine - Cyanure et composés cyanogènes - Déficit en vitamines : thiamine (vitamine B1) et biotine (vitamine B8) - Éther diéthylique - Fer - Fluorouracile (5-FU) - Halothane - Isoniazide - Linézolide - Niacine (vitamine B3 ou acide nicotinique) - Nutrition parentérale totale - Paracétamol - Propofol - Salicylés - Strychnine - Stupéfiants psychostimulants : cocaïne, amphétamines, cathinones - Sucres : fructose, sorbitol, xylitol - Sulfasalazine Sous-type B3 - Maladies congénitales du métabolisme - Acidémie méthylmalonique (déficit en méthylmalonyl-CoA mutase) - Déficit en fructose-1,6-diphosphatase - Déficit en glucose-6-phosphatase (maladie de Von Gierke) - Déficit en pyruvate carboxylase - Déficit en pyruvate déshydrogénase - Syndrome de Kearns-Sayre - Syndrome de MELAS - Syndrome de MERRF - Syndrome de Pearson 20 faire le diagnostic d'acidocĠtose ͍ d'acidocĠtose.GRADE 1н, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
Les Ġtudes comparant cĠtonurie et cĠtonĠmie sont toutes des Ġtudes obserǀationnelles. Il n'edžiste
ou de la cĠtonurie 58. La plupart des Ġtudes ont inclus des patients se prĠsentant audž urgences pour
De plus, la cĠtonurie peut persister en l'absence de cĠtonĠmie significatiǀe. Enfin, la cĠtonurie
diffĠrents seuils rapportĠs, une cĠtonĠmie supĠrieure ă 3 mmolͬL associĠe ă une hyperglycĠmie
21Deudžiğme champ ͗ Orientation des patients en prĠ-hospitalier ou audž urgences
R2.1 - Il ne faut probablement pas utiliser isolĠment la ǀaleur du pH pour identifier les patients en
GRADE 2-, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
ĠtĠ analysĠes ă partir de dosages ǀeineudž ou artĠriels. L'apparition de nouǀeaudž outils permettant
une mesure dĠlocalisĠe du pH est ă lΖorigine de publications rĠcentes Ġǀaluant son intĠrġt
Ġtaient obserǀationnelles, se limitaient ă de petits effectifs de patients, et Ġǀaluaient des pathologies
8, 66, 67. Seules les sĠries s'intĠressant audž pneumonies aiguģs communautaires ont soulignĠ
l'intĠrġt de la mesure du pH sanguin, mais dans le cadre de scores de sĠǀĠritĠ le combinant ă d'autres
paramğtres 68, 69. 22deǀra ġtre rapide et au besoin multidisciplinaire.
GRADE 1н, ACCORD FORT
en charge pour Ġǀaluer la rĠponse au traitement.GRADE 2н, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
Il edžiste de trğs nombreuses Ġtudes montrant l'association entre lactatĠmie initiale et pronostic du
sepsis et du traumatisme. Il s'agit pour la plupart de cohortes rĠtrospectiǀes ou d'Ġtudespreuǀe limitĠs. NĠanmoins, toutes les Ġtudes sont concordantes rapportant l'intĠrġt du dosage
prĠcoce du lactate, artĠriel ou ǀeineudž, pour Ġǀaluer la graǀitĠ du sepsis et la nĠcessitĠ de soins
supĠrieur ă 4 mmolͬL au cours du sepsis 71 et supĠrieur ă 2 mmolͬL chez le patient traumatisĠ 72-
74 est toujours associĠ ă un pronostic plus sĠǀğre 71, 75.
lactate (clairance). Le meilleur seuil semble se situer autour de 30 й pour une clairance ă la sidžiğme
heure de prise en charge au cours du sepsis 76. De mġme, l'absence de diminution du lactate ou
pronostic plus sombre chez le patient traumatisĠ 77.Une hyperlactatĠmie initiale est Ġgalement associĠe ă une charge en soins plus importante. Le
dosage prĠ-hospitalier du lactate amĠliore l'identification des patients nĠcessitant une prise en
charge en rĠanimation 43 . 23pronostic ͍
R2.4 - Les edžperts suggğrent une surǀeillance intensiǀe des patients prĠsentant une acidocĠtose
AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
L'indication d'une prise en charge en unitĠ de mĠdecine intensiǀe rĠanimation est Ġǀidente en cas de
dĠfaillance d'organe associĠe ă l'acidocĠtose. Cependant, depuis plusieurs dizaines d'annĠes, certains
pourraient ġtre pris en charge en hospitalisation traditionnelle 78-80. Une seule Ġtude de cohorte
mortalitĠ et la durĠe de sĠjour hospitalier ne ǀariaient pas en fonction du taudž d'admission en
rĠanimation des patients prĠsentant une acidocĠtose 81. Cependant, les rĠsultats de cette Ġtude
sont difficilement interprĠtables et gĠnĠralisables. En effet, il s'agit d'une Ġtude rĠtrospectiǀe basĠe
graǀitĠ de l'acidocĠtose n'Ġtait fournie. De plus, les critğres d'admission en rĠanimation n'Ġtaient pas
dĠcrits. Une insulinothĠrapie intraǀeineuse continue Ġtant le plus souǀent nĠcessaire et des
complications potentiellement graǀes pouǀant apparaŠtre au cours de la prise en chargedans un secteur d'hospitalisation traditionnelle en raison de difficultĠs organisationnelles, l'admission
d'adapter le traitement et d'en surǀeiller les potentiels effets indĠsirables. 24l'insulinothĠrapie sous-cutanĠe discontinue ͍
GRADE 2н, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
Deudž reǀues ont synthĠtisĠ les donnĠes de la littĠrature concernant la ǀoie optimale d'administration
randomisĠs, ont comparĠ l'insuline sous-cutanĠe (SC) ă l'insuline intraǀeineuse (IV) dans la prise en
l'acidose ou la normalisation de la glycĠmie. Trois ont ĠǀaluĠ la durĠe d'hospitalisation 85-87. Un
l'inclure dans la mĠta-analyse pour la rapiditĠ de correction de l'acidose ou la normalisation de la
glycĠmie. Celui-ci a dĠcrit une correction de la cĠtose et une diminution de la glycĠmiesignificatiǀement plus importante ă 2 heures dans le groupe IV, mais des rĠsultats non significatifs 4, 6
et 8 heures aprğs le dĠbut de la prise en charge. Une mĠta-analyse de deudž essais comparant des
insulines similaires 85, 87 ne retrouǀait pas de diffĠrence significatiǀe sur la rapiditĠ de correction
de l'acidose ou la normalisation de la glycĠmie (diffĠrence с 0,2 h ; interǀalle de confiance ă 95 й ͗ -
0,36). Yuant ă l'effet de la ǀoie d'administration sur la durĠe d'hospitalisation, les mĠta-analyses ne
retrouǀaient pas de diffĠrence significatiǀe. Les donnĠes de la littĠrature ne permettent pas
ġtre source d'inconfort, ǀoire de douleur pour les patients.Une ǀoie ǀeineuse Ġtant souǀent nĠcessaire il semble prĠfĠrable de priǀilĠgier la ǀoie IV continue afin
25l'insulinothĠrapie intraǀeineuse continue ͍ R3.2 - Il ne faut probablement pas administrer de bolus d'insuline aǀant de dĠbuter
GRADE 2-, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
Une reǀue de la littĠrature sur l'utilisation d'un bolus initial d'insuline prĠcĠdant l'instauration de
Ġtude obserǀationnelle 89. Dans cette derniğre, la normalisation de la glycĠmie et la durĠe
d'hospitalisation entre les groupes bolus et non-bolus n'Ġtaient pas significatiǀement diffĠrentes
(Ġǀolution de la glycĠmie 60,1 ц 38,2 ǀs 56,0 ц 45,4 mgͬdLͬh, respectiǀement ; p с 0,54 ; durĠe
d'hospitalisation 5,6 ц 5,3 ǀs 5,9 ц 6,9 j ; p с 0,81). Goyal et al. notaient plus dΖhypoglycĠmies dans le
UIͬkg, puis 0,07 UIͬkgͬh), un bras faible dose d'insuline sans bolus initial (0,07 UIͬkgͬh) et enfin un
bras double dose (0,14 UIͬkgͬh) sans bolus initial. La rapiditĠ de correction de l'acidose, la
de 0,1 UIͬkgͬh d'insuline intraǀeineuse continue. 26intraǀeineuse continue ͍
R3.3 - Il faut probablement administrer de faibles doses d'insuline intraǀeineuse continue au cours
GRADE 2н, ACCORD FORT
R3.4 - Les edžperts suggğrent d'utiliser une posologie initiale de 0,1 UIͬkgͬh sans dĠpasser 10 UIͬh,
et de l'augmenter, en l'absence d'hypokaliĠmie, si les objectifs de correction de la cĠtonĠmie (0,5
mmolͬLͬh) ou ă dĠfaut du taudž de bicarbonates (3 mmolͬLͬh) et de la glycĠmie capillaire (3
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Argumentaire ͗
mmolͬLͬh) ou ă dĠfaut du taudž de bicarbonates (3 mmolͬLͬh) et de la glycĠmie (3 mmolͬLͬh) ne sont
pas atteints, il est possible dΖenǀisager une augmentation des posologies sous rĠserǀe de l'absence
d'hypokaliĠmie. 27R3.5 - Les edžperts suggğrent d'administrer du bicarbonate de sodium pour compenser les pertes
AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
L'administration de bicarbonate de sodium pourrait permettre de limiter les effets dĠlĠtğres
d'hypokaliĠmie, d'hypernatrĠmie, d'hypocalcĠmie, d'alcalĠmie de rebond et de surcharge
hydrosodĠe 2. 28R3.6 - Il faut probablement administrer du bicarbonate de sodium audž patients de rĠanimation insuffisance rĠnale aiguģ modĠrĠe ă sĠǀğre.
GRADE 2н, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
et insuffisance rĠnale Ġtant au premier plan, une perte de bicarbonates associĠe pouǀant ġtre
portant sur 10 96 et 14 patients 97 ont conclu ă l'absence de supĠrioritĠ de l'administration de
(bicarbonatĠmie ч22 ou 17 mmolͬL et lactatĠmie artĠrielle х2,5 mmolͬL).bicarbonatĠmie ч20 mmolͬL et PaCO2 ч45 mmHg et lactatĠmie х2 mmolͬL ou score SOFA х4) et
d'administration de bicarbonate de sodium sur la surǀenue d'un critğre de jugement principal
composite (mortalitĠ ă J28 etͬou prĠsence d'au moins une dĠfaillance d'organe ă J7 selon le score
et 66й des patients du bras bicarbonate atteignant le critğre composite, estimation de la diffĠrence
absolue ͗ -5,5й (IC ă 95й -15,2й ă 4,2й, p с 0,24). La probabilitĠ de surǀie ă J28 Ġtait de 46й IC ă
bicarbonate.Dans la strate de randomisation a priori ͨ insuffisance rĠnale aiguģ - AKIN 2-3 ͩ, 74 (82й) des 90
de jugement composite (estimation de la diffĠrence absolue ͗ -12,3й, IC ă 95й -26,0 й ă -0,1й; p с
63й IC ă 95й 52й ă 72й dans le groupe bicarbonate (p с 0,0283).
Ces rĠsultats Ġtaient confirmĠs en analyse multiǀariĠe. Dans la population gĠnĠrale et la strate ͨ
29charge d'un arrġt circulatoire en dehors d'une hyperkaliĠmie prĠedžistante ou d'une intodžication audž
stabilisants de membrane.GRADE 1-, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
Depuis la confĠrence de consensus franĕaise de 1999, la place de l'alcalinisation par bicarbonate de
sodium dans la prise en charge de l'arrġt circulatoire a ĠtĠ ĠǀaluĠe dans 5 Ġtudes rĠtrospectiǀes 99-
spontanĠe chez les patients traitĠs par bicarbonate de sodium 99, 101-103 et une a rapportĠ une
diminution de la surǀie hospitaliğre chez les patients traitĠs par bicarbonate de sodium 100. L'essai
traitĠs par bicarbonate de sodium (7,4й) et ceudž receǀant un placebo (6,7й, p с 0,88). L'utilisation du
bicarbonate de sodium chez les patients pourrait ġtre rĠserǀĠe audž situations d'hyperkaliĠmie
prĠedžistante ou d'intodžication audž stabilisants de membrane 105. 30R3.8 - Il ne faut probablement pas administrer de bicarbonate de sodium audž patients prĠsentant
GRADE 2-, ACCORD FORT
Argumentaire ͗
L'administration de bicarbonate de sodium peut permettre d'augmenter transitoirement le pH etd'hypernatrĠmie, d'hypocalcĠmie, d'alcalĠmie de rebond et de surcharge hydrosodĠe 2. Une Ġtude
ǀasculaire s'amĠliorait aprğs 24 heures de traitement. Cependant, l'administration de bicarbonate de
sodium n'a pas ĠtĠ testĠe dans cette Ġtude obserǀationnelle 106.Depuis la confĠrence de consensus franĕaise de 1999, la place de l'alcalinisation par bicarbonate de
sodium dans la prise en charge de l'acidocĠtose a ĠtĠ rĠĠǀaluĠe dans une Ġtude rĠtrospectiǀe
auteurs n'ont pas retrouǀĠ d'effet du bicarbonate de sodium sur la ǀitesse de correction de l'acidĠmie
comme dans les Ġtudes prĠcĠdemment publiĠes, toutes menĠes sur de trğs faibles effectifs 108.
31R3.9 - Les edžperts suggğrent d'administrer du bicarbonate de sodium dans la prise en charge d'une
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Argumentaire ͗
est nĠcessaire pour en assurer une prise en charge optimale. L'administration de bicarbonate a deudž
objectifs ͗ induire une alcalĠmie permettant de limiter le passage du salicylate dans le systğme
nerǀeudž central et une alcalinisation des urines faǀorisant l'edžcrĠtion rĠnale du salicylate 109, 110.
d'hypernatrĠmie, d'hypocalcĠmie, d'hypoǀentilation alǀĠolaire de surcharge hydrosodĠe 2, 109. En
cas d'intodžication graǀe, les edžperts suggğrent de rĠaliser une Ġpuration edžtra-rĠnale (cf R3.13) et de
salicylate. 32situations ͍
R3.10 Dans le cadre d'un Ġtat de choc etͬou d'une insuffisance rĠnale aiguģ, les edžperts suggğrent
d'initier une Ġpuration edžtra-rĠnale si la ǀaleur du pH est infĠrieure ou Ġgale ă 7,15 en l'absence
d'acidose respiratoire sĠǀğre et malgrĠ un traitement appropriĠ.AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
sĠǀğre. Les recommandations prĠsentĠes ici proǀiennent en majoritĠ d'Ġtudes obserǀationnelles,
rĠtrospectiǀes et de cas rapportĠs.(sans prĠcision de niǀeau) reprĠsente un critğre d'initiation de l'EER pour 74й des rĠanimateurs
112.
dĠduite des rĠsultats des Ġtudes randomisĠes comparant l'effet sur la mortalitĠ d'une initiation
incluait 101 patients chirurgicaudž et ne retrouǀait pas de diffĠrence de mortalitĠ selon le dĠlai de
groupes ͗ 20,7ц4,3 ǀs 20,1ц 4,4 mmolͬL. L'Ġtude de Zarbock et al. 114, incluant 231 patients
chirurgicaudž prĠsentant une insuffisance rĠnale aiguģ stade KDIGO 2, retrouǀait Ġgalement, ă
20,9ц3,6 mmolͬL ǀs 20,7ц3,7 mmolͬL. La mortalitĠ est significatiǀement plus basse dans le groupe
prĠcoce.Dans l'Ġtude AKIKI 115, analysĠe en intention de traiter, incluant 619 patients prĠsentant une
significatiǀement plus bas dans le groupe EER tardiǀe (critğres d'EER durs dont pH ч7,15, taudž d'EER ͗
16,6ц5,6 ǀs 18,9ц4,9 mmolͬL (pф0,001) et pH 7,25ц0,15 ǀs 7,30ц0,12 (pф0,001). Il n'Ġtait pas obserǀĠ
de diffĠrence de mortalitĠ entre les 2 groupes.stade F de RIFLE randomisĠs en 2 bras (EER prĠcoce dĠbutĠe dans les 12 heures suiǀant l'inclusion,
taudž d'EER 97й ǀersus EER tardiǀe rĠalisĠe 48 heures aprğs inclusion en l'absence de rĠsolution de
33l'insuffisance rĠnale aiguģ, taudž d'EER ͗ 62й), n'a pas retrouǀĠ de diffĠrence de mortalitĠ (58 ǀs 54й)
et a ĠtĠ arrġtĠe pour futilitĠ. Un pH ч7,15 reprĠsentait un critğre d'instauration de l'EER. Vingt des 41
patients du bras tardif aǀaient un pH ă 7,10.L'Ġtude BICAR-ICU 98 a comparĠ l'administration intraǀeineuse de bicarbonate de sodium ă 4,2й
intention de traiter stratifiĠe selon l'ąge, la prĠsence d'une insuffisance rĠnale aiguģ AKIN 2 ou 3 et
d'un sepsis. Une EER Ġtait rĠalisĠe si 2 sur 3 des critğres suiǀants Ġtaient prĠsents ͗ pH ф7, 20 aprğs 24
heures, hyperkaliĠmie ou diurğse ф0,3 mLͬkgͬh sur 24 heures. Dans le sous-groupe insuffisance
rĠnale aiguģ comportant 182 patients, la probabilitĠ de surǀie ă J28 Ġtait de 46й IC ă 95й 35й ă
34suggğrent d'initier une Ġpuration edžtra-rĠnale prĠcocement en prĠsence de dysfonction d'organe(s)
ou en l'absence d'amĠlioration dans les premiğres heures de prise en charge.AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
pH infĠrieur ă 7,35 surǀenant au cours de la prise de metformine. Son incidence reste faible, de 10 ă
publications (aucun essai randomisĠ) rapportant une mortalitĠ ĠleǀĠe (30 ă 50й) 119.
Yeh H-C et al. 117 ont colligĠ les cas rapportĠs et les sĠries de 1977 ă 2014 (3 sĠries, 142 cas
rapportĠs) regroupant 253 patients dont la mortalitĠ Ġtait de 16,2й. Les facteurs associĠs ă la
supĠrieur ă 20 mmolͬL Ġtait significatiǀement associĠ ă la mortalitĠ.Une Ġtude rĠtrospectiǀe menĠe en Italie du Nord de 2010 ă 2015 a colligĠ 117 cas et a rapportĠ une
surǀie de 78,3й 118. En moyenne, ă l'initiation de l'EER, le pH Ġtait infĠrieur ă 7,04 et la lactatĠmie
supĠrieure ă 12 mmolͬL.119, l'EER doit ġtre entreprise sans attendre le rĠsultat prĠcocement en prĠsence de dysfonction
d'organe(s) ou en l'absence d'amĠlioration dans les premiğres heures de prise en charge. L'EER a
de metformine 119. 35R3.12 - En cas d'intodžication au mĠthanol ou ă l'Ġthylğne glycol, les edžperts suggğrent d'initier une
rĠnale ou une atteinte ǀisuelle.AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
Les intodžications au mĠthanol et ă l'Ġthylğne glycol sont rares et potentiellement mortelles. Une
edžpertise est nĠcessaire pour assurer une prise en charge optimale comprenant, si nĠcessaire, des
En cas d'intodžication audž alcools (mĠthanol et Ġthylğne glycol), le pH ă l'admission est corrĠlĠ au
Le mĠthanol circulant est ĠpurĠ par le rein aǀec une clairance d'enǀiron 5 ă 6 mLͬmin reprĠsentant
de la todžicitĠ). Cette conǀersion est inhibĠe par l'apport intraǀeineudž d'Ġthanol ou de fomĠpizole. La
clairance du mĠthanol obtenue par hĠmodialyse intermittente est comprise entre 77 et 400 mLͬmin,
et entre 17 et 48 mLͬmin si la mĠthode d'EER est continue 125, 126. 36infĠrieur ou Ġgal ă 7,20.
AVIS D'EyPERTS
Argumentaire ͗
Les intodžications audž salicylĠs sont rares et potentiellement mortelles. Une edžpertise est nĠcessaire
84 publications, dont 80 relatiǀes ă des cas rapportĠs ou ă des cohortes de patients et une ă un essai
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