[PDF] #revue de presse nationale - Coronis

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revue de presse nationale - Coronis

© Philippe Delval/théâtre de Caen

OPERA MAGAZINE HORS SERIE

Date : Automne 2019Pays : FR

Périodicité : AnnuelPage de l'article : p.18

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©JULIEN BENHAMOUEUROPECREOCAENPrimero CoronisCoronis, la zarzuela ressuscitée parVincent Dumestre, sera sans doutel'une des attractions de la saisonlyrique 2019-2020 en France, puisque nombrede théâtres ont choisi d'inscrire cet ouvrageà leur programme. Ce sera encore plus vraià Caen puisqu'il ouvrira la saison et sera lapremière ville où l 'on pourra voir et entendrela zarzuela de Sebastian Duron (1660-1716),dans la mise en scène d'Omar Porras.Madame Favart suivra, dans la mise en scènequ'on aura pu voir en juin dernier à l'OpéraComique, avant que Julien Chauvin dirigeCendrillon à la tête du Concert de la Loge : nonpas celle de Massenet mais celle de NicolasIsouard.On changera légèrement de genre avec undouble spectacle baroque réunissant Pygmalion de Rameau et L'Amour et Psyché deMondonville, dans une mise en scène deRobyn Orlin, sous la direction d'EmmanuelleHaïm. On retrouvera le Ballet royal de la nuitcher à Sébastien Daucé, après quoi Tosca nousfera quitter les univers baroques pour nousretrouver dans la Rome de 1800 réenchantéepar Puccini.Le Théâtre de Caen propose égalementquelques spectacles de théâtre musical parmilesquels Comme je l'entends et II se trouve queles oreilles n'ont pas de paupières de Sébastien Daucé. Le Règne de Tarquin de FlorentHubert, Narcisse et Écho et J'entends des voixcomplètent cette liste.Théâtre135 boulevard du Maréchal Leclerc - 14000 Caen02 31 30 48 00www.theatre.caen.frCORONIS (Duron) 6, 7, 9 novembreDumestre-PorrasQuitans, Omet, Gonzalez Torn, Pichanik, Bunel, JacquardCOMME JE L'ENTENDS (Dupé)26, 28 novembre (Centre Chorégraphique National)ne - neMADAME FAVART (Offenbach)29 (m), 31 décembreCampellone - KesslerLebègue, Helmer, Gillet, Rougier, Leguérinel, HuchetCENDRILLON (Isouard)31 janvierChauvin - PaquienConstans, Ratia, Boutillier, Crousaud, Pingeot, Vandevelde, MuetLE RÈGNE DE TARQUIN (Hubert)5, 6 févrierne - CandelBaffi, Cottu, Hetze!, HoangPYGMALION (Rameau) / L'AMOUR ET PSYCHÉ(Mondonville)7, 8 (m) marsHaïm - OrlinR. Van Mechelen, Louis-Jean, Khourdoïan, Léger, SicardIL SE TROUVE QUE LES OREILLESN'ONT PAS DE PAUPIÈRES (Dupé)31 mars, 1" avril (Saint-Germain la Blanche Herbe, Imec)ne - DupéBaux, KnoxNARCISSE ET ÉCHO8, 9 avrilWilhelmi - MartonBjôrnsson, Epp, GoyetteLE BALLET ROYAL DE LA NUIT29, 30 avril, 2 maiDaucé - LattuadaRichardot, Le Chenadec, Weynants, Platiopoulou, Dangin-Bardot,Cachet, Bazola, BrooymansJ'ENTENDS DES VOIX2, 3,4 juinOpdebeeck - LescotTOSCA (Puccini) <£•14 (m), 16,18 juinGullberg-Jensen - BobéeMoore, Agadzhanyan, Smoriginas, Setti, Kubla© THÉÂTRE DE CAEN:PHILIPPE DELVAL

OPERA MAGAZINE HORS SERIE

Date : Automne 2019Pays : FR

Périodicité : AnnuelPage de l'article : p.18

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©JULIEN BENHAMOUEUROPECREOCAENPrimero CoronisCoronis, la zarzuela ressuscitée parVincent Dumestre, sera sans doutel'une des attractions de la saisonlyrique 2019-2020 en France, puisque nombrede théâtres ont choisi d'inscrire cet ouvrageà leur programme. Ce sera encore plus vraià Caen puisqu'il ouvrira la saison et sera lapremière ville où l 'on pourra voir et entendrela zarzuela de Sebastian Duron (1660-1716),dans la mise en scène d'Omar Porras.Madame Favart suivra, dans la mise en scènequ'on aura pu voir en juin dernier à l'OpéraComique, avant que Julien Chauvin dirigeCendrillon à la tête du Concert de la Loge : nonpas celle de Massenet mais celle de NicolasIsouard.On changera légèrement de genre avec undouble spectacle baroque réunissant Pygmalion de Rameau et L'Amour et Psyché deMondonville, dans une mise en scène deRobyn Orlin, sous la direction d'EmmanuelleHaïm. On retrouvera le Ballet royal de la nuitcher à Sébastien Daucé, après quoi Tosca nousfera quitter les univers baroques pour nousretrouver dans la Rome de 1800 réenchantéepar Puccini.Le Théâtre de Caen propose égalementquelques spectacles de théâtre musical parmilesquels Comme je l'entends et II se trouve queles oreilles n'ont pas de paupières de Sébastien Daucé. Le Règne de Tarquin de FlorentHubert, Narcisse et Écho et J'entends des voixcomplètent cette liste.Théâtre135 boulevard du Maréchal Leclerc - 14000 Caen02 31 30 48 00www.theatre.caen.frCORONIS (Duron) 6, 7, 9 novembreDumestre-PorrasQuitans, Omet, Gonzalez Torn, Pichanik, Bunel, JacquardCOMME JE L'ENTENDS (Dupé)26, 28 novembre (Centre Chorégraphique National)ne - neMADAME FAVART (Offenbach)29 (m), 31 décembreCampellone - KesslerLebègue, Helmer, Gillet, Rougier, Leguérinel, HuchetCENDRILLON (Isouard)31 janvierChauvin - PaquienConstans, Ratia, Boutillier, Crousaud, Pingeot, Vandevelde, MuetLE RÈGNE DE TARQUIN (Hubert)5, 6 févrierne - CandelBaffi, Cottu, Hetze!, HoangPYGMALION (Rameau) / L'AMOUR ET PSYCHÉ(Mondonville)7, 8 (m) marsHaïm - OrlinR. Van Mechelen, Louis-Jean, Khourdoïan, Léger, SicardIL SE TROUVE QUE LES OREILLESN'ONT PAS DE PAUPIÈRES (Dupé)31 mars, 1" avril (Saint-Germain la Blanche Herbe, Imec)ne - DupéBaux, KnoxNARCISSE ET ÉCHO8, 9 avrilWilhelmi - MartonBjôrnsson, Epp, GoyetteLE BALLET ROYAL DE LA NUIT29, 30 avril, 2 maiDaucé - LattuadaRichardot, Le Chenadec, Weynants, Platiopoulou, Dangin-Bardot,Cachet, Bazola, BrooymansJ'ENTENDS DES VOIX2, 3,4 juinOpdebeeck - LescotTOSCA (Puccini) <£•14 (m), 16,18 juinGullberg-Jensen - BobéeMoore, Agadzhanyan, Smoriginas, Setti, Kubla© THÉÂTRE DE CAEN:PHILIPPE DELVAL

Date : Octobre 2019

Pays : FR

Périodicité : Mensuel

OJD : 74345Page de l'article : p.77

Journaliste : Jean Lukas

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Au Théâtre de Caen, le lyrique au plurielTour d'horizon d'une programmation dominée par l'art lyrique avec de nouvelles propositions audacieuses et singulièresJont un véritable ovni lyrique: Coronis, une zarzuela baroque mise en scène par Omar Porras et dirigée par Vincent Dumestre. gaiement à l'affiche, une traversée informelle de l'histoire de l'opéra, de Tosca à Offenbach, d'une création de théâtre musicalà la reprise de la production star de la maison, le désormais célèbre Ballet royal de la nuit réinventé par Sébastien Daucé.focusentretien / Patrick FoilL'opéra, un art totalencontre avec le directeur du Théâtre de Caen, qui éclaire lesrécificités de sa saison.uelle est votre vision du Théâtre de Caen ?»trick Foil: Nous sommes à la fois une maisonopéra et une scène pluridisciplinaire: théâtre,tncerts ouverts sur tous les répertoires (de latanson à ia musique contemporaine), danse,tuveau cirque... Ce qui pourrait être dans l'ADN; tous les opéras. Car l'opéra, c'est l'art total,atre autre spécificité est un positionnementiginal sur la question des ensembles spécia-és. Nous n'avons pas d'orchestre attaché auéâtre Cela nous donne cette liberté d'accueil-des ensembles spécialisés. Aujourd'hui cesisembles s'intéressent à toutes les époques et>n pas uniquement au baroque. Et il y a toutete génération de jeunes chefs et ensembles entin d'ouvrir de nouvelles pages magnifiques... Lausique est une seule histoire mais cette histoireait être racontée par des interprètes qui font un»vail spécifique de recherche et de redécou-trte. Nous sommes là pour les accompagner.n pense forcément à Sébastien Daucé et à>n ensemble Correspondances...P. F.: Leur atterrissage en 2016 au Théâtrede Caen a été réussi car l'ensemble a connudepuis un développement encore plus important. Ma fierté est qu'on leur a permis de vivreleurs premières aventures scéniques. D'abordles Histoires sacrées, autour de 3 oratorios deCharpentier. Puis l'aventure extraordinaire duBallet royal de la nuit. Ce n'est pas un hasardque ce spectacle soit né chez nous: nousavons la capacité de lancer ce genre de pariautour d'un projet original, grâce à des compagnonnages très forts.Cette rencontre avec Daucé est une affairede choix résolu d'un ensemble alors peuconnu...P. F. : C'est la force de la part de liberté quel'on a encore à Caen. Je revendique en effetdes choix, avec tel ou tel artiste pour mener àbien tel ou tel projet. Je crois que si le publicvient si nombreux dans ce théâtre - nous avonsvendu 110 000 billets en 2018 - c'est parce qu'ilreconnaît ce désir de création et de partage.

Date : Octobre 2019

Pays : FR

Périodicité : Mensuel

OJD : 74345Page de l'article : p.77

Journaliste : Jean Lukas

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CAEN6 7886257500509

"Le public sait qu'onlui propose une aventure,une histoire...»Le public sait qu'on lui propose une aventure,une histoire...Comment avez-vous créé ce lien si fort avecle public de Caen et de sa région ?P. F.: La dimension humaine est très importante : notre mission première est de faire ensorte que le public rencontre des artistes. Ilfaut pour cela asseoir des fidélités dans letemps, afin que la fidélité du public se renforce. Un théâtre doit être une maison qui adeux portes, égalemen importantes: l'entréedu public et l'entrée des artistes. Notre rôleest de rassembler ces deux communautés. Lamagie d'une représentation, c'est cette fusion,cette relation nouée entre les deux parties dela salle. Une des autres clés est mon ancienneté dans ce mandat de directeur du théâtrede Caen. C'est ma 18e saison. Cela permet à lafois d'avoir installé une relation de confianceet de proposer des choses complètementnouvelles...Dans ce registre, la grande surprise de cettesaison sera Coronis. Un ovni ?P. F. : Oui ! Car qui connaît la musique profaneet les zarzuelas de Duron? Franchement,même en Espagne... quasi personne ! Coronis est l'une des premières zarzuelas, cegenre propre à l'Espagne, qui existe toujoursaujourd'hui, et qui puise ses racines dans leXVIIe siècle. Coronis date de cette époque.C'est la première fois que l'on va créer Franceune zarzuela baroque en version scénique.Ce qui m'intéresse dans cette musique, c'estce langage affiché entre tragique et comique.J'ai pensé tout de suite à Vincent Dumestre, quia une connaissance extraordinaire de cettemusique espagnole du Siècle d'Or, et au metteur en scène Omar Porras. C'est le binômeparfait relever ce pari. Omar Porras n'a jamaisfait d'opéra dans sa langue natale...Propos recueillis par Jean Lukas

Date : Octobre 2019

Pays : FR

Périodicité : Mensuel

OJD : 74345Page de l'article : p.40

Journaliste : Isabelle Stibbe

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Omar PorrasZARZUELA / NOUVELLE PRODUCTIONCoronisLa redécouverte d'un opéra d'uncompositeur espagnol du XVIIIe siècle,Sébastian Duron, avec Vincent Dumestreà la baguette et Omar Porras à la mise enscène.Dessin préparatoire pour Coronis.Une belle nymphe, une rivalité amoureuseentre Neptune et Apollon, des combatscélestes: tels sont les éléments formant latrame de Coronis, une partition méconnuede Sébastian Duron, premier organiste etmaître de la chapelle de Madrid au début duXVIIIe siècle. À la tête du Poème Harmonique,Vincent Dumestre tire de l'oubli cette zarzuelabaroque où s'enchaînent dans un mélange deburlesque et de tragique chansons populaires,choeurs fastueux et lamentations poignantes.Pour la mise en scène, qui mieux qu'Omar Porras, le Colombien à l'univers plein de fantaisieet d'humour, pouvait ressusciter la grandeurdu Siècle d'Or espagnol ? La première collaboration entre ces deux artistes.Isabelle StibbeThéâtre de Caen : les 6,7 et 9 novembre 2019à 20h. Puis les 31 janvier et ier février 2020 àl'Opéra de Rouen ; les 11 et 12 février 2020 àl'Opéra de Li moges ; le 13 mars àAmiens;les22,24 et 25 mars à l'Opéra de Lille ; les 2,3 et 4mai 2021 à l'Opéra Comique.

LES ECHOS WEEK END

Date : 31 octobre 2019Pays : FR

Périodicité : HebdomadairePage de l'article : p.4-5

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ESPRIT WEEK-ENDL'AGENDA EN FRANCEEnvie de replonger dans "Game of Thrones » ? La série mythique renient... en tapisserie.O BAYEUXTapisserie popLa célèbre tapisserie de Bayeux accueille, jusqu'àla fin de l'année, sa version pop à savoir latapisserie de "Game of Thrones». L'Irlandedu Nord est l'un des principaux sites de tournagede la série télévisée. Les Musées nationaux dela province ont donc eu l'idée de cette toile destyle médiéval, tissée en lin et brodée à la mainpar des artisans irlandais. Quand deux mythesse rencontrent... www.bayewcmuseum.comMONTARGISGirodet vs GéricaultLe musée Girodet reconstitue ce que l'ona appelé " la bataille romantique » au Salonde 1819. À la toile néoclassique d'Anne-LouisGirodet qui reprend la légende du sculpteurPygmalion tombant amoureux de sa création,répond alors une peinture d'actualité, le fameuxtableau de Géricault relatant le naufragede la Méduse. Les galeries récemment rénovéesde ce musée du Loiret reconstituent cetaffrontement entre romantisme classiqueet drame sociétal. Jusqu'au 12 janvier.www.musee-girodet.frOlodèveBeautés belgesEnsor, Magritte, Alechinsky... les chefs-d'oeuvredu musée belge d'Ixelles sont présentéspour la première fois au musée de Lodève,près de Montpellier. Ce panorama illustrela densité, la richesse et la singularitédes artistes belges depuis la création deleur pays, en 1830. Jusqu'au 23 février.www.museedel odeve.frGustave De Smet,De Zeearend(L'Aigle de mer, 1926).IL EST TEMPS DE RESERVERUNE ZARZUELA À CAENLe Théâtre de Caen met en lumièreun genre très populaire en Espagneet méconnu en France: la zarzuela. Néeau XVIIe siècle, elle associe théâtre parléet théâtre chanté, comme le fera un siècleplius tard l'opéra comique français.Le Coronis de Sébastian Duron, présentédu 6 au 9 novembre, sera interprété parun plateau presque exclusivement féminin.Il sera en tournée, en 2020, à Rouen(31 janvier et 1er février), Limoges (11 et12 février), Amiens (13 mars), Lille (22,24et 25 mars). Et à l'Opéra comique de Paris

LES ECHOS WEEK END

Date : 31 octobre 2019Pays : FR

Périodicité : HebdomadairePage de l'article : p.4-5

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BELFORTPicasso oubliéA moi /, de MarineRiuoal (editionsdu Rouergue),les mésauenturesd'un ours polairequand lestempératuresgrimpent.©WATTWILLERVeau en planchesCet automne, la Fondation François Schneider,dédiée à l'eau (source de Wattwiller oblige)et habituée à l'art contemporain, consacre sapremière exposition à la bande dessinée. " L'Eaudessinée » rassemble 50 auteurs de tous styleset explore les lacs, mers, rivières, piscines etbaignoires dans lesquels les héros de BD aimentplonger... www.fondationfrancoisschneider.orgCHANTILLYFouetteurs amateursLe Domaine de Chantilly organise désormaisdes cours pour apprendre à monter, à la mains'il vous plaît, la fameuse crème sucrée.En partenariat avec la très sérieuse Confrériedes chevaliers fouetteurs de crème chantilly,on apprend, en famille, le tour de main.Et l'on reçoit le diplôme d'écuyer fouetteur !Ateliers tous les dimanches de novembre.www.domainedechantilly.comIl ne manque que sa signature, mais les45 eaux-fortes que l'on admire dans l'exposition" La Caisse à remords » sont bien de la mainde Picasso, qui a oublié de les signer! Le muséed'Art Moderne - Donation Jardot présenteces oeuvres, ainsi que des lithographies etlinogravures du Picasso Museum de Münster.Jusqu'au 19 janvier, musees.belfort.frO LYONCouty portraitisteDe Jean Couty, on connaît surtout les peinturesde cathédrales, de chantiers, de paysagesmais moins les portraits. C'est ce thème quele musée Jean Couty met à l'honneur dansce nouvel accrochage d'une cinquantaine detoiles que l'on découvre jusqu'au 15 décembre.www.museejeancouty.frJean Couty,La Mère et l'Enfant(1947).Augustin Lesage,L'Esprit de la pyramide(1926), une toile de prèsde 3 mètres de haut.© VILLENEUVE-D'ASCQPeintres et espritsIls étaient mineur de fond, plombier ou cafetier.Ils ont " entendu des voix » leur commandantde peindre. Et leur vie a basculé... Les oeuvresd'Augustin Lesage, Victor Simon et Fleury-Joseph Crépin, tous trois originaires du Nordet figures de la peinture spirite, sont exposéespour la première fois au LAM, jusqu'au5 janvier. Fascinant! www.musee-lam.frLIMOGESCéramiques gourmandesGourmandises et sucreries se transformenten céramiques et porcelaines entre les mainsd'une quinzaine d'artistes invités par la fondationBernardaud. Ils créent des pièces montéescolorées, des figurines de banquets baroques oudes beignets de terre cuite que l'on dévore desyeux, jusqu'au 28 mars, www.bernardaud.comLudovic BischoffIL EST TEMPS DE RÉSERVERDANSES À CHALONInstances, le festival de danse de Chalon-sur-Saône, proposedu 12 au 19 novembre quelques belles créations. Ainsi Di Graziad'Alexandre Roccoli, avec Roberta Lidia de Stefano, qui exploreles notions de transe et de possession (reprise à la Ménageriede Verre de Paris en mars). Mais aussi deux premières quimettent le focus sur le Liban, invité d'honneur : Evolvo deYara Boustany et iïMinaret de Omar Rajeh. Sans oublierMarco da Silva Ferreira, Arthur Perole, Jan Fabre, FrançoisChaignaud et Nino Laisné... www.espace-des-arts.comDi Grazia,d'Alexandre Roccoli.

Date : 09 novembre

2019

Pays : FR

Périodicité : Quotidien

OJD : 269584Page de l'article : p.27-28Journaliste : MARIE-AUDE

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CULTURELe Théâtre de Caen, haut-lieude la zarzuela baroqueVincent Dumestre et Omar Porras redonnent magistralement vie à la" Coronis » de Sebastian Duron, une belle endormie depuis le XVIIIe siècleMARIE-AUDE ROUXSPECTACLECAEN - envoyée spécialeDécouverte excitante etpour tout dire éminemment ensorcelante que ce Coronis deSebastian Duron, zarzuela baroque présentée au Théâtre de Caendu 6 au 9 novembre, en coproduction avec les équipes de Rouen, Limoges, Amiens, Lille et l'Opéra-Comique à Paris. Une créationfrançaise doublée d'une premièrescénique, puisque cette pastoralemythologique créée au tout débutdu XVIIIe siècle devant le jeune roid'Espagne, Philippe V, n'avait à cejour pas été remontée in scena.Des chanteurs comme PlacidoDomingo et Teresa Berganza ontchanté la zarzuela du XIXe siècle,dont l'esprit s'apparente à celui del'opérette, mais les riches heuresbaroques de ce genre lyrique, nédans l'Espagne du Siècle d'or, quiessaima jusqu'aux Amériqueshispaniques, restent méconnues.Et pourtant, que de charme etd'invention dans la musique dumaître de chapelle madrilène qui,pour avoir assimilé avec brio lesleçons de l'opéra italien, ajouteaux moelleuses sonorités de l'ins-trumentarium baroque le folkloreépicé des guitares et castagnettes.L'argument de l'oeuvre est aussimince que savoureux, qui voit labelle Coronis, prêtresse de Diane,chassée tour à tour par Apollon etNeptune, par l'entremise dumonstrueux Triton, égalementamoureux de la nymphe. Autourde Protée le sage, seul rôle tenupar un homme, une troupe féminine. La scène est à l'époque l'apanage des actrices et chanteuses,ces messieurs de la chapelle refusant de se commettre sur desplanches jugées trop licencieuses.Entre tragique et burlesque, alternent choeurs à l'antique et douloureux lamentos, chansons populaires typiques du théâtre espagnol (tonadas) et grands airs defureur à vocalises annonciateursde l'opéra séria, les dieux del'Olympe se mêlant aux petitesgens - chasseurs, bergers etautres paysans bouffons : les gra-ciosos, Ménandre et Sirène.Vastes cosmogoniesMais la réussite absolue du spectacle tire sa substantifique moelled'une rencontre magnifique, celledu chef d'orchestre Vincent Dumestre et du metteur en scèneOmar Porras. Art délicat de la polysémie pour ce Colombien qui dessine, avec un théâtre de tréteaux,quelques accessoires et une pairede rideaux, de vastes cosmogonies nées de l'Espagne des conquistadors. Un travail que syncré-tise le vestiaire inventif de BrunoFatalot, projetant sur les corps lyriques, acrobates ou danseurs,l'Espagne de Velasquez et le Nouveau Monde de Christophe Colomb. Sur les murs de la cavernede Platon, le prisme " porrassien »projette ce qui reste caché, dénonçant ces dieux de pacotille qui sortent, Tun d'une malle de vieuxcostumes, l'autre d'un retable depapier. En vain. Le peuple versatile, adorateur de chimères et dédaigneux de concorde, choisira lacatastrophe, avant que Jupiter, parsa messagère Iris, n'impose unepaix chèrement acquise.On a rarement vu aussi belleadéquation entre scène et fosse.Une direction d'acteurs utilisantavec une telle subtilité circassienset danseurs au seul profit de l'expression musicale, une directiontour à tour emportée et poignante, vive et raffinée, en parfaite osmose avec le geste théâtral,Vincent Dumestre et son PoèmeHarmonique s'enivrant de guitares baroques et de castagnettes.Sur le plateau, une troupe àl'unisson. La flamboyante AnaQuintans offre à Coronis une incarnation saisissante : on comprend que, pour elle, le Tritond'Isabelle Druet verse de bien belles larmes d'amour. Dans la catégorie couple de manants au bordde la crise de nerfs, les épatantes

Date : 09 novembre

2019

Pays : FR

Périodicité : Quotidien

OJD : 269584Page de l'article : p.27-28Journaliste : MARIE-AUDE

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Anthéa Pichanick et VictoireBunel trouveront un écho olympien dans la bataille rangée quioppose, à coups de vocalises rivales, les immatures Apollon etNeptune, alias les mezzos Marie-lou Jacquard et Caroline Meng.Seul homme parmi ces dames,travesties ou non, le beau ténord'Emiliano Gonzalez Toro donneà Protée des allures d'aède. Ce petit miracle de musique, de théâtreet de poésie sera enregistréen 2020 au cours de la tournéequi s'ensuit par la maison de disques Alpha, appelant, on l'espère,une version en DVD. Coronis, de Sebastian Duron.OmarPorras (mise en scènej,Le Poème Harmonique, VincentDumestre (direction). Théâtrede Caen. Le g novembre. Tournéedu 31 janvier au 25 mars 2020,à Rouen, Limoges, Amiens et Lille.Une directiontour à touremportéeet poignante,en parfaiteosmose avecle geste théâtral

théâtre de Caen

135 bd Maréchal-Leclerc

14007 Caen cedex 1

02 31 30 48 20

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Contact presse :

Julie Deschamps > j.deschamps@caen.fr / 06 11 36 01 03 ou 02 31 30 48 14

Le théâtre de Caen est

scène conventionnée d"intérêt national art et création pour l"art lyriquequotesdbs_dbs48.pdfusesText_48

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