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24, 25- 26 Avril 2013
0Table des matières
2- Le contexte géopolitique de la crise Malienne et ses tendances ........................................... 2
3- RĠsumĠ de la situation de protection de l'enfance dans la sous-région Mali+3 - Besoins,
réponses, gaps et défis .................................................................................................................... 5
4- Principales recommandations ǀalidĠes par les participants lors de l'atelier ........................ 7
Annexe 1 - Orientations futures sur le plan sous régional........................................................... 10
Annexe 2 - Orientations futures - plans d'action par pays .......................................................... 13
Annexe 3 - Recommandations détaillées émises dans les travaux de groupes thématiques .... 24
Analyse de situation et suivi de la situation ............................................................................... 24
Mécanismes de concertation, communication et coordination. ............................................... 24
Systèmes de protection .............................................................................................................. 24
Système de gestion de cas ......................................................................................................... 25
Formation des acteurs de protection et sensibilisation ............................................................ 25
Plaidoyer par rapport au financement ....................................................................................... 26
Relations civilo-militaires : ......................................................................................................... 26
Harmonisation des approches. .................................................................................................. 26
11- Introduction
Dans le cadre d'un effort coordonnĠ pour la Protection de l'Enfance dans les pays affectĠs par la
du 24 au 26 avril 2013. Des personnels clĠs d'UNICEF, UNHCR, OIM, CICR, Terre des hommes, Save the Children, International Rescue Committee, Intersos, Danish Refugee Council, responsables pour la Protection de l'Enfance au Mali, Burkina Faso, Niger, et Mauritanie1, mais aussi dans les Bureaux Régionaux et aux HQ, ont participé à cet atelier. crise et au manque de financement pour l'action humanitaire, les réponses ont été renduesdifficiles. Aussi, le but principal de cette réunion sous régionale, était d'aider ă combler ces
agences et inter-pays mais aussi d'Ġlaborer une sĠrie de recommandations prioritaires relatives
aux réponses transfrontalières en Protection de l'Enfance dans le cadre de la crise malienne - mali +3-.A l'occasion de l'ouǀerture de l'atelier, le Représentant Régional Adjoint Protection du HCR et
le Directeur Régional de l'UNICEF, ont tous deux souligné l'importance de dĠǀelopper un
partenariat inter-agences fort et de continuer à travailler en synergie pour renforcer la réponse
de protection des enfants au Mali et dans les pays limitrophes. L'atelier a été présenté comme
une très bonne première étape dans une collaboration et une coordination intra- et inter-pays.
Les agences présentes se sont s'engagĠes dans le suivi à plus long terme de cet atelier, tant au
Ce compte-rendu est destinĠ audž participants de l'atelier et ă leurs collğgues, afin de serǀir de
base pour assurer le suivi de cette rencontre inter-agences et inter-pays, que ce soit dans
chacun des pays concernés par la crise malienne ou au niveau plus global de " Mali+3 ».Il contient les principales recommandations ǀalidĠes par les participants lors de l'atelier et
propose une synthèse des travaux, avec les grandes lignes du contexte de la crise, un état des lieux de la situation particulière en matière de protection des enfants, les recommandations Les Annexes reprennent les actions à mener dans la sous-région et par pays.1 était représentée comme observateur.
22- Le contexte géopolitique de la crise Malienne et ses tendances
Depuis 2011, la République du Mali fait face à des crises politique, sécuritaire et humanitaire qui
se chevauchent toutes à la fois. Ainsi, 350,000 personnes se sont déplacées ă l'intĠrieur du pays
et 175,000 ont quitté le Mali pour se réfugier dans les pays voisins (50,000 au Burkina Faso,75,000 en Mauritanie et 50,000 au Niger2). Les enfants représentent plus de la moitié de cette
population. La crise actuelle fait suite à une crise alimentaire et nutritionnelle de grande échelle,
ayant affectée en 2011, plus de 15 million de personnes à travers la Sahel, dont 4.6 million seulement au Mali. Vers la fin de l'annĠe 2011, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA), alancé une rébellion armée contre le gouvernement du Mali, visant l'indĠpendance pour le nord
du pays. En mars 2012, les militaires de l'ArmĠe Malienne, insatisfaits de la réponse du
Gouvernement face à la rébellion du MNLA, ont renversé le Président Amadou Toumani Touré
et formés une junte militaire pour, en avril 2012, passer le pouvoir a un gouvernement civil intérimaire.La rébellion du MNLA a été soutenue par des groupes extrémistes, y compris Al-Qaïda au
Maghreb Islamique (AQMI), Ansar Dine et le Mouvement pour l'Unité et le Djihad en Afrique del'Ouest (MUJAO). Ces groupes ont pris le contrôle du nord du Mali et ont imposé une
interprétation stricte de la charia (loi islamique). Ils ont commis de graves violations des droits
humains contre des civils, y compris des exécutions publiques, des amputations, des viols et desviolences sexuelles, des recrutements forcés et l'utilisation d'enfants du Mali et des pays voisins
dans leurs groupes armés.En rĠponse, le Conseil de sĠcuritĠ de lΖONU a approuǀĠ la crĠation d'une mission internationale
de soutien au Mali sous conduite africaine, en Décembre 2012 (AFISMA3). Environ 6.300 soldatsont été déployés au Mali en Janvier 2013, avec les troupes nationales des Etats membres de la
CEDEAO et du Tchad. En Janvier 2013, comme les groupes extrémistes dirigés vers le sud etmenaçaient de prendre la capitale Bamako, les Français ont lancé une opération militaire, en
soutien à l'Armée Malienne et l'AFISMA dans la lutte contre l'insurrection. Malgré la crise
actuelle qui prévaut au Mali, des élections présidentielles sont prévues pour fin juillet 2013.
l'Ouest) caractĠrisé par des crises alimentaires et nutritionnelles chroniques et des sècheresses
cycliques dans le Sahel, une économie en veilleuse et une faiblesse des investissements, des menaces terroristes régionales (Maghreb-Sahel), sans oublier des mouvements migratoiresDifférents scenarios sont à ce jour envisagés : des confrontations armées entre l'ArmĠe
Malienne et les Djihadistes entrainant une instabilité interne au Mali. Les facteurs liés aux
ceux d'une guĠrilla antiterroriste. Par ailleurs, la planification d'Ġlections au mois de juillet,
constitue un danger et un risque élevés, notamment en termes de réactions négatives de la part
des réfugiés sur leur participation aux élections. Un éventuel retour des personnes déplacées
2 See Mali: Humanitarian Dashboard, OCHA May 2013 and Mali: Situation Report No. 36 (5 July 2013).
3 African-led International Support Mission to Mali
3internes (PDI), est à prévoir, avant même celui des réfugiés. Dans la situation actuelle, des
difficultés de cohabitation avec les Touaregs sont envisagées. Le HCR ne prévoit pas de retour
des réfugiés avant 2014 -voire 2015-, sauf éventuellement pour certains groupes non concernés
par la situation actuelle (non Touaregs et non Peuls).Mobilités :
Pour ce qui concerne les enfants, on observe trois tendances qui suivent celles des adultes :- Une mobilité interne du milieu rural ă l'urbain: Niger, Sénégal, Burkina Faso, Mali, etc.
- Une mobilité transnationale vers des pôles économiques régionaux (pays côtiers): Coté
d'Iǀoire, Ghana, Benin, Nigeria, SĠnĠgal; - Une mobilitĠ ǀers la Libye et l'Europe à travers le Niger Les différentes formes des mobilités des enfants qui peuvent se superposer sont : des enfantsmigrants pour le travail, l'éducation ou la formation, des enfants placés en ͞confiage" auprğs
de rue), des enfants victimes de traite (acte de dĠplacement et d'exploitation), des enfants associésés aux forces et groupes armés et des enfants réfugiés et déplacés.informel, du fait de leur bas âge (moins de 15 ans) et du manque de contrôle social et
institutionnel. La majorité des enfants en mobilité travaillent, et subissent des formes
d'edžploitation Ġconomique (manque ou peu de rémunération; esclavage, servitude, travaux
forcés; engagement dans des activités illicites; exploitation sexuelle; mauvais traitements sur le
lieu de destination et en transit). Les formes d'edžploitation les plus courantes sont la mendicité,
les travaux forcés et le service domestique.Les initiatives régionales relatives à la mobilité des enfants adoptent une approche spécifique
pour répondre à la complexité du phénomène, comprennent : - une compréhension des profils et des besoins spécifiques et complexes pour mieux y répondre - la prise en compte de la mobilitĠ des enfants comme une opportunitĠ pour s'Ġloigner inapproprié. Y sont considérées les pratiques endogğnes de protection de l'enfance et la conciliation avec les lois nationales. - Un renforcement des capacités en matière de protection des personnes en mouvement- La crĠation de rĠseaudž nationaudž pour l'assistance audž migrants en situation ǀulnĠrable
Les projets existants dans la région sont :
4 Source OIM
4 - Le partenariat transnational entre BIT, Enda Jeunesse Action, Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT), OIM, Plan International, Save the Children, Terres des hommes (Tdh), UNICEF et ONUDC.; - Un partenariat entre l'HCR, l'OHCHR, la CEDEAO et l'OIM (membres fondateurs) нUNICEF, CICR, ONUDC (observateurs actifs);
- Un Groupe de travail/suivi de la Conférence de Dakar (2008) - Protection des réfugiés et des migrants internationaux dans les migrations mixtesAinsi, la mobilité des bénéficiaires -enfants et adultes-, est caractéristique a cette région, avec
en particulier, un phĠnomğne permanent d'allers et retours entre les pays, de mode de vie nomade et de système de confiage des mineurs par les adultes (notamment auprès de maitrescoraniques-y inclus hors des pays d'origine). Cela rend edžtrġmement compledže l'identification
des séparations familiales liées au conflit armé par les différents acteurs de protection, et plus
précisément pour l'identification d[enfants non accompagnés et séparés. Raison pour laquelle,
les partenaires clés doivent renforcer leurs systèmes de collaboration et de coordinationtransfrontaliers et s'assurer d'aǀoir une meilleure compréhension commune et partagée de
Situation des réfugiés
Avant la crise (fin 2011), 301.321 personnes relevant du Mandat du HCR étaient recensées dansla RĠgion Ouest africaine, dont 93.2 й de rĠfugiĠs et 6.8 й de demandeurs d'asile5. Les trois
pays du Mali, du Niger et du Burkina Faso comptabilisaient à eux trois 19 670 réfugiés.Avec la crise au début de l'annĠe 2012, la situation évolue rapidement, et des milliers de
nouvelles personnes sont en déplacement. En 2013, 173 941 personnes sont enregistréescomme réfugiées au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie, et 282 873 se sont déplacées du
Nord vers le Sud du Mali.
Au Burkina Faso, la majorité des réfugiés sont des Touaregs (77.7 %), suivi par les Arabes (12.3
%), et les Peuls (6.27 %). Au Niger, les Touareg sont encore majoritaires (74.7 %), suivi par les Sunrai, (16) et les Hausa (4.3 %). En Mauritanie, ce sont les Arabes qui sont majoritaires (55 %), suivi par les Touaregs (43.3 %) et les Sunrai : (0.3 %). On note une forte proportion de personnes à risques, et une majorité de femmes et d'enfants chez les réfugiés : au Niger 60% sont des enfants, 59% en Mauritanie et 54% au Burkina Faso.La situation des déplacés internes est sensiblement différente (plus de 35% sont des enfants).
Parmi les enfants réfugiés, 5 594 enfants à risques ont été identifiés (1.600 au Niger ; 3.362 au
Burkina Faso ; 632 en Mauritanie). 40 й d'entre eudž sont des enfants sĠparĠs ou non
accompagnés, avec un pourcentage élevé de filles.Beaucoup de risques de protection sont liés à des pratiques traditionnelles néfastes, qui sont
d'ąge murs). Par ailleurs, les séparations familiales sont fréquentes, auprğs d'un membre de
5 Source UNHCR
5famille qui reste au Mali, ou dans un pays d'asile, aǀec de multiples déplacements d'une zone ă
une autre pour divers motifs (éducation, famille, activités, recherche de moyens de survie).La crise, le déplacement et la séparation engendrent des risques spécifiques (danger des mines
et autres engins non explosés, enrôlement dans des groupes armés, traumatismes, exploitation
et violences sexuelles, troubles comportementaux et psychosociaux).3- Résumé de la situation de protection de l'enfance dans la sous-région Mali+3 -
Besoins, réponses, gaps et défis
La situation sécuritaire au Mali reste volatile avec un accès restreint dans le nord, ce qui limite le
transport et le commerce, réduisant de facto l'accès humanitaire et empêchant le retour despersonnes déplacées et des réfugiés, y compris les enfants. Les tensions ethniques latentes ou
ouvertes, ainsi que le manque de services sociaux dans le nord sont des facteurs supplémentaires qui entravent le retour des populations déplacées et refugiées.Les personnes en situation de refuge ou de déplacement en milieux urbains, du fait de la
complexité de leur identification (en particulier pour l'Ġǀaluation de leurs besoins), nécessitent
une attention spécifique de la part des acteurs humanitaires.Par ailleurs, à la difficulté des multiples réponses de protection à apporter dans cette situation
et/ou d'esclavage (Bella et Harratines) au sein de certains groupes et ethnies, rendant complexes les réponses humanitaires à fournir tout en prenant en compte du contexte socioculturel de ces populations. Aussi, les enfants déplacés au Mali, ont un besoin urgent d'aide humanitaire, y compris en nutrition et éducation. On estime que 660.000 enfants de moins de cinq ans sont actuellementà risque de malnutrition aiguë. La plupart des écoles dans le nord du Mali restent fermées. Dans
les camps de refugies, il y a un grand pourcentage d'enfants non-scolarises (en Mauritanie 70% d'enfants) et les infrastructures scolaires sont insuffisantes, mettant les enfants au risque deperdre une deuxième année de scolarité. Généralement, il y a un manque d'actiǀitĠs récréatives
et culturelles, de formations professionnelles et des activités génératrices de revenus pour les
enfants et les jeunes dans les camps et les zones de déplacement. Les adolescents déplacés et
réfugiés, représentent des cibles particulièrement à risques de protection dans ce contexte de
d'exploitation sexuelle, d'abus, de recrutement volontaire/ forcé dans les groupes armés). D'autre part, la préoccupation des acteurs humanitaires concernant les violences sexuelles surles femmes et les enfants au sein des communautés hôtes et déplacées/refugiées, s'est
récemment accentuée aǀec l'annonce du dĠploiement prochain des forces de maintien de laVIH/Sida au sein de ces populations-.
La séparation des familles est aussi un grave problème dans la région, en particulier en raison du
nomadisme qui y prévaut, de la mobilité des populations et des enfants, à travers les méthodes
de confiage, y compris les enfants confiés aux maitres coraniques. Les enfants nonaccompagnés et séparés nécessitent une identification cohérente de la part des acteurs de
6 protection de l'enfance pour offrir une réponse immédiate, incluant les recherches et réunifications familiales, une prise en charge temporaire, un accompagnement psychosocial et une protection contre les abus, la violence et les exploitations. Les enfants sont aussi victimes de graves violations de leurs droits, y inclus le recrutement et l'utilisation d'enfants dans les groupes armés, ainsi que le viol et autres formes de violencesexuelle contre les enfants6. Aussi, les enfants qui ont été arrêtés pour association avec des
groupes armés continuent d'être détenus dans des centres de détention à la fois au Mali et dans
les pays voisins, où ils sont interrogés à des fins militaires, souffrent de mauvais traitements et
d'abus7 et nombreux sont ceux qui, s'ils s'Ġchappent des groupes armés, restent cachés pour éviter les mauvais traitements, suspicions et menaces.Enfin, les enfants victimes de ce conflit sont particulièrement vulnérables face aux restes
d'explosifs de guerre qui les exposent aux accidents pouvant entrainer leur mort. Généralement, les systèmes nationaudž de protection de l'enfance et leurs composantes formelles et non-formelles restent encore faibles, surtout dans les régions en dehors des capitales des quatre pays concernes. Les services sociaux existants sont limités et souvent nesont pas spécialisés aux besoins de protection des filles et garçons. Il y a une insuffisance de
partenaires qualifiés en termes de protection de l'enfance dans les situations d'urgences dans lasous-région, par rapport au " case management » et surtout à l'identification et au suivi des
enfants affectés par le conflit, comme les enfants associés aux groupes ou forces armés. Engénéral, les acteurs de protection des enfants ont des difficultés à adapter l'approche de
développement à une rĠponse d'urgence appropriée. Le système d'identification, dedocumentation, du référencement et du suivi des filles et garçons à risques, de monitoring des
préoccupations de la protection des enfants et de coordination entre les différents acteursimpliqués devraient être renforcé. Il y a aussi un besoin d'une stratégie pour la délivrance
L'accğs humanitaire au Nord du Mali et aux zones où il y a des refugies dans les pays limitrophes
reste restreint. Il y a aussi un manque de ressources financières pour la protection des enfants dans les quatre pays.6 A la rédaction de ce rapport, le 12e Rapport Annuel du Secrétaire Général sur les enfants et les conflits armés,
(publié en juind'enfants du Mali et des pays voisins dans les groupes armés, ainsi que pour le viol et autres formes de violence
sexuelle contre les enfants.7 Le 1er Juillet 2013, un accord a été signé entre le Gouvernement du Mali et de l'ONU pour assurer le transfert des
enfants associés aux forces et groupes armés à des organismes de protection, afin de renforcer leur protection.
74- Principales recommandations ǀalidĠes par les participants lors de l'atelier
I. Coordination
1) Mettre en place une coordination sous rĠgionale afin d'assurer des approches
cohérentes -y compris à travers des définitions, concepts et outils communs-, et un
ENA/ES et EAFGA) :
¾ Activer une structure régionale de coordination inter-agences pour la Protection de ¾ Identifier un point focal (agence) qui participe et donne le feedback pour les réunions régionales Protection et PE existantes8. ¾ Faciliter le partage d'informations inter-agences et inter-pays pour (i) une meilleure analyse l'Enfance dans les interǀentions humanitaires » (2012) afin de renforcer la mise en place de normes communes inter agences pour des réponses de protection plus homogènes et qualitatives.Mali+3 ».
documentation des services disponibles et appropriés pour une meilleure réponse aux besoins des enfants grâce à : ¾ Mettre en place une cartographie (3W) des acteurs de protection de l'enfance et des services disponibles et appropriés au niveau de chaque pays pour une cartographie sousrégionale (production et mise à jour régulière des 3W régionaux). Identifier les rôles et
responsabilités.¾ Développer des protocoles pour le partage d'informations entre les diffĠrents systğmes de
des mandats de chaque agence (e.g. ProGress, CPIMS, GBVIMS, MRM IMS). ¾ Adopter une approche commune et harmonisée pour répondre aux besoins des enfants nonaccompagnés et séparés (ENA/ES), des Enfants Associés aux Forces et Groupes Armés
(EAFGA) et ceux victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG), avec une attention aux besoins spécifiques aux filles. ¾ Appuyer au développement de Standard Operating Procedures (SOP) sur ENA/ES, les EAFGA et les VBG à travers la sous- région.8 " Systèmes », " plateforme de mobilité » et " Mixed Migration »
8 II. Évaluation de la situation et Monitoring des préoccupations de la protection des enfants1) Prendre en considération le contexte sous régional pour mieux le comprendre et en
particulier, les problğmes de protection de l'enfance prĠedžistants à la crise (surtoutceux liés à la mobilité des enfants entrainant des séparations familiales fréquentes).
¾ Contextualiser le concept de séparation familiale et les tendances préexistantes dans la
région pour une meilleure compréhension des risques et besoins des ENA/ES/EAFGA dans la crise Mali+3.¾ S'accorder sur une utilisation inter-agences de " dépersonnaliser » les données du HCR sur
catégoriser les problèmes PE, avoir des réponses de programmes et de plaidoyers informés.
¾ Développer un mécanisme ou un outil commun de monitoring de situation et des préoccupations de la protection des enfants à utiliser par les clusters et groupes de travail PE des quatre pays (et s'assurer que la PE y est pleinement intégrée).2) Suite ă la publication du 12e rapport du SecrĠtaire GĠnĠral et de l'obligation des
¾ Mettre en place un MRM sous régional avec monitoring et reporting coordonné à travers le
Mali et les pays affectés pour informer sur les réponses de programme, plaidoyer, développement de politiques et stratégies de prévention. ¾ Pour l'UNICEF: renforcer les capacités MRM dans les quatre pays concernés, y compris à travers un spécialiste MRM au Mali pour soutenir le travail de l'Équipe spéciale du pays et les exigences de rapports et désignation de points focaux MRM au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger pour travailler sur la collecte d'informations dans les camps de réfugiés¾ Pour l'UNICEF et le HCR: s'accorder sur la façon d'intégrer la collecte d'informations sur les
six violations graves commises contre les enfants dans le mécanisme de suivi de laprotection qui est déjà en place dans les camps de réfugiés au Burkina Faso, Mauritanie et
Niger.
¾ Pour les ONG: comme les principaux "collecteurs» d'information dans le domaine du MRM, plaider pour devenir membres de l'Équipe spéciale de paysIII. Réponse
¾ Développer un système de référencement inter agences et transfrontalier avec un focus
spécial sur les ENA/ES. 9¾ Élaborer des programmes et des interventions pour répondre aux besoins de tous les
EAFGA, y compris les filles et les enfants ayant été associés dans l'exercice de diverses
fonctions de soutien.¾ Répondre aux besoins prioritaires de PE dans les zones reculées, non sécurisées et de
conditions de vie extrêmes pour les enfants.¾ Intégrer des activités qui visent les parents (i.e. AGR) dans un but de résilience face aux
problèmes de protection.IV. Renforcement des capacités
¾ Identifier des besoins de renforcement de capacités dans les quatre pays et développer un plan de formation conjoint au niǀeau rĠgional et conduire des missions conjointes d'appui technique ¾ Continuer à fournir des formations inter-agences et d'utiliser des modules communs pour la protection des enfants en situations d'urgence, notamment sur la gestion des cas, la prise en charge des ENA/ ES/ EAFGA.¾ Mener des formations sur la Protection de l'Enfance en situation d'urgence et sur les
" Minimum Standards de la Protection de l'Enfance dans les interǀentions humanitaires » (2012) pour les acteurs de la protection de l'enfance dans les quatre pays. ¾ Renforcer la collaboration avec les responsables gouvernementaux nationaux et locaux pourpromouvoir le développement de la politique de protection des enfants et la réforme
juridique, prenant en compte les enfants de populations spécifiques (les enfants refugies, rapatries..).¾ Collaborer avec les leaders de la communauté et de la société civile dans l'élaboration des
programmes de protection de l'enfance à base communautaire qui permettront derenforcer les systèmes de protection de l'enfance et les résultats en matière de prévention
et d'interǀentions durables pour rĠpondre aux priorités de protection de l'enfance .V. Plaidoyer
¾ Développer des messages cohérents et efficaces de plaidoyer sur la protection des enfants au niveau local, national et régional.¾ Défendre auprès des bailleurs de fonds que répondre aux besoins de PE est du " life
saving ». 10 Annexe 1 - Orientations futures sur le plan sous régionalDes recommandations ont été émises concernant les actions inter-agences internes au pays et figurant en annexe du présent rapport. Sont
présentées dans cette section les orientations futures sur le plan régional qui viennent en appui aux programmes et orientations
régionales.Activités de soutien
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