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RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT - AVRIL 2021
N°102
- © Annales des MinesISSN : 1268-4783
Série trimestrielle
n°102 - avril 2021Rédaction
Conseil général de l'Économie (CGEIET), Ministère de l' conomie, des Finances et de la Relance120, rue de Bercy - Télédoc 797 - 75572 Paris Cedex 12
Tél : 01 53 18 52 68
http://www.annales.orgFrançois Valérian
Rédacteur en chef
Gérard Comby
Secrétaire général
Alexia Kappelmann
Secrétaire générale adjointe
Magali Gimon
Assistante de rédaction
Myriam Michaux
Webmestre / Maquettiste
Membres du Comité de Rédaction
Pierre Couveinhes
Président du Comité de rédaction
Ingénieur général des Mines honoraire
Paul-Henri Bourrelier
Ingénieur général des Mines honoraire, Association française pour la prévention des catastrophes naturellesMireille Campana
Ingénieur général des Mines, Conseil général de l'ÉconomieDominique Dron
Ingénieur général des Mines, Conseil général de l'ÉconomieJean-Luc Laurent
Ingénieur général des Mines honoraire
Richard Lavergne
Conseil général de l'Économie
Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance Michel PascalIngénieur général des Mines, Conseil général de l'ÉconomieDidier Pillet
Ingénieur général des Mines, Conseil général de l'ÉconomieClaire Tutenuit
Déléguée générale d'Entreprises pour l'Environnement (EP E)François Valérian
Rédacteur en chef des Annales des Mines
Photo de couverture :
ChangeNOW Summit, Exposition universelle " Des
solutions pour la planète », Paris, Grand Palais, mai 2020.Photo © Gilles Rolle/REA.
Iconographie
Christine de Coninck
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& ENVIRONNEMENT La mention au regard de certaines illustrations du sigle " D. R. » correspond à des documents ou photographies pour lesquels no s recherches d"ayants droit ou d"héritiers se sont avérées infructueus es. UNE SRIE DES
FONDES EN 1794
ANNALES
DES MINES
QUELLE FINANCE POUR UNE ÉCONOMIE DURABLE ? - © Annales des Mines 48L'obligation verte : le roi est nu
Julien LEFOURNIER
52neutralité
Renaud BETTIN
55La compensation biodiversité, un instrument
économique au service de l'intérêt général J ean-Christophe BENOÎT, Antoine CADI etSophie MÉNARD
59La mesure de l'empreinte biodiversité comme outil d'atteinte des objectifs globaux
Joshua BERGER, Antoine CADI, Sophie MÉNARD et
Antoine VALLIER
Les entreprises
64Les politiques environnementales et sociales des
entreprises : quel dialogue avec les investisseurs ?Édith GINGLINGER
69Comptabilité et environnement : compter autrement
Frédérique DÉJEAN
73Sébastien SOLEILLE
77Leviers économiques pour la biodiversité
Laurent PIERMONT
85climatiques
Stéphane VOISIN, Julie RAYNAUD et Peter TANKOV
90Covid-19 et CO
2 convergence des luttes ?Christian de PERTHUIS
94 Traductions des résumés
99Biographies des auteurs
Propos introductifs
03Ivar EKELAND
06Prise de conscience du risque climatique et de sa
dimension systémiqueLaurent CLERC
10 polycrise écologiqueGaël GIRAUD
14 résilientesStéphane HALLEGATTE
19 Risques de transition, énergie et actifs échouésMichel LEPETIT
24Les risques juridiques et réputationnels
Béatrice PARANCE
27formate la transition écologique
Arnaud BERGER
Le rôle de l'État
32Comment réduire les soutiens publics dommageables à l'environnement ?
Guillaume SAINTENY
36Adapter la gouvernance budgétaire aux impératifs
écologiques
Alain GRANDJEAN
40verte
Anna CRETI
45Un mini-péage sur les paiements : une solution pour
Jean-Charles ROCHET
Ce numéro a été coordonné par Ivar EKELAND J e ne voudrais pas commencer cette présentation sans remercier les auteurs qui ont accepté de colla- borer à ce numéro, en partageant avec un public non spécialiste leur expérience professionnelle et leurs travaux académiques. Je remercie tout particulièrement StéphaneVoisin, dont le livre récent
(1) dresse un tableau très com plet des initiatives actuelles, et qui m"a aidé à concevoir un numéro à la hauteur des enjeux. matique, perte de biodiversité, imprégnation chimique tardé à en mesurer l"importance. Je rappelle ici que ce ne sont pas les seuls dangers qui nous menacent. Outre les trois précédents, la communauté internationale en recon- naît quatre autres, sous le nom de " limites planétaires » : les cycles de l"azote et du phosphore, déjà gravement per- turbés, l"eau douce, la préservation de la couche d"ozone Ces dangers ne sont apparus que récemment, pour l"es- sentiel au cours des cinquante dernières années, une pé- riode de croissance inégalée pour l"économie mondiale. Il ne fait guère de doute qu"ils soient dus aux activités hu- maines, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, car ce que l"on a fait, on a quelques chances de pouvoir le défaire. limites acceptables, il va falloir agir sur ces activités de ma- nière à ce qu"elles deviennent compatibles avec un fonc tionnement régulier de la biosphère. Vaste programme,qui implique de transformer nos sociétés et les représen-tations qu"elles se font d"elles-mêmes tout autant que les ci que nous nous focalisons ici.
Et tout de suite nous nous heurtons à un problème de lan sent chez lui : son métier, c"est de gérer le risque, en le combinant de manière optimale au rendement. Malheureu sement, ces mots recouvrent des réalités bien différentes pour lui, pour l"économiste et pour le biologiste. Il existe de nombreuses formes du rendement. Il y a le rapporte 1,5, mon rendement est de 50 %. Mais il y a aussi le rendement énergétique : quand l"agriculteur met dans le sol une unité d"énergie sous forme d"engrais et de travail, et qu"il en retire 1,5 sous forme de calories alimentaires, le rendement est de 50 % également. Mais il n"y a pas de raison qu"ils coïncident, bien au contraire. L"agriculture de subsistance (le manioc en Afrique) avait un rendement énergétique de 30 à 60, alors que le blé en Grande-Bre- tagne avait un rendement de 2 et que celui de la laitue d"hi ver sous verre chauffé était de 0,002 (chiffres de 1971) (2) Les rendements énergétiques catastrophiques de celle- Mais du point de vue de l"utilisation des ressources limi- tées de la planète, c"est un désastre. indicateur, mais c"est une barrière infranchissable pour les investissements privés. C"est à mon avis l"erreur que commettent nombre de modèles économiques du réchauf des limites planétairesPar Ivar EKELAND
RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT - AVRIL 2021
N°102
- © Annales des Mines 3 QUELLE FINANCE POUR UNE ÉCONOMIE DURABLE ? - © Annales des Minescause nombre de malentendus. Un effort important a été fait pour les dissiper, en distinguant par
exemple un taux d"intérêt écologique, ou en introduisant une comptabilité carbone pour les entre
prises. On construit ainsi des indicateurs qui permettent d"encadrer l"activité des entreprises et de
mais l"on constate de nombreuses carences, notamment en ce qui concer ne les subventions per-sistantes octroyées aux combustibles fossiles. Le jour où une politique climatique sera clairement
(1) BELLON Jean-Baptiste (2019),Detox Finance
, Éditions Eyrolles. (2) https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1980-6-page-1.htm
fement climatique, tel que celui qui a valu le prix Nobel à William Nordhaus en 2018. Une usine, qui extrairait le car- bone de l"atmosphère et qui le séquestrerait dans le sol, serait évidemment une excellente idée, et du point de vue de l"économiste, l"utilité qui en découlerait sur le long terme concrétise dans la vie réelle, il faudrait que l"utilité supplé aujourd"hui en espèces sonnantes et trébuchantes ; bref, il quoi je pense que l"avenir appartient aux modèles écono- miques qui incorporent la dette et la monnaie, sans parler de la biologie, et Gaël Giraud nous propose un premier pas en ce sens. Un autre concept crucial est le taux d"actualisation. Pour le un euro que je ne toucherai que dans un an ? Pour l"écono- miste, la question est différente : combien suis-je disposé à payer aujourd"hui pour éviter à mes lointains descendants un désastre écologique ? D"un côté, c"est le taux du mar- ché, de l"autre, c"est le taux dit écologique. Ils coexistent les années 1970, la question s"était posée d"interdire la chasse à la baleine, et les industriels du secteur avaient proposé que l"on se contente de leur donner un monopole et de leur laisser gérer le stock de manière optimale : qui plus qu"eux avaient intérêt à conserver l"espèce ? Les croyait-on assez sots pour tuer la poule aux ufs d"or ? Une étude plus poussée montra que c"était pourtant ce que la rationalité économique commandait de faire. Au vu du taux d"intérêt de l"époque, qui était de l"ordre de 10 %, il vite à la banque que les baleineaux dans la mer. L"intérêt général n"y trouvait évidemment pas son compte, et pour éviter le danger, la chasse à la baleine fut interdite. On voit bienà travers
ticle, laquelle s"exerce même sur les milieux naturels. Last but not least, parlons du risque. Il y a risque dès que l"on s"engage dans une opération dont le bilan est incer- tain. Dans l"avenir très incertain qui se présente à nous, il est bien certain que les limites planétaires vont affecter l"activité économique. Comment va-t-on pouvoir assurer les individus et les entreprises dans un monde qui se ré- chauffe ? C"est une question centrale, dont traite l"article de Stéphane Hallegatte. Si l"on veut respecter les objec tifs de l"Accord de Paris, il y a un budget carbone à ne pas dépasser ; que va-t-on faire des vastes réserves de combustibles fossiles qui demeureront inexploitées, que deviendront les compagnies pétrolières ? Comment valo- riser ces actifs qui sont condamnés à disparaître ? Et si quelle sera la réaction de l"opinion publique, et ne risque- t-on pas de se retrouver devant les tribunaux ? Autant de risques nouveaux qui sont abordés dans les articles deMichel Lepetit et Béatrice Parance.
Y a-t-il un bilan écologique, et donc un risque écologique ?La biosphère est un système complexe, comme le montre bien Laurent Piermont dans son article, et l"on ne peut pas résumer toute l"information qu"elle contient en quelques chiffres, comme la teneur en gaz à effet de serre de l"at-
mosphère résume le dérèglement climatique. En outre, certains risques sont tout simplement inacceptables, et ne doivent donc pas être pris, comme l"extinction des ba- leines dans l"exemple précédent, ce qui introduit un élé ment éthique dans un tableau qui ne saurait être purement objectif. En d"autres termes, il faut des indicateurs écolo- giques, comme ceux que proposent Joshua Berger et al. dans leur article : ils sont indispensables pour évaluer les politiques en la matière, mais ils ne sauraient remplacer un jugement général qui doit être porté par le corps politique, tout comme les bilans pharmacologiques du corps humain nale. C"est ainsi que, dans leur article sur la compensation biodiversité, Jean-Christophe Benoît et al. font remarquer que celle-ci doit s"insérer dans une logique globale d"amé les plus pertinents pour la compensation. S"il n"y a pas de bilan écologique global, on peut cepen- dant construire des bilans partiels, comme le bilan car- bone, désormais familier. Ils ont ceci de particulier qu"ilsquotesdbs_dbs48.pdfusesText_48[PDF] paradoxe hydrostatique explication
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