[PDF] Responsabilité & Environnement N° 102 - Avril 2021 - Quelle





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PRODUITS DÉRIVÉS

Les dérivés de gré à gré sont des contrats négociés de façon bilatérale conçus pour isoler et transférer le risque de marché ou de crédit d'une contrepartie 



Responsabilité & Environnement N° 102 - Avril 2021 - Quelle

10 avr. 2021 Le rôle des outils financiers pour des populations plus résilientes ... sciences économiques – et c'est un paradoxe quand.



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Le financement bancaire des créateurs de très petites entreprises

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La responsabilité sociale de lentreprise (RSE) après lAccord de

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ET SI ON PASSAIT À LA PRATIQUE ?

27 nov. 2019 le paradoxe que subissait les entreprises : des référentiels et ... lièrement les TPE - PME pour qui la marche serait plus.



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15 oct. 2020 grand incubateur au monde pour la cinquième édition de FINTECH ... créé l'« Epic Pledge » pour transformer des intentions de don en.



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25 mai 2020 consommation et de la société post-industrielle à la crise de l'Etat ... Hollande a supprimé l'obligation pour les PME et les TPE de.

QUELLE FINANCE POUR UNE ÉCONOMIE DURABLE ? - © Annales des Mines 1

RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT - AVRIL 2021

N°102

- © Annales des Mines

ISSN : 1268-4783

Série trimestrielle

n°102 - avril 2021

Rédaction

Conseil général de l'Économie (CGEIET), Ministère de l' conomie, des Finances et de la Relance

120, rue de Bercy - Télédoc 797 - 75572 Paris Cedex 12

Tél : 01 53 18 52 68

http://www.annales.org

François Valérian

Rédacteur en chef

Gérard Comby

Secrétaire général

Alexia Kappelmann

Secrétaire générale adjointe

Magali Gimon

Assistante de rédaction

Myriam Michaux

Webmestre / Maquettiste

Membres du Comité de Rédaction

Pierre Couveinhes

Président du Comité de rédaction

Ingénieur général des Mines honoraire

Paul-Henri Bourrelier

Ingénieur général des Mines honoraire, Association française pour la prévention des catastrophes naturelles

Mireille Campana

Ingénieur général des Mines, Conseil général de l'Économie

Dominique Dron

Ingénieur général des Mines, Conseil général de l'Économie

Jean-Luc Laurent

Ingénieur général des Mines honoraire

Richard Lavergne

Conseil général de l'Économie

Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance Michel PascalIngénieur général des Mines, Conseil général de l'Économie

Didier Pillet

Ingénieur général des Mines, Conseil général de l'Économie

Claire Tutenuit

Déléguée générale d'Entreprises pour l'Environnement (EP E)

François Valérian

Rédacteur en chef des Annales des Mines

Photo de couverture :

ChangeNOW Summit, Exposition universelle " Des

solutions pour la planète », Paris, Grand Palais, mai 2020.

Photo © Gilles Rolle/REA.

Iconographie

Christine de Coninck

Abonnements et ventes

CometCom

Bâtiment Copernic - 20, avenue Édouard Herriot

92350 LE PLESSIS-ROBINSON

Sébastien RODRIGUEZ

Tél : 01 40 94 22 33

Email : s.rodriguez@cometcom.fr

Mise en page : Nadine Namer

Impression

diteur Délégué : FFE - 15, rue des Sablons 75116 PARIS - www.ffe.fr

Fabrication : Yael Sibony

Yael.Sibony@ffe.fr - 01 53 36 20 39

Régie publicitaire : Belvédère Com

Directeur de la publicité : Bruno Slama - 01 40 09 66 17 bruno.slama@belvederecom.fr

RESPONSABILIT

& ENVIRONNEMENT La mention au regard de certaines illustrations du sigle " D. R. » correspond à des documents ou photographies pour lesquels no s recherches d"ayants droit ou d"héritiers se sont avérées infructueus es. UNE S

RIE DES

FOND

ES EN 1794

ANNALES

DES MINES

QUELLE FINANCE POUR UNE ÉCONOMIE DURABLE ? - © Annales des Mines 48

L'obligation verte : le roi est nu

Julien LEFOURNIER

52
neutralité

Renaud BETTIN

55

La compensation biodiversité, un instrument

économique au service de l'intérêt général J ean-Christophe BENOÎT, Antoine CADI et

Sophie MÉNARD

59
La mesure de l'empreinte biodiversité comme outil d'atteinte des objectifs globaux

Joshua BERGER, Antoine CADI, Sophie MÉNARD et

Antoine VALLIER

Les entreprises

64

Les politiques environnementales et sociales des

entreprises : quel dialogue avec les investisseurs ?

Édith GINGLINGER

69
Comptabilité et environnement : compter autrement

Frédérique DÉJEAN

73

Sébastien SOLEILLE

77

Leviers économiques pour la biodiversité

Laurent PIERMONT

85
climatiques

Stéphane VOISIN, Julie RAYNAUD et Peter TANKOV

90

Covid-19 et CO

2 convergence des luttes ?

Christian de PERTHUIS

94 Traductions des résumés

99

Biographies des auteurs

Propos introductifs

03

Ivar EKELAND

06

Prise de conscience du risque climatique et de sa

dimension systémique

Laurent CLERC

10 polycrise écologique

Gaël GIRAUD

14 résilientes

Stéphane HALLEGATTE

19 Risques de transition, énergie et actifs échoués

Michel LEPETIT

24

Les risques juridiques et réputationnels

Béatrice PARANCE

27
formate la transition écologique

Arnaud BERGER

Le rôle de l'État

32
Comment réduire les soutiens publics dommageables à l'environnement ?

Guillaume SAINTENY

36
Adapter la gouvernance budgétaire aux impératifs

écologiques

Alain GRANDJEAN

40
verte

Anna CRETI

45
Un mini-péage sur les paiements : une solution pour

Jean-Charles ROCHET

Ce numéro a été coordonné par Ivar EKELAND J e ne voudrais pas commencer cette présentation sans remercier les auteurs qui ont accepté de colla- borer à ce numéro, en partageant avec un public non spécialiste leur expérience professionnelle et leurs travaux académiques. Je remercie tout particulièrement Stéphane

Voisin, dont le livre récent

(1) dresse un tableau très com plet des initiatives actuelles, et qui m"a aidé à concevoir un numéro à la hauteur des enjeux. matique, perte de biodiversité, imprégnation chimique tardé à en mesurer l"importance. Je rappelle ici que ce ne sont pas les seuls dangers qui nous menacent. Outre les trois précédents, la communauté internationale en recon- naît quatre autres, sous le nom de " limites planétaires » : les cycles de l"azote et du phosphore, déjà gravement per- turbés, l"eau douce, la préservation de la couche d"ozone Ces dangers ne sont apparus que récemment, pour l"es- sentiel au cours des cinquante dernières années, une pé- riode de croissance inégalée pour l"économie mondiale. Il ne fait guère de doute qu"ils soient dus aux activités hu- maines, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, car ce que l"on a fait, on a quelques chances de pouvoir le défaire. limites acceptables, il va falloir agir sur ces activités de ma- nière à ce qu"elles deviennent compatibles avec un fonc tionnement régulier de la biosphère. Vaste programme,

qui implique de transformer nos sociétés et les représen-tations qu"elles se font d"elles-mêmes tout autant que les ci que nous nous focalisons ici.

Et tout de suite nous nous heurtons à un problème de lan sent chez lui : son métier, c"est de gérer le risque, en le combinant de manière optimale au rendement. Malheureu sement, ces mots recouvrent des réalités bien différentes pour lui, pour l"économiste et pour le biologiste. Il existe de nombreuses formes du rendement. Il y a le rapporte 1,5, mon rendement est de 50 %. Mais il y a aussi le rendement énergétique : quand l"agriculteur met dans le sol une unité d"énergie sous forme d"engrais et de travail, et qu"il en retire 1,5 sous forme de calories alimentaires, le rendement est de 50 % également. Mais il n"y a pas de raison qu"ils coïncident, bien au contraire. L"agriculture de subsistance (le manioc en Afrique) avait un rendement énergétique de 30 à 60, alors que le blé en Grande-Bre- tagne avait un rendement de 2 et que celui de la laitue d"hi ver sous verre chauffé était de 0,002 (chiffres de 1971) (2) Les rendements énergétiques catastrophiques de celle- Mais du point de vue de l"utilisation des ressources limi- tées de la planète, c"est un désastre. indicateur, mais c"est une barrière infranchissable pour les investissements privés. C"est à mon avis l"erreur que commettent nombre de modèles économiques du réchauf des limites planétaires

Par Ivar EKELAND

RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT - AVRIL 2021

N°102

- © Annales des Mines 3 QUELLE FINANCE POUR UNE ÉCONOMIE DURABLE ? - © Annales des Mines

cause nombre de malentendus. Un effort important a été fait pour les dissiper, en distinguant par

exemple un taux d"intérêt écologique, ou en introduisant une comptabilité carbone pour les entre

prises. On construit ainsi des indicateurs qui permettent d"encadrer l"activité des entreprises et de

mais l"on constate de nombreuses carences, notamment en ce qui concer ne les subventions per-

sistantes octroyées aux combustibles fossiles. Le jour où une politique climatique sera clairement

(1) BELLON Jean-Baptiste (2019),

Detox Finance

, Éditions Eyrolles. (2) https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-

1980-6-page-1.htm

fement climatique, tel que celui qui a valu le prix Nobel à William Nordhaus en 2018. Une usine, qui extrairait le car- bone de l"atmosphère et qui le séquestrerait dans le sol, serait évidemment une excellente idée, et du point de vue de l"économiste, l"utilité qui en découlerait sur le long terme concrétise dans la vie réelle, il faudrait que l"utilité supplé aujourd"hui en espèces sonnantes et trébuchantes ; bref, il quoi je pense que l"avenir appartient aux modèles écono- miques qui incorporent la dette et la monnaie, sans parler de la biologie, et Gaël Giraud nous propose un premier pas en ce sens. Un autre concept crucial est le taux d"actualisation. Pour le un euro que je ne toucherai que dans un an ? Pour l"écono- miste, la question est différente : combien suis-je disposé à payer aujourd"hui pour éviter à mes lointains descendants un désastre écologique ? D"un côté, c"est le taux du mar- ché, de l"autre, c"est le taux dit écologique. Ils coexistent les années 1970, la question s"était posée d"interdire la chasse à la baleine, et les industriels du secteur avaient proposé que l"on se contente de leur donner un monopole et de leur laisser gérer le stock de manière optimale : qui plus qu"eux avaient intérêt à conserver l"espèce ? Les croyait-on assez sots pour tuer la poule aux œufs d"or ? Une étude plus poussée montra que c"était pourtant ce que la rationalité économique commandait de faire. Au vu du taux d"intérêt de l"époque, qui était de l"ordre de 10 %, il vite à la banque que les baleineaux dans la mer. L"intérêt général n"y trouvait évidemment pas son compte, et pour éviter le danger, la chasse à la baleine fut interdite. On voit bien

à travers

ticle, laquelle s"exerce même sur les milieux naturels. Last but not least, parlons du risque. Il y a risque dès que l"on s"engage dans une opération dont le bilan est incer- tain. Dans l"avenir très incertain qui se présente à nous, il est bien certain que les limites planétaires vont affecter l"activité économique. Comment va-t-on pouvoir assurer les individus et les entreprises dans un monde qui se ré- chauffe ? C"est une question centrale, dont traite l"article de Stéphane Hallegatte. Si l"on veut respecter les objec tifs de l"Accord de Paris, il y a un budget carbone à ne pas dépasser ; que va-t-on faire des vastes réserves de combustibles fossiles qui demeureront inexploitées, que deviendront les compagnies pétrolières ? Comment valo- riser ces actifs qui sont condamnés à disparaître ? Et si quelle sera la réaction de l"opinion publique, et ne risque- t-on pas de se retrouver devant les tribunaux ? Autant de risques nouveaux qui sont abordés dans les articles de

Michel Lepetit et Béatrice Parance.

Y a-t-il un bilan écologique, et donc un risque écologique ?

La biosphère est un système complexe, comme le montre bien Laurent Piermont dans son article, et l"on ne peut pas résumer toute l"information qu"elle contient en quelques chiffres, comme la teneur en gaz à effet de serre de l"at-

mosphère résume le dérèglement climatique. En outre, certains risques sont tout simplement inacceptables, et ne doivent donc pas être pris, comme l"extinction des ba- leines dans l"exemple précédent, ce qui introduit un élé ment éthique dans un tableau qui ne saurait être purement objectif. En d"autres termes, il faut des indicateurs écolo- giques, comme ceux que proposent Joshua Berger et al. dans leur article : ils sont indispensables pour évaluer les politiques en la matière, mais ils ne sauraient remplacer un jugement général qui doit être porté par le corps politique, tout comme les bilans pharmacologiques du corps humain nale. C"est ainsi que, dans leur article sur la compensation biodiversité, Jean-Christophe Benoît et al. font remarquer que celle-ci doit s"insérer dans une logique globale d"amé les plus pertinents pour la compensation. S"il n"y a pas de bilan écologique global, on peut cepen- dant construire des bilans partiels, comme le bilan car- bone, désormais familier. Ils ont ceci de particulier qu"ilsquotesdbs_dbs48.pdfusesText_48
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